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Quelques liens glanés pendant l’été

De retour de congés après 3 semaines de sevrage de clavier et de souris. Tel un aventurier solitaire avec mon smathphone comme couteau de commando, voici les liens intéressants que j’ai étoilé pour moi et maintenant pour vous.

  • Pas mal de mouvement du coté des WAF (Web Application Firewall) pour NGinx avec notamment ModSecurity qui débarque. Je pense prochainement faire un billet sur son grand concurrent Français, j’ai nommé Naxsi. Preuve que le secteur est en pleine ébullition, même Korben, notre DDOS Generator propose une configuration statique de Nginx pour se protéger de quelques attaques.
  • YunoHost, une distribution GNU/Linux basée sous Debian propose toutes les briques pour un serveur professionnel administrable par une interface Web. Une démo est disponible en ligne.
  • Textmate 2 passe sous licence GPL v3. Vu les raisons invoqués par le créateur, je ne pense pas que cela face beaucoup avancer les choses pour les logiciels libres…
  • Le partage des configurations du prompt Shell est très à la mode, j’adore celui là: LiquidPrompt.
  • GlusterFS, le système de fichiers nativement distribués est disponible en version 3.3. Encore un prochain sujet de billet.
  • Si vous devez faire un site Web, plutôt qu’une bête feuille CSS de reset, je vous propose d’utiliser Normalize.css.
  • Vous êtes un utilisateur de Syslog-ng ? Alors cet article devrait vous plaire.

De mon coté, quelques activités durant le mois de juillet:

Bonne reprise aux chanceux qui ont pris des vacances !

 

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Hébergements des blogs du Planet Libre

Dans mon dernier billet, j’avais utilisé des scripts pour récupérer automatiquement un certain nombre d’informations sur les blogs Français. J’ai donc adapté ces scripts pour recueillir ces mêmes informations sur les blog du Planet Libre (liste des blogs datées du mois de juillet 2012).

Les informations suivantes sont analysées :

  • le nom de l’hébergeur
  • le type de serveur Web utilisé et si le blog utilise un proxy/cache Varnish

Sur l’hébergement, OVH arrive en tête. Par contre et contrairement aux autres types de blogs, le nombre de serveurs auto-hébergés arrive en troisième position (13%, à égalité avec Online.fr).

Sur les serveurs Web, Apache domine Nginx (pourtant très à la mode) avec plus de 70% des blogs. On peut aussi noter la faible proportion de blogs utilisant Varnish (environ 2%).

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Comment sont hébergés les blogs Français ?

On annonce régulièrement que l’avènement du Web 3.0 sonnera comme la fin des blogs, du moins dans la forme dont on les connait actuellement. En attendant cette révolution, les blogs restent, de mon point de vu, la source d’information la plus intéressante sur la World Wide Web. La France n’est pas à la traîne et dispose d’une blogosphère dynamique. Nous allons dans ce billet nous intéresser aux techniques d’hébergements qu’utilisent ces sites.

J’ai compacté les grandes tendances des données obtenues dans le diagramme suivant:

La french blogosphère et son hébérgement en 2012
La french blogosphère et son hébérgement en juillet 2012

 J’ai donc chercher, pour les blogs appartenant au TOP 300 du classement eBuzzing de juillet 2012, les informations suivantes:

  • le nom de l’hébergeur
  • le type de serveur Web utilisé
  • si le blog utilise un proxy/cache Varnish

Pour cela, j’ai écrit des scripts shell (disponible sur le GitHub suivant sous licences LGPL) permettant de récupérer automatiquement la liste des blogs sur le site eBuzzing, de chercher dans la base Whois chez qui le blog est hébergé et enfin d’étudier l’header HTTP renvoyé pour avoir des informations sur le type de serveur Web et l’utilisation éventuelle de Varnish, le proxy/cache à la mode.

Les résultats bruts sont dans ces deux fichiers CSV: hébergeur et type de serveur Web.

Note importante:

Les informations données dans ce graphe sont à prendre avec certaines précautions. En effet, concernant les hébergeurs, l’utilisation de service comme CloudFare (utilisé notamment par Korben.info) masque l’hébergeur. Pour le type de serveur Web, il est tout à fait possible à un administrateur, pour des raisons de sécurité, de masquer ou de transformer les informations renvoyées par l’en-tête HTTP.

