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Ubuntu 12.04 – Participez à la conception du script de post-install

Dans quelques semaines, la version 12.04 (alias Precise Pangolin) de la distribution Ubuntu va sortir. C’est une version LTS (« Long Time Support ») qui sera intéressante pour une utilisation aussi bien personnelle que professionnelle. L’orientation grand-public de Canonical (l’éditeur d’Ubuntu) est, je le pense, un bien pour la promotion et la diffusion des systèmes GNU/Linux.

D’un autre coté, pour nous, les geeks/hackers, il est nécessaire d’effectuer pas mal d’actions après l’installation du système (« post-installation ») pour disposer d’un environnement adapté à nos besoins. Depuis la version Ubuntu 11.04, je mets à disposition sur un GitHub un script de post-installation qui va permettre d’automatiser ces actions de post-installation.

Je vous propose donc de travailler ensemble sur la conception de la prochaine version du script qui sera dédié à Ubuntu 12.04.

Structure générale du script

La prochaine version du script sera développé en langage Python (BASH pour les ancienne verison) en se basant sur un squelette commun que j’utilise pour d’autres scripts.

Ce dernier effectuera les actions suivantes:

  • ajout de certains dépôts officiels et non-officiels
  • installation d’une liste de paquets (logiciels, librairies…) non présents dans la distribution standard
  • mise à jour du système
  • configuration de l’interface graphique (Gnome Shell actuellement mais il est possible aussi d’ajouter des customs pour Unity), Conky…
  • configuration VIM (.vimrc)
  • configuration SHELL (alias, prompt…)

Liste des dépôts à ajouter

Voici la listes des dépôts que le script ajoute à votre système:

  • ppa:gstreamer-developers (le PPA officiel des développeurs de GStreamer)
  • ppa:shutter (pour avoir la dernière version de Shutter, l’outil de capture d’écran)
  • ppa:chromium-daily/dev (le daily build de Chromium, le navigateur Web libre basée sur WebKit)
  • ppa:ubuntu-wine (Wine, pour exécuter certains programme Windows sous Ubuntu)
  • ppa:tualatrix/ppa (pour une version toute fraiche d’Ubuntu Tweak)
  • ppa:gnome-terminator/ppa (le terminal ultime…)
  • ppa:nilarimogard/webupd8 (le site WebUpd8 maintient ce PPA avec pas mal de logiciels)
  • ppa:webupd8team/jupiter (si vous avez un portable, ce PPA est fortement conseillé pour augmenter l’autonomie)
  • ppa:clipgrab-team/ppa (convertisseur vidéo ClipGrab)
  • ppa:stebbins/handbrake-releases (Handbrake)
  • http://repository.spotify.com (Spotify)
  • http://archive.getdeb.net/ubuntu (GetDeb, le projet maintien à jour une liste importante de logiciels libres)

Pour Gnome 3 (Gnome Shell):

  • ppa:gnome3-team/gnome3 (le PPA officiel des développeurs de Gnome 3)
  • ppa:webupd8team/gnome3 (pas mal d’extensions en plus)
  • ppa:webupd8team/themes (des thèmes pour Gnome Shell)

Listes des paquets à installer

Les logiciels suivants sont installés.

Développement:

[cc]

build-essential

vim

subversion

git git-core

rabbitvcs-nautilus

textadept

geany

wine

ubuntu-tweak

terminator

pyjupiter

nautilus-dropbox xclip zenity dropbox-share

[/cc]

Multimédia:

[cc]

vlc

x264

ffmpeg2theora

oggvideotools

istanbul

shotwell

mplayer

hugin

nautilus-image-converter

pavucontrol

gimp

gimp-save-for-web

ogmrip

transmageddon

guvcview

wavpack

mppenc

faac

flac

vorbis-tools

faad

lame

nautilus-script-audio-convert

cheese

sound-juicer

picard

arista

nautilus-arista

milkytracker

mypaint

libdvdread4

clipgrab

handbrake-gtk handbrake-cli

spotify-client-qt

shutter

[/cc]

Réseau:

[cc]

iperf

ifstat

wireshark

tshark

arp-scan

htop

netspeed

nmap

netpipe-tcp

[/cc]

Système: 

[cc]

preload

gparted

lm-sensors

compizconfig-settings-manager

hardinfo

fortune-mod

libnotify-bin

compiz-fusion-plugins-extra

ubuntu-restricted-extras

[/cc]

Web:

[cc]

chromium-browser chromium-browser-l10n chromium-codecs-ffmpeg-extra chromium-codecs-ffmpeg-nonfree

pidgin

pidgin-facebookchat

pidgin-plugin-pack

flashplugin-downloader

xchat

googleearth-package lsb-core ttf-mscorefonts-installer

[/cc]

Gnome 3:

[cc]

gnome-shell gnome-tweak-tool gnome-documents

conky-all ttf-ubuntu-font-family

[/cc]

Comment participer à la conception ?

