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Ziproxy re-compresse les images lors de vos surfs

Ziproxy est un proxy HTTP spécialisé dans la compression des données. Il permet par exemple de convertir les images des sites Web visités dans une qualité inférieure. Il permet également de compresser au format GZip les données de type pages HTML, CSS, JS ou autres.

Ce genre de proxy (qui ne fait pas de « caching ») a un sens dans les architectures réseau ou l’utilisateur final (l’utilisateur du navigateur Web) est relié à un site central (disposant d’une liaison haut-débit vers Internet) par une liaison de faible débit (par exemple accès VPN ou 3G pour les itinérants).

Nous allons donc dans ce billet installer, configurer (sans et avec Squid) puis tester un serveur Ziproxy.

Installation depuis les sources

La version disponible dans les dépôts Ubuntu/Debian est assez ancienne (2.7.2 au moment de l’écriture de ce billet). Nous allons donc compiler Ziproxy depuis les sources.

Avant de commencer, un certain nombre de pré-requis (notamment le support de JPEG 2000 et la création d’un utilisateur dédié pour lancer le daemon Ziproxy) doivent être installés:

sudo aptitude install libjasper-dev libgif-dev libungif4-dev libjpeg-dev libpng-dev libsasl2-dev zlib1g-dev

sudo adduser –shell /bin/noshell –no-create-home –disabled-login ziproxy

Compilation de la version 3.2.0 depuis les sources à récupérer sur le site Sourceforge.

tar jxvf ziproxy-3.2.0.tar.bz2

cd ziproxy-3.2.0

Compilation:

./configure –with-jasper

make

Installation:

sudo make install

Mise en place des fichiers de configuration et de lancement automatique:

sudo ln -s /usr/local/bin/ziproxy /usr/bin/ziproxy

sudo mkdir /etc/ziproxy

sudo mkdir /var/log/ziproxy

sudo chown ziproxy:ziproxy /var/log/ziproxy

sudo cp etc/ziproxy/ziproxy.conf /etc/ziproxy/

sudo cp etc/init.d/ziproxy /etc/init.d/

Le script de démarrage ayant été créé pour Fedora, voici le script que j’utilise sur un serveur Ubuntu Server 10.04:

#!/bin/bash

#

# Startup script for Ziproxy

#

# chkconfig: – 86 14

# description: Ziproxy

# Copyright (c)2005-2010 Daniel Mealha Cabrita

PROGNAME= »Ziproxy »

# source function library

# . /etc/init.d/functions

rc_done= » done »

rc_failed= » failed »

return=$rc_done

PID_FILE=/var/run/ziproxy.pid

ZIPROXY=/usr/bin/ziproxy

ZIPROXY_CONF=/etc/ziproxy/ziproxy.conf

RUN_AS_USER=ziproxy

case « $1 » in

start)

printf « Starting %s:  » « ${PROGNAME} »

${ZIPROXY} -d -u ${RUN_AS_USER} -c ${ZIPROXY_CONF} -p ${PID_FILE}

if [ $? != 0 ]; then

printf « %s » « ${rc_failed} »

else

printf « %s » « ${rc_done} »

fi

echo

;;

stop)

printf « Stopping %s:  » « ${PROGNAME} »

${ZIPROXY} -k -u ${RUN_AS_USER} -c ${ZIPROXY_CONF} -p ${PID_FILE}

if [ $? != 0 ]; then

printf « %s » « ${rc_failed} »

else

printf « %s » « ${rc_done} »

fi

echo

;;

restart|reload)

$0 stop

$0 start

;;

*)

printf « Usage: %s {start|stop|restart}\n » « ${PROGNAME} »

exit 1

esac

On teste que le daemon démarre et s’arrête correctement:

sudo /etc/init.d/ziproxy start

Starting Ziproxy: done

ps auxw | grep ziproxy

ziproxy 5429 0.0 0.0 3260 660 ? Ss 14:42 0:00 /usr/bin/ziproxy -d -u ziproxy -c /etc/ziproxy/ziproxy.conf -p /var/run/ziproxy.pid

sudo /etc/init.d/ziproxy stop

Stopping Ziproxy: done

Configuration en mode proxy simple

Peu de chose à modifier dans le fichier de configuration /etc/ziproxy/ziproxy.conf:

