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Installer et maintenir à jour Chromium sur Mac OS X

Cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit un billet sur Mac OS X, il faut avouer que le MBP de la maison est souvent dans les mains de ma compagne. J’ai donc profité de ce week-end en solo pour jouer un petit peu avec la bête.

Après 5 minutes d’utilisations de Safari, j’ai décidé d’installer Chromium, mon navigateur dans le monde GNU/Linux. C’est alors que je me suis rendu compte que Google ne faisait pas une grosse pub pour ce navigateur libre sous Mac OS X, il préfère mettre en avant Google Chrome, on peut comprendre pourquoi…

J’ai donc décidé de regarder du coté des scripts d’installation et après quelques tests infructueux, j’ai décidé d’en écrire un qui à une double utilité: installer et maintenir à jour la dernière version de Chromium.

Le script est disponible sur le GitHub suivant: https://github.com/nicolargo/chromium-on-mac

Pour tester le script sur votre Mac, il suffit d’ouvrir un terminal et de saisir les commandes suivantes:

curl -L https://raw.github.com/nicolargo/chromium-on-mac/master/chromium-on-mac.sh > ./chromium-on-mac.sh
chmod a+x ./chromium-on-mac.sh
./chromium-on-mac.sh

Vous devriez ensuite avoir la dernière version de Chroium disponible dans vos applications: CTRL + ESPACE / Chromium.

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Configurer Piwik pour les sites à fort trafic

Nous avons vu dans un précédant billet comment installer et configurer Piwik comme une alternative libre à Google Analytics. Un des commentaire m’a conduit vers une page du Wiki officiel de Piwik ou il est expliqué que pour un site qui génère plus de quelques centaines de visites pas jour (drôle de définition d’un site à fort trafic :)), une configuration complémentaire est nécessaire.

De base, Piwik traite dynamiquement les données quand vous accédez à l’interface Web. L’idée est de forcer automatiquement cette génération toute les heures pour disposer d’un affichage plus rapide des rapports.

Mise en place du traitement automatique des données

Nous allons utiliser la crontab système pour lancer toutes les heures le traitement des informations stockés dans la base de donnée MySQL. Si vous avez suivi mon tutoriel sur l’installation de Piwik, le script permettant traiter les informations devrait se trouver dans le répertoire suivant: /var/www/piwik/misc/cron/archive.sh.

On commence par vérifier les droits de ce fichier et l’utilisateur a qui il appartient:

ls -alF  /var/www/piwik/misc/cron/archive.sh

-rwxr-xr-x 1 www-data www-data 3832 Mar 29 03:24 /var/www/piwik/misc/cron/archive.sh*

Il est bien en lecture et exécution (rx) pour l’utilisateur www-data.

On peut donc configurer la crontab de l’utilisateur www-data en ajoutant les deux lignes suivantes (je rappelle que pour éditer la crontab  il faut saisir la commande « sudo crontab -u www-data -e »):

MAILTO= »USER@DOMAINE.COM »

5 * * * * /var/www/piwik/misc/cron/archive.sh > /dev/null

Il faut bien sûr remplacer USER@DOMAINE.COM par une adresse mail valide qui sera utilisé en cas de problème pour vous prévenir.

Configurer l’interface Web

Une fois le crontab mis en place, il faut dire à l’interface Web de ne plus traiter automatiquement les données quand vous accédez à un rapport. Pour cela, il faut se rendre dans le menu Paramètres > Onglets Paramètres Généraux:

On demande à Piwik de ne pas traiter les données à partir de l’interface Web (1) puis on configure le délais de 3600 secondes (1 heure) entre deux générations de rapport (2).

Et voili, vous devriez avoir un Piwik qui boost même avec un trafic important !

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SparkleShare, enfin une vraie alternative libre à Dropbox ?

C’est en lisant un billet sur le blog de mister Korben que j’ai découvert SparkleShare, une solution libre se positionnant comme un concurrent direct de Dropbox.  Depuis quelques temps, on ne peut as dire que Dropbox soit en odeur de sainteté dans la sphère des libristes. Le changement plutôt maladroit de leur TOS et leur engagement timide dans les logiciels open-source n’y sont pas étranger.

Nous allons donc nous intéresser dans ce billet sur la solution SparkleShare qui se base sur des logiciels libres (GPL v3) et qui permet de gérer soit même son serveur ou seront stockées les données.

