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Mon menu best-of des comptes Twitter sur l’open-source

Avant le weekend, quelques comptes Twitter que j’emporterai sur une île déserte pour me tenir informé de l’actualité des logiciels open-source !


@cyrilleborne Cyrille BORNE

Même ta bio faut que tu la fasses en 140 caractères, c’est bien twitter , bientôt mon épitaphe en 30, tiens je vois bien il était vieux il utilisait Mandriva


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Admin-Sys et Passionné de logiciels libres, je tiens un blog consacré aux logiciels libres, membre de l’April,Chtinux et de TuxFamily.org Modo du Planet-Libre


A vous de nous faire découvrir vos comptes Twitter ou Identi.ca dans le domaine du libre !

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Nagios Open-source Planet-libre Reseau

Utiliser Nmap pour générer vos fichiers de configuration Nagios

ATTENTION: Dans sa version actuelle, le script ne marche qu’avec la version 5 de Nmap. Sinon, le fichier .cfg généré risque de rester désespérément vide…

 

Renseigner des fichiers de configuration de Nagios « à la mimine » n’est pas une activité que je juge  passionnante.

Nous allons voir dans ce billet comment utiliser le scanner de réseau Nmap pour nous aider dans cette lourde tache en développant un petit Script Shell nommé nmaptonagios.sh. Pour les plus impatients, vous pouvez directement aller au dernier chapitre de ce billet pour voir comment installer et lancer le script.

Avant de commencer

Le plus simple est de faire cette découverte du réseau directement depuis votre serveur de supervision hébérgeant Nagios. En effet, les éventuels mécanismes de filtrage de votre réseau doivent déjà permettre a  ce serveur de faire des ping et des requêtes TCP/UDP vers l’ensemble des machines (ou alors votre serveur Nagios ne doit pas bien fonctionner…).

Il faut commencer par installer NMap sur cette machine.

Installation de Nmap sous Ubuntu / Debian:

aptitude install nmap

Récupérer la liste des machine « UP » de votre réseau

Dans la suite de ce billet, je prendrai l’exemple d’un adminsitrateur réseau qui veut découvrir les machines  de son LAN qui utilise la plage d’adresse IP suivante: 192.168.1.0/24.

Pour avoir une liste des adresses ou des noms (si vous avez un serveur DNS à jour) des machines répondant aux PING de votre réseau, il suffit de saisir la commande:

nmap -sP 192.168.1.0/24

Si un nom d’hôte est associé à une adresse il est affiché.

Exemple:

Nmap scan report for 192.168.1.104

Host is up (0.0019s latency).

Nmap scan report for labo-desktop2 (192.168.1.109)

Host is up (0.00056s latency).

Cette première commande va nous servir pour générer la boucle principale de notre script.

Détection des OS

Pour générer dans la configuration de Nagios une description des hôtes contenant l’OS, nous allons utiliser l’option -O de nmap:

nmap -O 192.168.1.109

Selon le système d’exploitation la détection se fait de manière plus au moins simple.

3 lignes sont intéressantes dans le rapport généré par l’option -O:

OS Detail: ***

Running: ***

Service detail: ***

Notre script va donc tester ces variables puis choisir celle qui donne une information la plus précise (sachant que ce test n’est pas fiable à 100%).

Détection des services

On entre dans le vifs du sujet avec la détection des services accessibles sur les machines.

On filtre pour cela les ports TCP ou UDP ouverts (open), puis on vérifie qu’un plugin est disponible dans le répertoire /usr/lib/nagios/plugins (il est possible de changer ce répertoire en modifiant la variable NAGIOS_PLUGINS_PATH au début du script).

Par exemple, si le script détecte que le port TCP/80 (http) est open, alors il va rechercher le plugin /usr/lib/nagios/plugins/check_http et configurer le service correspondant. Si il ne le trouve pas il va se rabattre sur un check_tcp simple sur le port 80.