Port = 8080

Address = 192.168.0.253

# DebugLog = « /var/log/ziproxy/debug.log »

ErrorLog = « /var/log/ziproxy/error.log »

AccessLog = « /var/log/ziproxy/access.log »

## ****** THESE OPTIONS ARE EXPERIMENTAL ******

# ProcessHTML = false

# ProcessCSS = false

# ProcessJS = false

On relance ensuite le serveur pour prendre en compte la configuration:

sudo /etc/init.d/ziproxy restart

Il faut ensuite configurer son navigateur Web pour utiliser ce serveur comme proxy. Par exemple si votre serveur à l’adresse IP 192.168.0.253 et que Ziproxy est configuré sur son port découte par défaut (TCP/8080), il faut configurer le proxy de la manière suivante (exemple sous navigateur Web Chromium):

Test de Ziproxy

Une fois votre navigateur configuré, vous pouvez surfer sur le Web. Les pages s’affichent « normalement ». Nous allons comparer la qualité des images affichées avec et sans Ziproxy et regarder d’un peu plus près le gain en terme de volume de données transmises sur le réseau.

Taille de la page sans Ziproxy: 1.2 Mo (dont 592 Ko d’images)

Taille de la page avec Ziproxy: 0.9 Mo (dont 247 Ko d’images)

On a donc un gain d’environ de 25% en terme de taille. Selon les sites, ce gain varie entre 15 et 35%.

Pour mieux juger la qualité des images recompressés en JPEG voici un zoom à 500%:

Sans Ziproxy

Avec Ziproxy

JPEG 2000…

… ou l’histoire d’un format qui a du mal à prendre…

Pour activer le support de la compression au format JPEG-2000, il faut ajouter l’option suivante dans le fichier de configuration:

ProcessJP2 = false

ProcessToJP2 = true

ForceOutputNoJP2 = false

AnnounceJP2Capability = true

Malheureusement ce format d’image n’est pas pris en compte par les navigateur Web que j’ai testé (dernière version de Chromium et de Firefox…). Un plugin expérimental est disponible sous Firefox pour le support des images JP2 mais pas dans ma configuration (Ubuntu 10.04 + Firefox 3.6.10):

C’est bien dommage car le facteur de compression aurait été plus important…

Configuration en mode proxy secondaire de Squid

Ziproxy ne met pas en cache les données. C’est pour celà qu’il peut être intéressant de le coupler avec un serveur Squid. Voici la configuration cible (avec Squid et Ziproxy hébergés sur la même machine):

Configuration de Ziproxy en éditant le  fichier /etc/ziproxy/ziproxy.conf (attention configuration non complète):

Port = 8080

Address = « 127.0.0.1 »

TransparentProxy = false

ConventionalProxy = true

Puis on ajoute les lignes suivante dans la configuration du serveur Squid pour prendre en charge Ziproxy

cache_peer localhost parent 8080 0 no-query no-digest

never_direct allow all

Il faudra re-configuer vos clients pour  utiliser Squid comme proxy (et non plus Ziproxy). Le port TCP par défaut en écoute du serveur Squid est le 3128.

On peut trouver d’autres exemples de configurations sur cette page.

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Open-source Planet-libre Systeme

Transformer son iPhone en trackpad pour GNU/Linux

Apple vient de sortir son Magic Trackpad qui sera supporté nativement dans la prochaine version d’Ubuntu (la 10.10). Néanmoins, beaucoup d’entrenous disposons d’un dispositif de pointage multi-point performant dans notre poche: l’iPhone… Nous allons donc voir dans ce billet comment piloter notre système GNU/Linux (Ubuntu pour l’exemple mais la procédure doit pouvoir marcher sur d’autres distributions) depuis notre smartphone Apple !