Les hébergeurs

OVH, Le leader Français de l’hébergement trône en haut de la plus haute marche du podium avec 21% des blogs parmi le TOP 300 eBuzzing. Il est suivi avec 19% des blogs, par la plate-forme OverBlog qui permet de créer sont blog en quelques clicks. Enfin, dans le même esprit, on retrouve 14% des blogs hébergés par la plate-forme Blogger de Google (a noter que pour ce dernier, l’hébergeur est masqué, mais on voit que ces blogs utilisent le serveur Web GSE, solution spécifique à Google).

Dans les autres hébergeurs, on peut noter la très bonne 6em place du très professionnel hébergeur Typhon avec 3% des blogs.

Les types de serveur Web

Pas de grosses surprises. Apache Web Serveur arrive en tête avec 71% des blogs. Bien qu’il existe des solutions plus légères, surtout pour héberger un simple blog, Apache conserve une solide réputation en terme de fiabilité et de facilité d’administration grâce aux nombreuses sources d’informations que l’on peut trouver sur le Web. Vient ensuite, avec 17% des blogs, Nginx le challenger qui monte. Un solution également très stable mais beaucoup plus légère que j’utilise personnellement depuis quelques années sur ce blog. Enfin, on retrouve, avec 14% des blogs, le serveur GSE de Google, utilisé sur sa plate-forme Blogger (à noter qu’il en existe une implémentation open-source sous licence Apache 2).

Varnish or not Varnish

J’ai été surpris par le nombre assez important (26%)  des blogs utilisant cette superbe solution de proxy/cache qu’est Varnish. En regardant ce chiffre de plus près, il faut noter que la plate-forme OverBlog le met en place par défaut sur l’ensemble de ses serveurs. Vu le gain de performance et l’allègement des ressources CPU qu’il procure sur les blogs à fort trafic, je pense que ce chiffre va fortement évoluer dans les prochains mois.

Et pour les blogs libristes ?

J’ai également exécuté les même scripts de statistiques sur les blogs traitant des logiciels libres en me basant sur le classement Wikio (limité au 60 premiers blogs). Vous pouvez consulter et exploiter les données qui sont disponibles dans les deux fichiers suivants: hébergeurs et type de serveur Web.

Et vous lecteurs/blogueurs, vous êtes chez quel hébergeur ? Quel serveur Web ? Varnish ?

Partager tout cela avec nous dans les commentaires !

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Modèles de présentations HTML5 pour remplacer PowerPoint

Suite à mon track sur la supervision lors de la première journée de SophiaConf 2012, j’ai eu pas mal de question par mail sur le logiciel utilisé pour concevoir mon support. J’ai en fait utilisé une présentation 100% HTML5 basée sur l’outil Impress.js, lui même inspiré de Prezi. Je ne trouve que des avantages à ce type de présentation. En effet, en mettant de coté le dynamisme et l’aspect « fun », on manipule un format standard, lisible sur n’importe quel navigateur digne de ce nom (je dois avouer que Impress.js, fonctionne beoucoup plus fluidement sur Chromium que sur Firefox).

Nous allons dans ce billet découvrir un panel de solutions équivalentes permettant, moyennant une bonne connaissance du langage HTML et de CSS, de concevoir des présentations originales sans avoir à installer aucun logiciel sur votre machine mis à part un éditeur de texte et un navigateur Web. Bref une solution 100% libre, basée sur des standards !

Les commentaires sont bien sûr là pour compléter cette liste et nous faire partager vos expériences sur le sujet !

Impress.js

Démonstration

GitHub

C’est par cet outil que j’ai découvert les alternative possible à la grande maladie des entreprises du 21em siècle: PowerPoint.

L’exemple fourni sur le GitHub permet de bâtir simplement un jeu de slide. Pour être un peu plus original, il faudra aller éditer le fichier CSS. Impress.js s’occupe de tout le reste: transition entre les slides, vu d’ensemble des slides, animations. C’est un projet perpétuellement en évolution, à surveiller sur GitHub.

Personnellement, j’ai « forké » le projet sur mon espace GitHub, puis je génère une branche par présentation. Cela me permet d’avoir toujours les présentations sous le coude. A noter GitHTML, l’excellente extension à Chrome/Chromium , qui vous permet de visualiser directement vos fichiers HTML  et donc votre présentation à partir de GitHub.

Deck.js

Démonstration

GitHub

Projet débuté en mars 2011, il propose une alternative sérieuse à Impress.js. Moins « fun », les présentations générés sont cependant claires et je trouve le code HTML plus propre.

