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Kit du développeur libre sous Windows

Devant le nombre important de commentaires intéressants sur le billet de ma trousse à outils libres sous Windows, il était impensable d’en rester là. Manifestement beaucoup de libristes travaillent (ou sont forcés de travailler) sous un système d’exploitation de Microsoft. Nous allons donc reprendre dans ce billet les logiciels libres (et seulement libre) permettant de développer dans ce milieu hostile. Comme toujours, les commentaires seront là pour partager d’autres pépites !

Les compilateurs / langages

C: Cygwin fait la passerelle entre le monde Windows et GNU/Linux. Ils apportent un certain nombre d’outils et de librairies permettant notamment de compiler vos programmes en C. On peut également citer MinGW, un fork plus léger de Cygwin, offrant un environnement de développement minimal (GCC).

Python: Pas de problème ici, Windows dispose de la dernière version du langage Python. A télécharger ici pour Python 2 et pour Python 3.

Perl: On présente plus le langage Perl. Vous pouvez télécharger la dernière version sous Windows à partir du site officiel. Je vous conseille la version Strawberry Perl.

NodeJS: C’est le framework implémentant, coté serveur, la version 8 du moteur Javascript de Google (j’en parle dans certains de mes billets). On peut télécharger la version de développement qui propose un binaire Windows ici.

Les consoles / terminaux

En tant qu’utilisateur GNU, le plus gros choc quand j’ai dans les mains une machine Windows est la qualité déplorable du terminal par défaut (le fameux cmd.exe). Non seulement c’est une hérésie complète au niveau de l’ergonomie mais en plus c’est le seul logiciel qui n’évolue pas d’une version à l’autre de Windows. Voici donc quelques alternatives obligatoires…

Console2: Avec ce logiciel libre on retrouve enfin une vrai console sous Windows. A vous les copier/coller, les agrandissements de fenêtres, les tabs…

Attention, ce n’est qu’une interface graphique permettant de saisir des commandes. Si vous ne disposez pas d’un client SSH, il vous sera impossible d’accéder avec ce protocole à vos machines sous Windows. Personnellement, pour résoudre ce besoin j’ai installé Plink (la couche SSH de Putty) puis j’ai automatisé le lancement de la commande suivante:

[cc]doskey ssh= »C:\Program Files\PuTTY\plink.exe » $*[/cc]

PuTTY: Pour ceux qui utilisent la console uniquement comme un terminal SSH/Telnet, PuTTY reste un très bon choix. Il est léger, transportable facilement sur une clé USB (il nécessite seulement un exécutable). A noter qu’il existe une extension à PuTTY nommé PuTTY Connection Manager et qui propose la gestion des tabs et autres améliorations (non libre !). Il existe également un fork de PuTTY nommé KiTTY qui semble proposer toutes ces fonctions mais je ne l’ai pas testé.

MobaXterm:  C’est un package tout en un (dans un unique exécutable) intégrant à la fois un serveur X, un terminal et une version intégrée de Cygwin. C’est la solution idéale (bien qu’un peu lourde) si vous avez besoin de travailler sous Windows comme vous le feriez (à peu près) sous GNU/Linux.  A noter qu’il existe un certain nombre de plugins permettant d’adapter votre MobbaXterm à vos besoins (GCC, Perl, Emacs…).

Les éditeurs

Vu le nombre de solutions que l’on peut trouver sur le marché des éditeurs de texte, le choix est plus une affaire de goût que de qualité. Voici donc une petite sélection hétéroclite d’éditeurs libres.

Notepad++: Concurrent direct de PSPad, qui est un freeware non libre, dans la catégorie des éditeurs de texte « grand public » (noter les guillemets). Notepad++ offre tout ce que l’on peut attendre d’un éditeur orienté développement en 2011.

Vim: A l’opposé de Notepadd++ en ce qui concerne l’UE (« user experience »), Gvim, le portage de Vim sous Windows, permettra à nos chers barbus condamnés au bagne en travaillant sous Windows à ne pas tomber dans une déprime complète et irrémédiable. Dans la même mouvance, on peut également utiliser la version Windows d’Emacs, à télécharger ici.