Le logiciel en question permettant de réaliser ce « truc de geek » se nomme RemotePad à le bon goût d’être disponible sous Windows, Mac OS, BSD et Linux. Il utilise l’IP comme protocole de transport. Il faut donc que le PC à contrôler et l’iPhone (qui jouera la fonction de trackpad) soient connectés sur le même réseau local.

Le principe est relativement simple: il faut installer un serveur RemotePad (sous licence GPL v2) sur le PC à contrôler et l’application cliente RemotePad sur l’iPhone.

Installation du serveur sur le PC GNU/Linux

Le serveur doit être compilé à partir des sources, rien de compliqué, il suffit de saisir les commandes suivantes dans un terminal:

sudo aptitude install libxtst-dev

mkdir ~/src

cd ~/src

wget http://iphone-remotepad.googlecode.com/files/RemotePadServer-1.10-X11-Source.tgz

tar zxvf RemotePadServer-1.10-X11-Source.tgz

cd RemotePad\ Server/

cd X11

./configure

make

sudo make install

Lancement du serveur sur le PC GNU/Linux

Il suffit de lancer la commande suivante dans un terminal:

remotepad

Si tout ce passe bien, le message suivant devrait apparaître:

RemotePad Server for X11 version 1.10

Application launched.

enter 192.168.0.3 in your iPhone/iPod touch.

En gros, cela dit que le serveur est bien lancé et écoute sur l’adresse 192.168.0.3.

Installation de l’application sur l’Iphone

Rien de bien difficile:

Ensuite on lance le logiciel et on entre l’adresse IP fournie lors du démarrage du serveur:

Et voilà, votre Iphone joue maintenant le rôle d’un trackpad. Le serveur devrait afficher la ligne suivante:

Connected!

Et cela donne quoi ?

Je vous conseille d’aller dans les propriétés du client iPhone pour régler la vitesse du trackpad et la disposition des boutons. Après ces menu réglages, les premiers tests sont concluants même si, de temps en temps, il y a un léger « lag » surement due à mon réseau Wifi pas très performant. De plus je n’arrive pas à faire fonctionner le clavier.

Bref un exercice amusant mais pas forcement une solution de remplacement par rapport à un vrai trackpad !

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10 blogs en Anglais sur l’open-source

Pour ma veille technologique sur l’open-source, en plus des blogs Francophones et des comptes Twitter traitant de ce sujet, j’utilise également des blogs Anglophones.

Voici donc une liste de quelques sites que j’aimerai partager avec vous:


Sujets abordées
Linux in detail’s blog Logiciels libres
OMG! Ubuntu Distribution Linux Ubuntu
Web Upd8 Distribution Linux Ubuntu
Ubuntu Geek Distribution Linux Ubuntu
OStatic Actualité sur le libre
Chromium La source libre de Google Chrome
The Red Devil Linux & Co
MDLog:/Sysadmin Distribution Linux Debian
UbuntuX Distribution Linux Ubuntu
Yet Another Linux Blog Linux & Co


Si vous avez dans vos bookmarks/lecteur RSS de petites perles, merci de laisser les adresses et descriptions dans les commentaires.

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Blog Open-source Planet-libre

Architecture pour un blog optimisé

Hier, j’ai passé une grande partie de ma journée dans les aéroports, j’en ai profité pour résumer dans un schéma quelques techniques d’optimisations que l’on peut actuellement mettre en place pour booster son blog.

Depuis que Saint Google prend en compte le temps de chargement des pages dans ses algorithmes, le sujet est devenu très à la mode. AntoineJérôme et moi même avont abordé récemment  le sujet dans nos blogs respectifs.

J’aimerai que l’on échange sur cette architecture afin que je puisse faire évoluer ce schéma.

Vous pouvez également récupérer le schéma au format Dia.

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Blog Nagios Open-source Planet-libre

Le forum de Nicolargo n’est plus. Mais…

En janvier 2009, j’avais lancé le forum de Nicolargo. Un forum pour les lecteurs de ce blog, un lieu virtuel pour continuer les discussions engagées dans les commentaires. Suite au hack de mon serveur, je me suis posé la question de l’avenir de ce site.

