Catégories
Hardware Open-source Planet-libre raspberry

Raspberry Pi 512, déballage et installation

Certains buzz démarrent avec pas grand chose, d’autre sont issus de vraies bonnes idées. Le Raspberry Pi B 512 est de cette catégorie là. Proposer une carte mère pour moins de 30€ avec un CPU ARM à 700 Mhz, un GPU bi-core pour un affichage « full HD » et 512 Mo de RAM. J’ai donc décidé d’acheter le modèle Raspberry PI B 512 avec un jolie boitier transparent. Ce kit est en vente chez Kubii au prix de 50€ (au passage je tiens à signaler le très bon service client de Kubii. Service rapide et personnalisé. C’est suffisamment rare pour le signaler).

Passons au vis du sujet avec le déballage et l’installation de la bête.

Pour quoi faire ?

L’avantage d’un prix aussi bas est de pouvoir se lancer dans son achat sans avoir vraiment d’idée précise d’utilisation en tête. Après quelques jours, voici une liste de choses que l’on peut ou ne peut pas faire avec un Raspberry.

Le Raspberry Pi B 512 est parfaitement adapté pour:

  • Lire des fichiers audio et vidéo en haute définition (en utilisant OMXplayer le player spécifique du Raspberry Pi)
  • auto-héberger son site personnel (avec les limites d’usages au niveau du débit de la liaison montante de votre ligne Internet) avec une configuration basée sur LightHTTPd ou sur Nginx
  • héberger son serveur VPN pour accèder à son réseau personnel depuis l’exterieur
  • superviser votre réseau (jusqu’à une centaine de machines avec 10 services/machine sans aucun problème) avec une installation de Shinken et de Munin
  • créer une borne Airplay à moindre prix (autre article en Anglais sur le même sujet)
  • développer des applications de domotique (quelques exemples ici et encore )
  • … pleins d’autres idées qui peuvent vous passer par la tête (en voir 50 chez l’ami Korben)

Il peut être utilisé occasionnellement pour:

  • surfer sur Internet (mais il est vrai que l’on est habitué à un affichage rapide des pages, ce que l’on obtient pas avec le Raspberry Pi)
  • lire ces mails et faire un peu de bureautique simpliste

Passez votre chemin si vous voulez:

  • remplacer votre PC fixe ou mobile par un Raspberry Pi B 512…

Déballage

Commençons par la fin en montrant le résultat: mon Raspberry PI B 512 en action avec un écran, un clavier et une souris.

Raspberry PI 512

Regardons de plus prêt le coeur du système:

 

Installation

Choisir son système d’exploitation

Le Raspberry Pi est compatible avec les systèmes d’exploitations GNU/Linux. Certaines distributions se sont spécialisées pour ce matériel spécifique. La liste des systèmes d’exploitations compatibles se trouve sur cette page du site officiel. Mon choix c’est porté vers la Raspbian « Wheezy » qui est une distribution dérivée de Debian que je manipule tous les jours. Il existe également une autre distribution basée sur Arch Linux qui offre des performances équivalentes (voir l’article de P3ter sur le sujet).

Le système d’exploitation doit être stocké sur une carte SD à insérer dans le lecteur du Raspberry PI. Pour mettre le système Raspbian sur la carte SD j’ai utilisé mon PC portable sous Ubuntu 12.10 qui dispose d’un lecteur intégré de carte SD. La procédure suivante est donc à adapter selon votre matériel.

On commence donc par télécharger l’image de la dernière version de Raspbian puis de vérifier avec le logiciel sha1sum que l’archive est complète.

$ wget http://files.velocix.com/c1410/images/raspbian/2013-02-09-wheezy-raspbian/2013-02-09-wheezy-raspbian.zip

$ sha1sum 2013-02-09-wheezy-raspbian.zip 
b4375dc9d140e6e48e0406f96dead3601fac6c81  2013-02-09-wheezy-raspbian.zip

La valeur barbare donnée par la commande sha1sum est à comparer avec celle de référence disponible sur la page de téléchargement. Si elles différent alors il ne vous reste plus qu’à recommencer le téléchargement.

On peut ensuite décompresser le fichier pour obtenir l’image disque (2013-02-09-wheezy-raspbian.img dans mon cas):

$ unzip 2013-02-09-wheezy-raspbian.zip
inflating: 2013-02-09-wheezy-raspbian.img

Graver son système sur la carte SD (source: eLinux)

On commence par insérer la carte dans son lecteur (celui de mon PC portable dans mon cas), puis on utilise la commande df -h pour obtenir le point de montage (/dev/sdb1 dans mon cas) correspondant à la carte SD. Attention de bien utiliser le point de montage pour éviter de formater votre disque système !!!:

capture_036

Une fois le point de montage identifié, il faut saisir les commande suivante (en remplaçant /dev/sdb1 par votre point de montage):

sudo dd bs=4M if=./2013-02-09-wheezy-raspbian.img of=/dev/sdb

Quelques explications sur cette dernière commande:

  • elle doit être lancée avec les droits root (d’ou l’utilisation de sudo)
  • if donne l’emplacement de l’image de Raspbian « Wheezy »
  • of donne le point de montage racine (égal à votre point de montage sans le nombre finale soir /dev/sdb dans mon cas)
  • l’exécution va prendre un peu de temps…

Très bien, votre carte contenant l’OS Raspbian « Wheezy » est prête à être utilisée !