Winmerge: Même si ce logiciel n’est pas un éditeur à part entière, il a largement sa place dans ce kit. Il permet de comparer visuellement deux fichiers et de lancer des actions pour les synchroniser. Un must have qui a le bon goût d’être libre…

Eclipse: Difficile de faire une billet parlant de développement, de logiciel libre et de Windows sans évoquer Eclipe… Certains le touve usine à gaze, d’autres indispensable pour un « gros » développement. La vérité est surement entre les deux.

Les gestionnaires de versions

Je n’aborderai ici que la partie cliente des gestionnaires de versions tant il me semble aberrant  de vouloir héberger un serveur sur une machine Windows… On va les prendre un par un (enfin les plus connus):

CVS (oui oui il y en a encore qui utilise CVS…): TortoiseCVS intègre parfaitement CVS dans gestionnaire de fichier de Windows.

SVN: TortoiseSVN est a SVN ce que TortoiseCVS est à CVS…

Git: Si vous voulez rester dans le même style d’interface pour votre gestionnaire sous GIT, je vous conseille d’utiliser TortoiseGIT. Si le changement ne vous gène pas, il y a GitExtensions qui pour moi est la solution idéale sous Windows.

Mercurial: Je dois avouer que je n’utilise pas Mercurial. J’ai trouvé (mais donc pas testé) le pendant de Tortoise pour HG, j’ai nommé… TortoiseHG (que c’est original).

Conclusion

La liste de logiciels que nous venons d’évoquer n’est bien sûr pas exhaustive et ciblée sur mes besoins. N’hésitez pas à partager votre expérience de « développeur libre sous Windows » (sic) avec nous !

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Trousse à outils libres sous Windows

Depuis début septembre, j’ai changé de poste. Je bosse maintenant dans un service qui utilise massivement les systèmes d’exploitation Windows. Même si des projets sont en cours pour migrer nos chers développements sous GNU/Linux, c’est plutôt un projet à long terme et je dois donc m’adapter en travaillant une bonne partie de mon temps sous un poste sous Windows XP (ou XP même pas 7even). Afin de survivre dans ce monde hostile, j’ai récupéré et installé sur mon poste quelques logiciels libres me permettant de travailler à peu près correctement.

J’essayerai de faire évoluer cette liste en fonction de mes découvertes et je l’espère des votre (les commentaires sont fait pour cela) !

Capture écran

Shutter fait parti des logiciels que le « monde Windows » regrette de ne pas avoir de son coté. GetGreenShot est une alternative libre sous l’OS de Microsoft qui comble la faiblesse des fonctions par défaut (c’est quand même mieux qu’un « Print Screen » et copier/coller dans Paint :)).

Lien vers le site de téléchargement officiel de GetGreenShot.

Navigateur Web

Chromium est le navigateur open-source maintenu par Google et qui sert de base au bien connu Google Chrome. Le fait d’utiliser Chromium à la fois sous GNU/Linux, Windows et Mac OS me permet de partager tous les plugins, bookmarks et configurations.

Lien vers un site de téléchargement de Chromium.

Console SSH

Pour administrer les serveurs (GNU/Linux ou BSD bien entendu, aller pas me mettre des Windows 2008 serveurs) il est nécessaire de disposer d’une console SSH. Comme cette fonction n’existe pas sous Windows (et vu la qualité du terminal cmd.exe il est préférable que Microsoft s’abstienne d’en développer un), il faut se retourner vers le logiciel libre PuTTY qui offre un terminal SSH et telnet de bonne qualité.

Lien vers le site de téléchargement officiel de PuTTY.

Lecteur multimédia

Pas la peine de vous faire l’affront de vous présenter VLC, le seul, l’unique, le meilleur lecteur multimédia (audio, vidéo) disponible sous Windows. On ne dira jamais assez merci à l’équipe de Videolan pour leur travail sur ce logiciel.

