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Bye bye Pino. Hello Hotot.

Dans la grande « mouvance » du Web 2.0, les systèmes de micro-blogging sont pour moi la réelle révolution pour diffuser et récolter des information.s Tout autant que mes flux RSS, mes comptes Twitter (@nicolargo) et Identi.ca forment une source constante d’informations.

A mes débuts sur Twitter (juillet 2007 :), putain 3 ans…), j’utilisais exclusivement l’interface Web Twitter, puis sont arrivés les clients de micro-blogging sous GNU/Linux avec en tête Gwibber (le client officiel sous Gnome). Après l’excitation de la nouveauté, je me suis vite rendu compte de la lourdeur et de ses bugs récurrents de ce logiciel (surtout si vous avez une version GNU/Linux non Anglaise…).

J’ai alors découvert Pino, un vrai bonheur ! Un client simple, léger, bien intégré à ma distribution Ubuntu. Je l’ai encore intégré à mon processus de publication interne. Malheureusement, début septembre 2010, Twitter décide de migrer son système d’authentification vers OAuth (un protocole ouvert). Et là patatra… A ce jour et malgré une bidouille pour permettre une authentification à Twitter par un site tiers, l’auteur de Pino n’a toujours pas fait évoluer son logiciel dans la fameuse version 0.3 sensée corriger le problème. De plus les premiers échos de cette nouvelle version ne sont pas très positifs (interface plus lourde notamment).

J’ai donc décidé d’utiliser un troisième client en lieu et place de Pino. Ce client s’appelle Hotot et il est développé par une équipe asiatique  très réactive. En plus du support de Twitter et d’Identi.ca (moyennant une petite configuration dans les menus), il promet une gestion multi-timelines (c’est à dire un mix de vos différents comptes) dans une prochaine version. Visuellement Hotot apporte son lot d’améliorations par un système de plugins (comme l’affichage des images en preview).

Update

Hotot vient juste d’être mis à jour (suite à la lecture de ce billet??? :)): support Identi.ca et multi-timelines !!!

A installer à partir des PPAs.

/Update

En attendant la suite, je choisi pour l’instant Hotot !

Et vous ?

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Booster votre site n’est pas qu’un truc de geek

Depuis la généralisation des accès hauts débits sur Internet, la rapidité de chargement d’un site est devenu un critère important à prendre en compte dès la phase de conception.

Les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Bing…) incluent dans leurs algorithmes la vitesse d’affichage de votre site. Ainsi, Google considère qu’une page est lente si elle met plus de 4.97 secondes pour se charger. La rapidité de chargement aura donc un impact plus ou moins important (difficile d’avoir des chiffres précis) sur le référencement de votre site.

Une étude a montrée qu’un utilisateur venant sur votre site à partir d’un moteur de recherche aura une patience d’environ 4 secondes. Au delà de cette valeur le taux d’abandon devient important.

Bref, vous l’avez compris, le temps de chargement des pages est un paramètre tout aussi important que le design quand vous mettez un site en ligne.

Je me suis penché sur ce sujet lors de conception de la nouvelle version du blog de Nicolargo. Il en ressort quelques billets ciblés sur les problèmatiques de performances des blogs WordPress (basée sur des solutions libres bien sûr :)):

Au niveau des outils de tests, le Web fourmille de service en ligne. Attention lorsque vous faite vos tests de choisir des URL représentatives (pas seulement un test sur votre Home page qui ne représente que 1% de vos visiteurs…). Personnellement, j’utilise surtout:

  • GTMetrix qui permet d’automatiser le test de votre site en calculant automatiquement les valeurs Y-Slow, Page Speed.
  • WebWait: très utile pour tester les modifications que vous faites sur votre site et en mesurer l’impact en terme de vitesse de chargement.
  • Apache Benchmark (ab pour les intimes): un outil libre sous licence Apache permettant de tester la montée en charge de votre site (c’est à dire comment votre site va réagir quand beaucoup d’utilisateurs vont le consulter simultanément). Un exemple de ligne de commande que j’utilise en local sur mon serveur:

ab -t 30 -c 5 http://blog.nicolargo.com/2010/10/booster-votre-blog-wordpress-avec-varnish.html

Requests per second:    578.10 [#/sec] (mean)

Time per request:       8.649 [ms] (mean)

Time per request:       1.730 [ms] (mean, across all concurrent requests)

Transfer rate:          329.82 [Kbytes/sec] received

Et vous blogueurs, webmasters, comment prenez-vous en compte la problématique de rapidité d’affichage de vos pages ?

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Booster votre blog WordPress avec Varnish

Varnish est un accélérateur de sites Web fonctionnant sur le principe d’un reverse proxy. Varnish va prendre en charge les requêtes HTTP venant de vos visiteurs et communiquer avec votre serveur Web en ne demandant la création des pages Web seulement quand cela est nécessaire.

C’est un projet open-source sous licence FreeBSD.

Installation

Sur un Ubuntu Server (ou une distribution Debian « like »), l’installation se résume à la commande suivante. Vous aurez ainsi la version standard maintenu par les dépôts:

sudo aptitude install varnish

Pour disposer d’une version plus récente et seulement sous Ubuntu, vous pouvez utiliser les lignes de commande suivantes:

curl http://repo.varnish-cache.org/debian/GPG-key.txt | sudo apt-key add –

sudo echo « deb http://repo.varnish-cache.org/ubuntu/ $(lsb_release -s -c) varnish-2.1 » >> /etc/apt/sources.list

sudo aptitude update

sudo aptitude  install varnish

Nous allons donc dans un premier temps tester Varnish sur la configuration initiale de notre serveur Web (qui comprend dans mon exemple deux sites virtuels sous Apache). Cette configuration de test permettra de tester les performances de Varnish sans aucun impact sur vos sites (les visiteurs continueront à passer directement par votre serveur Web Apache). Enfin, si les tests sont concluants, nous modifierons la configuration finale pour que vos visiteurs transitent de manière transparente par Varnish.

Configuration de test

Varnish appelle backend les serveurs Web qu’il doit accélérer. Il est possible de définir un ou plusieurs backends par serveur Varnish.

Ainsi, si l’on souhaite accélérer le site http://blog.nicolargo.com qui est hébérgé sur un serveur, il faut saisir la configuration suivante dans le fichier /etc/varnish/default.vcl (configuration librement inspiré de la documentation officielle sur comment optimiser son blog WordPress avec Varnish) avec une gestion du cache sur les requête POST, pas de cache pour la zone admin, gestion des cookies de Google Analytics.