Insérer votre carte dans le lecteur SD du Raspberry PI, brancher un clavier et l’alimentation micro USB et c’est parti !

capture_048

Configuration initiale du système

Au premier démarrage, vous allez avoir droit au lancement automatique de l’utilitaire de configuration « raspi-config » qu’il est possible de rappeler par la suite en saisissant la commande suivante dans un terminal:

sudo raspi-config

Raspi-config se présente sous la forme suivante:

capture_040

Les différentes fonctions permettent de:

  • expand_rootfs: étendre la partition principale à la taille maximale de la carte SD (par exemple si vous avez une carte SD de 16 Go et que vous n’utilisez pas cette fonction, alors vous resterez avec une partition principale de 2 Go)
  • overscan: force l’affichage de marge pour s’adapter à des écrans 16/9 ou supérieur.
  • configurer: le clavier (configure_keyboard), le mot de passe par défaut (raspberry) de l’utilisateur par défaut (pi) (change_pass) , votre lieu géographique (change_locale) et le temps (change_timezone)
  • overclocking: comme Raspberry est une société intelligente, elle autorise l’overclocking de son matériel sans perte de la garantie (mais avec une durée de votre matériel qui risque de diminuer). Fonction à activer si vous voulez utilisez le Raspberry en mode graphique (comme client léger) ou tout autre besoin consommateur de CPU. On a le choix d’overcloking suivant:

capture_041

  • memory-split: pour définir la quantité de mémoire vive dédiée au GPU (64 Mo par défaut).
  • ssh: permet de définir si le serveur SSH doit être lancé par défaut.
  • boot_behavor: choisir si on veut démarrer le boitier en mode texte (utilisation serveur) ou graphique (client léger avec l’environnement OpenBoxLXDE).
  • update: qui est en fait un raccourci vers la commande « apt-get update && apt-get upgrade » et ainsi mettre à jour votre système (qui doit être connecté à Internet).

Premières impressions

Comme lors de  mon test du Linutop 4,  la première impression quand on utilise le Raspberry Pi avec son interface graphique LXDE, est un retour en arrière de quelques années ou il fallait attendre quelques secondes avant l’affichage des fenêtres. La lecture vidéo HD est par contre bleufante (voir le paragraphe en de billet), on voit que le GPU est parfaitement exploité.

Une fois dans un terminal, la machine réagi bien. Dans un très appréciable silence total, on utilise un système GNU/Linux minimaliste mais réactif.

Quelques tests

CPU, GPU et RAM

Sur ces aspects là, rien de notable, on est dans la norme avec ce type de matériel. Si vous voulez des chiffres pour comparer avec d’autres machines, je vous conseille la lecture de cette page Wiki chez eLinux.

Interface réseau

L’interface Ethernet est à la norme FastEthernet (soit un débit théorique maximum de 100 Mbps). Comme le Raspberry Pi n’a pas une capacité de stockage importante, cette vitesse pourra être pénalisante lors de l’accès à vos données stockées sur un NAS ou une autre machine.

Un rapide test avec Iperf montre un débit maximum en TCP de 90 Mbps en entrée et 65 Mbps en sortie. On a donc de bonnes performances pour une interface FastEthernet, en espérant une évolution en Giga pour la prochaine version de Raspberry Pi.

Multimédia

Là ou le Raspberry Pi est bluffant c’est sur les lectures audio et vidéo. En effet, avec les efforts pour adapter XBMC sur ce matériel on dispose de logiciel permettant sans aucun problème de lire des vidéos H.264 full HD.

Si vous ne souhaitez pas passer par XBMC, vous pouvez utiliser OMXPlayer de la manière suivante:

omxplayer -o hdmi <nondufichiervideo>

Il est même possible, pour certains besoins spécifiques d’acheter, pour des sommes assez modiques, des licences pour des codecs MPEG-2 ou VC-1.

Il lui manque quoi ?

Personnellement, je serais assez intéressé par une version luxe (à 60€ max faut pas déconner non plus) intégrant les choses suivantes:

  • une interface Gigabit Ethernet, pour avoir un connectivité haut débit vers mon NAS
  • une sortie audio numérique pour connecter le Raspberry Pi à mon DAC (iPhone + Airplay + Shairport + Raspberry Pi + DAC + Ampli = Bonheur)
  • une troisième interface USB, car les deux premières sont occupées par mon clavier et ma souris et je ne sais pas ou mettre ma clés USB 🙂

Conclusion

Nous voici arrivé au bout de ce premier article sur le Raspberry Pi, d’autres viendront vites, plus spécialisés. Je dois avoué avoir été agréablement surpris pas les capacités et le potentiel de cette petite machine. Le futur est là, devant nos yeux.

Et vous ? Avez vous craqués ? Si oui pour quelle utilisation ?

Retrouvez mes articles sur l’écosystème Raspberry Pi en cliquant ici.

Catégories
Developpement Open-source Planet-libre Systeme

Package d’installation pour Glances sous Windows

Grâce au travail de Nicolas Bourges, Glances dispose désormais d’un installeur pour sa version Windows. Vous pouvez donc installer Glances 1.6.1 en version 32 ou 64 bits sans avoir à installer les pré-requis (Python, librairie PsUtil…) puisque tout est « packagé » dans le binaire.