On utilise la commande nmap suivante:

nmap -sV 192.168.1.109

Installation et utilisation du script nmaptonagios.pl

On commence par récupérer le script:

wget https://raw.github.com/nicolargo/nagiosautoinstall/master/nmaptonagios.sh

chmod a+x ./nmaptonagios.sh

Puis on l’exécute:

sudo ./nmaptonagios.sh 192.168.1.0/24

—————————————————————

Nagios configuration file: /tmp/nmaptonagios-20101124095216.cfg

—————————————————————

A la fin du script, on a un fichier de configuration de Nagios à éditer et à adapter à vos besoins:

vi /tmp/nmaptonagios-20101124095216.cfg

Pour faire prendre en compte ce fichier par Nagios, il suffit de le copier dans le répertoire /usr/local/nagios/etc/objects:

sudo cp /tmp/nmaptonagios-20101124095216.cfg /usr/local/nagios/etc/objects

sudo chown nagios:nagios /usr/local/nagios/etc/objects/nmaptonagios-20101124095216.cfg

Puis de relancer nagios:

sudo service nagios restart

Le script est distribué sous licence GPL v2. Libre à vous de l’adapter, modifier, copier et distribuer !

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Nagios Open-source Planet-libre Web

Notification Twitter (oAuth) dans Nagios

Twitter est un service devenu indispensable pour la veille technologique des geeks que nous sommes. Son « ouverture via des API permet également de l’utiliser comme un moyen simple de diffusion d’informations de type alerte.

Nous allons dans ce billet voir comment configurer Nagios (l’outil de supervision open-source) pour envoyer des alertes sur un compte Twitter dédié. La méthode détaillé est compatible avec la nouvelle méthode d’authentification de Twitter nommée oAuth.

Avant de commencer

Pour ne pas poluer votre time-line pricipale, je vous conseille de créer un compte Twitter dédié à ce besoin. C’est sur ce dernier que les alertes seront envoyées. Il suffira ensuite aux « administateurs » de suivre ce compte Twitter pour être informé au plus vite des anomalies survenues sur le réseau.

Pour créer notre compte Twitter special Nagios, on va à l’adresse suivante:

Il faut bien retenir votre « username » (nagiosnicolargo dans mon cas) et « password ».

Il faut ensuite se rendre dans les « Settings » et cliquer sur le bouton « Protect my updates » pour forcer l’approbation des utilisateurs qui vont pouvoir suivre ce compte Twitter. Quand un des administrateurs fera une demande pour suivre ce compte Twitter, il faudra l’approuver. Cela évite que n’importe qui voit que votre réseau est tombé :)…

Installation du script de mise à jour de Twitter

Depuis que l’authentification sur Twitter, la procédure est un peu plus compliquée. J’ai donc écrit un billet spécifique sur le sujet. Il suffit de suivre cette procédure en prenant comme compte Twitter le compte préalablement créé dans le chapitre précédant pour y associer une nouvelle application (le script Python nommé tweetitcli.py) qui va permettre à Nagios de mettre à jour la timeline.

Après cette étape, vous devez donc être capable de mettre à jour la timeline de votre compte Twitter dédié avec une ligne de commande du type:

./tweetitcli.py ‘Petit test depuis la ligne de commande Linux’

Je vous laisse vérifier que cela marche…

Il faut ensuite copier le script en question dans le répertoire des plugins de Nagios:

cp ./tweetitcli.py /usr/local/nagios/libexec/

sudo chown nagios:nagios /usr/local/nagios/libexec/tweetitcli.py

Configuration du serveur Nagios

Passons maintenant aux fichiers de configuration de Nagios. Je pars sur le principe que vous avez un serveur Nagios en état de marche. On commence par ajouter la commande tweetitcli.py qui va permettre d’envoyer un message à notre compte Twitter via Curl:

# vi /usr/local/nagios/etc/objects/commands.cfg

define command{
command_name    notify-host-by-twitter
command_line    $USER1$/tweetitcli.py « $HOSTNAME$ is $HOSTSTATE$ »
}
define command{
command_name    notify-service-by-twitter
command_line    $USER1$/tweetitcli.py « $SERVICEDESC$@$HOSTNAME$ is $SERVICESTATE$ ** $SERVICEOUTPUT$ »
}