Lien vers le site de téléchargement officiel de VLC.

Editeur de texte

Si il y a bien un logiciel de base de Windows qui n’est pas très évolué, c’est bien l’éditeur de texte par défaut (Notepad). Heureusement pour nous, le monde libre vient à notre rescousse avec NotePad++. Ce logiciel apporte toutes les fonctions que l’on peut attendre d’un éditeur de texte en 2011. Je m’en sers même pour faire des petits développements.

Lien vers le site de téléchargement officiel de Notepad++.

Client CVS, SVN et GIT

Pour continuer dans la programmation, TortoiseSVN (ou CVS) permet d’intégrer directement la gestion en configuration dans le gestionnaire de fichier de Windows. A noter également qu’un portage pour GIT est en cours de développement: TortoiseGIT (je ne l’ai pas encore essayé).

Liens vers les téléchargements de TortoiseSVN et TortoiseGIT.

Conclusion

Si toi aussi tu es obligé de travailler sous Windows XP|7|8 et que tu utilises pour survivre des pépites libres, alors partage ton expérience dans les commentaires ci-dessous !

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SparkleShare, enfin une vraie alternative libre à Dropbox ?

C’est en lisant un billet sur le blog de mister Korben que j’ai découvert SparkleShare, une solution libre se positionnant comme un concurrent direct de Dropbox.  Depuis quelques temps, on ne peut as dire que Dropbox soit en odeur de sainteté dans la sphère des libristes. Le changement plutôt maladroit de leur TOS et leur engagement timide dans les logiciels open-source n’y sont pas étranger.

Nous allons donc nous intéresser dans ce billet sur la solution SparkleShare qui se base sur des logiciels libres (GPL v3) et qui permet de gérer soit même son serveur ou seront stockées les données.

Les limites actuelles de SparkleShare

SparkleShare est actuellement en développement. La version 1.0 devrait sortir dans les prochains mois. A la date de rédaction de ce billet, les limites sont les suivantes:

  • Clients disponibles sous GNU/Linux et Mac OS X (les clients Windows, Android er IOS sont prévus)
  • Pas d’interface Web pour accéder à vos fichiers depuis un simple navigateur (il faut passer par un client SparkleShare)
  • Pas de synchronisation LAN to LAN. Si vous avez deux PC sur le même réseau local, la synchronisation passera automatiquement par le serveur (donc par Internet)
  • Pas de chiffrement (en natif) des données sur le serveur
  • Client développé en Mono (burk…), vivement les forks…

Les avantages de SparkleShare // Dropbox and Co

On passe ensuite aux avantages:

  • Les clients SparkleShare sont sous licence GPL version 3
  • Les serveurs SparkleShare peuvent se baser sur des logiciels libres (GIT et serveur SSH)
  • Possibilité d’installer son propre serveur sur une machine dédiée ou d’utiliser un serveur GIT public (GitHub, Gitorious…)
  • Chiffrement du lien client vers serveur (utilisation d’un tunnel SSH)

Installation du serveur SparkleShare

Comme nous venons de le voir, dans le monde SparkleShare, un serveur est en fait une machine accessible depuis Internet (ou tout autre réseau) à partir d’une connexion SSH et proposant un serveur GIT.

Attention: si vous ne disposez pas d’un serveur dédié, il est également possible d’utiliser un hébergement gratuit chez GitHub. Dans ce cas,  il faut garder à l’esprit que vos fichiers seront publics (il est donc nécessaire de les chiffrer):

Nous allons donc installer ces briques sur un serveur dédié sous Debian 6.0 Squeeze.

On commence par installer les serveurs SSH et GIT (en root):

apt-get install git-core openssh-server

Puis on génère le dépôt GIT pour SparkleShare (avec votre utilisateur standard):

cd ~

git init –bare sparkleshare.git

Cette dernière commande va créer un sous répertoire nommé sparkleshare.git dans le répertoire $HOME de votre utilisateur (/home/USER/sparkleshare.git). Il est bien sûr possible de remplacer sparkleshare.git par un chemin absolu.Il est alors important que le répertoire soit en lecture/écriture pour l’utilisateur SSH que vous allez utiliser pour vous connecter.