On commence par télécharger le programme d’installation:

download
Télécharger Glances 1.6.1 en version 64 bits
(ou en version 32 bits)

MD5sum

glances-1.6.0-x64.exe                         a347ec5097d6d4d5039c7233872757a8

glances-1.6.0-x86.exe                         13d5be664599f80152f8f1ae47400576

Puis on se laisse guider dans le wizard d’installation qui va mettre, par défaut, le binaire Glances.exe dans le répertoire C:\Program Files\Glances puis créer un raccourci sur votre bureau.

En cliquant sur ce raccourci, Glances va se lancer automatiquement en mode serveur. Pour ajouter d’autres paramètres (comme le mot de passe) il suffit de modifier ce raccourci pour y ajouter les options voulues (par exemple -P <motdepasse>).

Il ne vous reste plus qu’à revenir sur un vrai OS (ndlr: Nicolargo, tu me copieras 100 fois « Je ne trollerai plus. ») puis à lancer la commande:

glances -c <addresse IP machine Windows>

glancesonwin7

Et hop, vous pouvez maintenant surveiller vos machines Windows en une ligne de commande !

Catégories
Blog Developpement Open-source Planet-libre Web Webdesign

Bootstrap pas à pas

7/10/2013 Update: billet mis à jour pour la version 3.0 de Bootstrap

Avec la généralisation des technologies JS, CSS3 et HTML5, il est aujourd’hui possible de faire des sites Web qui n’ont rien à envier aux interfaces des logiciels que l’on peut trouver sur nos machines. Le revers de la médaille est une complexité croissante qui nécessite de faire appel à des professionnels . Quand vous devez faire un site personnel ou pour une association, il est difficile, à moins de s’appeler Cresus, de passer par un Web designer.

Heureusement des frameworks libres permettent avec un minimum d’investissement et de connaissances de bâtir des sites Web dans les règles de l’art. Nous allons dans ce billet parler du plus médiatique d’entre eux: Bootstrap. L’idée n’est pas de traduire la documentation officielle qui est par ailleurs très bien faite, mais de partager avec-vous mes méthodes que je suis en train d’utiliser pour développer le prochain thème du Blog de Nicolargo qui sera, vous l’avez compris largement basé sur Bootstrap.

capture_037

footprint Créer l’arborescence de son projet

Nous allons commencer par créer l’arborescence générale de notre site qui sera stocké, pour illustrer ce billet, dans le répertoire ~/projet de notre disque dur. On y télécharge&&décompresse la dernière version stable de Bootstrap.

mkdir ~/projet
cd ~/projet

wget https://github.com/twbs/bootstrap/releases/download/v3.0.0/bootstrap-3.0.0-dist.zip
unzip bootstrap-3.0.0-dist.zip
rm bootstrap-3.0.0-dist.zip
rm -rf bootstrap 
mv dist bootstrap

Note: Contrairement à la plupart des tutos que l’on peut trouver sur le net, je préfère conserver le répertoire bootstrap intact et utiliser d’autres répertoires pour stocker mes configurations spécifiques. Ainsi, la mise à jour de Bootstrap n’aura aucun impact sur mon site.

En plus de Bootstrap, j’ajoute également la dernière version du projet Font Awesome qui met à notre disposition un nombre important et varié d’icônes jusqu’à une résolution de 280 pixels.

capture_032

cd ~/projet
git clone git://github.com/FortAwesome/Font-Awesome.git

Les données spécifiques à notre site seront stockées dans l’arborescence suivante (à adapter à vos besoins)

cd ~/projet
mkdir css img js
touch index.html css/style.css

 

On peut ensuite commencer à éditer la premier page de son site en utilisant son éditeur de texte de prédilection (par exemple avec Geany):

geany index.html

Voici le template que j’utilise:

<!DOCTYPE html>
<html>
    <head>
        <title>Bootstrap arena</title>
        <meta name="viewport" content="width=device-width, initial-scale=1.0">
        <!-- Bootstrap -->
        <link href="bootstrap/css/bootstrap.min.css" rel="stylesheet" media="screen">
        <!-- Font-Awesome -->
        <link href="Font-Awesome/css/font-awesome.min.css" rel="stylesheet">
        <!-- My style -->
        <link href="css/style.css" rel="stylesheet" media="screen">
    </head>
    <body>
        <h1>Hello Bootstrap !</h1>
    </body>
    <footer>
        <script src="http://code.jquery.com/jquery.js"></script>
        <script src="bootstrap/js/bootstrap.min.js"></script>
    </footer>
</html>

Jusque là rien d’exceptionnel… Vous devriez voir s’afficher « Hello Bootstrap » en chargeant votre page dans un navigateur HTML. C’est à partir de maintenant que l’on va profiter de la puissance de Bootstrap !

footprint Définir vos grilles

Par défaut, Bootstrap utilise un système avec une grille de 12 colonnes (voir le site 960.gs pour une explication de cette dernière phrase). Votre fenêtre de navigateur est ainsi divisée en 12 sections de tailles équivalentes.  Vous pouvez l’adapter à votre besoin en gardant ce chiffre à l’esprit. Par exemple pour créer une page Web avec 2 colonnes, il suffit d’ajouter les lignes suivantes entre les balises <body> … </body> de votre fichier HTML.

<div class="container">
        <div class="row">
            <div class="col-md-8">Article</div>
            <div class="col-md-4">Sidebar</div> 
        </div> 
</div>

Ce qui donne une première colonne de taille 8/12 de la taille de votre fenêtre et une autre de 4/12:

capture_026

On utilise ici une disposition fluide (classe row) qui permet d’adapter dynamique la largeur de vos deux colonnes en fonctions de la taille de votre écran.