Tout simplement en laissant un commentaire en bas de ce billet. Les actions à mener sont:

  • ajouter des dépôt manquants (attention, il ne faut proposer que des dépôts stables et pérennes)
  • ajout d’applications/librairies obligatoires (au sens geek du terme :))
  • autres actions à mener en post-install (merci de détailler)

Update:

Le script est disponible en version alpha (bien sur il ne faut pas le lancer sur votre machine mais seulement dans des VMs !):

Il est donc possible de le forker et de participer plus pratiquement à son évolution (par exemple en suivant ce billet).

J’attends vos idées !

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Pense-bête: un deuxième disque dur pour votre GNU/Linux

Petit pense-bête à usage interne pour installer (= partitionner & formater) un deuxième disque dur au format ext4 sur une distribution GNU/Linux.

Notes: les commandes suivantes doivent être effectuées depuis un compte root.

Préparation

On commence par vérifier la liste des disques disponibles avec la commande:

[cc]
# fdisk -l
[/cc]

J’obtiens:

Disk /dev/sda: 17.2 GB, 17179869184 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 2088 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disk identifier: 0x0000f7a3

   Device Boot      Start         End      Blocks   Id  System
/dev/sda1   *           1        1998    16043008   83  Linux
/dev/sda2            1998        2089      731137    5  Extended
/dev/sda5            1998        2089      731136   82  Linux swap / Solaris

Disk /dev/sdb: 34.4 GB, 34359738368 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 4177 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disk identifier: 0x00000000

Disk /dev/sdb doesn't contain a valid partition table

J’ai donc deux disques disponibles (je suis sur une VM donc ne vous étonnez pas des tailles):

  • /dev/sda: d’une taille de 17.2 GB avec 3 partitions (sda1, sda2, sda5)
  • /dev/sdb: d’une taille de 34.4 GB sans partition

C’est ce deuxième disque (sdb) que l’on souhaite installer

Partitionnement

On commence donc par partitionner le disque en question:

[cc]
# fdisk /dev/sdb
[/cc]

Notes: Faites bien attention à lancer la commande fdisk sur le bon disque…

une seule grosse partition qui utilisera la totalité de l’espace disque:

Device contains neither a valid DOS partition table, nor Sun, SGI or OSF disklabel
Building a new DOS disklabel with disk identifier 0x852ed7ac.
Changes will remain in memory only, until you decide to write them.
After that, of course, the previous content won't be recoverable.

Warning: invalid flag 0x0000 of partition table 4 will be corrected by w(rite)

WARNING: DOS-compatible mode is deprecated. It's strongly recommended to
         switch off the mode (command 'c') and change display units to
         sectors (command 'u').

Command (m for help): n
Command action
   e   extended
   p   primary partition (1-4)
p
Partition number (1-4): 1
First cylinder (1-4177, default 1): 
Using default value 1
Last cylinder, +cylinders or +size{K,M,G} (1-4177, default 4177): 
Using default value 4177

Puis on demande à fdisk de lui affecter le type ‘Linux’

Command (m for help): t
Selected partition 1
Hex code (type L to list codes): 83

Puis on valide:

Command (m for help): w
The partition table has been altered!
Calling ioctl() to re-read partition table.
Syncing disks.

La partition que l’on vient de créer portera le nom sdb1.

Formatage en ext4

On utilise ensuite la commande mkfs.ext4 pour formater la partition au format EXT4

[cc]
# mkfs.ext4 -b 4096 /dev/sdb1
[/cc]

mke2fs 1.41.12 (17-May-2010)
Filesystem label=
OS type: Linux
Block size=4096 (log=2)
Fragment size=4096 (log=2)
Stride=0 blocks, Stripe width=0 blocks
2097152 inodes, 8387930 blocks
419396 blocks (5.00%) reserved for the super user
First data block=0
Maximum filesystem blocks=4294967296
256 block groups
32768 blocks per group, 32768 fragments per group
8192 inodes per group
Superblock backups stored on blocks: 
	32768, 98304, 163840, 229376, 294912, 819200, 884736, 1605632, 2654208, 
	4096000, 7962624

Writing inode tables: done                            
Creating journal (32768 blocks): done
Writing superblocks and filesystem accounting information: done

This filesystem will be automatically checked every 34 mounts or
180 days, whichever comes first.  Use tune2fs -c or -i to override.