Ensuite on défini le contact (ou le groupe à vous de voir):

# vi /usr/local/nagios/etc/objects/templates.cfg

define contact{
name  nicolargoadmin 
alias Admin Nicolargo
service_notification_period     24×7                    
host_notification_period        24×7                    
service_notification_options    w,u,c,r,f,s             
host_notification_options       d,u,r,f,s            
service_notification_commands   notify-service-by-twitter
host_notification_commands      notify-host-by-twitter
}

Puis enfin on associe le contact avec le service à surveiller (par exemple que mon serveur Web tourne bien…):

define host{
use                     linux-host
host_name               gandiserveur
alias                   Serveur Gandi
address                 blog.nicolargo.com
parents                 monrouteur
hostgroups              prj-perso
contacts                nicolargoadmin
}
define service{
use                     generic-service
host_name               gandiserveur
service_description     HTTP
check_command           check_http
contacts                nicolargoadmin
}

On teste…

Il ne reste plus qu’a tester vos fichiers de configuration:

sudo /usr/local/nagios/bin/nagios -v /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg

et à relancer Nagios:

sudo service nagios restart

A chaque notification, un nouveau message devrait apparaître dans votre compte Twitter dédié 😉

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Twitter en ligne de commande (même avec oAuth)

Il y a quelque temps, j’avais écrit un billet sur comment envoyer les alertes de votre serveur Nagios sur un compte Twitter (ou comment réunir les SI et le Web 2.0). Malheureusement, depuis cette date,  Twitter a changé la méthode d’authentification pour poster des tweets. Ce n’est plus une authentification HTTP classique (qui pouvait donc être facilement faite en ligne de commande avec curl par exemple) mais une authentification oAuth, beaucoup plus souple mais nettement plus complexe.

Nous allons donc dans ce nouveau billet voir comment mettre en place l’authentification oAuth pour un script Python qui permettra à partir d’une simple ligne de commande de mettre à jour une timeline Twitter.

A vos fourneaux !

Les ingrédients…

Pour suivre cette recette il faut:

  • un compte Twitter
  • la librairie Python python-tweepy
  • un navigateur Web (pour enregistrer votre application)

Installation de Python-tweepy

Cette librairie Python va vous permettre de parler oAuth avec le serveur Twitter. Il existe un PPA pour Ubuntu (pour les autres distribution GNU/Linux, il faut installer la bête en suivant ces instructions):

sudo add-apt-repository ppa:chris-lea/python-tweepy

sudo aptitude update && sudo aptitude install python-tweepy

Update: Sous Debian la procédure à suivre est la suivante (merci Benjamin):

apt-get install python python-setuptools python-json python-twitter

wget http://pypi.python.org/packages/source/t/tweepy/tweepy-1.7.1.tar.gz

tar xvfz tweepy-1.7.1.tar.gz

cd tweepy-1.7.1

python ./setup.py install

Enregistrement de votre script

C’est la première étape: déclarer votre application (votre script) sur le serveur Twitter. Dans la suite de ce billet je vais procéder à l’enregistrement d’une application qui s’appellera ‘tweetit’ (c’est le nom de mon script en ligne de commande qui permettra de mettre à jour ma Timeline).

Pour cela, il faut se rendre à l’URL suivante: http://twitter.com/oauth_clients

Puis cliquer sur Register a new application »

On saisie ensuite le formulaire:

Une fois le formulaire validée, vous devriez être redirigé vers une page contenant deux informations importantes: Consumer key (la clés) et Consumer secret (le mot de passe) de votre application.

Il faut bien sur mettre ces informations de coté.

Connecter votre script à votre compte Twitter

Nous allons utiliser la librairie python-tweepy pour faire cette étape qui ne devra être faite qu’une seule fois lors du développement de votre application.