Bootstrap génère par défaut des espaces entre deux colonnes (environ 20 pixels pour une dic container). Il est  possible de générer des espaces supplémentaire avant ou entre vos colonnes en utilisant le paramètre de classe offset. Par exemple pour créer un espace de taille 1/12 d’écran entre vos deux colonnes, il suffit de modifier votre code de la manière suivante:

    <div class="container">
       <div class="row">
            <div class="col-md-8">Article</div>
            <div class="col-md-offset-1 col-md-3">Sidebar</div>
       </div>
    </div>

On obtient:

capture_027

Noter bien que la somme des col-md-8 + col-md-offset-1 + col-md-3 est toujours égale à 12. Pour être tout à fait précis, la somme doit être égale à la taille de votre grille dans lequel votre balise row est imbriquée. Comme nous l’avons vu la grille par défaut à une valeur de 12. Mais il est possible d’utiliser une autre valeur en définissant une div chapeau.  Par exemple pour définir une grille de 6 et y créer deux colonnes de 4 et de 2, on doit utiliser le code suivant:

        <div class="row">
            <div class="col-md-6"> 
                <div class="col-md-4">Article</div>
                <div class="col-md-2">Sidebar</div>
            </div>
        </div>

On obtient alors:

capture_028

footprint « Responsive design » en une ligne

Comme vous pouvez le voir il est possible d’imbriquer des grilles dans d’autres et ainsi découper facilement sa page sans se soucier des redimensionnements de fenêtres. En effet, tout le « responsive design » est géré par Bootstrap. Votre site sera donc automatiquement compatible avec les tablettes et les smartphones !

Le tableau suivant donne la liste des tags que l’on peut utiliser pour rendre son site compatible avec les différents supports:

 

capture_132

Comment lire ce tableau ? C’est relativement simple. Prenons un exemple. Nous voulons dans notre premier exemple avec deux colonnes (article et sidebar) cacher automatiquement la sidebar quand notre site est consulté depuis un smartphone. Nous allons pour cela afficher les classes .hidden-sm et .hidden-xs de la manière suivante:

    <div class="container">
        <div class="row">
            <div class="col-md-8">Article</div>
            <div class="col-md-4 hidden-sm hidden-xs">Sidebar</div>
        </div>
    </div>

Affichage sur un PC ou une tablette (ou un écran > à 767 pixels):

capture_030

Affichage sur un smartphone (ou un écran de largeur <= à 767 pixels):

capture_031

Magique non ?

footprint Passons aux contenus de vos pages

Nous avons maintenant une belle grille « responsive » qu’il va falloir remplir.

En plus des éléments de bases (texte, images, icônes, formulaire), Bootstrap propose des composants avancées (barre de navigation, menu, aperçu d’image, pagination, barre de progression) mais également un système de plugins avec des composants dynamiques en JavaScript (carrousel, popup, menu en accordéon, formulaire dynamique…). Je vous invite à consulter les liens données dans ce chapitre. Des idées pour votre prochain site viendront d’elles même.

Sources utilisées pour rédiger ce billet:

 

Catégories
Open-source Planet-libre Reseau Systeme

Utiliser Munin avec des hôtes SNMP

Avec le temps, je suis devenu un grand adepte de Munin, le logiciel de supervision permettant de centraliser la gestion des graphes de données RRDTools.

Sa simplicité de prise en main et d’administration y est pour beaucoup. En effet, en une ligne de commande il est possible d’analyser une nouvelle machine à superviser. Munin va s’occuper de générer automatiquement tous les graphes possibles et imaginables. Cette simplicité est notamment dû à l’architecture client/serveur de Munin qui masque en grande parti la complexité des mécanismes de récupération de données à grapher.

Pour superviser un hôte comme des équipements réseaux (routeur Cisco, Switch…) ou des appliances (NAS…) sur lesquels il est impossible d’installer le client Munin, il faut passer par une configuration spécifique au niveau du serveur, utilisant le protocole SNMP, que nous allons détailler dans ce billet.

Comment ça marche ?

Contrairement au fonctionnement nominal de Munin, le serveur ne va pas passer par le client Munin pour récupérer les données mais par un plugin installé directement sur le serveur.

Dans le schéma suivant, honteusement copier/coller du site officiel, le serveur Munin (Dumbledore) va utiliser le le munin-node local pour aller chercher, via SNMP, les informations sur la machine hôte (Netopia).

Munin-SNMP

 

Comment ajouter un hôte SNMP à superviser ?

Avant tout il faut avoir installé le serveur Munin sur une machine GNU/Linux (vous pouvez suivre cet article pour vous aider).

Ensuite, depuis votre serveur, il suffit de saisir la commande suivante pour ajouter l’hôte « netopia ». Il faut bien sûr remplace netopia par le nom (FQND) ou l’adresse IP de votre hôte.

dumbledore:~# munin-node-configure --shell --snmp netopia
ln -s /usr/share/munin/plugins/snmp__if_ /etc/munin/plugins/snmp_netopia_if_1
ln -s /usr/share/munin/plugins/snmp__if_err_ /etc/munin/plugins/snmp_netopia_if_err_1
...