Vérification

On vérifie que tout c’est bien passé:

[cc]
# fdisk -l
[/cc]

Disk /dev/sda: 17.2 GB, 17179869184 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 2088 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disk identifier: 0x0000f7a3

   Device Boot      Start         End      Blocks   Id  System
/dev/sda1   *           1        1998    16043008   83  Linux
/dev/sda2            1998        2089      731137    5  Extended
/dev/sda5            1998        2089      731136   82  Linux swap / Solaris

Disk /dev/sdb: 34.4 GB, 34359738368 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 4177 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disk identifier: 0x852ed7ac

   Device Boot      Start         End      Blocks   Id  System
/dev/sdb1               1        4177    33551721   83  Linux

Nous disposons donc bien d’une disque (/dev/sdb1) de 34.4 GB

Utilisation de la nouvelle partition

Pour utiliser ce nouveau disque, il faut le monter (« mount »).

On commence donc par créer un répertoire (/mnt/data) dans lequel le contenu du disque sera visible:

[cc]
# mkdir /mnt/data
[/cc]

Puis on édite le fichier /etc/fstab pour lui ajouter la ligne suivante:

/dev/sdb1             /mnt/data    ext4  defaults   1 1

On monte le disque:

[cc]
# mount /mnt/data
[/cc]

et on vérifie que le système le détecte:

[cc]
# df -k
[/cc]

Filesystem           1K-blocks      Used Available Use% Mounted on
/dev/sda1             15791024   2446256  12542620  17% /
tmpfs                   513604         0    513604   0% /lib/init/rw
udev                    508732       116    508616   1% /dev
tmpfs                   513604         0    513604   0% /dev/shm
/dev/sdb1             33025240    180152  31167504   1% /mnt/data

Bingo, il ne reste plus qu’à écrire/lire vos données dans le répertoire /mnt/data !

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Mon desktop 201111

Cela fait maintenant plus d’un mois que je suis passé à Gnome Shell sur mon Laptop Ubuntu personnel. Je peaufine petit à petit la configuration de mon bureau qui commence à me donner satisfaction.

Voici un screenshot de la bête:

 

Ma configuration

Une petite description:

Au niveau du menu avec les raccourcis, rien de très original:

Google Chrome

 

Firefox (comme ça pas de jaloux)

 

Terminator, le terminal

 

Shutter pour les screenshots

 

VLC, pour tout lire / voir

 

Spotify pour la zic

Retour 1 mois après…

Il est intéressant de noter que je commence à trouver mes marques dans ce fameux Gnome Shell. Je ne regrette pas d’avoir choisi Gnome Shell à la place d’Unity. Le temps passé à cet apprentissage pourra facilement être récupéré sur d’autre système GNU/Linux qui passeront un jour ou l’autre sous Gnome 3 (je pense notamment à Debian). L’intégration avec Ubuntu est encore loin d’être parfaite ce qui peut être un vrai problème pour un nouveau venu dans le monde GNU/Linux mais je ne doute pas que des améliorations seront apporté par la version 12.04 LTS d’avril prochain.

Et vous ?

Cela donne quoi ? Sous Gnome Shell, Unity, Gnome 2 ou autres ?

A vous de nous montrer vos écrans
(par exemple en utilisant yFrog puis en partagant l’URL) !

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Que faire après l’installation de Ubuntu 11.10 ?

Je viens de finaliser l’installation sur mon PC portable perso (le pro reste sous Debian Stable) de la toute dernière version d’Ubuntu Desktop: Oneiric 11.10. Voici donc les actions que j’ai suivi pour en faire mon système maison.

Le script de post-install

Comme j’aime partager, j’ai mis sur mon GitHub la version du script de post install pour cette version d’Ubuntu. Pour l’installer  et l’executer sur un système fraichement installé, il suffit de  lancer les commandes suivantes:

[cce]

wget https://raw.github.com/nicolargo/ubuntupostinstall/master/ubuntu-11.10-postinstall.sh

chmod a+x ubuntu-11.10-postinstall.sh

sudo ./ubuntu-11.10-postinstall.sh

[/cce]

Il faut être patient car le script prend un certain temps à s’exécuter…

Que va faire ce script ?