Les limites actuelles de SparkleShare

SparkleShare est actuellement en développement. La version 1.0 devrait sortir dans les prochains mois. A la date de rédaction de ce billet, les limites sont les suivantes:

  • Clients disponibles sous GNU/Linux et Mac OS X (les clients Windows, Android er IOS sont prévus)
  • Pas d’interface Web pour accéder à vos fichiers depuis un simple navigateur (il faut passer par un client SparkleShare)
  • Pas de synchronisation LAN to LAN. Si vous avez deux PC sur le même réseau local, la synchronisation passera automatiquement par le serveur (donc par Internet)
  • Pas de chiffrement (en natif) des données sur le serveur
  • Client développé en Mono (burk…), vivement les forks…

Les avantages de SparkleShare // Dropbox and Co

On passe ensuite aux avantages:

  • Les clients SparkleShare sont sous licence GPL version 3
  • Les serveurs SparkleShare peuvent se baser sur des logiciels libres (GIT et serveur SSH)
  • Possibilité d’installer son propre serveur sur une machine dédiée ou d’utiliser un serveur GIT public (GitHub, Gitorious…)
  • Chiffrement du lien client vers serveur (utilisation d’un tunnel SSH)

Installation du serveur SparkleShare

Comme nous venons de le voir, dans le monde SparkleShare, un serveur est en fait une machine accessible depuis Internet (ou tout autre réseau) à partir d’une connexion SSH et proposant un serveur GIT.

Attention: si vous ne disposez pas d’un serveur dédié, il est également possible d’utiliser un hébergement gratuit chez GitHub. Dans ce cas,  il faut garder à l’esprit que vos fichiers seront publics (il est donc nécessaire de les chiffrer):

Nous allons donc installer ces briques sur un serveur dédié sous Debian 6.0 Squeeze.

On commence par installer les serveurs SSH et GIT (en root):

apt-get install git-core openssh-server

Puis on génère le dépôt GIT pour SparkleShare (avec votre utilisateur standard):

cd ~

git init –bare sparkleshare.git

Cette dernière commande va créer un sous répertoire nommé sparkleshare.git dans le répertoire $HOME de votre utilisateur (/home/USER/sparkleshare.git). Il est bien sûr possible de remplacer sparkleshare.git par un chemin absolu.Il est alors important que le répertoire soit en lecture/écriture pour l’utilisateur SSH que vous allez utiliser pour vous connecter.

Et voilà, c’est fini 🙂 Dingue non. Si vous utilisé un Firewall sur votre machine, il faut juste vérifier que le port TCP/22 (SSH) est bien ouvert.

Installation du client SparkleShare

Il n’existe pas à l’heure actuelle de dépot officiel pour Debian / Ubuntu (alors qu’il en existe un sous Fedora et Mac OS X). Il va donc falloir installer le client à la mimine. Rien de bien compliqué, il suffit de saisir les commandes suivantes dans un terminal de votre PC sur lequel vous voulez installer le client. J’ai validé cette procédure d’installation sur une distribution Debian 6.0 Squeeze.

On commence par installer les pré-requis (en root):

apt-get install openssh-client git-core gtk-sharp2 mono-runtime mono-devel monodevelop libndesk-dbus1.0-cil-dev nant libnotify-cil-dev libgtk2.0-cil-dev libwebkit-cil-dev intltool libtool python-nautilus libndesk-dbus-glib1.0-cil-dev

Remarque: la version actuelle du client GNU/Linux est devéloppé en langage Mono (#wtf), les pré-requis précédant vont donc installer un tas de librairies (environ 120 Mo sur mon PC de test)…

On récupère les sources de la dernière version du client SparkleShare:

mkdir -p ~/src

cd ~/src

git clone https://github.com/hbons/SparkleShare.git

Puis on compile/installe:

cd ~/src/SparkleShare

./autogen.sh

make

su -c « make install »

Configuration du client

Avant de commencer à utiliser votre client SparkleShare, il faut lui dire quel serveur utiliser et surtout comment établir une connexion sécurisée avec lui.

Si vous avez déjà une clés SSH publique (donc un fichier ~/.ssh/id_rsa.pub), il n’est pas nécessaire de faire l’étape suivante:

ssh-keygen

On télécharge ensuite notre clés cliente sur notre serveur (SERVER) en utilisant le compte utilisateur (USER) avec lequel vous avez installé le dépôt GIT:

ssh-copy-id USER@SERVER

Pour tester que l’étape précédente a bien fonctionné, il suffit de se connecter en SSH (ssh USER@SERVER) et de voir si la connexion se fait bien sans demande  de login/password.