Au fil du temps ce forum est devenu un lieu d’échange vivant et actif, notamment grâce à la contribution de certains lecteurs (ils se reconnaîtront). Cependant, les discussions se sont trop focalisées, à mon gout, sur le petit monde de la supervision système et réseau. Or le Blog de Nicolargo n’est pas un blog sur Nagios. Je publie d’ailleurs de moins en moins de billet sur ce sujet.

A partir de ces constatations, j’ai décidé de fermer le forum (c’est à dire de ne pas le ré-ouvrir).

Cependant tout n’est pas perdu, je suis en entré en contact avec Romuald, administrateur du forum Monitoring-Fr. Dès son retour de congés (octobre 2010), il s’occupera d’importer dans ce forum tout les utilisateurs et discussions du forum de Nicolargo. Ainsi rien de vos discussions ne sera perdu !

De mon coté, je vais me focaliser sur le blog qui me prend déjà beaucoup (trop ?) de temps.

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Open-source Planet-libre Systeme

Mon desktop 201009

Voici mon desktop (Ubuntu 10.04) pour le mois de septembre 2010:

Fond d’écran: http://www.flickr.com/photos/52375768@N00/2516327980/

GTK: Look des fenêtre Equinox et icônes Faenza

Pour installer la combo magique (Equinox + Faenza)

On ajoute le dépôt suivant:

sudo add-apt-repository ppa:tiheum/equinox

sudo aptitude update

Puis on installe:

sudo aptitude install gtk2-engines-equinox equinox-theme equinox-ubuntu-theme faenza-icon-theme

On active le tout en allant dans le menu « Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution« 

Et vous cela donne quoi vos desktops en ce moment ?

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20 comptes Twitter à suivre sur l’open-source

Voici une liste (loin d’être exhaustive) de 20 comptes Twitter Français à suivre si vous êtes sensible à l’actualité open-source. J’ai tout simplement repris le classement Wikio de septembre 2010 et cherché les comptes Twitter ou Identi.ca associés.

Si vous avez d’autres comptes, les commentaires sont là pour ça !

Twitter Identica.ca
Framablog Twitter Identi.ca
Web Dev On Linux Twitter Identi.ca
Tux Planet Twitter Identi.ca
Toolinux Twitter Identi.ca
Philippe Scoffoni.net Twitter Identi.ca
Rom’s blog Identi.ca
Ubuntu party Twitter Identi.ca
Le blog de Nicolargo Twitter Identi.ca
Devil505’s blog Twitter Identi.ca
Le Weblog de Frederic Bezies Twitter Identi.ca
OpenSyd Twitter Identi.ca
No Life Club Twitter Identi.ca
L’Admin sous GNU/Linux Twitter Identi.ca
Clapico’s blog Twitter Identi.ca
Le mad blog Twitter Identi.ca
Le colibri libre Twitter
Le blog de Mandriva Twitter
Monitoring-Fr Twitter
Phollow Twitter Identi.ca
Mandriva-Fr Twitter Identi.ca


Bonne lecture et à bientôt sur Twitter ou Identi.ca !

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Blog Open-source Planet-libre Web

Analyser les logs de votre serveur Web avec AWStats

L’analyse des logs des sites Web est de plus en plus externalisé sur des services en ligne dans la veine de Google Analytics. Bien que ces services soient très bien fait, il peut être utile, pour des raisons techniques ou de confidentialité, de faire cette analyse directement sur vos serveurs. Nous allons donc dans ce billet mettre en place le logiciel AWStats pour qu’il analyse les logs générés par un serveur Apache.

La procédure est faire sur une distribution Ubuntu Server 9.04 mais pourra très bien être adapté sur d’autre versions/distributions.