  • Installer une liste impressionnante de logiciels que je trouve utile (la liste se trouve ici). Libre à vous de modifier le script pour l’adapter à vos besoins. On peut citer Dropbox, Google Earth, Jupiter (pour les PC portables)…
  • Installer Gnome Shell (Gnome 3) car je n’arrive pas à me faire à Unity (je suis sûrement trop vieux).
  • Installer un thème pour ce même Gnome Shell.
  • Faire quelques configurations systèmes (remettre les icônes d’agrandissement et de réduction des fenêtres, passer la barre de notification dans celle du haut, ajout d’alias dans le .bashrc…).

A noter que pour finaliser l’installation de Dopbox, il faut lancer l’application après la fin du script.

Configuration à la mimine

Il reste maintenant à mener des actions qui ne sont pas automatisable par le script de post install.

Update: les 2 premières étapes sont maintenant automatisées par le script (merci à Makidoko).

Etape 1 – On passe sous Gnome Shell

Après un bon petit reboot, vous allez normalement arriver sur le gestionnaire LightDM ou il faudra sélectionner GNOME (Gnome Shell) comme interface utilisateur en lieu et place d’Ubuntu (UNITY).

Devant vos yeux ébahis, vous devriez avoir l’interface Gnome Shell par défaut.

Etape 2 – On change de (Gnome) thème

Pour sélectionner un thème plus agréable à ces mêmes yeux, il suffit de lancer l’utilitaire Gnome Tweak Tool:

  • d’appuyer sur la touche SUPER (Windows) de votre clavier
  • entrer « gnome tweak tool » dans la zone de recherche
  • cliquer sur l’icône Advanced Settings

Puis quand le logiciel est lancé, il faut se rendre dans le menu Shell Extensions et activer le plugin User Themes Extension qui va prendre en compte les thèmes qui se trouve dans le répertoire $HOME/.themes.

Il faut ensuite relancer Gnome Tweak Tool puis aller dans le menu Theme et sélectionner Faience. En bonus, j’utilise les icônes Faenza-Dark.

Etape 3 – On configure sa barre de lancement

Ici c’est affaire de goût, personnellement, j’ai les applications suivantes:

  • Chromium, the navigateur Web (même si il m’arrive d’utiliser Firefox en //)
  • Terminator, parce que les lignes de commandes il n’y a rien de mieux
  • VLC, c’est français, léger, rapide, complet… Le top du multimédia
  • Shutter, pour faire de beaux screenshots
  • Spotify car ma musique est virtuelle

Voila un petit aperçu final:

Et de votre coté, vous avez switchés vers la 11.10 ? Cela donne quoi ?

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Mon desktop 201110 (avec du Gnome Shell dedans)

En ce jour très binaire (59) et comme chaque mois, je vous montre un des mes desktops (spéciale dédicasse à Scurz qui adore ce genre de billet).

Dans quelques jours la version 11.10 d’Ubuntu va sortir. Contrairement à la version précédant, l’installation de Gnome-Shell en lieu et place d’Unity sera simplifié. C’est donc dans cette configuration que j’ai donc migré ce weekend mon PC portable personnel (le pro reste sous Debian Squeeze).

Installation de Gnome Shell

C’est plus que simple sous Ubuntu 11.10:

[cce lang= »bash »]

sudo add-apt-repository ppa:webupd8team/gnome3

sudo apt-get update

sudo apt-get install gnome-shell gnome-tweak-tool gnome-documents gnome-shell-extensions-common gnome-shell-extensions-system-monitor gnome-shell-extensions-user-theme gnome-shell-extensions-xrandr-indicator gnome-shell-extensions-apps-menu gnome-shell-extensions-alternative-status-menu gnome-shell-extensions-drive-menu

[/cce]

Puis ensuite de redémarrer votre machine et de sélectionner Gnome dans la session de démarrage:

Si vous êtes utilisateur du service Dropbox, il y a actuellement une incompatibilité entre l’interface graphique du daemon Dropbox et Gnome-Shell. Il faut donc suivre une procédure décrite dans le billet suivant.

Configuration de Gnome Shell

Gnome a choisi d’uniformiser le thème par défaut de Gnome Shell sur l’ensemble des distribution. Bien que ce dernier soit clair et plutôt agréable, j’ai préféré installer un nouveau thème par défaut réalisé par le créateur des icônes Faenza. Ce thème se nomme Faience.

Pour l’installer j’ai suivi la procédure suivante:

[cce lang= »bash »]

cd ~

tar zcvf theme-backup.tgz /usr/share/gnome-shell/theme

wget http://www.deviantart.com/download/255097456/gnome_shell___faience_by_tiheum-d47vmgg.zip

unzip gnome_shell___faience_by_tiheum-d47vmgg.zip

sudo cp Faience/gnome-shell/* /usr/share/gnome-shell/theme

rm -rf ~/gnome_shell___faience_by_tiheum-d47vmgg.zip ~/Faience

[/cce]

Note: il est également possible pour certains autres thèmes de les installer dans le répertoire ~/.themes et d’utiliser Gnome Tweak Tools pour switcher de l’un à l’autre (mais cela ne marche pas avec cette version du thème Faience).