Le plus simple est de reprendre le script écrit par Jeff Miller sur son blog. On va donc créer un script nommé tweetit-register.py contenant le code suivant (remplacer les codes):

#!/usr/bin/env python

import tweepy

CONSUMER_KEY = ‘VOTRE CODE CONSUMER KEY’

CONSUMER_SECRET = ‘VOTRE CODE CONSUMER SECRET’

auth = tweepy.OAuthHandler(CONSUMER_KEY, CONSUMER_SECRET)

auth_url = auth.get_authorization_url()

print ‘Please authorize: ‘ + auth_url

verifier = raw_input(‘PIN: ‘).strip()

auth.get_access_token(verifier)

print « ACCESS_KEY = ‘%s' » % auth.access_token.key

print « ACCESS_SECRET = ‘%s' » % auth.access_token.secret

On exécute le script:

chmod a+x tweetit-register.py

./tweetit-register.py

Le script va vous afficher une URL  et attendre un code PIN:


Please authorize: http://twitter.com/oauth/authorize?oauth_token=Ndddb0DBsjd6PNYccSEtl8vtdYkNsPRCk5joO7djqO8

PIN:

On copie l’URL dans un navigateur Web:

On récupère ensuite le code PIN que l’on entre dans notre terminal:

PIN: 0665141

On obtient en retour la clés et le mot de passe d’accès :

ACCESS_KEY = ‘7707822-TWzha9rf3icVF1h0FhGnaK5q7iLyNIRzHXDY8aagt4’

ACCESS_SECRET = ‘3dbTcWkU1LIYG4MtwmraausjaoSne5coGbXKOXhDfG0’

Création du script

Voilà (enfin), on peut développer notre application (tweetit.py):

#!/usr/bin/env python


import sys

import tweepy


# Authentification oAuth

CONSUMER_KEY = ‘Consumer Key’

CONSUMER_SECRET = ‘Consumer Secret’

ACCESS_KEY = ‘Access Key’

ACCESS_SECRET = ‘Access Secret’

auth = tweepy.OAuthHandler(CONSUMER_KEY, CONSUMER_SECRET)

auth.set_access_token(ACCESS_KEY, ACCESS_SECRET)

api = tweepy.API(auth)


# Main program

api.update_status(sys.argv[1])

On rend le script executable:

chmod a+x tweetit.py

Test de l’application

On lance le script avec le texte à tweeter:

./tweetitcli.py ‘Petit test depuis la ligne de commande Linux…’

Et voilà le travail:

Et voila, bientôt un prochain billet pour voir comment intégrer ce nouveau script à Nagios 🙂

Source pour la rédaction de cet article:

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Gstreamer Open-source Planet-libre Video Web

MyScreenCast passe en version 0.11

Il y quelques mois, j’avais écrit un script shell (MyScreenCast) permettant d’automatiser, en ligne de commande, la création d’un screencast (une vidéo de votre écran) avec des outils libres disponibles sur les distributions GNU/Linux (notamment GStreamer).

Je viens de mettre en ligne la version 0.11 de ce script avec les fonctions suivantes:

  • possibilité d’incruster un texte en overlay avec l’option  -o <Bla bla>
  • encodage du même screencast avec différents codecs
  • amélioration des pipelines GStreamer

Ces fonctions viennent s’ajouter aux fonctions suivantes:

  • capture vidéo de l’écran quelque soit sa résolution
  • capture audio (depuis le microphone par défaut de votre système)
  • incrustation de la vidéo venant de votre Webcam (avec l’option -w)
  • affichage des touches actionnées avec keymon (avec l’option -k)

Pour tester ce logiciel, il faut récupérer la dernière version du script:

MyScreencast

Puis de lancer la ligne de commande suivante:

chmod a+x ./myscreencast.sh

./myscreencast.sh

Comme toujours j’attend vos retours / tests sur d’autres distributions (je l’ai testé sous Ubuntu 10.10).

