Voici une petite procédure « quick and dirty » pour migrer votre installation OwnCloud X (X=3 ou 4.0.0) vers OwnCloud 4.0.1. En plus des classiques corrections de bugs, cette nouvelle version apporte notamment les fonctions suivantes:
le chiffrement et la gestion en version des fichiers
la possibilité d’utiliser le glisser-déposer pour uploader les fichiers à partir de l’interface Web
le partage de calendrier (via CalDAV)
la visualisation des fichiers OpenOffice directement dans l’interface Web
Si vous voulez une procédure d’installation détaillé de OwnCloud 4, vous pouvez suivre ma procédure pour la version 3 (valable aussi pour la version 4.0.1 à quelques adaptations près) disponible ici.
De OwnCloud 3 vers OwnCloud 4… ou 5 !
Pour les plus aventureux, il est possible de directement tester la version de développement (HEAD) de OwnCloud (actuellement en version 5). Pour cela il faut télécharger le projet directement depuis le Git officiel (hébergé sur Gitorious):
Note: attention, cette procédure copie l’intégralité du répertoire et donc de vos données d’un répertoire vers un autre… prévoir un espace disque suffisant.
Vous pouvez ensuite tester votre serveur OwnCloud pour voir si tout c’est passé correctement. Si c’est le cas, vous pouvez supprimer la version 3.0:
sudo rm -rf /var/www/owncloud3
Installation du client Linux
Cette nouvelle version intègre également la possibilité de télécharger depuis l’interface Web un client lourd pour votre machine GNU/Linux.
En fait, ce bouton télécharge simplement vers le site officiel qui explique la procédure à suivre selon votre distribution. Par exemple sous Ubuntu 12.04:
Au premier lancement, l’URL de votre serveur OwnCloud ainsi que le couple login/password vous seront demandé.
Par défaut, le client va partager un répertoire ~/ownCloud mais il est bien sur possible d’en choisir d’autres (par exemple ~/Dropbox :)). Il sera nommé sous l’alias clientsync dans votre interface Web OwnCloud.
Conclusion
Cette nouvelle version de OwnCloud devient une alternative vraiment sérieuse aux solutions alternatives et non libres comme Dropbox ou Google Drive. Le test grandeur nature que je suis en train de mener me fera peut être complètement basculer vers ce cloud libre.
C’est suite à un tweet sur l’abandon du développement de la version GNU/Linux de Picassa par les équipes de Google que j’ai entendu parler pour la première fois du projet OpenPhoto (bien que comme nous allons le voir les deux sujets ne soient pas liés).
OpePhoto propose d’héberger dans un « cloud » vos photos, permettant ainsi un accès dématérialisé (plus besoin d’apporter sa clé USB pour montrer les photos de vacances à ses parents/amis).
OpenPhoto propose pour cela deux solutions:
un service en ligne proposant de gérer vos photos (importation, catégories, tag, applications smartphones, API…) mais en les hébergeant dans votre « cloud » (Dropbox ou votre espace de stockage Amazon S3 et prochainement Google Drive).
une version communautaire et libre permettant d’auto-héberger son propre serveur. Cette version propose en plus un stockage local des photos (sans passer par Dropbox ou Amazon S3).
C’est sur cette deuxième configuration que nous allons nous pencher dans ce billet en proposant une procédure d’installation et de configuration de Open Photo sur une machine Debian Squeeze avec NGinx , PHP-FPM et MySQL (la procédure doit être la même sous Ubuntu, mais je n’ai pas vérifié).
Note: à l’heure de la rédaction de ce billet, il y a peu ou très peu de documentation sur le Web sur comment installer OpenPhoto sur un serveur Nginx (alors que l’on trouve un tas de procédure pour les autres serveurs Web du marché sur le GitHub officiel…). Si une âme généreuse veut proposer une adaptation de ce billet dans le même formalisme que l’installation sous Apache, je pense que le projet serait très reconnaissant… (je m’en suis chargé).
