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Comment installer (vraiment) Dropbox 1.0 sous GNU/Linux

Dropbox vient de mettre à jour son client vers la version 1.0. Malheureusement, la procédure d’installation qui est donnée sur le site ne marchait pas pour moi (j’ai fait le test sous Ubuntu 10.10 et Fedora 14).

Voici donc un petit hack pour mettre à jour le client depuis une version 0.7.110 vers la 1.0.10:

1) Arrêter votre client Dropbox

2) Lancer les commandes suivantes dans un terminal:

cd ~

wget http://dl-web.dropbox.com/u/17/dropbox-lnx.x86-1.0.10.tar.gz

mv .dropbox-dist .dropbox-dist.OLD

tar zxvf dropbox-lnx.x86-1.0.10.tar.gz

rm -f dropbox-lnx.x86-1.0.10.tar.gz

Remarque: Si votre PC à une architecture 64 bits, il faut télécharger: dropbox-lnx.x86_64-1.0.10.tar.gz

3) Puis relancer le client Dropbox…

Et voilà le travail ! A vous les joies du Selective Sync !

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Le panier du marché libre #2

Deuxième édition des paniers du marché libre avec quelques URL glanées cette semaine sur Twitter et RSS.

  • On commence par un guide de survie si vous êtes obligé de travailler sous Windows au boulot. Ce billet vous permet d’installer des logiciels qui vous redonneront « un peu » de liberté.
  • Audio.js est une librairie en JS permettant d’insérer un player audio HTML5 dans vos sites (seulement compatible MP3).
  • Un billet un peu plus technique sur l’art et la manière de faire de l’exec() et system() root en PHP.
  • PluXml est une alternative simple et légère au CMS WordPress (on sait jamais si Microsoft rachète WordPress…).
  • Enfin un tableau comparatif des différents players video HTML5.

Faites nous partager vos découvertes de la semaine !

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Installation et utilisation de LOIC sous GNU/Linux

Depuis que le groupe Anonymous a utilisé Low Orbit Ion Cannon (LOIC) pour attaquer un certain nombre d’entreprises ayant mis des battons dans les roues de Wikileaks et de son patron,  ce logiciel a été mis sur le feux des projecteurs.

Ce logiciel permet en un clic de souris de lancer une attaque de type Deny Of Service (DOS) sur une machine cible. Utilisé par une personne bienveillante, ce logiciel de « script kiddies » peut être utilisé pour tester la réaction d’un de ses serveur par rapport à une telle attaque et également de tester les mécanismes de sécurité associés.

Développé en C# (burk…), LOIC est disponible sous les OS Windows Xp ou supérieur. Il est bien sur possible de l’utiliser également sous GNU/Linux moyennant quelques manipulations…

Installation de LOIC sous GNU/Linux

C’est en lisant ce forum que j’ai trouvé une solution simple et élégante pour installer la dernière version de LOIC sous Ubuntu, Fedora ou Debian (et surement sur toutes distributions GNU/Linux disposant des pré-requis).

On commence par installer les logiciels suivants:

Sous Ubuntu/Debian:

sudo aptitude install git-core monodevelop

Sous Fedora (en root):

yum install git mono-devel

Ensuite on récupére un script SHELL qui va permettre: d’installer, de mettre à jour et de lancer LOIC sur votre distribution GNU/Linux:

mkdir ~loic

cd ~loic

wget https://raw.github.com/nicolargo/loicinstaller/master/loic.sh

chmod a+x loic.sh

Installation de LOIC

On lance la commande suivante:

./loic.sh install

Le script va télécharger la dernière version disponible dans le GIT puis effectuer une installation dans le répertoire ~/loic/LOIC.

Mise à jour de LOIC

On lance la commande suivante:

./loic.sh update

Le script va vérifier l’existence d’une nouvelle version disponible dans le GIT puis effectuer une installation dans le répertoire ~/loic/LOIC.