On lance ensuite le client SparkleShare:

sparkleshare start

La fenêtre suivante devrait s’afficher:

On entre les informations, puis on passe à la configuration du serveur en entrant le le couple USER@SERVER ainsi que le répértoire absolu du dépôt GIT du serveur (/home/USER/sparkleshare.git/):

Enfin, on finalise la configuration:

Pour vérifier que le client est bien lancé, il suffit de regarder sa barre de tache:

Vérifier que cela marche bien

Il suffit de mettre sur votre PC client, un nouveau fichier dans le répertoire « sparkleshare » puis de vérifier que ce dernier est bien pris en compte sur votre serveur GIT:

cd ~/sparkleshare.git

git log

Author: nicolargo <pasde@spam.com>

Date: Wed Jul 6 14:12:17 2011 +0200

+ ‘webcam-192×192.jpeg’

Alors près à laisser tomber Dropbox ?

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Installation de Zimbra Collaboration Server 7

Zimbra est une suite collaborative regroupant des fonctions de messagerie (IMAP et POP), de gestion de vos contacts, de calendrier, de partage de documentations (voir la liste complète des fonctions ici). L’éditeur de cette suite à la très bonne idée de diffuser une version open-source de cette suite qui s’appelle Zimbra Collaboration Server Open-Source édition.

Benjamin Carion, de la société Absystech vient de me faire parvenir une documentation d’installation qui servira de complément au wiki officiel. Elle détaille une installation de la version 7 de la suite sur une distribution Ubuntu 10.04 LTS.

Cette documentation est disponible sous deux formats: PDF et MediaWiki. Il suffit de cliquer sur le format de votre choix pour lancer le téléchargement.

Si vous voyez des erreurs ou des compléments à apporter à cette procédure, n’hésitez pas à laisser un commentaire un peu plus bas.

Merci beaucoup à Benjamin pour le partage, c’est aussi cela la forme des logiciels libres.

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Remplacer Google Analytics par Piwik

Pour rebondir sur le billet des administrateurs du Planet Libre, voici une rapide, mais néanmoins efficace, procédure pour remplacer le propriétaire Google Analytic (bouh !) par le libre Piwik (houra !).

Piwik est un service Web permettant d’afficher un tas de statistique sur qui fait quoi sur votre site / combien de temps, combien de fois… Bref un vrai big brother perso !

Cette procédure est honteusement inspirée de la procédure officielle et adaptée à l’analyse de mon blog sous WordPress.

On commence par préparer le terrain…

Il vous faut:

  • un serveur Web (Apache ou autre NGinx)
  • un base de donnée (MySQL)
  • un accès FTP ou mieux: SSH

Nous partons sur l’hypothèse ou Piwik est installé sur la même machine que le site à superviser. Si ce n’est pas le cas, le seul changement à faire sera dans la configuration de la base de donnée en remplaçant localhost par % (qui est un alias pour tout les sites…).

On créé la base de donnée MySQL nommé piwik, accessible depuis la machine locale (localhost) et seulement par celle-ci à partir d’un utilisateur MySQL nommé piwik (très original je sais). Voici le déroulement de ces actions à partir de PHPMyAdmin:

Installation de Piwik

On se connecte sur notre serveur en SSH, puis on va dans l’arborescence on se trouve notre serveur Web (par exemple /var/www):

cd /var/www

puis on saisit les commandes suivantes:

wget http://piwik.org/latest.zip

unzip latest.zip

rm latest.zip How\ to\ install\ Piwik.html

Si votre serveur http://monbeausite.com/ pointe sur /var/www alors il suffit de saisir l’URL http://monbeausite.com/piwik/ pour continuer l’installation via l’interface Web.

Celle-ci va se dérouler en 9 étapes:

On commence par vérifier les pré-requis systèmes de votre serveur:

Perso je suis tombé sur le message d’erreur suivant que j’ai corrigé en saisissant la commande donnée:

chmod a+w /var/www/piwik/config

On passe ensuite à la configuration de la base de donnée. Il faut saisir les paramètres par rapport à la configuration faite dans le premier chapitre. Dans mon cas, j’ai du remplacer le 127.0.0.1 par localhost (pas trop compris pourquoi…).