Préparation de l’installation
Je pars sur le principe ou vous avez une machine Debian sur laquelle Nginx et PHP-FPM sont déjà installé. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez suivre ce billet.
En plus, il faudra installer les paquets suivants:
On configure PHP en éditant les variable suivantes dans le fichier /etc/php5/fpm/php.ini (à adapter à votre besoin, notamment si vous avez un appareil photo avec un capteur générant des images > 16 Mo):
file_uploads = On
upload_max_filesize = 16M
post_max_size = 16M
On active également l’oAuth (pour l’authentification des applications tierces comme par exemple les applis iPhone et Android):
On redémarre PHP-FPM pour prendre en compte les modifications:
sudo service php-fpm restart
Installation de OpenPhoto
On créé ensuite un répertoire dans notre serveur Web (/var/www/openphoto) et on télécharge la dernière version de la version communautaire (libre) de OpenPhoto:
Enfin on génère le fichier de configuration Nginx /etc/nginx/sites-enabled/openphoto pour le site OpenPhoto (à adapter également à votre configuration, notamment au niveau du server_name):
server {
listen 80;
server_name openphoto.mondomaine.com;
root /var/www/openphoto/src/html;
index index.php;
client_max_body_size 25M;
default_type text/html;
charset utf-8;
if (!-e $request_filename) {
rewrite ^/([^?]*)(\?+([^?]*))*$ /index.php?__route__=/$1&$3 last;
}
# PHP scripts -> PHP-FPM server listening on 127.0.0.1:9000
# Check cache and use PHP as fallback.
location ~* \.php$ {
try_files $uri =404;
fastcgi_pass 127.0.0.1:9000;
fastcgi_index index.php;
include fastcgi_params;
fastcgi_ignore_client_abort off;
fastcgi_param SCRIPT_FILENAME $document_root$fastcgi_script_name;
}
# Global restrictions configuration file.
location = /favicon.ico {
log_not_found off;
access_log off;
}
location = /robots.txt {
allow all;
log_not_found off;
access_log off;
}
location ~ /\. {
deny all;
access_log off;
log_not_found off;
}
location ~ \.ini$ {
deny all;
access_log off;
log_not_found off;
}
add_header Cache-Control "max-age=315360000";
# Mise ne cache des ressources statiques
location ~* ^.+\.(jpg|jpeg|gif|css|png|js|xml)$ {
expires 30d;
access_log off;
}
}
On redémarre NGinx pour prendre en compte le site:
sudo service nginx restart
Puis on crée une nouvelle base de donnée MySql. Notez sur une feuille, le nom de la base (openphoto), le nom de l’utilisateur (openphoto) et le mot de passe associé (openphotomdp2012):
# mysql -u root -p
Enter password:
mysql> create database openphoto;
Query OK, 1 row affected (0.00 sec)
mysql> GRANT ALL PRIVILEGES ON openphoto.* TO "openphoto"@"localhost" IDENTIFIED BY "openphotomdp2012";
Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)
mysql> FLUSH PRIVILEGES;
Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)
mysql> exit
Bye
Configuration initiale de OpenPhoto
La suite de la configuration se fera à partir d’un navigateur Web, plus besoin de la ligne de commande :).
On doit dans un premier temps créer un compte sur le site OpenPhoto (même si on utilise pas la version en ligne et seulement une version auto-hébergé). Une fois le mail de confirmation reçu et la confirmation effectué, vous pouvez poursuivre l’installation en vous rendant à l’URL: http://openphoto.mondomaine.com (remplacer mondomaine.com par votre domaine que vous avez configurez dans le fichier de configuration NGinx). Si vous n’avez pas de domaine, il est possible de passer directement par l’adresse IP de votre machine.