Lancement de LOIC

On passe au chose sérieuse en lançant le logiciel:

./loic.sh run

La fenêtre suivante devrait apparaitre:

Utilisation de LOIC

Attention à ne pas tester ce logiciel sur un site qui ne vous appartient pas ! En effet, le logiciel ne dispose d’aucun mécanisme pour cacher votre adresse IP et vous serez facilement repéré par le site cible. Cela serait dommage de se faire bannir par les mécanismes de filtrage de votre blog préféré 😉

Comme vous allez le voir, même mon fils de 4 ans et demi peut se servir de ce logiciel. Il suffit de (1) saisir l’URL (ou l’adresse IP) de la machine à attaquer puis (2) de cliquer sur le bouton « Lock on » puis (3) enfin sur le bouton  « IMMA CHARGIN MAH LAZER ».

 

Par défaut, les attaques sont de type flood sont lancées sur le port TCP/80 (mais il est possible de faire des attaques de type UDP ou HTTP). 10 processus sont lancés en parallèle.


La ligne de status devrait se mettre à jour pour voir la progression de l’attaque:

Que fait LOIC ?

En capturant le trafic généré par LOIC à l’aide d’un logiciel comme tshark, on peut voir qu’il génére un grand nombre de requêtes TCP dans le but de saturer la machine cible.

Avec un simple PC bureautique, j’arrive à un débit de requête de l’ordre de 4.5 Mbps. Imaginez le résultat si 1000 personnes font la même chose vers une même cible…

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Blog Open-source Planet-libre Reseau Systeme

Sécuriser son blog WordPress #1

Il n’y a rien de plus rageant que de se faire pirater son blog. En plus de réduire à néant notre amour propre, cela peut avoir, dans le cas d’une indisponibilité prolongée, des impacts non négligeables sur le « saint » référencement dans gOOgle et donc sur le trafic sur votre site (je suis bien placé pour en parler…).

Après avoir détaillé l’installation d’un blog WordPress sur un serveur VPS Gandi Ubuntu Server puis optimiser ce dernier en 12 étapes, nous allons donc aborder des techniques permettant de protéger votre blog WordPress hébergé sur un serveur dédié ou virtuel (mais un bon nombre de ces techniques sont aussi applicables sur n’importe quel site Internet). Il faut garder à l’esprit que cela ne garantira en rien une protection efficace à 100%. Si une personne compétente décide de pirater votre site, il y a de fortes chances qu’elle réussisse. Par contre, ces techniques vous protégeront sûrement d’une grande majorité des attaques lancées via des « script kiddies« .

Cet article va être découpé en plusieurs billets (vous êtes en train de lire le #1):

Cette série de billets a été co-écrite avec Jérémie Marguerie étudiant à EPITA (merci à lui !).

Sécurisation du système d’exploitation

C’est la base de votre infrastructure. Ici, pas la place pour des systèmes d’exploitations (OS) de comique. Il faut du lourd, du sûr, du solide, du stable, du libre: c’est-à-dire une distribution GNU/Linux ou BSD.

Pour les serveurs Web, j’utilise FreeBSD ou Ubuntu Server, selon mon humeur. Comme je le répète assez souvent il vaut mieux choisir un système d’exploitation que l’on maîtrise bien. En discutant avec des “experts”, vous aurez autant de sons de cloches que d’OS…

Dans la suite de ce billet, nous travaillerons sur la sécurisation d’un serveur sous Ubuntu Server 10.04 LTS, ces méthodes sont applicables facilement sur une Debian (et toute autre distribution Debian like).

Pense bête lors de l’installation

Lors de la configuration des partitions du disque dur de votre serveur, ne tombez pas dans la facilité en faisant une partition unique qui contiendra le système, les application et vos données sur un même volume logique.