Vous pouvez télécharger la configuration Varnish VCL complète pour WordPress ici.

#

# Varnish 3 configuration for WordPress

#

# On Debian OS: /etc/varnish/default.vcl

#

# Nicolas Hennion (aka) Nicolargo

#

# Set the default backend (Nginx server for me)

backend default {

# My Nginx server listen on IP address 127.0.0.1 and TCP port 8080

.host = "127.0.0.1";

.port = "8080";

# Increase guru timeout

# http://vincentfretin.ecreall.com/articles/varnish-guru-meditation-on-timeout

.first_byte_timeout = 300s;

}

# Forbidden IP ACL

acl forbidden {

"41.194.61.2"/32;

"192.54.144.229"/32;

}

# Purge ACL

acl purge {

# Only localhost can purge my cache

"127.0.0.1";

"localhost";

}

# This function is used when a request is send by a HTTP client (Browser)

sub vcl_recv {

# Block the forbidden IP addresse

if (client.ip ~ forbidden) {

error 403 "Forbidden";

}

# Only cache the following sites

#if ((req.http.host ~ "(blog.nicolargo.com)") || (req.http.host ~ "(blogtest.nicolargo.com)")) {

if ((req.http.host ~ "(blog.nicolargo.com)")) {

set req.backend = default;

} else {

return (pass);

}

# Compatibility with Apache format log

if (req.restarts == 0) {

if (req.http.x-forwarded-for) {

set req.http.X-Forwarded-For = req.http.X-Forwarded-For + ", " + client.ip;

} else {

set req.http.X-Forwarded-For = client.ip;

}

}

# Normalize the header, remove the port (in case you're testing this on various TCP ports)

set req.http.Host = regsub(req.http.Host, ":[0-9]+", "");

# Allow purging from ACL

if (req.request == "PURGE") {

# If not allowed then a error 405 is returned

if (!client.ip ~ purge) {

error 405 "This IP is not allowed to send PURGE requests.";

}

# If allowed, do a cache_lookup -> vlc_hit() or vlc_miss()

return (lookup);

}

# Post requests will not be cached

if (req.request == "POST") {

return (pass);

}

# --- WordPress specific configuration

# Did not cache the RSS feed

if (req.url ~ "/feed") {

return (pass);

}

# Blitz hack

if (req.url ~ "/mu-.*") {

return (pass);

}

# Did not cache the admin and login pages

if (req.url ~ "/wp-(login|admin)") {

return (pass);

}

# Remove the "has_js" cookie

set req.http.Cookie = regsuball(req.http.Cookie, "has_js=[^;]+(; )?", "");

# Remove any Google Analytics based cookies

set req.http.Cookie = regsuball(req.http.Cookie, "__utm.=[^;]+(; )?", "");

# Remove the Quant Capital cookies (added by some plugin, all __qca)

set req.http.Cookie = regsuball(req.http.Cookie, "__qc.=[^;]+(; )?", "");

# Remove the wp-settings-1 cookie

set req.http.Cookie = regsuball(req.http.Cookie, "wp-settings-1=[^;]+(; )?", "");

# Remove the wp-settings-time-1 cookie

set req.http.Cookie = regsuball(req.http.Cookie, "wp-settings-time-1=[^;]+(; )?", "");

# Remove the wp test cookie

set req.http.Cookie = regsuball(req.http.Cookie, "wordpress_test_cookie=[^;]+(; )?", "");

# Are there cookies left with only spaces or that are empty?

if (req.http.cookie ~ "^ *$") {

unset req.http.cookie;

}

# Cache the following files extensions

if (req.url ~ "\.(css|js|png|gif|jp(e)?g|swf|ico)") {

unset req.http.cookie;

}

# Normalize Accept-Encoding header and compression

# https://www.varnish-cache.org/docs/3.0/tutorial/vary.html

if (req.http.Accept-Encoding) {

# Do no compress compressed files...

if (req.url ~ "\.(jpg|png|gif|gz|tgz|bz2|tbz|mp3|ogg)$") {

remove req.http.Accept-Encoding;

} elsif (req.http.Accept-Encoding ~ "gzip") {

set req.http.Accept-Encoding = "gzip";

} elsif (req.http.Accept-Encoding ~ "deflate") {

set req.http.Accept-Encoding = "deflate";

} else {

remove req.http.Accept-Encoding;

}

}

# Check the cookies for wordpress-specific items

if (req.http.Cookie ~ "wordpress_" || req.http.Cookie ~ "comment_") {

return (pass);

}

if (!req.http.cookie) {

unset req.http.cookie;

}

# --- End of WordPress specific configuration

# Did not cache HTTP authentication and HTTP Cookie

if (req.http.Authorization || req.http.Cookie) {

# Not cacheable by default

return (pass);

}

# Cache all others requests

return (lookup);

}

sub vcl_pipe {

return (pipe);

}

sub vcl_pass {

return (pass);

}

# The data on which the hashing will take place

sub vcl_hash {

hash_data(req.url);

if (req.http.host) {

hash_data(req.http.host);

} else {

hash_data(server.ip);

}

# If the client supports compression, keep that in a different cache

if (req.http.Accept-Encoding) {

hash_data(req.http.Accept-Encoding);

}

return (hash);

}

sub vcl_hit {

# Allow purges

if (req.request == "PURGE") {

purge;

error 200 "Purged.";

}

return (deliver);

}

sub vcl_miss {

# Allow purges

if (req.request == "PURGE") {

purge;

error 200 "Purged.";

}

return (fetch);

}

# This function is used when a request is sent by our backend (Nginx server)

sub vcl_fetch {

# For static content strip all backend cookies

if (req.url ~ "\.(css|js|png|gif|jp(e?)g)|swf|ico") {

unset beresp.http.cookie;

}

# A TTL of 30 minutes

set beresp.ttl = 1800s;

return (deliver);

}

# The routine when we deliver the HTTP request to the user

# Last chance to modify headers that are sent to the client

sub vcl_deliver {

if (obj.hits > 0) {

set resp.http.X-Cache = "cached";

} else {

set resp.http.x-Cache = "uncached";

}

# Remove some headers: PHP version

unset resp.http.X-Powered-By;

# Remove some headers: Apache version & OS

unset resp.http.Server;

return (deliver);

}

sub vcl_init {

return (ok);

}

sub vcl_fini {

return (ok);

}

Le port d’écoute par défaut de Varnish est  TCP/6081 (défini dans le fichier /etc/default/varnish).