Vous devez arriver sur la page suivante:
On entre:
l’adresse email associé à votre compte OpenPhoto
on laisse le thème par défaut et on clique sur « Continue to step 2 »
On passe à la deuxième étape de l’installation:
On sélectionne:
une base de donnée de type MySQL (que l’on a préalablement créer dans le chapitre précédant)
un stockage local des photos (on peut noter qu’il est possible de mixer stockage local et Dropbox)
on passe à la troisième et dernière étape
Elle permet de configurer notre base de donnée MySQL (reprendre votre petite feuille…):
A la fin de cette procédure, votre serveur OpenPhoto est prêt !
Prise en main et premières impressions
La première chose à faire est d’importer quelques photos. On peut utiliser la page Upload qui propose une importation par Drag & Drop (ou sélection plus classique dans le gestionnaire de fichiers) ou bien l’application dédiée de votre SmarthPhone (Android et iPhone). Les images sont téléchargés sur votre serveur avec une très élégante barre de progression. On note au passage qu’OpenPhoto utilise les dernières technologies HTML5.
On peut ensuite éditer les images en y ajoutant une description, des tags, des coordonnées GPS, des droits (public ou privé) et une licence. Ces informations sont bien sûr récupérées automatiquement si elles sont présentes dans les méta-données du fichier.
Elle est pas belle ma fille ? 🙂
OpenPhoto permet de créer des groupes d’utilisateurs ayant des droits sur certaines photos. Par exemple, si vous créez un groupe Famille, alors il sera possible de classer vos photos familiales dans ce groupe afin qu’elles ne soient visibles que par vos proches. Pour grouper vos photos dans des groupes, le plus simple est d’aller dans le menu Manage, de sélectionner les photos en question (par un simple clic sur le bouton pin) puis de cliquer sur le bouton « Batch edit » et enfin de séléctionner le groupe.
Mes premières impressions sont très bonnes. OpenPhoto est rapide, stable. Le seul problème que j’ai rencontré est au niveau de l’affichage de la Gallery ou les photos sont déformées. Je vais essayer de le pousser un peu en important un grand nombre d’images (je ferai une màj du billet).
On sent une grande marge de manoeuvre au niveau des fonctionnalités proposées. Il est d’ailleurs possible de voter avec la communauté pour influencer la roadmap du logiciel sur les futures fonctions. J’aime le fait qu’OpenPhoto se concentre uniquement sur la gestion des images, contrairement à OwnCloud dont j’avais parlé dans un précédent billet.
Que pensez-vous de ce genre de service ?
Êtes vous prêts à franchir le pas et d’auto-héberger vos photos sur une de vos machines ?
La prochaine version d’Ubuntu intégrera, par défaut, l’interface Unity en lieu et place de Gnome. Comme tout système GNU/Linux, il sera bien entendu possible d’en choisir une autre (par exemple Gnome 3), mais si ce n’est pas votre choix alors l’image suivante devrait vous intéresser.
Elle propose en effet la plupart des touches de raccourcies clavier pour manipuler Unity comme un pro (source Webupd8).
Pour avoir testé Unity sur une machine virtuelle sous Ubuntu 11.04, je dois avouer que je ne suis pas un gros fan. J’attend cependant d’avoir une version définitive (fin avril) entre les mains pour me faire une idée définitive. Les freins du changement sont parfois forts…
Que pensez-vous de cette nouvelle interface ? Apporte t’elle selon vous une « expérience utilisateur » plus intéressante ? Simplifie t’elle les taches les plus courantes ?
Sur ce bureau: Awn + Chromium (navigateur Web) + Hotot (client Twitter) + Terminator
Installer de la combo magique (Equinox Glass + Faenza + Nautilus Elementary)
Je reste fidèle a cette configuration des fenêtres depuis quelques mois, si vous avez mieux je suis preneur !
Equinox Glass est clair, les icônes Faenza sont lisibles et facile à reconnaître et Elementary est pour moi devenu indispensable aux utilisateur de Nautilus:
Installer de la combo magique (Equinox Glass + Faenza + Nautilus Elementary)
Toujours la même chose depuis quelques mois maintenant mais je n’ai pas trouvé mieux !