Séparer intelligemment les répertoires de son système permet de cloisonner les données et simplifie la ré-installation d’un système. Au minimum, il est conseillé de séparer au moins les partitions suivantes:

  • / (~ 5 Go)
  • /boot (~ 100 Mo)
  • /var (~ 12 Go)
  • /home (Tout l’espace restant)
  • /var/tmp (Voir plus bas)
  • /tmp (Voir plus bas)

Dans notre cas, l’idée est de ne pas stocker nos sites sur /var/www mais sur /home, qui contient tout l’espace.

Le répertoire /var, dédié principalement aux logs, pourra alors se remplir sans impacter votre arborescence principale sur / ou vos comptes sur /home.

Surveiller l’espace utilisé sur vos partition est important, une partition pleine empêcherait vos logs de s’écrire ou vos sites de fonctionner correctement. Le programme logwatch (décrit plus bas) vous fournit un récapitulatif de l’espace disque utilisé, il est donc utile pour surveiller ce point.

Utilisation de tmpfs

Sous les systèmes GNU/Linux, on a deux dossiers temporaires: /tmp et /var/tmp. Passer ces dossiers “World Writable” (c’est à dire que n’importe quel utilisateur/processus de votre système peut écrire et lire dans ces répertoires) en tmpfs (disque RAM). Il faut que votre serveur dispose d’une quantité de mémoire RAM conséquente car une partie de celle-ci sera utilisée pour stocker les fichiers temporaires.

Pour mettre en place tmpfs sur un système de fichier (/tmp dans cet exemple), éditez le fichier /etc/fstab et ajouter la ligne suivante :

tmpfs        /tmp     tmpfs        defaults,user_xattr          0    0

Je vous conseil de mettre tmpfs en place pour les répertoires /tmp, /var/tmp et /dev/shm. La rêgle pour savoir síl faut le mettre en place est « sur tous les répertoires dont le données sont volatiles ». Ainsi, /var/lock devrait en faire partie, sauf que certains programmes, mal codé, n’apprécient pas que ce dossier soit vidé.

L’idée derrière l’utilisation de la RAM est de rendre ces répertoire très rapides. Le stockage sur RAM limite aussi intrinsèquement leur taille, que le noyau gère automatiquement pour étendre ou diminuer la taille de ces partitions en fonction des besoins du système.

Mise à jour du système

C’est un des principe de base de la sécurité de votre système informatique (malheureusement aussi un des plus rébarbatif):

« Toujours avoir un système et des applications à jour. »

Pour m’aider dans cette lourde tache, j’utilise l’application cron-apt qui permet de vérifier automatiquement si des mises à jours sont disponibles. Si c’est le cas, le logiciel peut envoyer un mail et optionnellement, mettre à jour le système pour vous.

Installation de cron-apt:

sudo aptitude install cron-apt

Il faut ensuite configurer votre adresse mail dans le fichier /etc/cron-apt/config. Par défaut cron-apt s’exécute automatiquement tout les matins à 4h00.

Voici un exemple de mail envoyé:
Pour les machines sous Fedora, il existe une fonction équivalente directement dans Yum (lire ce billet pour plus d’informations).

Tuning de la sécurité

Configurer les paramètres de sécurité réseau par défaut dans le fichier  /etc/sysctl.conf.

Vous pouvez vous inspirer des billets suivants pour effectuer cette configuration:

Protection contre les « forks bombs »

Une attaque par « forks bombs » est de type DOS (Deny Of Service) qui utilise la commande système fork. Pour se protéger de telle attaque et limiter leurs impacts sur le reste du système,  il faut éditer le fichier /etc/security/limits.conf et y ajouter les lignes suivantes (en adaptant « username » à vos besoins):

username soft nproc        300

username hard nproc        350

username soft nice         0

username hard nice         0

username soft priority     5

username hard priority     5

username –    maxlogins    10

Ces limitations empêchent un utilisateur de se logguer plus de 10 fois sur la machine (en SSH notamment), de lancer plus de 350 processus simultanément (empêche les forks-bombs) et met une priorité faible a ses tâches par défaut (haute priorité < 0, normal 0, basse priorité > 0).