Si vous avez un Firewall (iptables) sur votre serveur, il faut penser à ajouter la règle suivante:

iptables -A OUTPUT -p tcp –dport 6081 -j ACCEPT

On relance Varnish pour prendre en compte la configuration:

sudo service varnish restart

Si tout marche bien, vos sites doivent s’afficher avec les URL: http://www.nicolargo.com:6081 et http://blog.nicolargo.com:6081 (à remplacer par vos sites hein, faite pas les boulets…).

Tests sur le site statique

Test local sur le site statique (avec uniquement des éléments statiques page HTML & images). La configuration donnée ci-dessous ne montre pas l’optimisation pour ce site.

Test sur une page statique (HTML simple) sans Varnish:

ab -t 30 -c 5 http://www.nicolargo.com/

Requests per second:    651 [#/sec] (mean)

Time per request:       7.6 [ms] (mean)

Test sur une page statique (HTML simple) avec Varnish:

ab -t 30 -c 5 http://www.nicolargo.com:6081/

Requests per second:    652 [#/sec] (mean)

Time per request:       7.6 [ms] (mean)

Sur notre site Web statique, on n’a donc pas de gain au niveau de la capacité maximale de montée en charge du serveur Apache (Requests per second). Ce qui est normal vu qu’Apache n’a pas grand chose à faire pour servir ce genre de page. Par contre on observe une occupation mémoire moindre pendant le test avec Varnish (environ 10% de moins).

Tests sur le site dynamique (WordPress)

Test en local sur le site Web dynamique (WordPress, déjà optimisé en suivant ce tutoriel).

Test sur la page index d’un blog WordPress sans Varnish:

ab -t 30 -c 5 http://blog.nicolargo.com/

Requests per second:    588 [#/sec] (mean)

Time per request:       8.5 [ms] (mean)

Test sur la page index d’un blog WordPress avec Varnish:

ab -t 30 -c 5 http://blog.nicolargo.com:6081/

Requests per second:    3460 [#/sec] (mean)

Time per request:       1.5 [ms] (mean)

Sur notre site dynamique, la valeur ajoutée de Varnish est importante car on a ici un gain de plus de 488% en terme de nombre de requêtes simultanées que votre serveur peut fournir. Sur une page dynamique un peu plus lourde (par exemple un billet avec beaucoup de commentaires), le gain peut alors monter jusqu’à 650%.

Attention, cela ne veut pas dire que votre blog va s’afficher 488% plus vite avec Varnish mais « seulement » que votre serveur pourra accepter 488% de requêtes simultanées maximales en plus.

Configuration finale

Une fois votre site accéléré validé, il faut passer Varnish en production. Les actions suivantes sont à effectuer.

Configurer le serveur Apache hébergeant votre blog pour écouter sur un port différent du port TCP/80 (par exemple TCP/8080). Sous Ubuntu Server, on commence par modifier le fichier /etc/apache2/ports.conf pour lui demander d’écouter les requêtes HTTP sur le port 8080 en lieu et place du port 80:

NameVirtualHost *:8080

Listen 8080

On modifie ensuite le fichier de configuration de nos sites /etc/apache2/site-enabled/virtualhosts: (notez bien la modification du port :8080 et l’utilisation du format de log varnishcombined)

# WWW

<VirtualHost *:8080>

DocumentRoot /var/www/www

ServerName nicolargo.com

ServerAlias www.nicolargo.com

ServerAdmin contact@pasdespam.com

CustomLog /var/log/apache2/www-access.log varnishcombined

ErrorLog /var/log/apache2/www-error.log

</VirtualHost>

# BLOG

<VirtualHost *:8080>

DocumentRoot /var/www/blog

ServerName blog.nicolargo.com

ServerAdmin contact@pasdespam.com

CustomLog /var/log/apache2/blog-access.log varnishcombined

ErrorLog /var/log/apache2/blog-error.log

</VirtualHost>

On configurer le serveur Apache pour loguer les adresses sources et non pas l’adresse du serveur Varnish. Il suffit pour cela d’ajouter la ligne suivante dans le fichier /etc/apache2/apache2.conf:

LogFormat « %{X-Forwarded-For}i %l %u %t \ »%r\ » %>s %b \ »%{Referer}i\ » \ »%{User-Agent}i\ » » varnishcombined

La configuration d’Apache est maintenant fini, il faut alors configurer Varnish pour écouter sur le port TCP/80 et changer la configuration du « backend » en éditant la section suivante du fichier /etc/default/varnish:

DAEMON_OPTS= »-a :80 \

-T localhost:6082 \

-f /etc/varnish/default.vcl \

-S /etc/varnish/secret \

-p thread_pool_add_delay=2 \

-p thread_pools=4 \

-p thread_pool_min=200 \

-p thread_pool_max=4000 \

-p cli_timeout=25 \

-p session_linger=100 \

-s file,/var/lib/varnish/$INSTANCE/varnish_storage.bin,1G »

On change ensuite la configuration de Varnish pour pointer les backends vers le port 8080:

backend blog {

.host = « blog.nicolargo.com »;

.port = « 8080 »;

}

La dernière chose à faire si votre serveur est protégé par un Firewall IpTables est de modifier la règle ajoutée dans le premier chapitre de ce billet et d’y ajouter une nouvelle règle pour une éventuelle administration locale de Varnish à l’aide de l’utilitaire varnishadm:

iptables -A OUTPUT -p tcp –dport 8080 -j ACCEPT

iptables -A OUTPUT -p tcp –dport 6082 -s 127.0.0.1 -j ACCEPT

On prend en compte la configuration finale en relancant les deux processus (Apache et Varnish):

sudo service apache2 restart

sudo service varnish restart

A partir de ce moment là, toutes les requêtes HTTP de vos visiteurs seront d’abord prise en compte par Varnish (sur le port TCP/80) puis ensuite, si nécessaire, par votre serveur Apache (TCP/8080).