Comme vous pouvez le voir, la commande munin-node-configuration avec le tag –snmp  va scanner la MIB SNMP de votre machine hôte et proposer une configuration automatique de tout les plugins (graphes) reconnus dans le répertoire /usr/share/munin/plugins. Vous pouvez ensuite les activer dans votre configuration de Munin en faisant un copier/coller de toutes les lignes ln -s … ou bien plus simplement en remplaçant la commande précédente par:

dumbledore:~# munin-node-configure --shell --snmp netopia | sh

Par défaut, munin-node-configuration utilise public comme communauté SNMP, il est possible de la configurer en ajoutant:

--snmpcommunity public

La version de SNMP à utiliser peut également être configurée:

--snmpversion 3

Il faut ensuite ajouter les lignes suivantes à votre fichier de configuration du serveur Munin (en laissant bien l’adresse IP 127.0.0.1 !!!):

[netopia]
    address 127.0.0.1
    use_node_name no

 Appliquer la nouvelle configuration à votre serveur Munin

Une fois vos différents hôtes ajoutés selon la procédure précédente,  vous devez faire prendre en compte la nouvelle configuration avec la commande:

service munin-node restart

Les nouveaux graphes devraient apparaître après quelques minutes:

muninsnmp

Dans certains cas, si les graphes n’arrivent pas, il peut être utile de relancer complètement le serveur Munin en saisissant:

su - munin --shell=/bin/sh

/usr/share/munin/munin-update

Conclusion

Avez vous des avis sur Munin, l’utiliser vous avec un pooling SNMP ?

Des scripts et astuces à partager ?

Source: Site officiel de Munin

Catégories
Open-source Planet-libre Systeme

Glances 1.6: Les nouveautés

Ce week-end, j’ai mis en ligne la dernière version de Glances. Cette version 1.6 apporte son lot de correction de bugs et de nouveautés que nous allons détailler dans ce billet.

On commence par un aperçu de l’interface de Glances 1.6 dans un terminal:

Glances 1.6

Mise en place d’un fichier de configuration

Jusqu’à la version précédente, il était impossible pour l’utilisateur de fixer lui même les limites déclenchant les alertes. La version 1.6 introduit donc un fichier de configuration permettant de répondre à ce besoin. Sur un système GNU/Linux, le fichier de configuration par défaut se trouve dans dans le répertoire /etc/glances et se  nomme glances.conf.

C’est un fichier au format texte de la forme: https://gist.github.com/4647457

Comme vous pouvez le voir il défini pour chaque section de statistique (CPU, LOAD, MEM…) les limites de type Careful (à surveiller), Warning (à traiter), Critical (à traiter en urgence). Les limites utilisées sont maintenant accessibles dans la fenêtre d’aide sous la forme d’un tableau:

capture_015

Je pense dans les prochaines versions utiliser ce même fichier pour configurer d’autres aspects de Glances, comme les couleurs ou l’emplacement des statistiques.

Amélioration du mode client/serveur

La version 1.5 de Glances introduisait un mode client/serveur basée sur XMLRPC pour surveiller à parti d’un client local une machine distante (GNU/Linux, BSD, MAC OS X et même Windows).

En rapport avec l’ajout d’un fichier de configuration, j’ai modifié le mode client/serveur  pour que le serveur envoie son jeu de limite au client. Ainsi, il est possible à partir d’une même machine cliente de superviser plusieurs serveurs ayant des limites différentes.

Autre nouveauté attendue par pas mal d’utilisateurs: l’ajout « d’un peu » de sécurité pour l’accès à un serveur Glances. J’ai ainsi ajouté le tag -P password (notez le P majuscule) permettant de définir un mot de passe à partager entre le client et le serveur. Ce n’est bien sûr pas une sécurité totale car le client de communication TCP/JSON n’est pas chiffré. Pour encore plus de sécurité le mieux est de passer par un tunnel SSH (il existe pas mal de tutos sur le sujet sur la toile).

Débits d’Entrées/Sorties (IO Rate) par processus

Lorsque que la taille de votre fenêtre le permet, Glances permet d’afficher les débits (en octets/seconde) des processus. Ainsi, si une alerte est détectée sur la valeur CPU iowait alors les processus seront automatiquement classé par débit d’entrée/sortie.

capture_012

Attention, ces valeurs sont uniquement accessible sous GNU/Linux et par un utilisateur disposant des droits administrateurs.

Modification de l’affichage par CPU

Lors de l’activation de l’affichage par CPU (touche ‘1‘) et si l’information est disponible sur votre système d’exploitation, alors Glances affiche les statistiques de CPU iowait en lieu et place de CPU nice:

capture_016

Cette information peut être utile si des processus perdent du temps lors des accès disques. C’est un indicateur trsè important pour la supervision des serveurs (lire le très bon billet de ScoutApp sur le sujet).

Amélioration de l’affichage du type de tri des processus

Je trouvais que l’affichage du type de tri sur les processus (automatique vs manuel) n’était pas clair. J’ai donc modifié celui-ci pour afficher clairement si:

on est en tri automatique ou manuel:

capture_018

capture_017

puis de voir quel est le critère de tri dans le colonne (souligné en mode automatique, en gras pour le mode manuel):

capture_020
capture_019

Mise à jour de l’API

Dernier point pour cette version, j’ai ajouté une nouvelle interface à l’API pour récupérer les limites du serveur via getAllLimits (méthode RCP).

Installation et mise à jour de Glances

Convaincu par cette nouvelle version ?