Source: http://www.cyberciti.biz/tips/linux-limiting-user-process.html

Firewall

Ne laisser passer que les flux réseaux utiles à l’utilisation de votre serveur par les utilisateurs (HTTP / HTTPs) et l’administration (SSH).

Concernant le protocole SSH, on lit souvent qu’il faut changer le port d’écoute du daemon SSHd (par défaut TCP/22). Mise à part le bloquage de certains scripts automatique, je ne pense pas que cette sécurité soit suffisante. En effet, un simple scan de votre machine avec Nmap permettra de retrouver facilement le port d’écoute.

Une solution plus efficace pour protéger cette porte d’entrée sur le serveur est d’utiliser la technique du “portknockers”. Avant de s’ouvrir, on doit taper à la porte de notre serveur en  envoyant une séquence de requêtes vers des ports prédéfinis. Par exemple avant de ce connecter en SSH sur le port TCP/22, il faudra envoyer “taper à la porte” des ports 2222, 3333 et 4444.

Le programme knockd permet de configurer facilement un “portknockers” sur son serveur Linux: https://help.ubuntu.com/community/PortKnocking

Fail2Ban analyse les logs de votre système et bloque automatiquement les indésirables au niveau du firewall iptables, ce qui est très efficace. Vous pouvez aussi bloquer manuellement des plages d’IPs considérées comme “malfaisantes”, il m’est arrivé de bloquer un pays entier cas de nombreux tentatives de piratage provenaient de ce site, et qu’aucun visiteur en provenance de ce pays ne viennent sur mes sites (bon c’est vrai cela fait un peu censure :)).

A installer à partir des sources:

sudo aptitude install fail2ban

Le fichier de configuration par défaut est /etc/fail2ban/jail.conf. Vous pouvez notamment y configurer les adresses IP à ignorer (par exemple l’adresse IP publique ou le nom d’hôte de votre propre box):

ignoreip = 127.0.0.1 home.mondomaine.com

Et également ajouter ou modifier les prisons (jail) pour des services spécifiques. Par exemple pour le serveur pure-ftpd:

#

# FTP servers

#


[pure-ftpd]

enabled = true

port = ftp,ftp-data,ftps,ftps-data

filter = pure-ftpd

logpath = /var/log/messages

maxretry = 6

Pour aller plus loin dans la configuration de fail2bna, vous pouvez lire ce billet.

Autres idées en vrac

  • instaurer des quota disk stricts par utilisateur (quotatool) : très utile pour éviter de bloquer tous ses sites à cause d’un script mal codé.
  • empecher le reboot par syskey /etc/inittab : intéressant mais peu utile, une personne avec un accès physique à votre serveur peut de toute façon faire à peu prêt tout ce qu’elle veut.
  • utiliser rsyslog pour envoyer les logs sur un serveur distant, sans accès de modification/suppression de logs de préférence : permet d’analyser les actions d’un pirate après détection du piratage (un pirate ne peut pas effacer toutes les traces laissées par les tentatives de piratage infructueuses). Un peu cher à mettre en place pour un site perso.

Les commentaires sont ouverts pour nous faire partager votre expérience dans la sécurisation de vos sites Internet.

Sources ayant servies à la rédaction de ce billet:

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Le panier du marché libre #1

Nouvelle rubrique pour partager avec vous quelques URL ajoutées cette semaine dans mon bookmarks:

Et vous ? Une URL à partager pour cette semaine ?

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Nagios Open-source Planet-libre Reseau

Détection des attaques DDOS avec Nagios

Les attaques DDOS sont sous le feu de la rampe (et des médias) depuis l’affaire Wikileaks.

C’est une attaque assez difficile à détecter car contrairement à des attaques plus « classiques », elle se base sur le fait d’inonder la machine cible de requêtes venant d’un nombre important de machines zombies (c’est à dire infecté par un programme qui va lancer une attaque).

Nous allons dans ce billet voir comment utiliser Nagios pour envoyer des alertes en cas de détection d’une attaque de type DDOS SYN Flood.