Ecrire les logs sur le disque

Update du 22/02/2012

Par défaut, Varnish n’écrit pas les logs dans un fichier. Pour forcer Varnish à générer des fichiers de logs au format NSCA dans le sous répertoire /var/log/varnishnsca, nous allons utiliser le daemon VarnishNSCA (installé en même temps que Varnish). Il faut commencer par vérifier que script de lancement du daemon VarnishNSCA (/etc/init.d/varnishnsca) ne contient pas un bug, comme c’est le cas dans ma version 3.0.2:

Remplacer la ligne suivante dans le fichier /etc/init.d/varnishnsca:

DAEMON_OPTS= »-a -w ${LOGFILE} -D -P $PIDFILE} »

par

DAEMON_OPTS= »-a -w ${LOGFILE} -D -P ${PIDFILE} »

Puis forcer le lancement du daemon en modifiant le fichier /etc/default/varnishnsca:

VARNISHNCSA_ENABLED=1

On peut ensuite lancer le daemon:

sudo service varnishnsca start

Il est alors possible d’analyser ce fichier avec vos outils de stats favoris. Par exemple en ligne de commande avec GoAccess:

goaccess -f /var/log/varnish/varnishncsa.log

Quelques commandes utiles

  • varnishlog: Affichage du log du daemon Varnish.
  • varnishstat: Affichage des statistiques d’utilisation de Varnish.
  • varnishhist: Affiche un historique sous forme de graphe des requêtes faites à votre serveur Varnish.
  • varnishadm: une interface d’administration locale de Varnish

Vous pouvez également consulter la documentation en ligne à l’adresse suivante.

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Nagios Open-source Planet-libre

Nagios Core 3.2.3 est disponible, les scripts de Nicolargo aussi !

Nagios vient de mettre à jour le coeur de son système de supervision en passante en version 3.2.3 avec quelques corrections de bugs au programme.

En parallèle j’ai modifié les scripts d’installation et de mise à jour de Nagios pour qu’il prenne en compte cette nouvelle version.

Si vous avez suivi mon tutoriel d’installation de Nagios (ou que vous avez utilisé le script), il suffit de saisir les commande suivantes pour effectuer une mise à jour de votre serveur:

rm -f nagiosautoupdate-ubuntu.sh

wget https://raw.github.com/nicolargo/nagiosautoinstall/master/nagiosautoupdate-ubuntu.sh

chmod a+x nagiosautoupdate-ubuntu.sh

sudo ./nagiosautoupdate-ubuntu.sh

Attention: cette méthode de mise à jour ne fonctionnera pas si vous avez installé Nagios à partir des dépôts officiels de votre distribution.

Et hop !

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Que faire le 11.10.10 ?

Hier (le 10.10.10, sur le coup des 10h10) est sorti officiellement la version 10.10 de la plus populaire des distribution GNU/Linux: Ubuntu. Cela fait maintenant quelques semaines que j’utilise cette distribution à la fois sur mon PC desktop du boulot et sur mon PC portable personnel.

J’en ai profité pour valider mon script shell UbuntuPostInstall. Ce script de fainéant à pour but d’automatiser toutes une série d’actions que je fais plus ou moins systématiquement quand j’installe un PC sous Ubuntu Desktop.

A l’heure de l’écriture de ce billet le script en est à sa version 0.94 (j’incrémente de 0.01 à chaque modification :)) et il fait les choses suivantes:

  • Installation d’aptitude (que je préfère à apt-get)
  • Configuration des dépôts Getdeb, Ubuntu Partner (je sais c’est mal, « ave maria »*3),  WebUpd8
  • Mise à jour des dépôts
  • Mise à jour du système
  • Installation de: dropbox (et de ces scripts de partage public), ppasearch, gstreamer (la totale !), vlc, shutter, chromium, pino, wine, x264, theora, mplayer, banshee, ubuntu tweak, build-essential gparted lm-sensors sensors-applet subversion compizconfig-settings-manager x264 ffmpeg2theora oggvideotools istanbul music-applet pidgin-facebookchat pidgin-plugin-pack drapes gnome-do gnome-do-plugins hardinfo shotwell moovida handbrake-gtk mplayer iperf ifstat vim wireshark hugin nautilus-image-converter flashplugin-installer rabbitvcs-nautilus tshark fortune pavucontrol sun-java6-jre sun-java6-plugin gimp gimp-save-for-web googleearth-package screenlets xchat ogmrip transmageddon rhythmbox arp-scan guvcview wavpack mppenc libmpcdec3 faac flac vorbis-tools faad lame nautilus-script-audio-convert libnotify-bin cheese ubuntu-tweak darktable sound-juicer picard htop
  • Installation du thème Equinox + icônes Faenza + Conky (et ma conf perso)
  • Installation de Google Earth
  • Configuration de LibDVDRead4 pour permettre la lecture des DVD protégés

Le script en question est téléchargeable à l’adresse suivante.

Pour lancer le téléchargement du script puis le lancer sur votre distribution Ubuntu:

wget http://svn.nicolargo.com/ubuntupostinstall/trunk/ubuntupostinstall.sh

chmod a+x ./ubuntupostinstall.sh

sudo ./ubuntupostinstall.sh

J’imagine que vous avez également des scripts du même genre sous le coude non ?

A vos commentaires !

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Installation d’un serveur OpenVPN sous Debian/Ubuntu

Dernière mise à jour de ce billet: Le 20 octobre 2013.

Sur la longue route menant à la protection de la vie privée sur Internet, on entend de plus en plus parler des réseaux privés virtuels (VPN pour les geek). Cette technique permet la création d’une liaison chiffrée entre votre machine et un serveur hébergé sur Internet (par exemple chez un fournisseur d’accès se trouvant en France ou à l’étranger). Tous vos accès à Internet seront alors vus à partir de l’adresse IP de ce serveur VPN et non plus par celle de votre machine.

Avec la généralisation des systèmes de surveillance mis en place pour les lois de type Hadopi&Co, les offres de VPN payantes ont tendances à fleurir en ce moment sur le marché.

Nous allons dans ce billet voir comment installer et configurer son propre serveur VPN sous Ubuntu basée sur OpenVPN, une solution libre et compatible avec des clients multi-OS.

Toute petite introduction à OpenVPN

OpenVPN n’est pas un VPN IPSec. C’est un VPN SSL se basant sur la création d’un tunnel IP (UDP ou TCP au choix) authentifié et chiffré avec la bibliothèque OpenSSL.

Quelques avantages des tunnels VPN SSL:

  • Facilité pour passer les réseaux NATés (pas de configuration à faire)
  • Logiciel clients disponibles sur GNU/Linux, BSD, Windows et Mac OS X.