Installation de AWStats

AWStats existe sous la forme de package Debian like (sinon vous pouvez toujours télécharger et compiler à partir des sources):

sudo aptitude install awstats

Les fichiers de configuration se trouvent dans le répertoire /etc/awstats. On va partir du template awstats.conf pour générer le fichier de configuration pour notre serveur (monbeaudomaine.com).

sudo cp /etc/awstats/awstats.conf /etc/awstats/awstats.monbeaudomaine.com.conf

Puis on édite ce fichier, notamment les lignes suivantes:

LogFile= »/var/log/apache2/monbeaudomaine-access.log »

LogFormat=1

SiteDomain= »monbeaudomaine.com »

On finalise l’installation en générant la base de données (stockée dans le répertoire /var/lib/awstats):

sudo /usr/lib/cgi-bin/awstats.pl -config=monbeaudomaine.com -update

Attention: cette étape peut prendre un certain temps selon la taille du fichier de log.

Puis on automatise la mise à jour (toutes les 10 minutes) de cette base en éditant le fichier crontab /etc/cron.d/awstats (il faut adapter la ligne de commande à votre nom de domaine):

0,10,20,30,40,50 * * * * www-data [ -x /usr/lib/cgi-bin/awstats.pl -a -f /etc/awstats/awstats.monbeaudomaine.com.conf -a -r /var/log/apache2/monbeaudomaine-access.log ] && /usr/lib/cgi-bin/awstats.pl -config=monbeaudomaine.com -update >/dev/null

Il faut bien vérifier que www-data a les droits:

  • en exécution sur le script /usr/lib/cgi-bin/awstats.pl
  • en lecture sur le fichier /etc/awstats/awstats.monbeaudomaine.com.conf
  • en lecture sur le fichier /var/log/apache2/monbeaudomaine-access.log

Les nouveaux fichiers de log (générés par logrotate) ne seront pas créés avec les bons droits, il faut donc modifier le fichier /etc/logrotate.d/apache2:

create 640 root www-data

Et vérifier que les répertoire et fichiers existant on les bons droits:

chmod 2755 /var/log/apache2/

chgrp -R www-data /var/log/apache2/

Avant d’accéder à l’interface Web de vos stats, il faut ajouter le fichier de configuration /etc/apache2/conf.d/awstats.conf à Apache:

Alias /awstatsclasses « /usr/share/awstats/lib/ »

Alias /awstats-icon/ « /usr/share/awstats/icon/ »

Alias /awstatscss « /usr/share/doc/awstats/examples/css »

ScriptAlias /awstats/ /usr/lib/cgi-bin/

<Directory « /usr/lib/cgi-bin/ »>

Options ExecCGI

AllowOverride None

AuthName « AWStats Access »

AuthType Basic

AuthUserFile /etc/awstats/htpasswd.users

Require valid-user

</Directory>

Puis on relance le serveur:

sudo /etc/init.d/apache2 restart

Utilisation de AWStats

Si l’installation c’est bien passé, une navigation vers la page http://localhost/awstats/awstats.pl?config=monbeaudomaine.com devrait afficher vos statistiques.

Si vous avez le message d’erreur suivant:

Error: SiteDomain parameter not defined in your config/domain file. You must edit it for using this version of AWStats.

Setup (‘/etc/awstats/awstats.conf’ file, web server or permissions) may be wrong.

Check config file, permissions and AWStats documentation (in ‘docs’ directory).

C’est que vous avez surement mal saisi l’URL http://localhost/awstats/awstats.pl?config=monbeaudomaine.com. Il faut bien vérifier que monbeaudomaine.com correspond au fichier de configuration /etc/awstats/awstats.monbeaudomaine.com.conf.

Sources:

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Nagios Open-source Planet-libre

Installation et configuration de Pnp4Nagios en « mode bulk »

Hier, j’ai installé un nouveau serveur Nagios en utilisant mon script automatique. J’ai ensuite voulu lui ajouter Pnp4Nagios, le plugin permettant de générer des graphes sur les hosts et services surveillés par Nagios. Malheureusement, la procédure que j’avais écrite à l’époque pour la version 0.4.x de Pnp4Nagios n’est plus valable pour la version 0.6.x.