Equinox Glass est clair, les icônes Faenza sont lisibles et facile à reconnaître et Elementary est pour moi devenu indispensable aux utilisateur de Nautilus:
Pour activer Equinox, il faut aller dans le menu: “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Glass“.
Installation de AWN
Si vous suivez cette rubrique, vous avez du vous rendre compte que je suis passé de Docky à AWN. Toutes les explications sont dans ce billet.
Dans mon dock il y a…:
Cairo menu
Lien vers mes répertoires
TodoList
Switch écran
Barre de lancement rapide (Terminator, Chromium,…)
Supervision du CPU
Supervision de la température de la carte mère
Supervision de la bande passante de mon interface Ethernet
La corbeille
En tout cas je ne regrette pas ce choix !
Configuration des menus
Comme vous pouvez le voir j’ai réduit la taille du tableau de bord se trouvant en haut à droite de mon écran afin de gagner des pixels pour placer mon navigateur Web. Cette manipulation est surtout utile pour des écrans de portables ou l’espace est cher…
Installer de la combo magique (Equinox + Faenza + Nautilus Elementary)
Je n’ai pas trouvé mieux à mon goût pour le moment. Equinox est clair, les icônes Faenza sont lisibles et facile à reconnaître et Elementary apporte une certaine légèreté à Nautilus.:
Pour coller un peu plus avec le fond d’écran, j’ai choisi le thème Glass d’Equinox en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Glass“.
Installation de Docky
Ce dock « à la MacOS X » est disponible dans les dépôt standard, pour l’installer en ligne de commande:
sudo aptitude install docky
Pour le paramétrage, j’utilise:
Voilà ce que j’ai dedant au moment de l’écriture de ce billet:
Paramétrage de mon tableau de bord
J’utilise l’application NetSpeed pour voir en temps réel les débits sur mon interface réseau. Il faut l’installer avec la ligne de commande suivante:
sudo aptitude install netspeed
Ensuite je configure de la manière suivante:
Et vous cela donne quoi vos desktops en ce moment, à vos screenshots !
Le 24 décembre n’a jamais été une journée particulièrement productive. Alors au lieu de faire semblant de faire des choses vachement importante, pourquoi ne pas vous occuper un peu de l’objet que vous regardez plus que votre femme (ou que votre homme): je parle bien sûr de votre écran !
Voici donc une sélection de site proposant des fonds d’écran qui changeront un peu votre quotidien.
Une fois par an, Dektopography propose une sélection d’image mélange de nature et de numérique. La version 2010 vient de sortir. En un mot: Superbe ! Si vous découvrez ce site, je vous conseille de regarder les sélections des autres années.
Qui ne connait pas ce site ou les artistes numériques exposent leurs oeuvres ? Personnes depuis que le site c’est fait hacker la liste de ses comptes utilisateurs 🙂
Un concept assez sympa qui propose de mettre en avant un wallpaper. On peut ensuite parcourir la base de donnée de manière plus ou moins ciblé. Des images de qualitées.
Mon chouchou. Un moteur de recherche au top. Une sélection d’images de qualités. Des filtres permettant de trouver rapidement ce que l’on cherche (même un section NSFW :)).
Et voilà de quoi faire une petite sélection pour 2011.
Installer de la combo magique (Equinox + Faenza + Nautilus Elementary)
Je n’ai pas trouvé mieux à mon goût pour le moment. Equinox est clair, les icônes Faenza sont lisibles et facile à reconnaître et Elementary apporte une certaine légèreté à Nautilus.:
Pour commencer la semaine, quelques belles cartes du réseau Internet que j’ai trouvé sur la toile pour illustrer une présentation. Certaines sont plus belles qu’utiles mais elle valent toutes le coup d’œil.