Pour cela j’ai développé (sous licnce GPL v3) un plugin Nagios disponible à l’adresse suivante:

https://raw.github.com/nicolargo/nagiosautoinstall/master/check_ddos.pl

Installation du script

Il faut disposer d’un serveur Nagios correctement configuré. Puis exécuter les commandes suivantes:

cd /usr/local/nagios/libexec

sudo rm -f check_ddos.pl

wget https://raw.github.com/nicolargo/nagiosautoinstall/master/check_ddos.pl

chmod a+rx check_ddos.pl

sudo chown nagios:nagios check_ddos.pl

Test du script:

./check_ddos.pl -w 50 -c 60

No DDOS attack detected (5/50)

Configuration de Nagios

Pour ajouter un service de détection DDOS SYN Flood sur la machine locale (en clair pour vérifier les attaques DDOS vers le serveur hébergeant Nagios), il faut dans un premier temps éditer le fichier commands.cfg (par défaut dans le répertoire /usr/local/nagios/etc/objects) pour ajouter la nouvelle commande de detection DDOS SYN Flood:

# check_ddos

define command{

command_name check_ddos

command_line $USER1$/check_ddos.pl -w $ARG1$ -c $ARG2$

}

Puis il faut éditer le fichier localhost.cfg (qui se trouve également dans le répertoire /usr/local/nagios/etc/objects):

# Define a DDOS SYN Flood detection service

# https://blog.nicolargo.com/?p=4100

# Warning: >50 SYN_RECV

# Critical: >70 SYN_RECV

define service{

use local-service

host_name bilbo

service_description DDOS SYN Flood detect

check_command check_ddos!50!70

}

Nous venons ainsi de définir un service qui va émettre une alerte Warning quand le serveur aura plus de 50 connexions de type SYN_RECV ouvertes (plus de 70 pour une alerte Critical). Ces chiffrent sont bien sur à adapter selon les serveurs…

En bonus, si une alerte est généré, le plugin affiche le TOP 10 des adresses IP des machines zombies (pratique pour les bloquer avec des règles de Firewall Iptables).

Si vous souhaitez surveiller les attaques DDOS SYN Flood sur une autre machine, il faut utiliser le plugin NRPE qui va faire l’interface entre le serveur Nagios et le serveur à superviser.

Sources pour la rédaction de ce billet:

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Gstreamer Open-source Planet-libre Video

Streaming live MPEG-4 entre Windows et Linux avec GStreamer

Nous allons dans ce billet aborder un sujet plutôt inhabituel pour ce blog: Windows 🙂 !

Le but étant de récupérer un flux vidéo live (venant par exemple d’une caméra) à partir  d’une machine sous Windaube (Xp, Se7en ou autres trucs dans le genre) vers une autre machine (Linux mais aussi Mac ou Windows). Pour cela, nous allons utiliser le framework open-source GStreamer qui va permettre d’unifier tout ce beau monde.

Avant de commencer

Pour illustrer cet article nous allons faire un streaming live depuis une machine Windows Xp vers une machine GNU/Linux Fedora 14 connecté sur le même réseau LAN.

On commence donc par installer GStreamer sur la machine Windows en récupérant et installant la dernière version à partir du site WinBuilds. Je parts sur le principe ou votre Gstreamer est installé dans le répertoire C:\Program Files\OSSBuild\GStreamer\v0.10.6 (si ce n’est pas le cas, il suffit d’adapter le script .BAT, variable GSTPATH, en conséquence).

Ensuite on installe Gstreamer sur son PC GNU/Linux (procédure ici pour Fedora et là pour Ubuntu).

Ok, on a donc le framework GStreamer installé sur les deux machines que nous allons utilisé pour faire nos tests.