Html5Rocks

Démonstration

Distribué sous licence Apache 2.0, ce jeu de slides est initialement conçu pour présenter les nouveautés du langage HTML5. Sa structure peut permettre de bâtir simplement votre propre présentation avec en prime des exemples de fonctions HTML5 déjà toutes faites.

Html5Slides par Google

Démonstration

Google Code

Difficile de faire un billet sur un tel sujet sans parler de Google qui y va de son modèle de présentation compatible HTML5. Pas de surprise ici. C’est simple et sobre avec un code HTML facilement compréhensible, même pour un béotien. A noter que le modèle est sous licence Apache 2.0.

Reveal.js

 

Démonstration

GitHub

Bien que présenté comme un modèle CSS de présentation 3D, Reveal.js est plus un modèle HTML permettant de faire des présentations sous la forme de matrice en deux dimensions. On peut, si on le souhaite et si la présentation a été faite pour, se déplacer en haut, en bas, à gauche et à droite pour passer d’un slide à l’autre. Ce mode de navigation, un peu perturbant n’est pas forcement adapté pour un track mais plutôt pour un présentation « à tiroirs ».

Shower

Démonstration

GitHub

Ce modèle de présentation permet de faire rapidement une présentation au format HTML5. On peut noter la possibilité de voir les miniatures des slides avant de commencer la présentation. Les transitions sont simples et rapides. On dispose également de fonctions intéressantes pour, par exemple adapter les images automatiquement à la taille de l’écran ce qui peut être sympa pour une présentation basée sur des photos.

RoboDeck

Démonstration

GitHub

Le principal intérêt de ce modèle de présentation est que si la présentation est disponible en ligne alors il est possible de synchroniser les visiteurs sur le slide en cours. Pour cela, le serveur sur lequel les slides sont hebergés va envoyer (via Web Socket) les informations NEXT et PREV. Je trouve par contre les présentations pas très sexy… A suivre quand même pour des présentations massivement en ligne.

Slides par Brian Cavalier

Démonstration

GitHub

Sur ce modèle, les transitions se font par un très agréable fondu enchaîné. J’aime beoucoup le CSS par défaut qui est sobre et clair. A réserver à des présentations sérieuses.

Slides par Brian Cavalier

Démonstration

GitHub

Comme le précédent modèle, les transitions se font par un très agréable fondu enchaîné, mais la comparaison s’arrête là. Ici on est dans un style de présentation plus « fun » et très bien adapté aux développeurs (avec notamment le syntax highlight). A bookmarker !

Pour conclure

De nos jours et en mettant à part les présentations qui doivent passer entre les mains de personnes sachant uniquement utiliser PowerPoint, je ne comprends pas que l’on utilise pas plus se genre de modèle de présentation. En effet, elles n’ont que des avantages: simple à éditer (avec un éditeur de texte), facilement transportable sur une clés USB ou l’on peut ajouter une version Chromium ou Firefox portable et avec nativement une mise en ligne optimisée (c’est du HTML 🙂 !). Alors ciao PPT et bonjour HTML.

Et vous chers lecteurs vous en êtes ou avec la cure de désintoxication de PowerPoint ?

D’autres modèles à nous conseiller ?

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Inclure un screencast de votre terminal sur votre site

Il y a quelques jours, je vous parlais de Shelr, un petit logiciel permettant d’enregistrer simplement ce qui se passe sur votre terminal (ou console) afin de pouvoir le rejouer.

A partir du site Shelr.tv, il est également possible de partager vos « termcast » à votre communauté.

Une nouvelle fonction vient enrichir ce site: la possibilité, via un iframe, d’inclure directement vos « termcast » dans vos sites. La manipulation est très simple car, il suffit de se rendre sur la page de la capture à insérer (par exemple ici) puis de faire un copier du code embeded:

Il ne vous reste plus alors qu’a insérer ce code dans votre page HTML (ou dans votre billet WordPress).

Pour illustrer cette fonction, voici un tercast de la dernière version de Glances 1.4 bêta.

Envoy ! Et un grand merci à Antono pour cette nouvelle fonction.

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Shelr, un service de screencast pour votre terminal

Shelr propose un outil pour enregistrer, rejouer et diffuser les commandes et leurs résultats saisies dans votre terminal favori (console). L’avantage par rapport à un screencast classique est que le termcast sauvegarde non pas une vidéo mais juste le texte.