Pour prendre en compte le thème il faut redémarrer votre session ou faire la combinaison de touche suivante: ALT + F2 puis r.

Voilà ce que cela donne:

J’ai utilisé un fond d’écran plutôt sombre trouvé dans cette série.

Utilisation de Gnome Shell

Refroidi par Unity, je trouve que l’utilisation de Gnome Shell pour un Gnome 2 addict est plutôt intuitive. Il faut prendre le temps de lire la liste des touches raccourcies que l’on peut trouver sur cette page et la transition se fait alors facilement.

A vous de jouer !

Et vous ? Cela donne quoi ?

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Mon desktop 201109

Comme je l’annonçais il y a quelques jours dans ce tweet…

…je suis finalement retourné à Gnome 2 sur mon portable perso (sous Ubuntu 11.04) qui me sert pour surfer et bloguer à la maison.

J’en avait vraiment marre d’Unity. J’ai essayé quelques mois mais la mayonnaise ne prend pas… peut être les prémisses de la vieillesse de mon coté. Bientôt la cure de cranberry contre l'incontinence… Sérieux. J’avais la désagréable impression d’avoir dans les mains un système non finalisé.

Voici donc mon desktop Ubuntu 11.04 avec le bon vieux Gnome 2:

Les principales caractéristiques

Conky

Pour installer le thème Conky Orange, il faut bien sur dans un premier temps installer Conky sur votre système (en cliquant directement ici si vous êtes sous Ubuntu) ou en suivant la documentation Ubuntu-fr.

Ensuite, il suffit de saisir les commande suivante dans un terminal:

[cc lang= »bash » width= »580″]

wget http://gnome-look.org/CONTENT/content-files/137503-conky_orange.zip

unzip 137503-conky_orange.zip

mkdir ~/.conky/

cp conky_orange/* ~/.conky/

mv ~/.conkyrc ~/.conkyrc.old

ln -s ~/.conky/conkyrc_orange ~/.conkyrc

[/cc]

Le tableau de bord Gnome 2

Je reviens à du très simple:

  • Les menus Applications / Raccourcis et Système
  • Le navigateur entre mes 4 desktops
  • Les liens vers mes applications:
  • Chromium (navigateur Web)
  • Terminator (client terminal)
  • Shutter (capture d’écran)
  • Spotify (ma musique !!!)

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Mon desktop 201108

Retour sur mon PC portable perso sous Ubuntu 11.04 (mes PC portable pro étant retourné sous Debian 6). Pas de grosse modification depuis le mois dernier.

Voici donc ce que cela donne:

Les principales caractéristiques

Conky

Pour installer le thème Conky Orange, il faut bien sur dans un premier temps installer Conky sur votre système (en cliquant directement ici si vous êtes sous Ubuntu) ou en suivant la documentation Ubuntu-fr.

Ensuite, il suffit de saisir les commande suivante dans un terminal:

[cc lang= »bash » width= »580″]

wget http://gnome-look.org/CONTENT/content-files/137503-conky_orange.zip

unzip 137503-conky_orange.zip

mkdir ~/.conky/

cp conky_orange/* ~/.conky/

mv ~/.conkyrc ~/.conkyrc.old

ln -s ~/.conky/conkyrc_orange ~/.conkyrc

[/cc]

Le dock Unity

La configuration d’Unity avait déjà été détaillée dans un dernier billet. Dans le Dock, je configure les applications suivantes pour y être en permanence (bouton droit / conserver dans le dock):

  • Dossier personnel (accès direct à mon $HOME)
  • Chromium (Navigateur Web)
  • Terminator (client terminal)
  • Filezilla (client FTP / SFTP)
  • Hotot (client Twitter / Identi.ca)
  • Pidgin (messagerie)
  • Shutter (capture d’écran)
  • Spotify (ma musique !!!)

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Conky Lunatico Rings, un thème Conky bien sympatique

J’utilise Conky pour afficher sur mon desktop diverses informations sur ma machine (CPU, Mémoire, charge réseau…). En surfant sur le site WebUpd8, je suis tombé sur ce billet qui parle d’un nouveau thème qui m’apporte toutes ces informations.