Et voilà, c’est fini 🙂 Dingue non. Si vous utilisé un Firewall sur votre machine, il faut juste vérifier que le port TCP/22 (SSH) est bien ouvert.

Installation du client SparkleShare

Il n’existe pas à l’heure actuelle de dépot officiel pour Debian / Ubuntu (alors qu’il en existe un sous Fedora et Mac OS X). Il va donc falloir installer le client à la mimine. Rien de bien compliqué, il suffit de saisir les commandes suivantes dans un terminal de votre PC sur lequel vous voulez installer le client. J’ai validé cette procédure d’installation sur une distribution Debian 6.0 Squeeze.

On commence par installer les pré-requis (en root):

apt-get install openssh-client git-core gtk-sharp2 mono-runtime mono-devel monodevelop libndesk-dbus1.0-cil-dev nant libnotify-cil-dev libgtk2.0-cil-dev libwebkit-cil-dev intltool libtool python-nautilus libndesk-dbus-glib1.0-cil-dev

Remarque: la version actuelle du client GNU/Linux est devéloppé en langage Mono (#wtf), les pré-requis précédant vont donc installer un tas de librairies (environ 120 Mo sur mon PC de test)…

On récupère les sources de la dernière version du client SparkleShare:

mkdir -p ~/src

cd ~/src

git clone https://github.com/hbons/SparkleShare.git

Puis on compile/installe:

cd ~/src/SparkleShare

./autogen.sh

make

su -c « make install »

Configuration du client

Avant de commencer à utiliser votre client SparkleShare, il faut lui dire quel serveur utiliser et surtout comment établir une connexion sécurisée avec lui.

Si vous avez déjà une clés SSH publique (donc un fichier ~/.ssh/id_rsa.pub), il n’est pas nécessaire de faire l’étape suivante:

ssh-keygen

On télécharge ensuite notre clés cliente sur notre serveur (SERVER) en utilisant le compte utilisateur (USER) avec lequel vous avez installé le dépôt GIT:

ssh-copy-id USER@SERVER

Pour tester que l’étape précédente a bien fonctionné, il suffit de se connecter en SSH (ssh USER@SERVER) et de voir si la connexion se fait bien sans demande  de login/password.

On lance ensuite le client SparkleShare:

sparkleshare start

La fenêtre suivante devrait s’afficher:

On entre les informations, puis on passe à la configuration du serveur en entrant le le couple USER@SERVER ainsi que le répértoire absolu du dépôt GIT du serveur (/home/USER/sparkleshare.git/):

Enfin, on finalise la configuration:

Pour vérifier que le client est bien lancé, il suffit de regarder sa barre de tache:

Vérifier que cela marche bien

Il suffit de mettre sur votre PC client, un nouveau fichier dans le répertoire « sparkleshare » puis de vérifier que ce dernier est bien pris en compte sur votre serveur GIT:

cd ~/sparkleshare.git

git log

Author: nicolargo <pasde@spam.com>

Date: Wed Jul 6 14:12:17 2011 +0200

+ ‘webcam-192×192.jpeg’

Alors près à laisser tomber Dropbox ?

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Blog Open-source Web

11 sites pour votre veille technologique sur le libre

Il y a quelques jours, j’ai poser la question suivante sur Twitter, Identi.ca, facebook et Quora:

 » Quels sont vos principales sources d’informations concernant les logiciels libres (sites, blogs…) ? « 

Voici un résumé des réponses.

Les sites spécialisés

GCU-Squad

Depuis plus de 10 ans, l’agrégateur de billet GCU Squad arrive encore à trouver des titres décalés 🙂 Une source indispensable pour les sysadmins :).