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Nagios: vérifier l’existence d’un fichier sur un site Web

Il y a quelques jours je me suis rendu compte que lors d’une mise à jour de mon blog j’avais oublié de copier le fichier googlexxxxxxxxx.html à la racine de mon site. Ce fichier permet à Google de vérifier que le site est bien associé à mon compte Google Webmaster et au mécanisme de lecture d’un autre fichier important: sitemap.xml. En conséquence, mon site n’était plus référencé dans Google… C’est ici Google Analytics qui m’a servi de serveur de supervision vu que mon trafic a été divisé par 8 :).

Disposant d’un serveur de supervision Nagios pour mes tests, je me suis pencher sur le problème suivant: comment vérifier la présence d’un fichier précis sur un site Web en utilisant le protocole HTTP.

Il n’y a pas de plugin par défaut permettant d’effectuer cette action. Le seul qui se rapproche est check_http. Malheureusement ce dernier permet seulement de vérifier que le serveur Web est opérationnel mais ne fait aucune interprétation sur le contenu du site.

En cherchant un peu on tombe rapidement sur le plugin check_url. Ce dernier, écrit en Perl, utilise Wget pour récupérer le fichier cible et interprète le code d’erreur renvoyé par le serveur Web.

J’ai du un peu modifier le code pour le rendre compatible avec une installation ou le daemon Nagios tourne avec un utilisateur qui n’a pas de « home directory ». Le script modifié est disponible ici.

On a les associations code d’erreur Nagios / code d’erreur HTTP suivantes:

OK = (« 200 »);

WARN = (« 400 », « 401 », « 403 », « 404 », « 408 »);

CRITICAL = (« 500 », « 501 », « 502 », « 503 », « 504 »);

Pour installer le plugin, il faut le copier dans le répertoire /usr/local/nagios/libexec de votre serveur Nagios puis fixer les bons droits:

cd /usr/local/nagios/libexec

sudo wget https://raw.github.com/nicolargo/nagiosautoinstall/master/check_url.pl

sudo chown nagios:nagios /usr/local/nagios/libexec/check_url.pl

sudo chmod a+x /usr/local/nagios/libexec/check_url.pl

Enfin on configure un nouveau service dans le fichier commands.cfg:

# CheckURL

# $ARG1$: URL a tester (exemple: https://blog.nicolargo.com/sitemap.xml)

define command{

command_name check_url

command_line $USER1$/check_url.pl $ARG1$

}

Puis on définie le service associé au site/fichier à vérifier:

# Define a service to check URL

# https://blog.nicolargo.com/sitemap.xml

define service{

use generic-service

host_name monserveur

service_description URL Sitemap

check_command check_url!https://blog.nicolargo.com/sitemap.xml

}

Une fois Nagios relancé, une alerte sera automatiquement remontée si le fichier sitemap.xml n’est pas accessible !

Il est bien sur possible de faire autant d’alertes que de fichiers à vérifier.

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Le blog de Nicolargo a son application IOS

Mon ami Nicolas Richasse vient de finaliser la première version de l’application du « Blog de Nicolargo » pour iPhone, iPod et iPad. Cette application est d’ores et déjà téléchargeable gratuitement sur l’Apple Store. (voir ici la page officielle de l’application pour plus d’informations).

Vous devez trouver plutôt causasse le fait que ce blog dispose d’une application pour iPhone (axe du mal propriétaire) plutôt que pour Android (les gentils libristes)…

La raison principale est assez simple. Nicolas Richasse m’a proposé de développer gratuitement cette application pour « se faire la main » sur le développement d’application sous IOS. Disposant d’un iPhone 4 à la maison, je n’ai donc pas hésité longtemps (si une âme généreuse veut faire la même chose sous Android je suis preneur :)).

Cependant notre « bon coté de la force » nous a poussé à réfléchir à un modèle plus en accord avec nos convictions. Après quelques discussions avec lui, nous avons donc décidé de proposer l’application sous licence GPL v2.

Elle sera disponible au téléchargement et librement « adaptable » à votre blog dans quelques temps (sur une forge qu’il nous reste à identifier). Nicolas souhaite juste avoir un peu de temps et de recul sur l’application pour proposer une code documenté et facile à forker pour d’autres blogs sous WordPress..