En voici un aperçu:

Pour installer ce thème sur votre système, il faut suivre les étapes suivantes (les étapes 1 et 2 sont seulement nécessaire si conky n’est pas installé sur votre système).

Etape 1: Installation de Conky

sudo apt-get install conky

Etape 2: Création du répertoire de configuration

mkdir ~/.conky

cd ~/.conky

Etape 3: Téléchargement du thème

Si vous avez une interface Wifi sur votre machine:

wget http://webupd8.googlecode.com/files/better_spacing.tar.gz

Sinon:

wget http://webupd8.googlecode.com/files/no_wireless.tar.gz

Etape 4: Installation du thème

Si vous avez une interface Wifi sur votre machine:

tar zxvf better_spacing.tar.gz

Sinon:

tar zxvf no_wireless.tar.gz

Etape 5: Test du thème (remplacer /home/nicolargo par votre répertoire home)

conky -c /home/nicolargo/.conky/conkyrc_lunatico

Etape 6: Automatisation du lancement de Conky avec ce thème au démarrage de la machine

Il faut aller dans le menu Gnome « Réglage système » > « Application au démarrage » puis cliquer sur ajouter puis saisir les données suivantes:

La commande est la suivante (remplacer /home/nicolargo par votre répertoire home):

conky -p 50 -c /home/nicolargo/.conky/conkyrc_lunatico

L’option -p 50 permet de dire à Conky d’attendre 50 secondes avant de se lancer (sous peine de problème d’affichage).

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Nagios Open-source Planet-libre Reseau

Installation pas à pas d’un serveur de supervision Icinga

Icinga est un des nombreux forks libres de Nagios qui font pas mal parler d’eux en ce moment. Il apporte son lot d’amélioration par rapport « à son père » comme une architecture distribuée, une utilisation possible des bases de données MySQL/PgSQL/Oracle ou encore une interface Web tirant partie des dernières technologies dans le domaine (cliquez ici pour tester la démonstration de l’interface Web Icinga). Pour voir une comparaison pas forcément impartiale entre Icinga et Nagios, vous pouvez consulter ce tableau.

Dans ce billet, nous allons installer et configurer un serveur de supervision Icinga sur un serveur Debian (version Lenny ou supérieure mais la procédure doit être facilement adaptable à Ubuntu Server).

Les caractéristiques du serveur Icinga seront les suivantes:

  • Icinga dernière version disponible
  • Données de surperision stockées dans une base de donnée MySQL
  • Interface Web basée sur Apache
  • Plugins Nagios 1.4.15

Cette procédure a été testé sur une machine virtuelle (VM) sous Debian 6.0 Squeeze fraichement installée.

Préparation de l’installation

Nous allons installer Icinga depuis les sources se trouvant dans le dépôt Git officiel. Nous aurons ainsi la dernière version disponible. Pour cela, il est nécessaire d’installer certaines librairies et outils sur votre système.

Note: Les commandes de ce billet ont été saisies dans un terminal administrateur. Il est également possible d’utiliser la commande sudo <cmd> pour executer certaines taches en tant qu’administrateur ou su – -c « <cmd> ».

On installe les pré-requis (à adapter si vous utilisez Ubuntu Server en lieu et place de Debian):

ETAPE 1

apt-get install apache2 build-essential libgd2-xpm-dev libjpeg62 libjpeg62-dev libpng12-0 libpng12-dev mysql-server mysql-client libdbi0 libdbi0-dev libdbd-mysql snmp libsnmp-dev git

En cas d’erreur (par exemple paquet introuvable), il faudra faire une recherche dans les dépots et remplacer la librairie manquante par la nouvelle version.

On passe ensuite à la création du compte utilisateur et du groupe avec lesquels Icinga sera exécuté.  Je préfère personnellement utiliser le compte nagios (et le groupe nagios) plutôt que icinga comme on le trouve sur la documentation officielle. En effet, cela permet de simplifier une migration éventuelle d’un serveur Nagios vers Icinga.

ETAPE 2

groupadd nagios

useradd -g nagios -c « Nagios User » -s /bin/noshellneeded nagios

passwd nagios

usermod -a -G nagios www-data

Installation depuis les sources (Git)

On passe ensuite à la récupération de la dernière version de Icinga sur le gestionnaire de version Git officiel.