Installation du serveur OpenVPN

Nous allons détailler l’installation du serveur OpenVPN sur une distribution Ubuntu Server LTS 10.04 (mais la procédure doit être la même sur Debian like).

On commence par installer OpenVPN à partir des dépôts officiels:

sudo aptitude install openvpn

On copie ensuite les fichiers de configurations:

sudo mkdir /etc/openvpn/easy-rsa/

sudo cp -r /usr/share/doc/openvpn/examples/easy-rsa/2.0/* /etc/openvpn/easy-rsa/

sudo chown -R $USER /etc/openvpn/easy-rsa/

Configuration du serveur OpenVPN

A l’aide des scripts installés dans le répertoire /etc/openvpn/easy-rsa/ nous allons configurer OpenVPN pour utiliser une authentification par clés et certificats.

On commence par éditer le fichier /etc/openvpn/easy-rsa/vars:

export KEY_COUNTRY= »FR »

export KEY_PROVINCE= »06″

export KEY_CITY= »Nissa »

export KEY_ORG= »nicolargo.com »

export KEY_EMAIL= »dtc@hadopi.fr »

Ensuite on lance la séquence suivante qui va générer les clés (.key) et les certificats (.crt):

cd /etc/openvpn/easy-rsa/

source vars

./clean-all

./build-dh

./pkitool –initca

./pkitool –server server

sudo openvpn –genkey –secret keys/ta.key

On copie ensuite les clés et les certificats utiles pour le serveur dans le répertoire /etc/openvpn/:

sudo cp keys/ca.crt keys/ta.key keys/server.crt keys/server.key keys/dh1024.pem /etc/openvpn/

Puis on génère un répertoire /etc/openvpn/jail dans lequel le processus OpenVPN sera chrooté (afin de limiter les dégâts en cas de faille dans OpenVPN) puis un autre répertoire (/etc/openvpn/clientconf) qui contiendra la configuration des clients:

sudo mkdir /etc/openvpn/jail

sudo mkdir /etc/openvpn/clientconf

Enfin on créé le fichier de configuration /etc/openvpn/server.conf:

# Serveur TCP/443

mode server

proto tcp

port 443

dev tun

# Cles et certificats

ca ca.crt

cert server.crt

key server.key

dh dh1024.pem

tls-auth ta.key 1

key-direction 0

cipher AES-256-CBC

# Reseau

server 10.8.0.0 255.255.255.0

push « redirect-gateway def1 bypass-dhcp »

push « dhcp-option DNS 208.67.222.222 »

push « dhcp-option DNS 208.67.220.220 »

keepalive 10 120

# Securite

user nobody

group nogroup

chroot /etc/openvpn/jail

persist-key

persist-tun

comp-lzo

# Log

verb 3

mute 20

status openvpn-status.log

; log-append /var/log/openvpn.log

Ce fichier permet de créer un serveur VPN SSL routé basée sur le protocole TCP et utilisant le port HTTPS (443) enfin de maximiser sont accessibilité depuis des réseaux sécurisés par des Firewalls. Les clients obtiendrons une nouvelle adresse IP dans le range 10.8.0.0/24.

On teste la configuration en saisissant la commande suivante:

cd /etc/openvpn

sudo openvpn server.conf

On doit obtenir les messages suivants:

Si le serveur démarre correctement, on peut terminer la configuration sur serveur OpenVPN en décommentant la dernière ligne du fichier /etc/openvpn/server.conf :

log-append /var/log/openvpn.log

On lance le serveur avec la commande:

sudo /etc/init.d/openvpn start

A ce stade les machines clientes vont pouvoir se connecter au serveur VPN. Par contre impossible d’aller plus loin que ce dernier car l’adresse 10.8.0.x ne sera par routée en dehors de votre serveur. Il faut donc configurer le serveur pour qu’il joue le rôle de routeur entre l’interface VPN (tun0) et l’interface physique (eth0) et de NATeur entre les adresses en 10.8.0.x et son adresse IP réelle.

Configuration du routage:

sudo sh -c ‘echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward’

Pour rendre ce paramètrage de routage permanant (même après un reboot), il faut ajouter la ligne suivante au fichier /etc/sysctl.conf:

net.ipv4.ip_forward = 1

Puis configuration d’IpTables (si utilisé sur votre serveur) :

# règles obligatoires pour ouvrir déverrouiller l’accès :

sudo iptables -I FORWARD -i tun0 -j ACCEPT

sudo iptables -I FORWARD -o tun0 -j ACCEPT

sudo iptables -I OUTPUT -o tun0 -j ACCEPT

# autres règles : Translation d’adresses

sudo iptables -A FORWARD -i tun0 -o eth0 -j ACCEPT

sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE

sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -s 10.8.0.0/24 -o eth0 -j MASQUERADE

sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -s 10.8.0.2/24 -o eth0 -j MASQUERADE

Pour rendre cette règle de NAT persistante après un reboot de votre serveur, il faut commencer par créer un script de chargement de règles de Firewall (ou utiliser  un script existant):

sudo sh -c « iptables-save > /etc/iptables.rules »

Puis éditer votre fichier /etc/network/interfaces pour y ajouter la ligne suivante après la définition de votre interface réseau principale (« iface eth0 inet… » par exemple):

pre-up iptables-restore < /etc/iptables.rules

Le serveur est maintenant prêt à accueillir les clients. Nous allons donc voir dans le chapitre suivant comment déclaration un client sur le serveur.

Création d’un compte client OpenVPN

Imaginons que l’on veuille créer une clés pour le client « pcportablenicolargo » (c’est un exemple :)), alors il suffit de saisir les commandes suivantes sur le serveur:

cd /etc/openvpn/easy-rsa

source vars

./build-key pcportablenicolargo

Note: si vous souhaitez protéger l’accès à vos clés par un mot de passe (c’est à dire qu’un mot de passe sera demandé à la monté du tunnel VPN), il faut utiliser la commande ./build-key-pass en lieu et place de ./buil-key.