Ensuite on entre le nom, le mot de passe et le mail de l’administrateur (c’est avec ce compte que l’on pourra se connecter à l’interface Web). Je vous conseille de donner un compte/mot de passe différent que celui affecté à la base de donnée…

On passe ensuite au paramétrage du site que l’on souhaite analyser:

Piwik va automatiquement générer le code Javascript à insérer dans vos pages HTML:

Dans le cas d’un blog sous WordPress, il suffit d’ajouter le code dans le fichier footer.php de votre thème (juste avant la balise /body):

Il ne reste plus qu’a attendre un peu que les visites sur votre site soit prise en compte dans la base de donnée Piwik puis de se rendre sur l’URL http://monbeausite.com/piwik pour voir vos statistiques:

Optimisation de Piwik

Si votre site génère plus de 500 visites par jour, il est conseillé de suivre cette procédure pour optimiser le traitement des données.

Dernière étape et non des moindres: supprimer le code JavaScript de Google Analytics 🙂

Et voilà le travail !

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Musique Open-source Web

Gérer sa bibliothèque musicale en 2011

L’informatique en général et Internet en particulier a révolutionné la manière de gérer sa bibliothèque musicale. Sans remonter aux temps des disques vinyles et des K7 que l’on rembobinaient avec des stylos Bic, le numérique a permis de faciliter la vie de l’amateur de musique.

Au commencement vint le CD, une qualité professionnelle accessible au commun des mortel. Je me rappelle encore, non sans émoi, de la première écoute du CD de Jean-Michel Jarre (on ne se moque pas j’étais jeune à l’époque) sur la chaine HIFI flambant neuve de mon père.

Rapidement, quand les ordinateurs sont devenus assez puissant, nous avons commencés (nous les geeks et pas encore la ménagère de moins de 50 ans) à ripper nos chers ($$$) albums. Il fallait à l’époque être patient et pas trop regardant sur la qualité: il était impensable, vu le prix et la capacité des disques durs, de ne pas utiliser des codes compressés (ouha tu encodes en MP3 VBR à 96Kbps, le fou !). Il fallait ensuite connecter sa chaine HIFI avec son PC en perdant encore en qualité. Bref le résultat était loin de la source (CD).

Le coût du stockage, la puissance des ordinateurs et il faut le souligner la facilité d’utilisation de logiciels comme iTunes (ou je sais le mal absolu) ont facilité le passage en douceur du support physique (le CD encore et toujours lui) vers de bons vieux fichiers (MP3 ou AAC) stockés sur votre disque dur. C’était la belle époque des compilations en tout genre et il faut le souligner du piratage à outrance (même de la part de la ménagère de moins de 50 ans). Rien de plus facile que d’insérer un CD (pas forcement le sien) dans son lecteur, d’appuyer sur le bouton importer puis de remettre ce même CD dans sa boî”te.

C’est à cette période que les ventes des « lecteurs MP3 » portables explosent. Il était alors possible d’emporter la totalité (ou une grande partie) de sa bibliothèque musicale lors de ses déplacements. Le rêve ultime pour l’amateur de musique. Le CD meurt, c’est même à se demander si le vinyle ne lui survivra pas…

Pour éviter « l’hémorragie du piratage » (c’est leurs mots pas les miens), les majors se sont donc tournés, à la vitesse d’un éléphant centenaire, vers d’autres modèles de ventes basées sur la musique dé-matérialisée. Plus besoin d’acheter les albums sur un support physique. On achète directement des fichiers qui sont téléchargés directement sur votre disque dur à travers Internet. La révolution est en marche. Le DRM meurt. Apple touche le pactole avec son iTunes Store.

En parallèle, un autre modèle voit alors le jour. Pourquoi télécharger alors que les fichiers existent sur un serveur permettant de les diffuser en streaming (c’est-à-dire un téléchargement au moment de l’écoute et de manière transparent) ? C’est l’ère des Deezer et Spotify.

Les « lecteurs MP3 » sont remplacés par les « smartphones » et on utilise sa liaison 3G pour accéder en streaming à sa musique.

Que nous réserve l’avenir ? Difficile de le prévoir vu à la vitesse dont les choses évoluent. De nouveaux modèles essayent de s’imposer (iCloud Music par exemple) mais qui restent, pour l’instant, des déclinaisons des deux modèles précédents.