>>> http://gcu.info/ <<<

FramaBlog

Le blog de Framasoft, LE défenseur des logiciels libres en France.

>>> http://www.framablog.org/index.php <<<


LinuxFR

Le principe de ce site est le suivant. Les utilisateurs proposes des news dans le domaine des logiciels libres. Les news sont validés par une équipe avant publication assurant ainsi une sélection aux petits oignons…

>>> http://linuxfr.org/ <<<



Ars Technica

Site bien connu en Anglais ayant une section open-source. Orienté grand public plutôt que geek acharnés.

>>> http://arstechnica.com/open-source/ <<<


Le blog de Philippe Scoffoni

Même si Philippe est plus connu pour ces billets fleuves et philosophique sur le monde des logiciels libres, il est en plus une très bonne source d’informations pour la combo « Cloud + Open-source ». Un must have dans votre agrégateur RSS.

>>> http://philippe.scoffoni.net/ <<<


Webynux

Le titre de ce blog est « L’actualité du logiciel libre », il ne pouvait pas être absent de ma sélection 🙂

>>> http://www.webynux.net/ <<<


NixCraft

Un site en Anglais sur des « tips & tricks » quotidiens sur les environnements Linux et BSD.

>>> http://www.cyberciti.biz/ <<<


Planet-Libre

Je ne vous fais pas l’affront de vous le présenter…

>>> http://www.planet-libre.org/ <<<

Les généralistes

Numerama

Porte parole des anti-hadopi. Il aborde également certaines actualités sur le monde des logiciels libres.

>>> http://www.numerama.com/ <<<


PC Inpact

On y parle hard, soft mais aussi libre (en filtrant bien ;))

>>> http://www.pcinpact.com/ <<<

ZDNet

Du sérieux, du posé… Orienté pour les entreprises.

>>> http://www.zdnet.fr/dossier/open-source.htm <<<

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Open-source Planet-libre Web

Mon menu best-of des comptes Twitter sur l’open-source

Avant le weekend, quelques comptes Twitter que j’emporterai sur une île déserte pour me tenir informé de l’actualité des logiciels open-source !


@cyrilleborne Cyrille BORNE

Même ta bio faut que tu la fasses en 140 caractères, c’est bien twitter , bientôt mon épitaphe en 30, tiens je vois bien il était vieux il utilisait Mandriva


@WebUpd8 WebUpd8 -Ubuntu blog

Linux & Ubuntu & Open Source and web design.



@Omgubuntu OMG! UBUNTU!

Everything Ubuntu. Daily.



@pscoffoni Philippe Scoffoni

Logiciels Libres, Open Source, technologies ouvertes, Cloud Computing et tout le reste…



@nitot Tristan Nitot

Mozilla Europe founder. Free Software, Open Web evangelist



@tuxplanet Tux-planet – Linux

Linux, Free software, Open Source, Logiciels Libres, Ubuntu, Fedora, Français, France, French



@pydubreucq Pierre-Yves Dubreucq

Admin-Sys et Passionné de logiciels libres, je tiens un blog consacré aux logiciels libres, membre de l’April,Chtinux et de TuxFamily.org Modo du Planet-Libre


A vous de nous faire découvrir vos comptes Twitter ou Identi.ca dans le domaine du libre !

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Top blog Wikio logiciels libres de décembre

Voici en exclusivité (merci à sidney_v) le classement Top 20 Wikio des blogs « logiciels libres » pour le mois de décembre.

1 Framablog
2 Tux-planet
3 Toolinux
4 Philippe SCOFFONI
5 L’admin sous Linux
6 ®om’s blog
7 Le blog de NicoLargo
8 Phollow.me
9 Le blog d’Olivier FAURAX
10 OpenSYD
11 UbuntuLinux-fr
12 Linux et Compagnie !
13 WebDevOnlinux
14 Le Weblog de Frederic Bezies
15 Ubuntu et Clapico
16 Le blog de Mandriva
17 Taltan
18 Blog de dada
19 Génération Linux
20 La Linuxerie

Proposé par Wikio

Comme tout les mois pas mal de mouvements au niveau des nouveaux blogs (voir le billet de sidney_v sur le sujet), cela prouve que la « scène » du libre bouge en France !