Voici donc un billet permettant l’installation de Pnp4Nagios 0.6.6 (dernière version disponible aujourd’hui) sur un serveur Nagios opérationnel (procédure validée pour Nagios 3.2.2).

Installation de pré-requis système

Sous un serveur « Debian like », il faut installer les librairies suivantes:

sudo aptitude install rrdtool librrds-perl php5-gd

On doit avant l’installation configurer une variable posant problème dans le module PHP d’apache en éditant le fichier /etc/php5/apache2/php.ini:

; Magic quotes for incoming GET/POST/Cookie data.

magic_quotes_gpc = Off

Compilation de Pnp4Nagios

On récupère l’archive de la version 0.6.6 puis on lance la configuration:

wget https://downloads.sourceforge.net/project/pnp4nagios/PNP-0.6/pnp4nagios-0.6.6.tar.gz

tar zxvf pnp4nagios-0.6.6.tar.gz

cd pnp4nagios-0.6.6

./configure

On doit obtenir le résumé suivant (si ce n’est pas le cas, il doit y avoir d’autres dépendances système à installer):

General Options:

————————- ——————-

Nagios user/group: nagios nagios

Install directory: /usr/local/pnp4nagios

HTML Dir: /usr/local/pnp4nagios/share

Config Dir: /usr/local/pnp4nagios/etc

Location of rrdtool binary: /usr/bin/rrdtool Version 1.3.1

RRDs Perl Modules: FOUND (Version 1.3001)

RRD Files stored in: /usr/local/pnp4nagios/var/perfdata

process_perfdata.pl Logfile: /usr/local/pnp4nagios/var/perfdata.log

Perfdata files (NPCD) stored in: /usr/local/pnp4nagios/var/spool

Web Interface Options: ————————- ——————-

HTML URL: http://localhost/pnp4nagios

Apache Config File: /etc/apache2/conf.d/pnp4nagios.conf

Puis on compile/installe:

make all

sudo make install

sudo make install-webconf

sudo make install-config

sudo /etc/init.d/apache2 restart

Configuration de Nagios pour prendre en compte Pnp4Nagios

On commence par éditer le fichier /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg:

process_performance_data=1

service_perfdata_file=/usr/local/nagios/var/service-perfdata

service_perfdata_file_template=DATATYPE::SERVICEPERFDATA\tTIMET::$TIMET$\tHOSTNA

ME::$HOSTNAME$\tSERVICEDESC::$SERVICEDESC$\tSERVICEPERFDATA::$SERVICEPERFDATA$\t

SERVICECHECKCOMMAND::$SERVICECHECKCOMMAND$\tHOSTSTATE::$HOSTSTATE$\tHOSTSTATETYP

E::$HOSTSTATETYPE$\tSERVICESTATE::$SERVICESTATE$\tSERVICESTATETYPE::$SERVICESTAT

ETYPE$

service_perfdata_file_mode=a

service_perfdata_file_processing_interval=15

service_perfdata_file_processing_command=process-service-perfdata-file

host_perfdata_file=/usr/local/nagios/var/host-perfdata

host_perfdata_file_template=DATATYPE::HOSTPERFDATA\tTIMET::$TIMET$\tHOSTNAME::$H

OSTNAME$\tHOSTPERFDATA::$HOSTPERFDATA$\tHOSTCHECKCOMMAND::$HOSTCHECKCOMMAND$\tHO

STSTATE::$HOSTSTATE$\tHOSTSTATETYPE::$HOSTSTATETYPE$

host_perfdata_file_mode=a

host_perfdata_file_processing_interval=15

host_perfdata_file_processing_command=process-host-perfdata-file

Puis on prends en compte le répertoire des plugins Pnp4Nagios en ajoutant la ligne suivante (à adapté si USER2 est déjà configuré) dans le fichier /usr/local/nagios/etc/objects/resource.cfg:

# Sets $USER2$ to be the path to the PNP4Nagios plugins

$USER2$=/usr/local/pnp4nagios/libexec

Enfin on configure le plugin dans le fichier /usr/local/nagios/etc/objects/commands.cfg (attention il y à deux – avant le bulk… Wodpress n’en affiche qu’un…):

# PNP4nagios

define command{

command_name process-service-perfdata-file

command_line $USER2$/process_perfdata.pl –bulk=/usr/local/nagios/var/service-perfdata

}

define command{

command_name process-host-perfdata-file

command_line $USER2$/process_perfdata.pl –bulk=/usr/local/nagios/var/host-perfdata

}

On relance enfin Nagios pour prendre en compte la configuration:

sudo /etc/init.d/nagios restart

Configuration de Pnp4Nagios

La configuration se fait en accèdant à l’URL suivante: http://monserveurweb.com/pnp4nagios/

Le script install.php devrait être executé. Il fait un check de votre configuration. Si tout est vert, tout est ok 🙂

Dans ce cas, il est prudent de supprimer ce script:

sudo rm /usr/local/pnp4nagios/share/install.php

Utilisation de Pnp4Nagios

On accède à Pnp4Nagios à partir de la même URL: http://monserveurweb.com/pnp4nagios/

Après quelques minutes, les graphes devrait se mettre à jour.

Que faire en cas de problème ?

Pnp4Nagios fourni un outil pour investiguer les erreurs éventuelles de configuration. Il suffit de lancer la commande suivante:

/usr/local/pnp4nagios/libexec/verify_pnp_config.pl -e -m bulk

Et voili, que les graphes soient !

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TweetDeck sous Ubuntu avec Twitter et Identi.ca

Depuis que Twitter a basculer son système d’authentification sur OAuth, le client de micro-blogging Pino que j’utilisais sur mon PC Ubuntu ne fonctionne plus (à ce sujet je viens de lire ce billet de Web8 qui propose une bidouille pour refaire marcher Pino 0.2 avec Twitter)…

A la recherche d’un nouveau client de micro-blogging, je me suis dans un premier temps retourné vers Gwibber (le client standard sous Ubuntu 10.04). Mais j’ai beau faire des efforts, je n’arrive pas à trouver ce logiciel plaisant à utiliser. Le le trouve lourd, peu lisible… bref je n’accroche pas.

Lors d’une discussion avec un lecteur, je suis tombé sur TweetDeck: un client de micro-blogging complet mais non-libre et utilisant Adobe Air (il partait pas super bien dans mon échelle de valeurs…).

Après quelques jours d’utilisations, je pense cependant l’adopter en attendant de trouver (enfin) une solution libre alternative (peut être Pino 0.3…).

Installation de TweetDeck sous Ubuntu

On doit commencer par installer Adobe Air avec la commande suivante:

sudo aptitude install adobeair

Après un redémarrage de votre navigateur Web, il suffit de ce rendre sur la page suivante et de cliquer sur le bouton « Download now, it’s free ».

Puis de suivre l’installation graphique…

Configuration de TweetDeck pour votre compte Twitter

TweetDeck permet de configurer des comptes Twitter, Facebook, LinkedIn, Foursquare, Buzz et Myspace.

La configuration de votre compte Twitter est des plus simple, il faut aller dans le menu Setting > Accounts, puis cliquer sur le bouton Add new account > Twitter et enfin renseigner les informations sur votre compte:

Configuration de TweetDeck pour votre compte Identi.ca

TweetDeck ne supporte pas Identi.ca par défaut. Heureusement, Identi.ca utilise une interface standard de communication. Il est donc possible d’ajouter un compte Identi.ca.

il faut aller dans le menu Setting > Accounts, puis cliquer sur le bouton Add new account > Twitter (oui oui il faut bien cliquer sur le bouton Twitter) et enfin renseigner les informations sur votre compte. Avant de cliquer sur le bouton Verify details, il faut cliquer sur le lien Advanced Options (Alpha) puis saisir l’URL: http://identi.ca/index.php/api/

Et voilà, une solution non-libre en attendant Pino 0.3 !

Vous utilisez quoi comme client de micro-blogging ?