Pour en revenir au sujet de ce billet, je vais maintenant vous dire comment je gère ma bibliothèque musicale à la date d’aujourd’hui (en juin 2011). Mes CD ont été vendus ou classés dans deux beaux EasyCase. Ma bibliothèque iTunes comporte un RIP d’assez bonne qualité (MP3 384Kbps ou AAC) de ces CDs. Je l’utilise tous les jours depuis de mon iPod 160 Go pour écouter de la musique chez moi à travers mon installation HIFI. En parallèle, j’utilise le service Premium de Spotify (j’ai un abonnement depuis plus d’un an). Au début, je n’utilisais Spotify que pour écouter des nouveautés, mais il remplace de plus en plus mon lecteur iTunes (surtout depuis que Spotify permet d’importer automatiquement sa bibliothèque iTunes sur son compte et que j’ai pu retrouver mes compilations). Sur mon smarthphone, c’est également Spotify que j’utilise le plus sauf quand je suis à l’étranger ou dans une zone non 3G.

Pourquoi Spotify et pas Deezer ? Je pense que les deux services sont de qualité mais j’ai quelques points qui me semblent à l’avantage de Spotify:

  • je n’aime pas être dépendant d’une liaison Internet pour écouter ma musique (Spotify propose un mode d’écoute off-line ou les fichiers sont téléchargés sur votre machines, PC ou smartphone)
  • la bibliothèque proposé par Spotify me semble plus complète (du moins pour mes goûts musicaux)
  • le client Spotify Linux natif fonctionne très bien et évolue presque au même rythme que les clients Windows et Mac OS
  • la fonction d’importation de sa bibliothèques iTunes est vraiment un plus

Et vous ? Vous en êtes ou avec la fameuse dématérialisation de la musique ?

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WordPress et le trop plein de fichiers sess_*

Hier, plusieurs lecteurs (merci à eux :)) m’ont signalés que le message suivant s’affichait en haut de mon blog (sous WordPress 3.1.3):

Warning: session_start() [function.session-start]: open(/var/lib/php5/sess_7cad11067bb359c89ee47b9e692e47bf, O_RDWR) failed: No space left on device (28) in/www/wp-content/plugins/twitconnect/twitconnect.php on line 95

Ce message n’apparaissait que pour les lecteurs non authentifiés et uniquement sur certaines pages. Dans une premier temps j’ai donc décidé de désactivé le plugin incriminé dans le message d’erreur (TwitConnect qui permet de s’authentifier sur le blog avec son compte Twitter). J’ai ensuite regarder l’espace disque de mon serveur sans voir de problème. C’est en allant regarder les fichiers dans le répertoire /var/lib/php5 que j’ai commencer à comprendre pourquoi le plugin en question n’arrivait plus à générer de fichiers de sessions PHP (les fameux fichier sess_*). Il y avait en effet plus de 200.000 fichiers de ce type dans ce répertoire. On arrivait donc en limite maximale du nombre de fichiers par sous répertoire sous GNU/Linux en ext3.

Le problème vient sûrement d’un des plugins que j’utilise qui doit créer ces fichiers de sessions sans jamais les purger. Je suspecte (sans avoi de confirmation) le plugin TwitConnect et j’ai donc ouvert un incident sur le forum officiel du plugin.

Pour ne plus avoir de mauvaises surprises dans le futur, j’ai donc mis en place dans la crontab root journalière une commande qui va effacer les fichiers de sessions de plus de deux jours:

find /var/lib/php5/ -type f -atime +2 -name ‘sess_*’ -exec rm -f {} \;

Si vous utilisez également le plugin WordPress TwitConnect, je vous conseille donc de jeter un oeil sur ce répertoire et le nombre de fichiers sess_*.

Pour obtenir le nombre de fichier dans ce répertoire il suffit de saisir la commande suivante:

sudo ls -l /var/lib/php5/ | wc -l

En journée (après la purge de la nuit) je tourne autour des 45.000 fichiers (environ 25 nouveaux fichiers par minutes, mais cela dépend du nombre de visites non authentifiées sur votre blog…).

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Comment je blogue ?

L’âge ou la notoriété aidant, vous êtes de plus en plus nombreux à me demander quel est la méthodologie et les outils que j’utilise pour bloguer. Loin de moi l’idée d’écrire un billet arrêté sur la question sachant qu’il y a autant de manières de bloguer que de blogueurs. Je vais donc vous donner ma méthode, que j’utilise maintenant depuis 2 ans et qui se base sur l’utilisation conjointe de services en ligne et de logiciels libres.