ETAPE 3

cd /usr/src

git clone git://git.icinga.org/icinga-core.git

cd /usr/src/icinga-core/

git submodule init

git submodule update

Puis on compile « la bête » avec les commandes suivantes:

ETAPE 4

./configure –with-icinga-user=nagios –with-icinga-group=nagios –with-nagios-user=nagios –with-nagios-group=nagios –with-command-user=nagios –with-command-group=nagios –prefix=/usr/local/icinga –enable-idoutils –enable-ssl

make all

make fullinstall

Si vous souhaitez protéger l’accès à l’interface Web d’Icinga avec un login/password, il faut également saisir la commande suivante. Par exemple pour définir un compte icingaadmin:

htpasswd -c /usr/local/icinga/etc/htpasswd.users icingaadmin

Installation des plugins Nagios

Comme Icinga est un fork de Nagios, il est possible d’utiliser directement les plugins de Nagios en version 1.4.15 au moment de la rédaction de ce billet.

Pour les installer on saisi:

ETAPE 5

cd /usr/src

wget http://downloads.sourceforge.net/project/nagiosplug/nagiosplug/1.4.15/nagios-plugins-1.4.15.tar.gz

tar zxvf nagios-plugins-1.4.15.tar.gz

cd nagios-plugins-1.4.15

./configure –prefix=/usr/local/icinga –with-cgiurl=/icinga/cgi-bin –with-htmurl=/icinga –with-nagios-user=nagios –with-nagios-group=nagios

make

make install

make install-root

Configuration de IDO

Arrivé à ce point de l’installation, vous devriez avoir un Icinga fonctionnel avec une base de donnée locale sous la forme de fichier texte (c’est le mode par défaut de Nagios). Pour avoir une installation évolutive et permettant d’exploiter les données issues de Nagios sur d’autres applications, il est nécessaire de configurer Icinga pour utiliser une base de donnée (MySQL dans notre exemple) en lieu et place de ces fichiers textes.

Pour cela, nous allons utiliser le module IDO qui fait l’interface entre Icinga et MySQL (ou PgSQL…). Ce module est l’équivalent du module NDO dans l’écosystème Nagios.

Le module IDO est installé par défaut suite à l’utilisation de l’option –enable-idoutils lors de la configuration de la compilation de Icinga. Il suffit donc de le configurer en suivant les indications suivantes:

ETAPE 6

cp /usr/local/icinga/etc/idomod.cfg-sample /usr/local/icinga/etc/idomod.cfg

sed -i -e « s/^use_ssl=0/use_ssl=1/g » /usr/local/icinga/etc/idomod.cfg

sed -i -e « s/^output_type=unixsocket/output_type=tcpsocket/g » /usr/local/icinga/etc/idomod.cfg

sed -i -e « s/^output=\/usr\/local\/icinga\/var\/ido.sock/output=127\.0\.0\.1/g » /usr/local/icinga/etc/idomod.cfg

cp /usr/local/icinga/etc/ido2db.cfg-sample /usr/local/icinga/etc/ido2db.cfg

sed -i -e « s/^use_ssl=0/use_ssl=1/g » /usr/local/icinga/etc/ido2db.cfg

sed -i -e « s/^socket_type=unix/socket_type=tcp/g » /usr/local/icinga/etc/ido2db.cfg

sed -i -e « s/^#broker_module=\/usr\/local\/icinga\/bin\/idomod.o\ config_file=\/usr\/local\/icinga\/etc\/idomod.cfg/broker_module=\/usr\/local\/icinga\/bin\/idomod.o\ config_file=\/usr\/local\/icinga\/etc\/idomod.cfg/g » /usr/local/icinga/etc/icinga.cfg

cat >> /usr/local/icinga/etc/modules/idoutils.cfg < EOF
define module{
module_name ido_mod
path /usr/local/icinga/bin/idomod.o
module_type neb
args config_file=/usr/local/icinga/etc/idomod.cfg
}
EOF

On doit enfin créer la base de donnée MySQL qui va stocker les données d’Icinga.

ETAPE 7

mysql -u root -p

mysql> CREATE DATABASE icinga; GRANT USAGE ON *.* TO ‘icinga’@’localhost’ IDENTIFIED BY ‘icinga’; GRANT SELECT , INSERT , UPDATE , DELETE ON icinga.* TO ‘icinga’@’localhost’;

mysql> FLUSH PRIVILEGES;

mysql> quit

mysql -u root -p icinga < /usr/src/icinga-core/module/idoutils/db/mysql/mysql.sql

Par défault, la base de donnée s’appelle icinga et elle sera accessible seulement en local (localhost) par l’utilisateur MySQL icinga avec le mot de passe icinga. (vous pouvez bien sur changer ces paramètres dans la base de donnée mais il faudra alors veiller à également les modifier dans le fichier ido2db.cfg).