Il est possible de fonctionner de manière autonome en gérant vous même vos enregistrements (ce qui peut par exemple être très pratique pour une présentation ou un cours à des élèves). Si vous souhaitez diffusez ces enregistrements sur Internet, il faut passer par le site Shelr.tv: l’inscription prends quelques secondes et l’hébergement de vos termcasts est gratuite.

Cerise sur le gâteau, les outils Shelr sont fournis sont licence GPL v3 dans un GitHub.

Installation Shelr sur votre système

Voici la procédure à suivre sur une distribution Ubuntu. Les seuls pré-requis sont d’avoir ruby et rubugems installés sur son système d’exploitation:

sudo apt-get install ruby rubygems
sudo gem install shelr

Comment utiliser le logiciel Shelr

Le logiciel en question se présente sous la forme d’un executable unique: shelr qui propose dans sa version actuelle les options suivantes:

# shelr 

Usage: shelr command [arg]
Commands:
    setup API_KEY   - setup
    record          - record new shellcast
    push RECORD_ID  - publish
    list            - print list of records
    play RECORD_ID  - play local record
    play RECORD_URL - play remote record

Enregistrement de votre premier termcast

Il suffit de saisir la commande suivante:

shelr record

Shelr va alors vous demander le nom (description) à associer à votre enregistrement puis lancer un fork de votre shell courant ou vous pourrez taper en toute transparence vos commandes à enregistrer.

Pour terminer l’enregistrement, il faut appuyer sur la combinaison CTRL-D (ou saisir la commande exit).

Afficher la liste des termcast stockés sur votre système

L’option list permet d’afficher la liste des termcasts que vous avez enregistrez:

$ shelr list

1333815250: A Glances 1.3.7 demo
1333815271: A Glances 1.3.7 demo
1333815112: A first test

Le chiffre qui précède la description est l’identifiant unique de votre termcast.

Rejouer un termcast

On utilise shelr avec l’option play suivi du numero d’identifiant:

shelr play 1333815112

Le terminal devrait s’animer tout seul, comme par magie.

Petite remarque: seul l’affichage est rejoué, pas l’exécution des commandes !

Il est également possible de fournir en argument de la commande play, l’URL d’un termcast stocké sur le site Shelr.tv

Diffuser vos termcasts sur le site Shelr.tv

Pour partager vos termcast à partir dur site Shelr.tv, il faut d’abord créer un compte en vous rendant sur la page suivante. Si vous avez un compte GitHub, Twitter ou Facebook, il est alors facile de créer un compte en quelques secondes.

Après la création du compte, vous aller obtenir un code d’API:

Il faut alors saisir la commande « shelr setup CODEAPI » dans un terminal pour associer votre ordinateur à votre compte Shelr.tv.

Pour diffuser sur le site un termcast enregistré sur votre disque il faut saisir la commande (en remplaçant l’identifiant par celui obtenu par la commande shelr list):

shelr push 1333815112

Il est également possible de diffuser le dernier enregistrement en utilisant l’alias:

shelr push last

Vous pouvez voir de nombreux exemples de termcasts sur le site Shelt.tv.

Visualiser un termcast Shelr.tv depuis une console

Une fois diffusé, vous aller obtenir l’URL de votre termcast que l’on pourra rejouer dans sa console. Par exemple, pour voir une démonstration de la dernière version bêta de mon logiciel Glances:

shelr play http://shelr.tv/records/4f81498796608031bf000003.json

Notez le .json à la fin de l’URL…

Visualiser un termcast Shelr.tv depuis un navigateur

Il est également possible, pour ceux qui non pas encore Shelr installé sur leur système, de voir le termcast directement depuis un navigateur internet depuis la page suivante: http://shelr.tv/records/4f81498796608031bf000003

Conclusion

Voilà une « killer application » qui va sûrement envahir les blogs techniques dans les prochains mois !

PS: Le compte Shelr.tv du blog de Nicolargo est disponible ici.