Il faut donc considérer l’application IOS du Blog de Nicolargo comme une démonstration de ce code open-source.

A télécharger, tester puis commenter sans modération !


Que pensez-vous de cette initiative ?

Etes-vous intéressé pour développer un « fork » de cette application pour votre blog ?

Souhaitez vous participer au développement de l’application « core » pour l’améliorer  ?

A vos commentaires…

PS: l’application est bien entendu gratuite. Si vous voulez soutenir Nicolas Richasse  dans son développement vous pouvez acheter son application iNumber qui reprend grosso modo la règle des chiffres de l’émission des chiffres et des lettres.

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Podium des billets de la semaine #44

Si vous étiez en vacance la semaine dernière, session de rattrapage avec ce petit billet qui donne le top 3 des billets de la semaine passée:

Médaille de bronze: 7 choses à faire après l’installation de Fedora

Médaille d’argent: 8 choses à faire après l’installation d’Ubuntu

Médaille d’or: Mon desktop 201011

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Installation et test de Flumotion 0.8

Flumotion est un serveur de streaming open-source sous licence GPL. Il permet de diffuser à des utilisateurs ne disposant que d’un simple navigateur Web des contenus audio et vidéo.

La dernière version disponible (la 0.8) apporte une fonctionnalité que je trouve intéressante de tester: le support du conteneur WebM et du codec vidéo VP8 que gOOgle à libéré il y a quelques mois.

Nous allons voir dans ce billet comment installer et configurer Flumotion 0.8 sur une distribution GNU/Linux Ubuntu Desktop 10.10.

Compilation de Flumotion 0.8

Récupération des sources:

mkdir ~/src

cd ~/src

wget http://www.flumotion.net//src/flumotion/flumotion-0.8.0.tar.gz

tar zxvf flumotion-0.8.0.tar.gz

cd ~/src/flumotion-0.8.0

Installation des librairies (en plus de mon installation standard d’Ubuntu), j’ai du ajouter:

sudo aptitude install python-all-dev python-kiwi

Configuration et compilation:

./configure

make

sudo make install

sudo mkdir /usr/local/etc/flumotion/

sudo cp conf/default.pem /usr/local/etc/flumotion/

Configuration de Flumotion 0.8

Le serveur Flumotion utilise deux processus: flumotion-manager et flumotion-worker.

Le premier processus (flumotion-manager) à besoin d’un fichier de configuration nommé planet.xml. Je vous propose donc de partir du fichier de configuration fourni avec les sources et de le copier dans un répertoire de votre machine.

mkdir ~/flumotion

mkdir ~/flumotion/conf

cp ~/src/flumotion-0.8.0/conf/managers/default/planet.xml ~/flumotion/conf/

Puis de l’éditer:

gedit ~/flumotion/conf/planet.xml

La ligne vraiment intéressante à modifier est celle-ci:

user:PSfNpHTkpTx1M

Elle défini l’utilisateur user avec le mot de passe par défaut test (encodé).

Remarque: Pour générer un nouveau couple login/password, le plus simple est de ce rendre sur ce site et de remplacer le résultat dans le fichier ~/flumotion/conf/planet.xml.

On lance ainsi le processus avec la commande suivante:

flumotion-manager ~/flumotion/conf/planet.xml &

On vérifie que le processus est bien lancé:

ps auxw | grep flumotion

labo    16352 10.4  0.3  18300 12724 pts/3    S    15:41   0:00 /usr/bin/python /usr/local/bin/flumotion-manager /home/labo/flumotion/conf/planet.xml

Le deuxième processus (flumotion-worker) n’a pas besoin d’un fichier de configuration. Il faut juste passer en paramètre l’utilisateur user avec le mot de passe test (clair) à utiliser pour se connecter au processus flumotion-manager:

flumotion-worker -v -u user -p test

Utilisation de Flumotion 0.8

On va utiliser le programme flumotion-admin pour administrer notre serveur Flumotion:

flumotion-admin &

La fenêtre suivante devrait s’afficher :

Remarque: si vous installez Flumotion sur un serveur sans interface graphique, il faudra utiliser flumotion-admin-text en lieu et place de flumotion-admin.