Il est donc temps de mettre à jour votre installation. Deux solutions:

  • attendre que les packets managers fassent leur boulot pour votre distribution favorite
  • lire la documentation officielle pour mettre à jour vous même votre Glances

J’attend vous retours 🙂

Quelques liens pour finir:

Catégories
Developpement Open-source Planet-libre

Besoin de bêta testeurs pour Glances 1.6

Glances 1.6 est en plein développement. Une version bêta vient d’être mise à disposition sur le GitHub officiel. J’ai donc besoin de VOUS pour tester, trifouiller, charger cette version avant sa publication. Je prend en charge de mon coté les tests sous Ubuntu et Debian mais je n’ai pas le temps de mener tous les tests sur les autres distributions et OS.

ineedyou

Comment tester ?

Le plus simple pour tester cette version sans casser son installation existante est de suivre la procédure donnée dans cette page du Wiki pour GNU/Linux (sous Windows, il faut au préalable installer quelques logiciels).

Si vous rencontrez un bug, merci de suivre cette procédure pour me le remonter.

Quoi tester ?

Un peu tout… C’est à dire dans un premier temps un lancement de Glances en mode standalone:

~/tmp/glances/glances/glances.py

En mode standalone avec le module sensor actif (si vous avez lm-sensors sur votre OS):

~/tmp/glances/glances/glances.py -e

En chargeant le nouveau fichier de configuration qui permet de changer les limites des alertes (c’est une des grosses nouveauté de cette version):

~/tmp/glances/glances/glances.py -C ~/tmp/glances/glances/conf/glances.conf

Note: vous pouvez bien-sur modifier le fichier de configuration (glances.conf) pour l’adapter à vos besoins.

Puis en mode client/serveur en lançant d’abord le serveur:

~/tmp/glances/glances/glances.py -s

Puis le client (sur la même machine):

~/tmp/glances/glances/glances.py -c localhost

Besoin de qui ?

Une liste non exhaustive de bêta-testeurs dont j’ai besoin et qui utilisent les systèmes suivants:

  • Arch Linux
  • Centos
  • Redhat
  • Gentoo
  • FreeBSD
  • NetBSD
  • OpenBSD
  • Mac OS
  • Windows 7
  • Windows 8
  • n’importe quel OS sous Python 3.x

Merci d’avance à vous !

Catégories
Open-source Planet-libre Reseau Systeme

Installation et prise en main d’OpenVAS, le fork de Nessus

Depuis sa version 3, Nessus, le logiciel phare dans le petit monde des scanners de vulnérabilités des systèmes d’information est passé sous licence propriétaire. Comme c’est souvent ce genre de cas un fork de sa version 2 (qui était sous licence GPL) a rapidement vu le jour: OpenVAS. Nous allons dans ce billet en détailler l’installation et la première utilisation.

Scanner de vulnérabilités ? Kezako ?

Tout comme Nessus, OpenVAS est donc un scanner de vulnérabilités. On pourrait aussi l’appeler un logiciel d’aide aux audits de sécurités. Il se présente sous la forme d’un client / serveur.

OpenVAS4-Software

Le client permettant de définir le périmètre (plage d’adresse, type de machine) et les paramètres de l’audit (audit externe ou interne). Il se décline en CLI (ligne de commande), GUI (interface graphique) et API (Python notamment). Il est disponible sous GNU/Linux et Windows.

Le serveur effectuant le scan des différentes vulnérabilités (appelés NVT pour « Network Vulnerability Test ») disponibles dans sa base (plus de 25.000 NVTs à l’heure de rédaction de ce billet). Le serveur existe uniquement sous GNU/Linux.

Installation du serveur OpenVAS

Pour mes tests, je dispose d’une machine sous Ubuntu 12.04 LTS. La procédure suivante est donc donnée à titre indicatif pour ce système d’exploitation.

On commence par installer le package OpenVAS Serveur disponible dans les dépôts d’Ubuntu:

sudo apt-get install openvas-server

On doit ensuite créer un couple login/password pour limiter l’accès au serveur:

sudo openvas-adduser
sudo service openvas-server restart

Il est possible que le premier lancement du serveur prenne un peu de temps car il charge l’ensemble des NVTs.

Installation du client OpenVAS

Il est possible d’installer le client sur n’importe quelle machine du réseau ou bien directement sur le serveur (c’est ce que j’ai fait pour mes tests).

On installe les packages:

sudo apt-get install openvas-client htmldoc

Note: le module htmldoc sert uniquement pour l’export au format HTML des rapports.

Première utilisation d’OpenVAS

Le client graphique OpenVAS se nomme openvas-client, il faut donc le lancer via un terminal ou votre launcher Unity/Gnome. Au premier lancement, il faut commencer par se connecter au serveur via le menu Fichier > Connecter. On doit saisir le login/password.

Pour créer son premier audit de sécurité, le plus simple est de passer par le wizard disponible via le menu Fichier > Scan assistant.

Il est alors possible de choisir le contexte de l’audit (description) et la cible (une machine, un réseau…).

Le lancement de l’audit se fera automatiquement. Le temps d’exécution dépend du nombre de machines, de la rapidité de votre réseau et du nombre de services à tester sur vos cibles.

capture_085

 

A la fin, un rapport est généré et accessible en archive:

capture_086
Il est bien sur possible d’exporter le rapport (format XML, HTML, PDF…) via le menu Rapport > Exporter.

Si l’interface de GUI est pratique pour des audits « one shot », il peut être également utile de regarder du cité de l’API Python qui permet une utilisatino avancé du serveur OpenVas et pourquoi pas une automatisation des lancements.