Streaming depuis Windows

On commence par éditer un fichier texte (Notepad est ton ami) que l’on va nommer client.bat contenant:

REM

REM Streaming from WebCam + MPEG4-ISO encoding + RTP + UDP

REM

 

set GSTPATH= »C:\Program Files\OSSBuild\GStreamer\v0.10.6″

set CAPS= »video/x-raw-yuv,width=(int)640,height=(int)480,framerate=(fraction)10/1″

set STREAMTO= »192.168.0.10″

set STREAMPORT=5000

 

%GSTPATH%\bin\gst-launch.exe -tv –gst-plugin-path=%GSTPATH%\lib ^

gstrtpbin name=rtpbin latency=0 buffer-mode=0 ^

autovideosrc ! ffmpegcolorspace ^

! queue ! videoscale method=1 ! videorate ! %CAPS% ^

! timeoverlay ^

! queue ! ffenc_mpeg4 pass=0 bitrate=256000 rc-buffer-aggressivity=99 trellis=0 ^

! tee name= »display » ^

! rtpmp4vpay send-config=true ^

! rtpbin.send_rtp_sink_0 ^

rtpbin.send_rtp_src_0 ! udpsink port=%STREAMPORT% host=%STREAMTO% ^

display. ^

! queue ! decodebin ! ffmpegcolorspace ! autovideosink

 

pause

Il faut adapter les deux lignes set à votre configuration sachant que STREAMTO doit être associé à l’adresse IP de votre machine cible (la machine Fedora 14 dans mon cas) et que la résolution de votre Webcam doit être compatible avec les valeur de CAPS.

On exécute ensuite le fichier .bat (une fenêtre CMD va s’ouvrir et afficher les éventuels message d’erreurs).

La ligne de commande qui va s’occuper de l’encodage MPEG-4 est la suivante:

ffenc_mpeg4 pass=0 bitrate=256000 rc-buffer-aggressivity=99 trellis=0

Le paramètre bitrate (256 Kbps) va fixer le débit cible du streaming. Cette valeur est bien sur à adapter selon la résolution et la fréquence (fps) de votre source vidéo.

L’encapsultation dans une trame RTP est faite grâce à la commande:

rtpmp4vpay send-config=true

L’option send-config (=true)  permet à Gstreamer d’envoyer régulièrement sur le réseau (trame RTP) des informations sur les caractéristiques du stream au lieu de les envoyer seulement au début de la session.

Réception du stream depuis GNU/Linux

C’est (un peu) plus simple, on va créer un shell script server.sh:

#!/bin/sh

 

CAPS= »application/x-rtp,media=\(string\)video,clock-rate=\(int\)90000,encoding-name=\(string\)MP4V-ES,payload=\(int\)96″

PORT=5000

 

gst-launch -tv gstrtpbin name=rtpbin latency=0 buffer-mode=0 \

udpsrc caps=$CAPS port=$PORT do-timestamp=true \

! rtpbin.recv_rtp_sink_0 \

rtpbin. ! rtpmp4vdepay ! ffdec_mpeg4 ! autovideosink

Une fois le script édité, il faut le rendre exécutable:

chmod a+x server.sh

Puis executer le script pour recevoir le stream venant du PC Window

./server.sh

Et si on veut ajouter du son ?

Il suffit d’adapter les pipelines ! A tittre d’exemple, vous pouvez consulter les scripts suivants:

J’ai également essayé d’utiliser le codec X.264 (x264enc + x264dec) succés pour l’instant (qualité très mauvaise).

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Le livre blanc sur l’open-source de la Telecom Valley

J’ai la chance de participer régulièrement (pas aussi souvent que je le souhaiterai) au groupe de travail open-source de la Telecom Valley. Depuis plus d’un an, des membres de cette commission travaille bénévolement pour la rédaction d’un livre blanc sur l’intégration et la publication de logiciels sous licences open source.

Ce midi, avec la présence de Marc Daunis (sénateur maire de Valbonne) et de Jean-Christophe Becquet (vice président de l’April), le livre blanc a été officiellement publié.

Vous pouvez dès à présent le lire, le diffuser ou bien le réutiliser pour vos propres besoins.