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Bannir les bannis avec Fail2Ban

Depuis la mise en place de Fail2Ban sur mon serveur perso pour bloquer les attaques DOS.  La règle mise en place est un bannissement de 10 minutes pour une machine générant plus de 360 requêtes en moins de 2 minutes. Malgré cela, il arrive certaines machines insistent  lourdement en recommencent leurs attaques toutes les 10 minutes…

J’ai donc décidé de mettre en place une règle un peu plus évoluée qui va bannir pendant 1 heures les machines bannies 3 fois en moins d’une heure puis 24 heures pour les gros lourds qui se font bannir 3 fois de suite de cette manière. En bonus, nous allons également voir comment pourrir la bande passante de la machine effectuant l’attaque en utilisant la règle de drop de type « tarpitting » de IpTable.

Avant de commencer

Je pars sur le principe ou vous disposez d’un Fail2ban fonctionnel (suivre mon premier billet pour avoir la procédure d’installation).

Le principe est le suivant: nous allons surveiller le fichier /var/log/fail2ban.log pour y analyser les logs de type ban et multi-ban et y associer les actions appropriés.

Pour cela on commence par créer les filtres.

Filtre ban.conf et multiban.conf

On édite le filtre ban.conf dans le répertoire /etc/fail2ban/filter.d:

[crayon url= »https://raw.github.com/nicolargo/fail2banarena/master/filter.d/ban.conf » /]

Rien de bien compliqué: on récupère dans la variable HOST l’adresse IP de la machine bannie.

Le second filtre multiban.conf (également dans le répertoire /etc/fail2ban/filter.d)

[crayon url= »https://raw.github.com/nicolargo/fail2banarena/master/filter.d/multiban.conf » /]

On actionne ensuite les filtre et les actions correspondantes dans la prison de Fail2ban.

Configuration de la prison Fail2ban

Le fichier prison (jail) par défaut se trouve dans /etc/fail2ban/jail.conf, il faut ajouter les sections suivantes (à adapter à vos besoins):

[crayon url= »https://raw.github.com/nicolargo/fail2banarena/master/jail.conf » /]

L’action choisie pour bannir ces attaques multiples est plutôt radicale: bloquer toutes les requêtes TCP (avec l’action iptables-allports) et envoyer un mail à l’administrateur (lors d’un bannissement de 24h). Il est bien sûr possible de modifier ces actions et les paramètres associés.

Le résultat

En surveillant le fichier fail2ban.log, on peut voir que la nouvelle prison fonctionne bien:

Après trois attaque HTTP DOS, le filtre MULTI BAN prend le relais et banni l’adresse IP pour 24 heures.

En bonus: la contre-attaque !

Le firewall IpTable qui protège mon serveur dispose d’une règle nommé TARPIT que l’on peut coupler avec un DROP pour saturer la liaison de la machine qui fait ce genre d’attaque (pour plus de précision, je vous conseille la lecture de ce très bon billet sur WikiGento).

Pour supporter la directive TARPIT, il faut charger le module IpTable de la manière suivante (procédure validée sous Debian Squeeze):

[crayon]

sudo apt-get install xtables-addons-common xtables-addons-source

sudo module-assistant auto-install xtables-addons-source

[/crayon]

Pour Fail2Ban, on commence donc par créer un nouveau fichier d’action que l’on va nommer iptables-tarpit.conf (dans le répertoire /etc/fail2ban/action.d).

Note: je suis bêtement reparti du fichier iptables-allports.conf auquel j’ai ajouté la ligne de commande iptables avec -j TARPIT

[crayon url= »https://raw.github.com/nicolargo/fail2banarena/master/action.d/iptables-tarpit.conf » /]

Pour activer cette nouvelle action dans notre jail, il suffit de remplacer les lignes:

action = iptables-allports[name=ALL]

par:

action = iptables-tarpit[name=ALL]

dans notre fichier jail.conf.

Conclusion

Il est difficile (voir même impossible) de se défendre contre les attaques DOS sans engager de gros moyens (financier et en temps). La solution proposée dans cet article n’est pas parfaite mais suffira largement contre les Bots ou les scripts kiddies.

Subissez-vous des attaques DOS sur vos serveurs ?

Si oui, quels sont les solutions techniques que vous mettez en place pour les contrer ?

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Gérer sa bibliothèque musicale en 2012

Il y a quelques mois, je publiais un article sur l’histoire de la gestion de mes fichiers musicaux. Quelques 6 mois plus tard,  il est intéressant de noter que la tendance est restée la même: un abandon progressif du support physique et des fichiers locaux.