Configuration avancée d’OpenVAS

C’est dans le fichier de configuration /etc/openvas/openvasd.conf que l’on trouve la définition du chemin vers les NVT (sortes de plugins pour OpenVAS):

# Directory where plug-ins are to be found
plugins_folder = /var/lib/openvas/plugins

Ce répertoire contient des fichiers au format .nasl avec:

Si vous souhaitez développer vos propres scripts, il va falloir se plonger dans la documentation officielle. Le plus simple est de partir du template.nasl de référence et de tester pas à pas mais avant cela, je vous conseille de regarder la base des 25.000 NVT disponibles, régulièrement mise à jour, vous trouverez sûrement votre bonheur.

Catégories
Blog

Statistiques 2012 du Blog de Nicolargo

En ce début d’année, je vous souhaite chers lecteurs, une merveilleuse année 2013 à vous et à vos proches.

Comme chaque année, je profite, le temps d’un billet, d’un moment calme pour  partager avec vous le bilan de l’année 2012 de ce blog, chiffres et requêtes SQL à l’appui.

Quelques chiffres…

Au niveau général, vous avez été plus de 1.000.000 à venir sur ce site cette année, ce qui représente 1.900.000 pages vues. Au mois de décembre, la barre des 10.000 commentaires depuis la création du blog en novembre 2006 a été franchie.

Après un pic au moi d’avril, le trafic s’est relativement tassé avec notamment un baisse de visiteurs venant de gOOgle. Je peux assez facilement expliquer cette baisse par la faible fréquence de mise à jour du blog (voir plus bas) et le temps de chargement relativement long de mon thème WordPress qui commence un peu à dater.

Sur ce dernier point, un des objectif de cette prochaine année est de re-développer un nouveau thème HTML5/CSS3.

Nombre de billets publiés en 2012

SELECT COUNT(*) FROM wp_posts WHERE post_status="publish" AND post_date BETWEEN '2012-01-01' AND '2012-12-31';

Résultat: 58 billets (contre 122 en 2011 et 161 en 2010)

Comme prévu, le nombre d’articles a baissé à environ 1 par semaine. Entre mon activité professionnelle et l’investissement que j’ai mis dans le développement de Glances c’était le maximum que je pouvais faire. Je pense garder le même rythme l’année prochaine.

Nombre de commentaires postés en 2012

SELECT SUM(comment_count) FROM wp_posts WHERE post_status="publish" AND post_date BETWEEN '2011-01-01' AND '2011-12-31' GROUP BY post_status;

Résultat1197 commentaires (contre 1796 en 2011 et 1341 en 2010)

Une seule chose à dire: Merci à vous. 10.000 commentaires au total sur le blog. Une grande fierté pour moi.

Liste des 10 billets les plus commentés en 2012

SELECT post_title,comment_count FROM wp_posts WHERE post_status="publish" AND post_date BETWEEN '2011-01-01' AND '2011-12-31' ORDER BY comment_count DESC LIMIT 0,10;

Résultat:

73Cherche beta-testeurs pour Glances 1.4

63Glances 1.5 est arrivé

49Modeles de presentations HTML5 pour remplacer PowerPoint

42 – Auto-heberger son service Web de partage de fichiers

42 – Le difficile choix des outils de supervision des reseaux

41 – Partager simplement des fichiers sur le Web avec DropCenter

41 – Installation pas a pas d’un serveur de supervision Shinken

40 – Selection de logiciels libres de comptabilite personnelle

35 – Proteger son serveur en utilisant Fail2Ban

34 – Preparer l’arrivee de Precise Pangolin avec un script de postinstall

Top 10 des lecteurs ayant le plus posté de commentaires en 2012

SELECT comment_author,COUNT(comment_count) AS F01 FROM wp_comments,wp_posts WHERE comment_approved=1 AND comment_post_ID=ID AND comment_date BETWEEN '2011-01-01' AND '2011-12-31' GROUP BY comment_author ORDER BY F01 DESC LIMIT 0,10;

Résultat (moi mis à part…):

45bartounet

12 – Gabriel

11 – NourSs

11 – Ben

11 – Idleman

10 – Nono

10 – issa

9 – Romain

9 – Vincent

A très bientôt pour un nouveau « vrai » billet !

Catégories
Developpement Open-source Planet-libre Systeme

Glances 1.5.2: Les nouveautés

Il y a quelques jours, j’ai mis en ligne la dernière version stable de Glances, mon outil de supervision système, dont nous allons, dans ce billet, découvrir les nouveautés de cette version 1.5.2.

Screenshots

On commence par l’aperçu général de Glances 1.5.2 dans une console (80×24):

screenshot-console

et dans un terminal (terminator):

screenshot-wide

Les nouveautés

CPU

J’ai repris la zone de statistique CPU pour afficher les attributs suivants: IDLE, IOWait et IRQ. Ces informations sont affichés si l’espace est disponible.

cpu-wide

En cliquant sur la touche ‘1’, Glances va switcher vers l’affichage des statistiques CPU par « core ».

percpu

Mémoire

Grâce au travail d’Alessio Sergi, les statistiques concernant la mémoire sont agrémentés, si la place sur l’écran est disponible, des informations suivantes:

  • active: RAM actuellement utilisée
  • inactive: RAM non utilisée actuellement
  • buffers: zone mémoire pour les informations systèmes (par exemple metadata des systèmes de fichiers)
  • cached: zone mémoire de cache

Processus

Egalement avec la particition d’Alessio, nous avons repris la zone de processus qui affiche maintenant le résumé sur une seule ligne ainsi qu’une optimisation de l’espace.

capture_082

Sensors

Suite à une demande récurrente, j’ai également ajouté un module optionnel pour afficher les températures remontées par les capteurs. Pour cela Glances utilise la librairie Python nommé PySensors qu’il faut installer sur son système et qui va chercher les informations via LM-Sensors (qui doit bien sûr être installé et configuré sur votre système). A ma connaissance, seul les OS Linux sont compatibles.