Test de l’installation d’Icinga

On relance les processus pour prendre en compte notre configuration:

ETAPE 8

/etc/init.d/ido2db start

/etc/init.d/icinga start

/etc/init.d/apache2 restart

Puis on automatise le démarrage d’Icinga au prochain boot du serveur:

ETAPE 9

update-rc.d ido2db defaults

update-rc.d icinga defaults

Vous devriez avoir un Icinga fonctionnel ! Pour vérifier ceci, il suffit de pointer un navigateur Web vers l’URL suivante: http://<adresse ip serveur icinga>/icinga (ou http://localhost/icinga)

Migration de votre configuration Nagios (optionnel)

Comme nous l’avons vu au début de ce billet, Icinga est un fork de Nagios. C’est à dire qu’il est tout à fait possible d’utiliser les plugins et les configurations d’un serveur Nagios existant directement dans votre nouveau serveur Icinga.

Je vous conseille dans un premier temps d’archiver la configuration initiale de Icinga pour pouvoir revenir en arrière en cas de problème:

cp -R /usr/local/icinga/etc /usr/local/icinga/etc.default

Ensuite on copie la configuration depuis le répertoire de Nagios. Je pars sur l’hypothèse ou le serveur Nagios est installé sur la même machine que votre serveur Icinga. Si ce n’est pas le cas, il faudra transférer les fichiers depuis votre serveur Nagios.

cp -R /usr/local/nagios/etc/* /usr/local/icinga/etc/

On transforme ensuite la configuration pour l’adapter à Icinga:

mv /usr/local/icinga/etc/nagios.cfg /usr/local/icinga/etc/icinga.cfg

sed -i ‘s/nagios/icinga/g’ /usr/local/icinga/etc/icinga.cfg

sed -i ‘s/nagios/icinga/g’ /usr/local/icinga/etc/cgi.cfg

sed -i ‘s/nagios/icinga/g’ /usr/local/icinga/etc/resource.cfg

cp /usr/local/icinga/etc.default/htpasswd.users /usr/local/icinga/etc/

On devrait ainsi avoir une configuration mélangeant celle faite pour Icinga (notamment en ce qui concerne IDO) et votre ancienne configuration de Nagios.

On vérifie que la configuration ne comporte pas d’erreur:

/usr/local/icinga/bin/icinga -v /usr/local/icinga/etc/icinga.cfg

Si c’est le cas, il suffit de relancer Icinga pour prendre en compte cette configuration:

/etc/init.d/ido2db restart

/etc/init.d/icinga restart

/etc/init.d/apache2 restart

Vous pouvez faire fonctionner les deux services (Nagios & Icinga) en parallèle sans aucun problème. Cela peut être utile pour une phase de migration. Par contre il faut garder à l’esprit que vous aurez deux fois plus de requêtes vers vos serveurs…

Sources:

Catégories
Open-source Planet-libre Systeme

Mon desktop 201105

Comme chaque mois, je vais vous montrer le bureau qui va accompagner mon PC portable pendant ce beau mois de mai. La grande nouveauté est l’utilisation, suite à la mise à jour vers Ubuntu 110.04 Natty, de Unity en lieu et place de Gnome 2.

Voici ce que cela donne, sans fenêtre:

et avec:

Les principales caractéristiques

Unity

Le dock Unity remplace AWN. Je le trouve assez pratique à utiliser, même si AWN apportait des fonctions de widgets bien pratique qui permettait de se passer de la barre de menu. 

Celle-ci fait donc sa réapparition en haut de l’écran.

 

 

Petite astuce si vous n’avez plus toutes les notifications qui s’affiche dans cette barre. Il suffit de saisir la ligne de commande suivante dans un terminal:

 

gsettings set com.canonical.Unity.Panel systray-whitelist « [‘all’] »

Pour le dock j’ai les réglages suivants que l’on peut trouver dans l’application Gestionnaire de Configuration de Compiz (SUPER+A « ccsm » pour la lancer) > Bureau > Ubuntu Unity Plugin > Experimental:

 

 

Dans le Dock, je configure les applications suivantes pour y être en permanence (bouton droit / conserver dans le dock):

 

  • Dossier personnel (accès direct à mon $HOME)
  • Chromium (Navigateur Web)
  • Terminator (client terminal)
  • Filezilla (client FTP / SFTP)
  • Hotot (client TWitter / Identi.ca)
  • Pidgin (messagerie)
  • Shutter (capture d’écran)
  • Spotify (ma musique !!!)

Et vous ? Cela donne quoi ?

 

A vous de nous montrer vos écrans (par exemple en utilisant http://twitpic.com/) !