On clique sur Suivant:

On clique sur Suivant puis on entre le login user et le password test:

Après avoir cliqué sur Suivant, un assistant de configuration (wizard) va s’afficher:

On arrête de cliquer quelques instant pour voir que Flumotion propose deux scénarios:

  • configuration d’un streaming « live » à partir d’une camera / webcam
  • configuration d’un streaming « on demand » à partir d’un fichier

Configuration d’un « streaming live »

Comme un des objectifs de ce billet est de tester la diffusion live en WebM/VP8, on choisi la première option dans la fenêtre suivante:

Si vous n’avez pas de caméra digitale ou de Webcam sur votre machine, vous pouvez utiliser le « test video producer »  qui est en fait une mire de test (je rappelle de Flumotion se base sur GStreamer et cette mire est en fait généré par le plugin videotestsrc).

On configure la mire:

Il est ensuite possible de configurer un texte ou un logo qui sera affiché en overlay sur la vidéo:

On passe ensuite à la configuration de la « mire audio »:

Puis on défini les paramètres du streaming: conteneur, codec vidéo et codec audio:

Au niveau du codec vidéo VP8, on peut soit définir un débit fixe (CBR) ou bien une qualité fixe (VBR). Pour du streaming live, je conseille plutôt du CBR, par exemple à 400 Kbps:

De même pour le codec audio Vorbis:

On défini ensuite si l’on veut streamer sur HTTP (seule option disponible pour l’instant) et/ou sauver le résultat du streaming dans un fichier local sur le serveur (cette option peut être intéressante pour relire la vidéo de manière offline).

Enfin, on défini le point de montage (URL) ainsi que le port TCP à partir duquel le serveur sera accessible. Il est également possible de limiter le streaming (nombre d’utilisateur max, bande passante max…):

On peut également préciser la licence de diffusion de votre streaming:

Et voilà le travail, votre serveur de streaming est opérationnel:

Pour le tester il suffit de ccopier l’URL de l’onglet Statistiques dans (attention pour voir la vidéo depuis une autre machine, il faut remplacer le nom d’hôte avant le :8800 par l’adresse IP de la machine):

  • un navigateur Web compatible WebM/VP8: Chromium
  • un lecteur multimedia compatible WebM/VP8: Totem sous Ubuntu

La vidéo devrait s’afficher:

Pour sauvegarder cette configuration de streaming, il suffit de cliquer sur Connexion > Exporter la connexion puis de sauvegarder le fichier au format XML (Connexion > Importer pour la réimporter dans Flumotion).

Les sources vidéos possibles pour un streaming live sont:

  • la mire (pour les tests)
  • webcam (j’ai rencontré un problème avec la mienne, voir le dernier chapitre de ce billet)
  • TV card
  • Loop video (prend en entrée un fichier OGG et génère une boucle infini à partir de cette vidéo)
  • Firewire

Configuration d’un streaming on-demand (VoD)

Avant de tester la vidéo à la demande, il faut disposer de fichiers vidéos encodés au format WebM (pour la VoD, la version communautaire de Flumotion supporte également le format OGG). Pour produire de tel fichier, je vous conseille la lecture de ce billet. Une fois les vidéos localisées dans un répertoire de votre machine faisant tourner le serveur Flumotion, il suffit de faire appel à l’assistant via le menu Contrôler > Lancer l’assistant de flumotion-admin.

Il faut seulement définir le répertoire ou sont stockées les vidéos:

Puis identifier la liste des vidéos disponibles et leurs URLs dans l’onglet Browser. Là encore, il faut adapter l’adresse en remplaçant le nom logique par l’adresse IP de votre machine Flumotion si vous voulez consulter ces vidéos sur d’autres machines du réseau.