Pour utiliser ce module, on doit commencer par installer PySensors:

sudo pip install pysensors

Puis on lance Glances avec l’option -e:

glances -e

Et voilà le résultat sur une machine avec 4 capteurs:

capture_083

Amélioration de l’interface RPC

L’interface RPC/JSON est la base du mode client serveur permettant de surveiller à distance une machine. Par exemple pour surveiller depuis la machine B l’état du système de la machine A, il faut:

A> glances -s

Puis

B> glances -c <@IP ou Nom de A>

On peut facilement voir que l’on regarde les statistiques d’une machine distante grâce au message en bas à gauche de l’écran:

capture_084

La liste exhaustive des méthodes RPC disponible est:

getSystem
{"linux_distro": "debian 6.0.6", "platform": "64bit", "os_name": "Linux", "hostname": "frodo", "os_version": "2.6.32-5-amd64"}

getCore
4

getCpu
{"iowait": 0.32641336989226583, "system": 0.26113069591476262, "idle": 97.401749576581707, "user": 1.9845932889502962, "irq": 0.0, "nice": 0.0}

getLoad
{"min1": 0.0, "min5": 0.059999999999999998, "min15": 0.01}

getMem
{"inactive": 1631744000, "cached": 1974865920, "used": 1384603648, "buffers": 585797632, "active": 1932537856, "total": 4080373760, "percent": 33.899999999999999, "free": 2695770112}

getMemSwap
{"total": 1069277184, "percent": 12.800000000000001, "free": 932536320, "used": 136740864}

getSensors
[]

getNetwork
[{"interface_name": "eth0", "rx": 169437, "tx": 2082677}, {"interface_name": "eth1", "rx": 0, "tx": 0}, {"interface_name": "lo", "rx": 385562, "tx": 385562}]

getDiskIO
[{"read_bytes": 0, "write_bytes": 0, "disk_name": "sda1"}, {"read_bytes": 24576, "write_bytes": 458752, "disk_name": "sda2"}, {"read_bytes": 0, "write_bytes": 0, "disk_name": "sda3"}]

getFs
[{"mnt_point": "/", "used": 22333382656, "device_name": "/dev/sda2", "avail": 910442115072, "fs_type": "ext4", "size": 982693486592}, {"mnt_point": "/boot", "used": 24039424, "device_name": "/dev/sda1", "avail": 164789248, "fs_type": "ext4", "size": 199108608}, {"mnt_point": "/dev", "used": 94208, "device_name": "udev", "avail": 2034892800, "fs_type": "tmpfs", "size": 2034987008}, {"mnt_point": "/lib/init/rw", "used": 0, "device_name": "tmpfs", "avail": 2040184832, "fs_type": "tmpfs", "size": 2040184832}]

getProcessCount
{"running": 1, "total": 143, "sleeping": 142}

getNow
"2012-12-30 12:13:45"

Installation et mise à jour

Le mieux est de suivre la procédure adaptée à votre système en consultant le site officiel de Glances ou vous pourrez également consulter la documentation complète.

Contributeurs ? J’ai besoin de vous !

En plus de toutes les remontées de bug / demandes d’améliorations que vous pouvez effectué via cette interface Web sur le GitHub officiel du projet, j’aurai également besoin de contributeurs pour:

  • maintenir le PPA officiel du site et proposer des versions packagées de Glances pour Ubuntu et ses forks (juste pendant une période temporaire vu que Glances est maintenu officiellement dans Debian Sid et devrait donc être intégré de base dans la prochaine version d’Ubuntu)
  • maintenir un packaging « all in one » de Glances pour Windows 32 bits et 64 bits (c’est à dire en suivant la procédure d’installation sur le site officiel et en utilisant le module PyInstaller pour générer un binaire). Je pourrai ensuite héberger ces binaires sur mon espace Amazon S3.
  • participer au développement de la prochaine version de Glances, j’ai nommé la 1.6 dont la roadmap, en cours de conception, est disponible ici.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaitez une bonne fin d’année 2012 !

See you soon on the moon.

Catégories
Musique

Musique: Mon TOP 2012

Il est temps, en cette fin d’année, de partager avec vous mon TOP musique 2012. Si vous avez lu mon billet sur la gestion de ma bibliothèque musicale, vous savez que j’utilise deux playlists sur mon compte Spotify. Dans la première (Coups d’oreille 2012), je dépose en vrac les albums que je trouve intéressants ou que certains sites/magazines conseillent puis j’effectue une deuxième sélection après écoute. Dans la seconde (TOP 2012), je dépose une sélection des titres les plus représentatifs de l’année écoulée.

C’est cette liste que vous pouvez écouter ici:

Comme vous pouvez le voir, j’ai des influences très pop-rock et cette année a été très riche en nouveautés avec notamment des coups de coeur comme Alt-J, Revolver ou Woodkid, avec, pou ces dernier un clip à tomber par terre.

Woodkid – Iron from WOODKID on Vimeo.

Et vous , blogolecteurs, quelles sont vos découvertes de cette année ?

Partagez vos playlist ! La musique est faite pour ça.