Le top 5 reste stable, à noter la chute de 3 places de ®om’s blog. Le blog d’Olivier FAURAX déboule directement dans le Top 20 à la 9em place !

Votre serviteur grignote une petite place pour se hisser à la 7em place (le chiffre du maillot de Cantona :)).

On retrouve le prochain classement Wikio en 2010 !

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Configuration d’un serveur dédié pour votre blog

Nous allons dans ce billet détaillé l’installation d’un serveur WordPress (moteur de blog) sur une machine Linux Ubuntu. Vous aurez ainsi une plate-forme de blogging libre !

Installation du système GNU/Linux

On commence par mettre à jour notre système:

sudo aptitude update

sudo aptitude safe-upgrade

Mise en place des règles de Firewall:

#!/bin/bash

########################

# Nicolargo – 28/10/2009

# Regle de Firewall

# Serveur hebergeant:

# – SSH

# – HTTP

########################

# Debut

# Chargement des modules externes pour le suivi des connexions FTP

modprobe ip_conntrack

modprobe ip_conntrack_ftp

# On commence par effacer toutes les regles

iptables -F

iptables -P INPUT ACCEPT

iptables -P OUTPUT ACCEPT

iptables -P FORWARD DROP

# On autorise les flux locaux

iptables -A INPUT -i lo -j ACCEPT

# On autorise les flux des connexions etablies

iptables -A OUTPUT -m state –state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT

iptables -A INPUT -m state –state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT

#————————–

# Autorise les flux entrant

#————————–

# SSH serveur

iptables -A INPUT -p tcp –dport ssh -j ACCEPT

# Web serveur

iptables -A INPUT -p tcp –dport http -j ACCEPT

#————————–

# Autorise les flux sortant

#————————–

iptables -A OUTPUT -p tcp –dport domain -j ACCEPT

iptables -A OUTPUT -p udp –dport domain -j ACCEPT

iptables -A OUTPUT -p udp –dport ntp -j ACCEPT

iptables -A OUTPUT -p tcp –dport http -j ACCEPT

iptables -A OUTPUT -p tcp –dport https -j ACCEPT

#————————–

# On drop-and-logue le reste

#————————–

# En cas d’attaque de type Syn-Flood

iptables -N syn-flood

iptables -A syn-flood -m limit –limit 10/second –limit-burst 15 -j RETURN

iptables -A syn-flood -j LOG –log-prefix « SYN flood:  »

iptables -A syn-flood -j DROP

# UDP

iptables -A INPUT -p udp -j LOG –log-prefix « IPTABLES UDP-IN:  »

iptables -A INPUT -p udp -j DROP

iptables -A OUTPUT -p udp -j LOG –log-prefix « IPTABLES UDP-OUT:  »

iptables -A OUTPUT -p udp -j DROP

# TCP

iptables -A INPUT -p tcp -j LOG –log-prefix « IPTABLES TCP-IN:  »

iptables -A INPUT -p tcp -j DROP

iptables -A OUTPUT -p tcp -j LOG –log-prefix « IPTABLES TCP-OUT:  »

iptables -A OUTPUT -p tcp -j DROP

# Fin

Automatisation du lancement des règles au démarrage du serveur:

/etc/init.d/iptables.sh

chmod a+x /etc/init.d/iptables.sh

sudo update-rc.d iptables.sh defaults

Installation de LAMP

Simplement avec la commande suivante:

sudo install apache2 mysql-server php5 php5-mysql phpmyadmin

Configuration du serveur Apache

Test d’Apache en entrant l’adresse de votre serveur (http://@IPduserveur/) dans un navigateur Web:  »It works! »

On désactive se site par défaut avec les commandes suivantes:

sudo a2dissite default

/etc/init.d/apache2 reload

Nous allons maintenant configurer le serveur Apache pour gérer les adresses virtuelles. Il faut dans un premier temps déclarer dans votre DNS une nouvelle entrée qui fait pointer le nom de domaine vers l’adresse IP du serveur (blog.mondomaine.com A @IPduserveur).