Il y a encore un an, je continuais à entretenir ma bibliothèque iTunes en « rippant » mes CDs préférés. Aujourd’hui, j’utilise exclusivement le service Spotify Premium pour lequel je paye un abonnement mensuel de 9.99€ (et oui chez Spotify aussi $1=1€… #wtf) pour une utilisation illimitée depuis mes ordinateurs et smartphones.

Mes sources (magazines papiers type Inrocks, blogs musicaux: PitchFork|Mowno|Hop-Blog, CDs empruntés à la CDthéque, radio…) me permettent d’alimenter une playlist que j’appelle « Coups d’oreille 2012 » (vous pouvez écouter ma playlist 2011 ici) et dans laquelle j’ajoute en vrac les musiques que je souhaite écouter plus attentivement.  Une fois cette écoute faite, plusieurs choix s’offrent à moi:

  • « C’est quoi cette daube ! (ou j’aime pas ce style dans le langage politiquement correct) » > supprimer purement et simplement la musique (titre ou album entier) de ma playlist
  • « Pas mal ! (c’est bon j’aime dans le langage des abeilles) » > laisser la musique dans la playlist
  • « Génial ! elle déchire cette zic ! (jeuns mode) » > mettre une étoile à la musique en question et optionnellement la copier dans d’autres playlist (par genre ou mon top 2011 à écouter ici). La majorité des ces playlists sont disponibles off-line (c’est à dire téléchargées directement sur la machine afin de les écouter même sans connexion Internet).

Ce que j’aime particulièrement avec ce système de musique dématérialisée, c’est le fait de pouvoir écouter la musique en continu le long de la journée. Par exemple, je commence chez moi avec l’iPhone branché via un dock sur ma chaîne HIFI. Ensuite, je continu dans la voiture avec le même iPhone branché sur l’entrée auxiliaire de mon poste autoradio (en attendant mieux…). Un peu de marche avec mon casque (j’utilise un AKG-450 dont je suis très satisfait) sur les oreilles pour finir à mon travail, avec le même casque, branché sur mon PC GNU/Linux et en utilisant le client lourd Spotify.

Je suis vraiment très satisfait de cette manière d’écouter de la musique. Je noterai cependant les axes d’améliorations suivants:

  • avoir la possibilité d’écouter des musiques en hautes qualités. Actuellement, Spotify utilise le codec libre Vorbis en qualité Q5 (~160Kbps) sur smartphones et Q5 ou Q9 (~ 320 Kbps mais pas sur toutes les musiques) sur PC/Mac (pour forcer la qualité Q9, il faut aller dans les propriétés du client Spotify). Bien que cette qualité soit acceptable, elle reste inférieure à une qualité CD, surtout avec une bonne chaîne / casque audio. Il serait donc sympa, quand la connexion Internet le permet, de disposer de musiques encodées en « Loss Less » (FLAC par exemple)…
  • avoir enfin une version définitive (marre de la pré-version) du client Spotify natif pour GNU/Linux (bien que la version actuelle fonctionne bien, aux erreurs de mises à jours près…).
  • certains albums / auteurs ne sont pas encore disponibles sur Spotify (mais je dois avouer que c’est de plus en plus rare).
  • pouvoir partager des morceaux avec des personnes qui n’ont pas le client Spotify (bref un client Web léger serait le bienvenu).

Et vous, vos habitudes ont elle changés en 2011 ?

PS: je n’ai aucune action chez Spotify Ltd, c’est juste le service en ligne que j’utilise historiquement (après un bref passage chez Deezer).

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Quelques statistiques du blog pour 2011

Avant tout, chers lecteurs, bonne et heureuse année 2012 à vous et à vos proches, quelle vous apporte le bonheur, la santé et la réalisation de vos projets.

Janvier 2012, l’heure des bilans pour ce blog qui, je l’espère, vous apporte autant qu’à moi. Voici donc quelques statistiques (avec en bonus les requêtes MySQL) de l’année 2011.

Au niveau du trafic global, la barre des 2 millions de pages vues a presque été atteinte (1.942.874 PV),

Nombre de billets publiés en 2011

[cc]

SELECT COUNT(*) FROM wp_posts WHERE post_status= »publish » AND post_date BETWEEN ‘2011-01-01’ AND ‘2011-12-31’;

[/cc]

Résultat122 (contre 161 en 2010)

Comme je vous l’avais annoncé, je pense réduire le nombre de billets sur ce blog mais en proposant des articles plus complets.