Le script ./build-key va générer 3 fichiers dans le répertoire /etc/openvpn/easy-rsa/keys:

  • pcportablenicolargo.crt: Certificat pour le client
  • pcportablenicolargo.csr: Certificat à garder sur le serveur
  • pcportablenicolargo.key: Clés pour le client

On copie les fichiers nécessaires un sous répertoire du répertoire /etc/openvpn/clientconf/ préalablement créé:

sudo mkdir /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/

sudo cp /etc/openvpn/ca.crt /etc/openvpn/ta.key keys/pcportablenicolargo.crt keys/pcportablenicolargo.key /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/

On va ensuite dans le répertoire /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/:

cd /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/

Puis on créé le fichier client.conf (il faut remplacer A.B.C.D par l’adresse publique de votre serveur VPN que vous pouvez obtenir avec la commande « wget -qO- ifconfig.me/ip »):

# Client

client

dev tun

proto tcp-client

remote A.B.C.D 443

resolv-retry infinite

cipher AES-256-CBC

; client-config-dir ccd

# Cles

ca ca.crt

cert pcportablenicolargo.crt

key pcportablenicolargo.key

tls-auth ta.key 1

key-direction 1

# Securite

nobind

persist-key

persist-tun

comp-lzo

verb 3

Pour assurer la compatibilité avec le client Windows OpenVPN, on fait une copie du fichier client.conf vers client.ovpn:

sudo cp client.conf client.ovpn

On devrait ainsi avoir les fichiers suivants dans le répertoire /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/:

  • ca.crt: Certificat du serveur
  • client.conf: Fichier de configuration du client OpenVPN (Linux, BSD, MacOS X)
  • client.ovpn: Fichier de configuration du client OpenVPN (Windows)
  • hennionn.crt: Certificat du client
  • hennionn.key: Clés du client
  • ta.key: Clés pour l’authentification

Il ne reste plus qu’à mettre ces fichiers dans une archive ZIP et de la transmettre sur le PC client:

sudo zip pcportablenicolargo.zip *.*

Update

Pour les plus fainéants, j’ai créé un script (dépôt source sous GitHub) permettant d’automatiser les étapes décrites dans ce paragraphe et donc de permettre simplement la déclaration d’un nouveau client VPN sur votre serveur:

/Update

Attribuer une adresse IP statique à un client VPN

Ce qui est expliqué dans ce chapitre est optionnel.

Pour des raisons de sécurité (par exemple l’application de filtre IP), il est parfois nécessaire d’affecter une adresse IP statique à un client VPN. Pour cela, il faut créer un répertoire qui va contenir les configurations statiques:

sudo mkdir /etc/openvpn/ccd

sudo ln -s /etc/openvpn/ccd /etc/openvpn/jail/ccd

Ensuite on édite à l’intérieur de ce répertoire un fichier correspondant au CNAME (X509) de l’utilisateur dont on veut rendre la configuration statique (par exemple pcportablenicolargo):

sudo vi /etc/openvpn/ccd/pcportablenicolargo

ifconfig-push 10.8.0.18 10.8.0.17

La syntaxe est la suivante: ifconfig-push @IPCLIENTTUNNELVPN @IPSERVEURTUNNELVPN.

Ainsi quand le client pcportablenicolargo se connectera au serveur VPN il obtiendra une adresse en 10.8.0.18. Le bout du tunnel VPN (coté serveur) sera lui en 10.8.0.17.

Note: A chaque modification de ce répertoire il faut en faire une copie vers le chroot (jail, à adapter à votre configuration):

cp /etc/openvpn/ccd/* /etc/openvpn/jail/ccd

On dé-commente la ligne suivante au niveau de la configuration du serveur (/etc/openvpn/server.conf):

client-config-dir ccd

Puis on relance le serveur:

sudo /etc/init.d/openvpn restart

Configuration d’un client OpenVPN sous Ubuntu

Les opérations suivantes sont à faire sur le PC client que l’on veut connecter au serveur VPN.

On part sur le principe ou le fichier pcportablenicolargo.zip a été téléchargé et dézippé dans le répertoire /etc/openvpn/pcportablenicolargo.

Gnome permet de configurer de manière graphique le client OpenVPN. Pour celà il faut ajouter les packages suivants sur sa distribution (Ubuntu Desktop 10.10 dans mon exemple):

sudo aptitude install openvpn resolvconf network-manager-openvpn-gnome

Il faut redémarrer la machine pour finaliser l’installation.

Déclaration du VPN sous Ubuntu

Ensuite on clique gauche sur l’icone réseau du Tableau de bord > Connexions VPN > Configurer le VPN.

On clique sur le bouton Importer.

On va dans le répertoire /etc/openvpn/pcportablenicolargo et on sélectionne le fichier client.conf.

La fenêtre suivante devrait s’afficher:

Il ne reste plus qu’à cliquer sur Appliquer.

Utilisation du VPN sous Ubuntu

Rien de très compliqué :). Si vous avez nommé votre déclaration de VPN Client alors, il suffit de cliquer gauche sur l’icone réseau du Tableau de bord > Connexions VPN > Client.

L’icône réseau du tableau de bord devrait se voir modifier (apparition d’un petit cadenas).

Pour ce déconnecter du VPN: Tableau de bord > Connexions VPN > Déconnecter le VPN.

Si vous avez une erreur lors de la connexion, vous pouvez essayer la méthode fournie par ce lecteur dans ce commentaire.

Configuration d’un client OpenVPN sous Windows

Update

Après quelques tests sous Windows XP, le client que je préconise ci dessous n’est vraiment pas concluant (impossible de se connecter au serveur une fois sur deux, pas de log…).

Je conseille donc l’utilisation d’une solution libre “OpenVPN  Windows” (à télécharger sur le site http://openvpn.net/index.php/open-source/downloads.html).

Une fois installé, il suffit de décompresser l’archive pcportablenicolargo.zip dans le répertoire C:\Programs Files\Openvpn\conf\ et de se connecter à partir du bouton qui se trouve dans la barre des taches.

/Update

On part sur le principe ou le fichier pcportablenicolargo.zip a été téléchargé et dézippé dans le répertoire c:\vpn\pcportablenicolargo.

On va utiliser le client OpenVPN pour Windows nommé « OpenVPN Acccess Server Windows client » téléchargeable sur le site suivant (il nécessite l’installation préalable du framework .NET 3.5 SP1, téléchargeable sur le même site).

Déclaration du VPN sous Windows

Une fois le logiciel téléchargé puis installé. Il suffit de cliquer sur le nouvel icône dans la barre des taches. La fenêtre suivante devrait apparaître. Il faut alors cliquer sur le bouton + pour ajouter une nouvelle connexion VPN.