Les commentaires en fin de billet sont bien sûr et comme toujours ouverts pour nous faire partager vos méthodes/outils personnels.

La recherche d’information

C’est la base. Sans information, pas de billet, sans billet, pas de blog. Mes sources sont, par ordre d’importance, mes flux RSS, mes besoins personnels ou professionnels sur des sujets précis et enfin les réseaux sociaux Twitter et Identi.ca.

Les flux RSS

C’est ma principale source d’informations. Depuis que j’utilise les flux RSS des sites/blogs qui m’intéressent, c’est l’information qui vient à moi et pas le contraire. Leurs utilisations est une vraie révolution, il y a, pour moi, un avant et un après l’Internet des flux RSS. Je suis souvent surpris par le peu de personne utilisant cet outil de veille technologique même dans le milieu des technos / geeks.

Après avoir essayé pas mal de logiciels libres pour consulter mes flux RSS, je suis revenu au service en ligne Google Reader. Le principal avantage de ce service est de pouvoir lire mon flux sur différentes machines (boulot, domicile, téléphone…). De plus en plus de logiciel, notamment sur smarthphone mais également sur desktop, s’interface directement avec Google Reader en gérant une synchronisation des articles lus. Je bénéficie d'une offre mobile intéressante, me permettant d'accéder directement à toutes ces applications.

Quand un article m’intéresse et que je pense qu’il peut servir de base à un futur billet, je créé un billet de type brouillon dans l’interface Web de mon blog WordPress avec une description succincte et le lien (URL) vers la source. En parallèle, je marque l’article avec une étoile pour pouvoir le retrouver facilement.

Si l’article est intéressant mais que je ne souhaite pas en faire un billet sur mon blog, je le partage directement sur les réseaux sociaux Twitter /Identi.ca et la page Facebook du blog en appuyant sur le bouton « Share ».

J’essaye de conserver une liste ne dépassant pas 100 flux RSS et j’écarte systématiquement les sites qui publie à une fréquence trop élevée (par exemple les sites généralistes).

Mes besoins

J’ai la chance d’avoir un travail qui est une source d’inspiration pour mon blog, je peux notamment citer la supervision système et réseau (Nagios, Shinken, Centreon…)  et les frameworks multimédias (GStreamer, VLC, Flumotion…). Ainsi, si j’utilise des solutions libres dans certains de mes projets professionnels, j’essaye de faire un billet de synthèse sur le sujet. C’est pour moi un juste retour des choses.

A titre plus personnel, le fait de bloguer et d’héberger mon site sur un serveur dédié est également une source pour mes billets sur l’hébergement. Ce sont souvent des billets de tailles importantes nécessitant plusieurs heures de travail et différentes sources d’informations.

Les réseaux sociaux

Contrairement au flux RSS que j’utilise depuis longtemps, les réseaux sociaux Twitter et Identi.ca ne sont une source d’inspiration pour mon blog que depuis 2 ans. J’utilise principalement mon compte Twitter ou je « follow » environ 100 personnes.

Comme pour mes flux RSS, quand je trouve une information potentiellement intéressante pour un article sur mon blog, je prends un note de type brouillon dans WordPress. Si je pense que l’information peut intéresser mes abonnées Twitter/Identi.ca, je « retweet ». Il est important de faire attention à ce que l’on « retweet » sur son compte. En effet, je préfère limiter mes tweets à des informations intéressantes et originales.

La méthodologie

Une fois « la matière première » trouvée, il faut rédiger et mettre en forme son billet. Je travaille directement dans l’éditeur de WordPress qui c’est bien amélioré dans les dernières versions en mode brouillon et en améliorant petit à petit l’article. Le fond est important, mais la forme aussi. Il faut donc veillez à rédiger un texte aéré, fluide et illustré.

Pour que le référencement des mes billets soit bon, je veille également à bien renseigner les « metas data » (catégorie, tags, titre…). J’utilise le plugin WordPress All In One SEO pour m’aider dans cette tache.

Une fois le texte finalisé puis relu une dernière fois à tête reposé, je programme (fonction « schedule » de WordPress) la publication de mon billet à une heure donnée (le matin, entre 7h30 et 8h00 pour qu’il arrive tout chaud au moment de votre café dans votre flux RSS). Les billet en ligne, je veille également à répondre aux questions « intéressantes » (pas celle nécessitant un simple « RTFM »…), dans la limite de mes disponibilités et en gardant à l’esprit que le plus formateur pour un lecteur est de trouver par lui même la réponse à son problème.