Pour tester votre DNS (attention la mise à jour peut prendre un certain temps):

ping blog.mondomaine.com

PING blog.mondomaine.com () 56(84) bytes of data.

64 bytes from blog.mondomaine.com (@IPduserveur): icmp_seq=1 ttl=47 time=111 ms

64 bytes from blog.mondomaine.com (@IPduserveur): icmp_seq=2 ttl=47 time=110 ms

64 bytes from blog.mondomaine.com (@IPduserveur): icmp_seq=3 ttl=47 time=110 ms

On configure ensuite le serveur Apache pour cette adresse:

# cd /etc/apache2/sites-available

# sudo vi virtualhosts

On édite:

NameVirtualHost @IPduserveur

<VirtualHost @IPduserveur>

ServerName @IPduserveur

DocumentRoot /var/www/default

</VirtualHost>

<VirtualHost blog.mondomaine.com>

ServerName blog.mondomaine.com

DocumentRoot /var/www/blog

</VirtualHost>

On créer ensuite les arborescences correspondantes:

cd /var/www

sudo mkdir default

sudo mkdir blog

sudo chown -R www-data:www-data *

Puis on active le site:

sudo a2ensite virtualhosts

sudo /etc/init.d/apache2 reload

Configuration de MySQL

On accède au logiciel phpMyAdmin qui va nous permettre de configurer une base de donnée pour notre blog WordPress. Pour cela, il faut saisir l’URL suivante dans votre navigateur: http://blog.mondomaine.com/phpmyadmin/

PHPMyAdmin main page

Puis ensuite saisir le nom de la base de donnée (par exemple blog) et enfin cliquer sur Créer:

Create DB

PS: il est possible (et conseillé) de créer un utilisateur dédié pour pour accéder à cette base de donnée. Le plus simple est de créer un utilisateur (avec comme nom « blog ») puis de demander la création de la base de donnée correspondante. Les droits seront ainsi fixés automatiquement.

Installation de WordPress

La dernière version de WordPress 2.9 arrivera dans les bacs dans les prochains jours. Nous allons donc utiliser la version stable actuelle (WordPress 2.8.6) pour illustrer ce billet.

On commence par télécharger les sources:

wget http://wordpress.org/latest.zip

Puis on décompresse l’archive:

unzip latest.zip

Il faut ensuite déplacer le répertoire wordpress dans la bonne arborescence de votre serveur. Ainsi, si vous souhaitez accéder à votre blog par l'adresse http://blog.mondomaine.com/, il faut copier le contenu du répertoire de la manière suivante.
sudo cp -r ./wordpress/* /var/ww
Par contre si vous souhaitez que votre blog soit accessible par l'adresse  http://blog.mondomaine.com/blog/, il faut saisir la commande:
sudo mv wordpress /var/www/blog
Il faut ensuite éditer le fichier wp-config.php:

cd /var/www cp wp-config-sample.php wp-config.php sudo chmod a+r wp-config.php vi wp-config.php

Puis éditer le fichier selon votre configuration:

define(‘DB_NAME’, ‘blog’);

define(‘DB_USER’, ‘blog’);

define(‘DB_PASSWORD’, ‘monmotdepasse’);

define(‘DB_HOST’, ‘localhost’);

define(‘DB_CHARSET’, ‘utf8’);

define(‘DB_COLLATE’,  »);

Enfin on finalise l’installation en allant à l’URL: http://blog.mondomaine.com/wp-admin/install.php

Pour résumer

Votre blog est maintenant accessible par l’adresse http://blog.mondomaine.com/

L’interface d’administration se trouve à l’adresse: http://blog.mondomaine.com/wp-admin/

Bon blog !