Ensuite on sélectionne l’option d’importation locale (1) et on clique sur Import (2):

On sélectionne ensuite le fichier client.ovpn qui se trouve dans c:\vpn\pcportablenicolargo\:

On sauvegarde la configuration:

La nouvelle connexion VPN devrait apparaître dans la fenêtre principale:

Utilisation du VPN sous Windows

Il suffit de cliquer sur le nouvel icône dans la barre des taches.  Il faut alors cliquer sur le bouton correspondant à votre connexion VPN définie dans le paragraphe précédant.

Une fois la connexion établie, on a le message suivant:

Pour se déconnecter du VPN, il suffit de cliquer sur le bouton… « Disconnect » (bravo):

Surveiller les connexions VPN

Dans la configuration fournie en exemple, le processus OpenVPN server va écrire toute les minutes un état des clients connectés au serveur dans le fichier /etc/openvpn/openvpn-status.log.

On a, par exemple, les informations suivantes:

OpenVPN CLIENT LIST
Updated,Fri Jan 21 15:48:06 2011
Common Name,Real Address,Bytes Received,Bytes Sent,Connected Since
client1,27.12.245.248:10086,306367,620864,Fri Jan 21 13:58:25 2011
ROUTING TABLE
Virtual Address,Common Name,Real Address,Last Ref
10.8.0.10,client1,27.12.245.248:10086,Fri Jan 21 15:47:14 2011
GLOBAL STATS
Max bcast/mcast queue length,0
END

Sources:

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Developpement

Maître Capello, les chiffres !

Si vous suivez régulièrement ce blog, vous devez sûrement connaitre Nicolas Richasse alias @ZeNico qui a rédigé quelques bons billets orientées sur sa spécialité: le développement logiciel. ZeNico est clairement le meilleur développeur que j’ai eu l’occasion de croiser et pour tout dire, j’en ai vu passer pas mal !

Il y peu de temps, il a décidé de ce mettre au développement d’application pour les smartphones. Pour « se faire la main » (dixit ZeNico), il a ainsi développé une application iPhone nommée iNumbers qui reprend grosso modo les règles du jeu des chiffres dans « Des chiffres et des lettres » (vous savez le jeu télévisé préféré des plus de 70 ans :)).

« Le but du jeu est d’arriver à calculer un nombre compris entre 101 et 999 à partir de 6 chiffres tirés au hasard parmi 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 25, 50, 75 et 100 en utilisant uniquement les 4 opérateurs de base, à savoir : l’addition (+), la soustraction (-), la multiplication(*)  et la division (/) »

Si vous n’arrivez pas à trouver la solution, le logiciel la trouve pour vous en quelques secondes ! Tel un super et infatigable Jacques Capelovici !

L’application est payante, mais ne vous ruinera pas: 0.79€ !

Pour plus d’information, vous pouvez consulter la page officielle du jeux.

Teasing

Vous avez bien fait de lire ce billet jusqu’à la fin 🙂

ZeNico travaille également sur une prochaine application iPhone gratuite et open-source et qui aura un lien direct avec ce blog… à suivre…

/Teasing

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Mon desktop 201010

J’aime bien changer mon desktop en début de mois, histoire de ne pas tomber dans la routine 🙂

Voici donc un screenshot de mon desktop Gnome (Ubuntu 10.04) pour le mois d’octobre 2010:

Fond d’écran: http://www.abductit.com/files/articles/35_black_wallpapers/27.jpg
GTKLook des fenêtre Equinox et icônes Faenza
Conky: Thème Faenza

Pour installer la combo magique (Equinox + Faenza + Conky)

On ajoute les dépôts suivants:

sudo add-apt-repository ppa:tiheum/equinox

sudo add-apt-repository ppa:conkyhardcore/ppa

sudo aptitude update

Puis on installe les logiciels + thèmes:

sudo aptitude install gtk2-engines-equinox equinox-theme equinox-ubuntu-theme faenza-icon-theme conky-all conkybanshee

cd ~

wget http://dl.dropbox.com/u/1112933/conky-faenza-nicolargo.tar.gz

tar zxvf conky-faenza-nicolargo.tar.gz

~/.conky-startup.sh

cd –

On active le tout en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème >Equinox Evolution“, puis on relance Conky (attendre 30 secondes avant l’affichage):

~/.conky-startup.sh

Et vous cela donne quoi vos desktops en ce moment, à vos screenshots ! ?

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Configurer VPNTunnel sous Ubuntu

VPNTunnel est un service VPN permettant d’accéder à Internet de manière complètement anonyme. Comme tous les services de VPN en ligne, il propose de créer une liaison chiffrée entre votre machine et des serveurs (ici localisés en Suède) qui ne garderons aucunes informations sur votre trafic. Nous allons voir dans ce billet comment configurer une machine sous Ubuntu pour la rendre invisible à Hadopi aux mouchards d’Internet…

Pourquoi VPNTunnel ?

Comme vous pouvez le voir sur leur site, ce service est payant (environ 5€ par mois, avec un tarif dégressif sur des abonnements longues durées). Ils existent des solutions gratuites (voir le Wiki de Korben sur le sujet), mais pour en avoir testé, aucune n’est à l’heure actuelle assez stable pour une utilisation quotidienne.

Parmi les offres payantes, VPNTunnel a pour moi deux avantages:

  • le prix
  • l’utilisation d’OpenVPN, une solution libre et parfaitement intégré à GNU/Linux

Enregistrement sur le site VPNTunnel

On commence par prendre un abonnement (par exemple sur 3 mois, soit 14€) en allant sur leur site.

On clique en suite sur Order (1), puis on sélectionne l’offre/la durée d’abonnement désirée  (2), le mode de paiement (par exemple Paypal !) puis le mail de contact sur lequel les login/password seront envoyés (3), puis le nom de login souhaité (4). On finalise en cliquant sur Continue.

Après quelques secondes (c’est beau l’internet…), vous devriez recevoir un mail avec votre compte:

Configuration de votre machine Ubuntu

Avec le compte reçu par mail, vous pouvez vous connecter sur l’interface d’administration de votre VPN (le formulaire d’authentification se trouve en haut à droite de leur site).