Les moyens matériels

Coté serveurs, j’utilise un serveur dédié virtuel (Gandi) sous Ubuntu 10.04 LTS pour héberger mon blog. En parallèle j’utilise également un autre serveur (hébergé également chez Gandi) sous Debian 5 pour mes tests et validation de procédure. Je dispose également de serveur sous FreeBSD et RedHat dans le cadre de mon boulot.

Pour les articles nécessitant une machine « desktop », j’utilise mon PC personnel (laptop sous Ubuntu 11.04) ou mon PC boulot/test (sous Fedora 14 et bientôt Fedora 15). Je dispose également d’un appareil photo reflex pour illustrer avec une « belle » photo certains de mes billets.

Comme on a pu le voir, le CMS WordPress est à la base de mes outils pour bloguer. Quand je ne suis pas connecté à Internet, j’utilise un simple éditeur de texte (par exemple l’excellent TextAdept *) en éditant sauvegardant le/les fichiers dans une sous répertoire de ma Dropbox. Si j’ai besoin de faire des copies d’écrans ou des petites retouches photographiques, j’utilise le logiciel « bien connu » logiciel libre Shutter.

Mes outils pour la recherche d’informations sont les navigateurs web Chromium ou Firefox avec les extensions Google Reader et AddThis pour le partage rapide d’information vers les réseaux sociaux. Pour consulter et contribuer à ces derniers, j’utilise le logiciel de micro-blogging Hotot.

Gérer son temps

Quand on commence à bloguer, le temps passé à cette activité et aux taches que l’on vient de décrire est une des choses les plus difficile à gérer. Au début, on a plutôt tendance à faire le yoyo avec des journées ou l’on passe plusieurs heures sur son blog et d’autres ou l’on ne fait rien du tout. Cela à tendance à se lisser après quelques mois.

Personnellement, sur une journée type, je consacre moins d’une heure à mon blog (1/4 d’heure sur les flux RSS, 1/4 d’heure sur les réseaux sociaux et 1/2 heure à la rédaction des billets). Ces chiffres sont bien sûr une moyenne 🙂

Et vous amis blogueurs: « Comment bloguez-vous ? ».

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Developpement Open-source Web

Localisation de logiciels : astuces culturelles

Cet article a été rédigé par Dan Aldulescu, chargé marketing l’agence de traduction Lingo24. Crée en 2001, Lingo24 compte aujourd’hui plus de 160 employés sur quatre continents et des clients dans plus soixante pays.

En tant que programmeur, lorsque vous développez une application destinée aux utilisateurs français et constatez qu’elle est appréciée, vous pouvez supposer que les utilisateurs d’autres pays, d’Allemagne ou de Suède par exemple, peuvent aussi la trouver intéressante et conforme à leurs besoins. Alors pourquoi ne leur donner l’opportunité d’en bénéficier ? La première étape à franchir en vue de localiser votre application pour le public étranger est la traduction du texte, mais parfois, la simple traduction ne suffit pas.

Pourquoi localiser les logiciels ?

Le marché des logiciels et des applications Web a été pendant longtemps un terrain miné pour les PME du domaine informatique qui étaient contraintes à agir uniquement sur leurs marchés locaux. Aujourd’hui, la globalisation et le besoin, en plein essor, des services informatiques donnent une très bonne opportunité aux PME du domaine de s’ouvrir à un nouveau public. Mais pour une meilleure adaptation des applications au public cible étranger, elles doivent être soumises au processus délocalisation.

La localisation des logiciels peut devenir une démarche assez onéreuse et, avant de vous lancer,vous devez connaitre en détail le marché cible pour avoir les données nécessaires à une évaluation de vos chances d’obtenir un retour sur investissement optimal. Aussi, pour rendre tout ce processus de localisation plus facile et rapide, il est recommandé d’envisager, dès les premières étapes du développement du logiciel, des versions pour d’autres langues et de les inclure dans les codes de programmation.