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Hardware Open-source

OpenMoko: le téléphone libre est en vente

dès aujourd’hui (mais seulement aux Etats-Unis) aux prix de $399 (soit environ 255 Euros)…

Le téléphone en question, FreeRuner de son petit nom, est basé sur OpenMoko, un système d’exploitation open-source.

Vivement que cela arrive en France !

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Blog Open-source Web

Des icônes gratuites pour votre blog

C’est souvent un vrai casse tête de trouver des illustrations libres de droits pour illustrer les billets de votre blog… Si comme moi vous n’êtes pas vraiment doués pour la création, il reste la solution de les chercher sur le Web.

Smashing Magazine vient de publier un article réunissant pas moins de 35 sources proposant des icônes libres (le plus souvent sous licence CC) et de très belles factures.

Quelques exemples:

Image 2.pngImage 1.png Image 3.png
Image 4.png Image 5.png

Comme je suis un bon gars, j’ai créé une archive ZIP de ces icônes (le fichier fait dans les 190 Mo). A télécharger ici et à extraire dans votre répertoire des ressources pour votre blog !

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Open-source

Rendre à Richard ce qui est à Linus…

BilletEuroLeftLe monde de l’open-source est un modèle difficile à faire entrer dans nos entreprises. Mon expérience personnelle montre que les grandes entreprises Françaises sont de moins en moins réticentes à utiliser des logiciels issus du monde libre mais ne disposent pas encore des structures pour participer à cette communauté.

Avant d’aller plus loin, un petit rappel sur le fonctionnement d’un projet open-source s’impose. Le projet doit fournir les sources de son système. Le plus souvent, il utilise pour cela une « forge » (comme Sourceforge), c’est à dire un espace de stockage en ligne qui va permettre de mettre à disposition les sources, documentations, planning et contacts des créateurs du projet. Selon les forges, on trouve également des outils de type gestion de versions, travail collaboratif, forum… A partir de là n’importe qui peut, selon la licence sous laquelle le projet est développé, participer à l’évolution du projet en apportant des modifications (nouvelles fonctions, corrections de bug) ou en développant des projets en relation. Il est également possible de participer financièrement à un projet par des dons en nature (par exemples des serveurs ont été fourni par une société dans le cadre du projet VideoLAN) ou en argent sonnant et trébuchant.

C’est là que nos « veilles » entreprises ne savent pas comment se positionner. En effet, il leur est difficile de fournir l’ensemble des sources de leurs programmes pour des raisons évidentes de concurrence. D’un autre coté, il n’est pas évident (j’ai essayé pour vous) pour un service achat de payer un fournisseur qui ne donne pas de facture…

Pour changer les choses il faut peut être se pencher sur ce que font certaines entreprises étrangères. Ces dernières, à partir du moment où elles atteignent une certaine taille, mettent en place dans leur organisation un département « Open-source » qui est en charge de la participation de l’entreprise à des projets open-source qui peuvent intéresser la société. L’avantage d’une telle solution est que l’on peut commencer « petit » (avec par exemple une personne travaillant quelques heures par semaine sur un projet open-source) et faire évoluer ce département (comme l’ont fait les grandes entreprises de l’informatique comme Microsoft, Intel ou Apple).

Une autre solution envisageable est la prise en compte au niveau des devis commerciaux d’un poste « Open-source » comme il en existe pour la gestion de qualité ou le management de projet. Le taux de cette ligne serait indexé sur la part d’utilisation du programme libre dans le projet final.

La dernière, qui est plus simple à mettre en oeuvre est la participation individuelle. Ce blog en est le parfait exemple. Il met à disposition de la communauté libre des parties du travail que j’effectue sur des projets dans lequel l’open-source a sa place.

Plus que sur ces solutions techniques, c’est dans un premier temps au niveau des mentalités que l’on doit travailler. Mais, vu le développement et la qualité des projets open-source, je ne doute pas une seconde de la prise en compte de cette problématique par nos entreprises dans les prochaines années.