Enfin, vous pouvez ouvrir cette URL soit dans un navigateur Web qui prend en charge WebM (par exemple Chromium):

Soit dans votre lecteur multimédia par défaut (par exemple Totem, ouvrir en utilisant CTRL+L):

Pour une intégration plus « web design compliant » de vos vidéos dans des pages Web (plutôt qu’un bête affichage en full-screen), il faut utiliser le tag HTML5 <video> dont j’ai donné plusieurs syntaxe d’utilisation dans ce billet.

Problèmes rencontrés…

Lors de mes tests, j’ai rencontré un problème lors de la détection de ma WebCam Logitech QuickCam Pro 4000 (qui marche très bien par ailleurs). La détection des informations n’aboutie pas…

Un autre problème est l’ouverture des fichiers VoD à partir de VLC qui supporte pourtant le format WebM. Le son passe correctement mais la vidéo reste désespérément noire…

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7 choses à faire après l’installation de Fedora

Je viens de finaliser l’installation de mon PC portable pro sous une distribution GNU/Linux Fedora 14 (je reviens à mes premiers amours :)). Voici donc la liste des étapes que j’ai suivi pour mettre l’environnement dans un état acceptable pour mes yeux et mes neurones. Comme pour la version Ubuntu de ce billet, cette liste est personnelle et me permet d’avoir un environnement de travail qui corresponde à mes besoins (pas forcement aux vôtres !).

Je compte sur vous pour ajouter vos commentaires et nous faire découvrir de nouvelles choses.

On commence par un aperçu du bureau Gnome:

La connaissance s’accroît quand on la partage…

1.  Lancement du script fedorapostInstall.sh

Ce script shell à pour but d’automatiser toutes une série d’actions que je fais plus ou moins systématiquement quand j’installe un PC sous Fedora Desktop. C’est la première chose que je fais sur un nouveau PC.

On peut notamment citer:

  • Ajout de dépôts pour avoir de nouveaux logiciels ou des versions plus récentes
  • Installation d’applications indispensable à mes yeux et non présente dans la distribution de base
  • Configuration système standard

Récupération du script:

wget http://svn.nicolargo.com/fedorapostinstall/trunk/fedorapostinstall.sh

chmod a+x fedorainstall.sh

Je vous conseille d’éditer le script pour le faire coller à vos besoins.

Lancement du script:

su -c ./fedorainstall.sh

2. Fenêtre et icônes

Le script précédant installe la configuration GTK suivante: Look des fenêtre Equinox et icônes Faenza.

Il faut les activer en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution“.

3. Des informations directement sur votre bureau

Mon coté geek fait que j’aime bien connaître ce qui se passe dans ma bécane: son occupation CPU, mémoire, la place disponible sur le disque, les débits réseau, le nom de la musique que je suis en train d’écouter…

Pour cela j’utilise Conky avec la configuration suivante (télécharger mon fichier .conkyrc puis l’adapter à votre configuration):

4. Configurer le tableau de bord

Rien de très original de ce coté, j’utilise un seul tableau de bord ou l’essentiel des éléments se trouvent en haut à droite de mon écran:

5. Un beau fond d’écran

Je maintien une base d’environ 70 fond d’écran que je puise dans différentes sources.

6. Gestion des mes fichiers personnels

J’utilise le service Dropbox pour sauvegarder et synchroniser mes documents entre mes différentes machines (3 PC GNU/Linux, 1 MBP, 1 iPhone).

Pour adapter la Dropbox à mon environnement GNU/Linux, je fais des liens symboliques entre le répertoire ~/Dropbox et les répertoires systèmes suivants:

bin -> ../bin/: Mes scripts shells

dev -> ../dev/: Le répertoire contenant mes développements en cours

Documents -> ../Documents/: Mes documents persos

Images -> ../Images/: Mes images, photos persos

7. Mes applications de tous les jours…

J’utilise Docky pour avoir un accès rapide aux applications suivantes:

A vous de nous faire découvrir votre monde sous Fedora !