Nombre de commentaires pour les billets publiés en 2011

[cc]

SELECT SUM(comment_count) FROM wp_posts WHERE post_status= »publish » AND post_date BETWEEN ‘2011-01-01’ AND ‘2011-12-31’ GROUP BY post_status;

[/cc]

Résultat: 1796 (contre 1314 en 2010)

Toujours plus de commentaire, merci à vous !

Liste des 10 billets les plus commentés publiés en 2011

[cc]

SELECT post_title,comment_count FROM wp_posts WHERE post_status= »publish » AND post_date BETWEEN ‘2011-01-01’ AND ‘2011-12-31’ ORDER BY comment_count DESC LIMIT 0,10;

[/cc]

Résultat:

106Script d’installation automatique de Shinken/Thruk

85 – Script de post installation de Debian Desktop

68 – Installation automatique de NGinx, PHP-FPM, MemCached sous Debian

66 – Glances: vos stats systémes en un clin d’oeil

54 – Nagios 3.3.1: mise à jour des scripts d’auto installation

51 – Installation pas à  pas d’un serveur de blog WordPress sur Debian Squeeze

48 – Les « choses à  faire » après l’installation de Ubuntu 11.04

48 – Trousse à outils libres sous Windows

46 – Un serveur RTSP basé sur GStreamer

45 – Que faire aprés l’installation de Ubuntu 11.10 ?

 

Top 10 des lecteurs ayant le plus posté de commentaires sur le blog en 2011

[cc]

SELECT comment_author,COUNT(comment_count) AS F01 FROM wp_comments,wp_posts WHERE comment_approved=1 AND comment_post_ID=ID AND comment_date BETWEEN ‘2011-01-01’ AND ‘2011-12-31’ GROUP BY comment_author ORDER BY F01 DESC LIMIT 0,10;

[/cc]

Résultat:

426 – NicoLargo

37 – leglaude

29 – Romain

24 – Edouard

20 – Vincent RABAH

17 – NourSs

16 – Mr Xhark

16 – ghost

15 – Bartounet

14 – Aurélien PONCINI

Rendez-vous l’année prochaine pour le prochain bilant !

 

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Résultats du sondage sur les systèmes d’exploitation

Je viens de clôturer le sondage que j’avais mis en ligne dimanche dernier et qui avait pour objectif de connaître les systèmes d’exploitation que vous, lecteurs du blog, utilisez au quotidien.

Quelques 638 réponses plus tard, voici le résultat des courses !

Question 1: Quel système d’exploitation utilisez vous chez vous ?

Pas de grosses surprise, les distributions basées sur Debian (Ubuntu/Debian/Mint) arrive en tête pour le monde GNU/Linux. Windows est encore bien présent mais souvent en deuxième machine (c’est pour cela que la somme des réponses dépassent les 100%). A noter que Mac OS X arrive en 4em place.

Les lecteurs de ce blog sont donc bien équipés avec une moyenne de 2.06 OS par domicile.

Question 2: Quel système d’exploitation utilisez vous au boulot ?

Le lobbying|vente forcée de Microsoft marche encore bien dans nos entreprises puisque Windows arrive en deuxième position (419) derrière les « Debian like » (492).  Il est par contre assez étonnant de voir le relatif faible score de la distribution Redhat pour qui l’entreprise est clairement la cible. Il faut cependant relativiser ces chiffres par le fait que les lecteurs de ce blog ne sont pas des utilisateurs lambda…

L’utilisation de plusieurs systèmes est aussi important (2.02 OS par utilisateur).

Question 3: Si vous êtes sous GNU/Linux, quel est votre environnement graphique ?

Question un peu à part, mais d’actualité, sur l’utilisation des environnements graphiques GNU/Linux. Gnome 2 (le classique) arrive en tête mais il est suivi le prêt par Gnome 3 (Shell) qui semble enfin prendre son envol. Unity qui a pas mal fait parlé de lui arrive en 3em place alors qu’il est seulement pré-installé sur les dernières distributions Ubuntu.

Question 4: Sur quel système d’exploitation installez vous vos serveurs (dédiés ou virtuels) ?

Il est intéressant de voir que pour vos serveurs, Debian largement en tête des votes. La stabilité de ce système est rassurante pour des machines qui sont critiques. Ubuntu Server arrive en deuxième place devant Fedora/Redhat.

Que pensez-vous de ces résultats ? Des surprises ?

Vous pouvez consulter les résultats complets sur cette page.