Traduction et contrôle du contenu

Le traducteur doit être très familier avec la terminologie spécifique du domaine informatique de la langue cible. Par exemple, si on traduit un logiciel de l’anglais vers le français et que l’on a le mot « thumbnail », dont la traduction littérale française n’a rien à voir avec les logiciels, il faut trouver le mot dont le sens en est un aperçu en français pour bien localiser le texte de l’application à l’intention des prospects français.
Dans la localisation des logiciels, l’espace destiné au texte constitue un problème récurent. Prenons de nouveau l’exemple de la traduction de l’anglais vers le français. Si on a, en anglais, un bouton intitulé « try again », on observe que le texte se compose de neuf caractères, espace inclus. En français,on peut avoir « essayez de nouveau », qui compte 18 caractères, espaces inclus. Si, à cette échelle, le problème n’est pas très difficile à résoudre, en cas de fragments plus longs, l’espace devient un véritable problème. Il faudra donc trouver une alternative à la traduction d'origine.

Pour surmonter ce dernier, vous pouvez soit vous montrer généreux en ce qui concerne l’espace pour chaque fragment de texte, si on ne connait pas encore les langues cibles de la localisation, soit demander au traducteur d’adapter le texte dans la langue cible de telle manière qu’il ne dépasse pas une certaine limite de caractères, même si cela implique de s’éloigner légèrement de la source mais en en gardant le sens.
Un autre élément très important, qui peut être source de confusions pour l’utilisateur final du logiciel, est le format de la date et l’heure ainsi que des unités de mesure spécifiques pour chaque région géographique.

Dans le cas de la localisation, il faut aussi adapter les éléments visuels à la culture cible. Les symboles, les photos et les couleurs utilisés peuvent avoir des connotations négatives pour les utilisateurs étrangers. La perception de ces éléments visuels est influencée par les spécificités culturelles. Il faut accorder une attention particulière au projet en cas de localisation pour le marché asiatique, où les gens vivent avec des normes sociales traditionalistes et respectent strictement leurs valeurs culturelles et nationales. Pour réussir à gagner leur confiance, il faut leur offrir un produit qui s’adapte à leurs valeurset besoins. Si vous utilisez les couleurs pour véhiculer du sens, vérifiez que cela sera bien compris dans le monde entier. Le rouge peut symboliser la guerre, mais il peut aussi signifier l’amour et la passion.

Localisation des logiciels libres : CMS WordPress

La nécessité mondiale d’un contenu très dynamique sur un site Web a déterminé le besoin d’outils de gestion de contenu simples à utiliser, évitant de devoir parcourir des manuels de 500 pages, et à adapter à un public mondial en tenant compte de ses spécificités linguistiques et culturelles. L’un desplus célèbres outils de CMS (système de gestion de contenu) est celui de WordPress mis en place pour l’anglais américain, mais son utilisation mondiale a nécessité sa localisation.

Le processus de localisation de WordPress se déroule en deux étapes. La première appartient aux programmeurs, qui bâtissent les mécanismes simplifiant la traduction et la localisation ultérieure dans différentes langues. La deuxième étape est la localisation proprement dite, processus se focalisant sur le contenu texte et les différents paramètres et options pour que l’interface soit adaptée à un groupe culturel spécifique basé dans une aire géographique définie.

Pour obtenir les meilleurs résultats d’un processus de localisation, WordPress se concentre sur l’adaptation aux dialectes locaux. Parce qu’il y a des différences entre le portugais du Portugal et le portugais parlé au Brésil, les traducteurs choisis doivent être natifs du pays cible. La participationest ouverte à tous, il vous suffit de vous présenter sur WP Polyglots Blog et d’énoncer la (ou les)langue(s) vers laquelle (ou lesquelles) vous souhaitez traduire. Généralement, une assistance techniqueest proposée par les équipes techniques de WordPress, mais il est préférable que les traducteursconnaissent les notions de base du PHP, car il faut parfois savoir lire le code de programmation pourarriver à une meilleure retransmission de sens entre l’anglais et la langue cible.

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L’application iPad du Blog de Nicolargo est disponible

Inlassable développeur de l’ombre, Nicolas Richasse (alias Ritchy) vient de mettre à jour l’application iPhone/iPod du blog de Nicolargo pour la rendre compatible avec le dernier joujou des geek: la tablette iPad.

Pour la télécharger, rendez-vous sur l’AppStore:

Plus qu’un simple portage, il en a profité pour changer l’interface utilisateur. Voici quelques screenshots pour vous donner l’eau à la bouche:

Ou encore…

Merci encore à lui !