Pour celà on va dans le menu « Software » de l’interface d’administration:

On va ensuite récupérer les deux fichiers nécessaires à la configuration de notre VPN en cliquant sur les liens:

  • (1) Config: téléchargement des fichiers openvpn-XX.conf (fichier de configuration openvpn)
  • (2) Download VPN certificate: téléchargement du fichier ca-XX.crt (Certificat racine CA)

On installe les pré-requis système en saisissant les lignes suivantes dans un terminal:

sudo aptitude install openvpn resolvconf network-manager-openvpn

sudo mkdir /etc/openvpn/keys

Puis on copie les deux fichiers préalablement téléchargés dans les répertoires suivants:

sudo cp *.conf /etc/openvpn/

sudo cp *.crt /etc/openvpn/keys/

sudo ln -s /etc/openvpn/openvpn-NL.conf /etc/openvpn/openvpn.conf

Déclaration du VPN en utilisant le Network Manager

On commence par cliquer sur l’icone Network Manager > Connexion VPN > Configurer le VPN:

On clique ensuite sur le bouton Import:

On sélectionne ensuite le fichier de configuration OpenVPN: /etc/openvpn/openvpn.conf.

Puis on saisi les informations manquantes (nom du tunnel (1), login (2), password (3), fichier ca.crt (4)):

Le nouveau tunnel VPN devrait apparaître dans le Network Manager:

Connexion au VPN

Il suffit de cliquer sur l’icône Network Manager > Connexions VPN > Vpntunnel:

Si tout est ok (sinon lire le chapitre suivant…), l’icône Network Manager devrait se modifier et faire apparaître un cadenas:

Cela vous signale que vous êtes connecté à Vpntunnel et que vous pouvez commencer à surfer / télécharger de manière anonyme.

Pour le vérifier, le plus simple est de se rendre sur le site WhatsMyIp:

L’adresse 178.73.209.150 correspond bien à une adresse Suédoise comme nous l’indique un Whois:

# whois 172.73.209.150

inetnum: 178.73.192.0 – 178.73.255.255

netname: SE-PORTLANE-20100322

descr: Power och Random T-Lane AB

country: SE

org: ORG-PS39-RIPE

admin-c: PN1967-RIPE

tech-c: PN1967-RIPE

status: ALLOCATED PA

mnt-by: RIPE-NCC-HM-MNT

mnt-lower: MNT-PORTLANE

mnt-routes: MNT-PORTLANE

source: RIPE # Filtered

Et si cela ne marche pas ?

Si comme moi vous rencontrez le message suivant lors de la connexion à votre VPN:

« La connexion VPN a échoué car il n’y avait pas de secret VPN valides »

Il suffit de modifier le fichier /etc/dbus-1/system.d/nm-openvpn-service.conf en ajoutant:

<policy user= »at_console »>

<allow own= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

<allow send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

</policy>

Ce qui donne donc:

<busconfig>

<policy user= »root »>

<allow own= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

<allow send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

</policy>

<policy user= »at_console »>

<allow own= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

<allow send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

</policy>

<policy context= »default »>

<deny own= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

<deny send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

</policy>

</busconfig>

Après cette manipulation et un reboot tout devrait rentrer dans l’ordre.

Déconnexion du VPN

Pour se déconnecter du VPN, il suffit de cliquer sur Network Manager > Connexions VPN > Déconnecter le VPN:

Voilà un moyen efficace de sécuriser sa connexion Internet comme nous le demande Hadopi (peut être pas aussi efficace que le firewall OpenOffice > Libre Office, mais bon…).

Mon avis sur Vpntunnel

Je suis très surpris par la stabilité du VPN qui fonctionne 24/24 sans interruption depuis quelques jours.

Niveau performance, c’est indétectable lors des surfs. J’ai mesuré une baisse inférieure à 10% de débit lors de transferts de gros fichiers via FTP. Par contre on voit que les délais de transit passent d’environ 40ms de moyenne à plus de 90ms.

Complément de tests:

Je viens de faire des tests depuis chez moi (opérateur Free). Pour cela j’ai utilisé le service en choisissant un serveur cible en France (Paris).

Voici les résultats obtenus tout d’abord sans le VPN:

Puis avec:

On obtient donc:

  • une perte de 10% sur le download
  • une perte de 7% sur l’upload
  • une perte de 200% pour le délais de transit

 

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Scripts Nautilus pour partager/départager ses fichiers avec Dropbox

Sur le blog WebUpd8, Andrew propose une méthode pour simplifier le partage de fichier via Dropbox. Je me suis inspiré directement de son billet pour vous proposer deux scripts Nautilus permettant de partager/départager simplement des fichiers se trouvant sur votre disque.

Pour rappel, Dropbox est un service permettant de stocker en ligne et de partager ses fichiers entre différentes machines. De plus il permet de mettre à disposition certains de ces fichiers à n’importe quel utilisateur disposant d’un navigateur Web sur Internet. Pour cela il faut copier le fichier dans le répertoire Dropbox/Public puis saisir une ligne de commande pour obtenir l’URL à fournir aux personnes avec qui vous souhaitez le partager.

Installation des pré-requis

Les deux scripts en question utilisent xclip (pour copier l’URL dans votre clipboard) et zenity (pour afficher un message sur l’écran):

sudo aptitude install xclip zenity

Installation des scripts

J’ai mis les deux scripts (Dropbox Share et Dropbox UnShare) sur mon serveur SVN, pour les installer sur votre système, il suffit de saisir les commandes suivantes dans un terminal:

wget http://svn.nicolargo.com/ubuntupostinstall/trunk/Dropbox%20Share

wget http://svn.nicolargo.com/ubuntupostinstall/trunk/Dropbox%20UnShare

mv Dropbox\ Share Dropbox\ Unshare ~/.gnome2/nautilus-scripts/

chmod a+x ~/.gnome2/nautilus-scripts/Dropbox*

nautilus -q

Que font les scripts ?

Dropbox Share:

  • Création d’un lien symbolique entre le fichier à partager et le répertoire $HOME/Dropbox/Public
  • Lancement du programme dropbox avec l’option puburl pour obtenir l’URL publique du fichier
  • Copie de l’UTL en question dans le clipboard (CTRL-V pour le coller)
  • Affichage d’une fenêtre avec cet URL

Dropbox UnShare:

  • Suppression du lien symbolique entre le fichier à partager et le répertoire $HOME/Dropbox/Public
  • Affichage du fichier départagé

Comment utiliser les scripts ?

Une bonne vidéo valant mieux qu’une série de screenshots…

Dropbox scripts share/unshare from Nicolargo on Vimeo.

Un moyen simple de partager ses fichiers !