Merci encore à toute l’équipe qui a travaillé sur ce projet !

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Mon desktop 201012

On attaque le dernier mois de 2010 avec, comme chaque mois, un nouveau desktop (sous Ubuntu 10.10) qui va m’accompagner jusqu’à la nouvelle année !

Voilà ce que cela donne:

Fond d’écran: Sleepless nights
GTK: Look des fenêtre Equinoxicônes Faenza
Sur ce bureau: Docky + TerminatorNautilus Elementary

Installation des dépôts

On lance un terminal et on saisie les lignes de commandes suivantes:

sudo add-apt-repository ppa:tiheum/equinox

sudo add-apt-repository ppa:am-monkeyd/nautilus-elementary-ppa

sudo aptitude update

sudo aptitude safe-upgrade

Installer de la combo magique (Equinox + Faenza + Nautilus Elementary)

Je n’ai pas trouvé mieux à mon goût pour le moment. Equinox est clair, les icônes Faenza sont lisibles et facile à reconnaître et  Elementary apporte une certaine légèreté à Nautilus.:

sudo aptitude install gtk2-engines-equinox equinox-theme equinox-ubuntu-theme faenza-icon-theme

nautilus -q

On active le tout en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution“.

Installation de Docky

Ce dock « à la MacOS X »  est disponible dans les dépôt standard, pour l’installer en ligne de commande:

sudo aptitude install docky

Pour le paramétrage, j’utilise:


Voilà ce que j’ai dedant au moment de l’écriture de ce billet:

Paramétrage de mon tableau de bord

J’utilise l’application NetSpeed pour voir en temps réel les débits sur mon interface réseau. Il faut l’installer avec la ligne de commande suivante:

sudo aptitude install netspeed

Ensuite je configure de la manière suivante:

Et vous cela donne quoi vos desktops en ce moment, à vos screenshots !

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Open-source Reseau Systeme

Utilisation du protocole NFS avec votre NAS

J’ai un NAS Synology DS110+ chez moi pour sauvegarder mes données et comme de serveur DLNA vers ma télévision.

Depuis le début j’avais utilisé le protocole réseau SMB (aka CIFS), installé et configuré par défaut sur le NAS.

Comme je n’étais pas satisfait des performances et de l’intégration de ce protocole sur ma distribution Ubuntu, j’ai décidé d’activer un protocole issu du monde Unix: j’ai nommé NFS.

Activation de NFS sur le NAS Synology DS110+

C’est assez simple en se connectant sur l’interface d’administration Web DSM:

Configuration de Linux comme client NFS

Sous une distribution Debian ou Ubuntu, il suffit d’installer le paquet autofs. Celui-ci prendra en charge nativement le protocole NFS:

sudo aptitude install autofs

Ensuite il faut éditer les deux fichiers suivants:

/etc/auto.master

/media/nas /etc/auto.nfs –ghost,–timeout=60

Ce fichier permet de définir dans quel répertoire de votre machine client GNU/Linux les répertoires partagés par votre NAS seront présentés (/media/nas dans mon cas).

/etc/auto.nfs

video -fstype=nfs,rw,intr 192.168.0.253:/volume1/video

Dans ce second fichier, on défini la liste des répertoires partagés (un répertoire par ligne). Par exemple, nous allons « mounter » le répertoire NFS /volume1/video du serveur NAS (adresse IP 192.168.0.253) vers le répertoir /media/nas/video de notre machine client GNU/Linux.

On relance ensuite le daemon autofs pour prendre en compte ces deux fichiers de configuration:

sudo service autofs restart

A partir de ce moment là, à partir du moment ou vous utiliserez le répertoire /media/nas/video, un montage sera automatiquement effectué vers votre serveur NAS et les fichiers seront visibles localement.

Et au niveau des performances

Outre une intégration parfaite à Linux, j’ai observé un gain non négligeable des performances notamment lors des phases d’écritures de fichiers sur le serveur NAS.

Sources pour la rédacion ce billet: