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Le blog de Nicolargo a son application IOS

Mon ami Nicolas Richasse vient de finaliser la première version de l’application du « Blog de Nicolargo » pour iPhone, iPod et iPad. Cette application est d’ores et déjà téléchargeable gratuitement sur l’Apple Store. (voir ici la page officielle de l’application pour plus d’informations).

Vous devez trouver plutôt causasse le fait que ce blog dispose d’une application pour iPhone (axe du mal propriétaire) plutôt que pour Android (les gentils libristes)…

La raison principale est assez simple. Nicolas Richasse m’a proposé de développer gratuitement cette application pour « se faire la main » sur le développement d’application sous IOS. Disposant d’un iPhone 4 à la maison, je n’ai donc pas hésité longtemps (si une âme généreuse veut faire la même chose sous Android je suis preneur :)).

Cependant notre « bon coté de la force » nous a poussé à réfléchir à un modèle plus en accord avec nos convictions. Après quelques discussions avec lui, nous avons donc décidé de proposer l’application sous licence GPL v2.

Elle sera disponible au téléchargement et librement « adaptable » à votre blog dans quelques temps (sur une forge qu’il nous reste à identifier). Nicolas souhaite juste avoir un peu de temps et de recul sur l’application pour proposer une code documenté et facile à forker pour d’autres blogs sous WordPress..

Il faut donc considérer l’application IOS du Blog de Nicolargo comme une démonstration de ce code open-source.

A télécharger, tester puis commenter sans modération !


Que pensez-vous de cette initiative ?

Etes-vous intéressé pour développer un « fork » de cette application pour votre blog ?

Souhaitez vous participer au développement de l’application « core » pour l’améliorer  ?

A vos commentaires…

PS: l’application est bien entendu gratuite. Si vous voulez soutenir Nicolas Richasse  dans son développement vous pouvez acheter son application iNumber qui reprend grosso modo la règle des chiffres de l’émission des chiffres et des lettres.

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Podium des billets de la semaine #44

Si vous étiez en vacance la semaine dernière, session de rattrapage avec ce petit billet qui donne le top 3 des billets de la semaine passée:

Médaille de bronze: 7 choses à faire après l’installation de Fedora

Médaille d’argent: 8 choses à faire après l’installation d’Ubuntu

Médaille d’or: Mon desktop 201011

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Installation et test de Flumotion 0.8

Flumotion est un serveur de streaming open-source sous licence GPL. Il permet de diffuser à des utilisateurs ne disposant que d’un simple navigateur Web des contenus audio et vidéo.

La dernière version disponible (la 0.8) apporte une fonctionnalité que je trouve intéressante de tester: le support du conteneur WebM et du codec vidéo VP8 que gOOgle à libéré il y a quelques mois.

Nous allons voir dans ce billet comment installer et configurer Flumotion 0.8 sur une distribution GNU/Linux Ubuntu Desktop 10.10.

Compilation de Flumotion 0.8

Récupération des sources:

mkdir ~/src

cd ~/src

wget http://www.flumotion.net//src/flumotion/flumotion-0.8.0.tar.gz

tar zxvf flumotion-0.8.0.tar.gz

cd ~/src/flumotion-0.8.0

Installation des librairies (en plus de mon installation standard d’Ubuntu), j’ai du ajouter:

sudo aptitude install python-all-dev python-kiwi

Configuration et compilation:

./configure

make

sudo make install

sudo mkdir /usr/local/etc/flumotion/

sudo cp conf/default.pem /usr/local/etc/flumotion/

Configuration de Flumotion 0.8

Le serveur Flumotion utilise deux processus: flumotion-manager et flumotion-worker.

Le premier processus (flumotion-manager) à besoin d’un fichier de configuration nommé planet.xml. Je vous propose donc de partir du fichier de configuration fourni avec les sources et de le copier dans un répertoire de votre machine.

mkdir ~/flumotion

mkdir ~/flumotion/conf

cp ~/src/flumotion-0.8.0/conf/managers/default/planet.xml ~/flumotion/conf/

Puis de l’éditer:

gedit ~/flumotion/conf/planet.xml

La ligne vraiment intéressante à modifier est celle-ci:

user:PSfNpHTkpTx1M

Elle défini l’utilisateur user avec le mot de passe par défaut test (encodé).

Remarque: Pour générer un nouveau couple login/password, le plus simple est de ce rendre sur ce site et de remplacer le résultat dans le fichier ~/flumotion/conf/planet.xml.

On lance ainsi le processus avec la commande suivante:

flumotion-manager ~/flumotion/conf/planet.xml &

On vérifie que le processus est bien lancé:

ps auxw | grep flumotion

labo    16352 10.4  0.3  18300 12724 pts/3    S    15:41   0:00 /usr/bin/python /usr/local/bin/flumotion-manager /home/labo/flumotion/conf/planet.xml

Le deuxième processus (flumotion-worker) n’a pas besoin d’un fichier de configuration. Il faut juste passer en paramètre l’utilisateur user avec le mot de passe test (clair) à utiliser pour se connecter au processus flumotion-manager:

flumotion-worker -v -u user -p test

Utilisation de Flumotion 0.8

On va utiliser le programme flumotion-admin pour administrer notre serveur Flumotion:

flumotion-admin &

La fenêtre suivante devrait s’afficher :

Remarque: si vous installez Flumotion sur un serveur sans interface graphique, il faudra utiliser flumotion-admin-text en lieu et place de flumotion-admin.

On clique sur Suivant:

On clique sur Suivant puis on entre le login user et le password test:

Après avoir cliqué sur Suivant, un assistant de configuration (wizard) va s’afficher:

On arrête de cliquer quelques instant pour voir que Flumotion propose deux scénarios:

  • configuration d’un streaming « live » à partir d’une camera / webcam
  • configuration d’un streaming « on demand » à partir d’un fichier

Configuration d’un « streaming live »

Comme un des objectifs de ce billet est de tester la diffusion live en WebM/VP8, on choisi la première option dans la fenêtre suivante:

Si vous n’avez pas de caméra digitale ou de Webcam sur votre machine, vous pouvez utiliser le « test video producer »  qui est en fait une mire de test (je rappelle de Flumotion se base sur GStreamer et cette mire est en fait généré par le plugin videotestsrc).

On configure la mire:

Il est ensuite possible de configurer un texte ou un logo qui sera affiché en overlay sur la vidéo:

On passe ensuite à la configuration de la « mire audio »:

Puis on défini les paramètres du streaming: conteneur, codec vidéo et codec audio:

Au niveau du codec vidéo VP8, on peut soit définir un débit fixe (CBR) ou bien une qualité fixe (VBR). Pour du streaming live, je conseille plutôt du CBR, par exemple à 400 Kbps:

De même pour le codec audio Vorbis:

On défini ensuite si l’on veut streamer sur HTTP (seule option disponible pour l’instant) et/ou sauver le résultat du streaming dans un fichier local sur le serveur (cette option peut être intéressante pour relire la vidéo de manière offline).

Enfin, on défini le point de montage (URL) ainsi que le port TCP à partir duquel le serveur sera accessible. Il est également possible de limiter le streaming (nombre d’utilisateur max, bande passante max…):

On peut également préciser la licence de diffusion de votre streaming:

Et voilà le travail, votre serveur de streaming est opérationnel:

Pour le tester il suffit de ccopier l’URL de l’onglet Statistiques dans (attention pour voir la vidéo depuis une autre machine, il faut remplacer le nom d’hôte avant le :8800 par l’adresse IP de la machine):

  • un navigateur Web compatible WebM/VP8: Chromium
  • un lecteur multimedia compatible WebM/VP8: Totem sous Ubuntu

La vidéo devrait s’afficher:

Pour sauvegarder cette configuration de streaming, il suffit de cliquer sur Connexion > Exporter la connexion puis de sauvegarder le fichier au format XML (Connexion > Importer pour la réimporter dans Flumotion).

Les sources vidéos possibles pour un streaming live sont:

  • la mire (pour les tests)
  • webcam (j’ai rencontré un problème avec la mienne, voir le dernier chapitre de ce billet)
  • TV card
  • Loop video (prend en entrée un fichier OGG et génère une boucle infini à partir de cette vidéo)
  • Firewire

Configuration d’un streaming on-demand (VoD)

Avant de tester la vidéo à la demande, il faut disposer de fichiers vidéos encodés au format WebM (pour la VoD, la version communautaire de Flumotion supporte également le format OGG). Pour produire de tel fichier, je vous conseille la lecture de ce billet. Une fois les vidéos localisées dans un répertoire de votre machine faisant tourner le serveur Flumotion, il suffit de faire appel à l’assistant via le menu Contrôler > Lancer l’assistant de flumotion-admin.

Il faut seulement définir le répertoire ou sont stockées les vidéos:

Puis identifier la liste des vidéos disponibles et leurs URLs dans l’onglet Browser. Là encore, il faut adapter l’adresse en remplaçant le nom logique par l’adresse IP de votre machine Flumotion si vous voulez consulter ces vidéos sur d’autres machines du réseau.

Enfin, vous pouvez ouvrir cette URL soit dans un navigateur Web qui prend en charge WebM (par exemple Chromium):

Soit dans votre lecteur multimédia par défaut (par exemple Totem, ouvrir en utilisant CTRL+L):

Pour une intégration plus « web design compliant » de vos vidéos dans des pages Web (plutôt qu’un bête affichage en full-screen), il faut utiliser le tag HTML5 <video> dont j’ai donné plusieurs syntaxe d’utilisation dans ce billet.

Problèmes rencontrés…

Lors de mes tests, j’ai rencontré un problème lors de la détection de ma WebCam Logitech QuickCam Pro 4000 (qui marche très bien par ailleurs). La détection des informations n’aboutie pas…

Un autre problème est l’ouverture des fichiers VoD à partir de VLC qui supporte pourtant le format WebM. Le son passe correctement mais la vidéo reste désespérément noire…

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7 choses à faire après l’installation de Fedora

Je viens de finaliser l’installation de mon PC portable pro sous une distribution GNU/Linux Fedora 14 (je reviens à mes premiers amours :)). Voici donc la liste des étapes que j’ai suivi pour mettre l’environnement dans un état acceptable pour mes yeux et mes neurones. Comme pour la version Ubuntu de ce billet, cette liste est personnelle et me permet d’avoir un environnement de travail qui corresponde à mes besoins (pas forcement aux vôtres !).

Je compte sur vous pour ajouter vos commentaires et nous faire découvrir de nouvelles choses.

On commence par un aperçu du bureau Gnome:

La connaissance s’accroît quand on la partage…

1.  Lancement du script fedorapostInstall.sh

Ce script shell à pour but d’automatiser toutes une série d’actions que je fais plus ou moins systématiquement quand j’installe un PC sous Fedora Desktop. C’est la première chose que je fais sur un nouveau PC.

On peut notamment citer:

  • Ajout de dépôts pour avoir de nouveaux logiciels ou des versions plus récentes
  • Installation d’applications indispensable à mes yeux et non présente dans la distribution de base
  • Configuration système standard

Récupération du script:

wget http://svn.nicolargo.com/fedorapostinstall/trunk/fedorapostinstall.sh

chmod a+x fedorainstall.sh

Je vous conseille d’éditer le script pour le faire coller à vos besoins.

Lancement du script:

su -c ./fedorainstall.sh

2. Fenêtre et icônes

Le script précédant installe la configuration GTK suivante: Look des fenêtre Equinox et icônes Faenza.

Il faut les activer en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution“.

3. Des informations directement sur votre bureau

Mon coté geek fait que j’aime bien connaître ce qui se passe dans ma bécane: son occupation CPU, mémoire, la place disponible sur le disque, les débits réseau, le nom de la musique que je suis en train d’écouter…

Pour cela j’utilise Conky avec la configuration suivante (télécharger mon fichier .conkyrc puis l’adapter à votre configuration):

4. Configurer le tableau de bord

Rien de très original de ce coté, j’utilise un seul tableau de bord ou l’essentiel des éléments se trouvent en haut à droite de mon écran:

5. Un beau fond d’écran

Je maintien une base d’environ 70 fond d’écran que je puise dans différentes sources.

6. Gestion des mes fichiers personnels

J’utilise le service Dropbox pour sauvegarder et synchroniser mes documents entre mes différentes machines (3 PC GNU/Linux, 1 MBP, 1 iPhone).

Pour adapter la Dropbox à mon environnement GNU/Linux, je fais des liens symboliques entre le répertoire ~/Dropbox et les répertoires systèmes suivants:

bin -> ../bin/: Mes scripts shells

dev -> ../dev/: Le répertoire contenant mes développements en cours

Documents -> ../Documents/: Mes documents persos

Images -> ../Images/: Mes images, photos persos

7. Mes applications de tous les jours…

J’utilise Docky pour avoir un accès rapide aux applications suivantes:

A vous de nous faire découvrir votre monde sous Fedora !

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Gstreamer Open-source Planet-libre Systeme Video

Installation complète de GStreamer sous Fedora 14

Gstreamer est un framework multimedia très puissant que j’aborde régulièrement sur mon blog (voir la liste des articles ici). Il fonctionne avec un système de « plugins » lui permettant d’apporter de nouvelles fonctions sans toucher au coeur du framework.

Comme toutes les distributions GNU/Linux, Fedora est installée par défaut avec GStreamer et un certain nombre de plugins (environ 180 sur ma toute fraîche Fedora 14).   Nous allons donc voir dans ce billet comment installer « la totale » (c’est à dire la liste complète des plugins pour GStreamer).

Installation des dépôts

J’utilise les depôts RPMFusion qui contienne les dernières versions stable de GStreamer et des plugins:

su –

yum -y localinstall –nogpgcheck http://fr2.rpmfind.net/linux/rpmfusion/free/fedora/rpmfusion-free-release-stable.noarch.rpm http://fr2.rpmfind.net/linux/rpmfusion/nonfree/fedora/rpmfusion-nonfree-release-stable.noarch.rpm

yum update

Installation de GStreamer et de tous les composants

Cette installation devrait occuper environ 160 Mo sur votre disque dur.

LISTE=`yum -q list available ‘*gstreamer*’ | awk ‘{print $1 }’ | grep gstreamer | xargs -eol` ; yum -y install $LISTE

A la fin de cette installation, on peut demander le nombre de plugins avec la commande suivantes:

gst-inspect | tail -1

Nombre total :229 greffons (2 éléments de liste noire not shown), 1125 fonctionnalités

Et voili, on a donc un gain de 49 plugins 🙂 !

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Mon desktop 201011

Comme chaque début de mois, voici une actualisation de mon desktop (sous Ubuntu 10.10) qui va m’accompagner en novembre 2011 !

On commence par le résultat:

Fond d’écran: Urban Digital sur DevianArt
GTKLook des fenêtre Equinoxicônes Faenza
Sur ce bureau: Terminator (Htop) + Nautilus Elementary

Installation des dépôts

On lance un terminal et on saisie les lignes de commandes suivantes:

sudo add-apt-repository ppa:tiheum/equinox

sudo add-apt-repository ppa:am-monkeyd/nautilus-elementary-ppa

sudo aptitude update

sudo aptitude safe-upgrade

Installer de la combo magique (Equinox + Faenza + Nautilus Elementary)

Puis on installe le thème:

sudo aptitude install gtk2-engines-equinox equinox-theme equinox-ubuntu-theme faenza-icon-theme

nautilus -q

On active le tout en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution“.

Installation de Docky

Ce dock « à la MacOS X »  est disponible dans les dépôt standard, pour l’installer en ligne de commande:

sudo aptitude install docky

Pour le paramétrage, j’utilise:

Paramétrage de mon tableau de bord

J’utilise l’application NetSpeed pour voir en temps réel les débits sur mon interface réseau. Il faut l’installer avec la ligne de commande suivante:

sudo aptitude install netspeed

Ensuite je configure de la manière suivante:

Et vous cela donne quoi vos desktops en ce moment, à vos screenshots !

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Concours Prologin 2011 !

Vous chercher à occuper ce long week-end d’automne ? Vous aimez les logiciels libres ? Vous êtes un crack en algorithmique / développement ? Alors le concours Prologin 2011 est fait pour vous !

Depuis maintenant quelques années, l’association Prologin propose de participer à son concours national d’informatique. Réservé aux étudiants de vingt ans et moins, ce concours gratuit se déroule en trois étapes: qualification sur internet, demi-finale en région et  finale à Paris !

Outre le fait de faire un peu travailler vos méninges, le concours vous permettra, si vous passez la première étape de qualification en ligne, de rencontrer « in real life » des personnes partageant, comme vous la passion de l’informatique. Vous pouvez voir sur les photos des éditions précédentes que l’ambiance est plutôt sympa !

Les vainqueurs pourront ensuite valoriser ce trophée, cela fait toujours bien dans le CV :). De nombreuses écoles d’ingénieurs suivent de près ce coucours:

En bonus, ProLogin propose un site d’entrainement ouvert à tous (c’est à dire au vieux comme moi ou aux futurs participants voulant se jauger).

Pour participer au concours Prologin 2011, suivre ce lien !

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Profiter de sa Dropbox sur son serveur GNU/Linux

Depuis quelques mois, j’utilise le service Dropbox (gratuit jusqu’à 2 Go) pour sauvegarder, partager et synchroniser les fichiers entre mes différentes machines. Souhaitant pouvoir également mon serveur VPS (Ubuntu Server 10.04 LTS) dans ce « cloud » et ainsi permettre la sauvegarde de certains fichiers de mon serveur dans ma Dropbox, il a fallu que je passe outre la limitation du client Dropbox de fonctionner sans un environnement graphique (no-gui…).

Pour tester cette procédure, il faut disposer:

  • d’un compte Dropbox (même un compte gratuit suffit)
  • d’un serveur avec un accès SSH et les droits admin (j’ai validé cette procédure sur un Ubuntu Server 10.04 LTS mais elle doit fonctionner sur d’autre distribution avec quelques adaptations)

Installation du daemon Dropbox

On commence par récupérer le daemon GNU/linux Dropbox sur notre serveur:

cd

wget -O ~/dropbox.tar.gz http://www.dropbox.com/download/?plat=lnx.x86

tar zxvf dropbox.tar.gz

rm -f ~/dropbox.tar.gz

L’archive va être décompressé dans le répertoire ~/.dropbox-dist. Il faut ensuite lancer le programme dropboxd qui va permettre d’associer votre serveur avec votre compte Dropbox.

.dropbox-dist/dropboxd

This client is not linked to any account…

Please visit https://www.dropbox.com/cli_link?host_id=c241bed09af0ae77383c4d89310b08cf to link this machine.

Il faut donc lancer un navigateur Web (depuis votre PC) puis visiter l’URL précédente.

Il se peut que le message suivant s’affiche:

/bin/sh: xdg-open: not found

Il n’a aucun impact sur le bon fonctionnement du daemon dropboxd.

Le programme va ensuite créer votre répertoire ~/Dropbox et y copier le contenu de votre Dropbox (personnellement, j’ai déplacé le répertoire Dropbox vers un disque virtuel attaché à mon VPS puis j’ai créé un lien symbolique entre ce répertoire et mon répertoire ~/Dropbox). Il va également générer un répertoire ~/.dropbox avec un cache et des informations sur votre compte Dropbox.

Une fois terminé, on peut ensuite quitter le programme d’installation avec un CTRL-C.

Automatisation du lancement de Dropbox

On commence par récupérer le script suivant:

http://wiki.dropbox.com/TipsAndTricks/TextBasedLinuxInstall/UbuntuStartup

Ensuite on fait un copier/coller du script dans le fichier /etc/init.d/dropbox . On édite ce fichier et on change la première ligne en mettant la liste des utilisateurs Dropbox sur notre serveur. Par exemple, pour un seul utilisateur nommé nicolargo:

DROPBOX_USERS= »nicolargo »

Puis on change les propriétés du fichier:

sudo chmod a+rx /etc/init.d/dropbox

Et on automatise le lancement:

sudo update-rc.d dropbox defaults

Enfin on essaye une séquence stop / startpour vérifier que le script fonctionne correctement:

/etc/init.d/dropbox stop

Stopping dropbox…

/etc/init.d/dropbox status

dropboxd for USER nicolargo: not running.

/etc/init.d/dropbox stop

Stopping dropbox…

/etc/init.d/dropbox status

dropboxd for USER nicolargo: running (pid 10996)

Test de la Dropbox

Le plus simple est de copier un fichier dans le répertoire ~/Dropbox et de voir si il est bien copié dans votre Dropbox (attendre quelques secondes/minutes selon la taille de votre fichier)…

touch ~/fichiertest.txt

… à l’inverse, si vous supprimé ce fichier de votre Dropbox, il devrait également être supprimé de votre répertoire ~/Dropbox.

Sur mon serveur VPS Gandi, cela marche du tonnerre 🙂

Aller plus loin avec la ligne de commande

Dropbox propose un script en Python (sous licence libre GPL v3) permettant d’administrer sa Dropbox à partir de la ligne de commande cotre serveur. Pour récupérer et installer la dernière version du script, il faut saisir les commandes suivantes:

cd

wget -O dropbox.py http://www.dropbox.com/download?dl=packages/dropbox.py

chmod a+rx dropbox.py

sudo mv dropbox.py /usr/local/bin/

On lance le script sans paramètre pour voir la liste des fonctions disponibles:

/usr/local/bin/dropbox.py

Dropbox command-line interface

commands:

status       get current status of the dropboxd

help         provide help

puburl       get public url of a file in your dropbox

filestatus   get current sync status of one or more files

ls           list directory contents with current sync status

Les plus intéressantes:

dropbox.py status: affiche ce que le daemon Dropbox est en train de faire (exemple: « Downloading 62 files (630.8 KB/sec, 1 hr left) »).

dropbox.py  puburl ~/Dropbox/Public/conky-faenza-nicolargo.tar.gz: affiche l’URL publique de votre fichier.

Maintenir le bouzin à jour

Rien de bien compliqué, une fois la configuration faite, elle restera en mémoire même en cas de mise à jour. La séquence de commande suivante devrait faire l’affaire:

sudo /etc/init.d/dropbox stop

cd

wget -O ~/dropbox.tar.gz http://www.dropbox.com/download/?plat=lnx.x86

tar zxvf dropbox.tar.gz

rm -f ~/dropbox.tar.gz

sudo /etc/init.d/dropbox start

wget -O dropbox.py http://www.dropbox.com/download?dl=packages/dropbox.py

chmod a+rx dropbox.py

sudo mv dropbox.py /usr/local/bin/

Des remarques, questions ? Les commentaires sont là pour ça !

Sources utilisées pour la rédaction de ce billet:

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BitTorrent – Les liens vers les ISO Ubuntu

Ceci est un petit billet à usage interne pour retrouver rapidement les liens torrents des dernières distributions Ubuntu. Je maintiendrai donc ce billet à jour à chaque publication d’une nouvelle version d’Ubuntu.

Pour rappel il faut distinguer chez Ubuntu les « releases » standards (support de 2 ans) des « releases » LTS (Long Time Support – support de 3 ans pour les versions Desktop et 5 ans pour les versions Server).

Je conseille d’utiliser les versions standards pour les PC Desktop/Netbook et les versions LTS pour les serveurs.

Tableau mis à jour en avril 2012

Distribution Architecture Version Lien téléchargement
Ubuntu Desktop 32 bits 12.04 LTS Torrent
Ubuntu Desktop 64 bits 12.04 LTS Torrent
Ubuntu Alternate 32 bits 12.04 LTS Torrent
Ubuntu Alternate 64 bits 12.04 LTS Torrent
Ubuntu Server 32 bits 12.04 LTS Torrent
Ubuntu Server 64 bits 12.04 LTS Torrent
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Open-source Planet-libre Systeme

8 choses à faire après l’installation d’Ubuntu

Nous allons dans ce billet partager une petite « todo list » des actions que  j’effectue après avoir installé une distribution GNU/Linux Ubuntu Desktop. Cette liste est personnelle et me permet d’avoir un environnement de travail qui corresponde à mes besoins. Je compte sur vous pour ajouter vos commentaires et nous faire découvrir de nouvelles choses.

La connaissance s’accroît quand on la partage…

1_  Lancement du script UbuntupostInstall.sh

Ce script shell à pour but d’automatiser toutes une série d’actions que je fais plus ou moins systématiquement quand j’installe un PC sous Ubuntu Desktop. C’est la première chose que je fais sur un nouveau PC.

On peut notamment citer:

  • Ajout de dépôts pour avoir de nouveaux logiciels ou des versions plus récentes.
  • Installation d’applications indispensable à mes yeux et non présente dans la distribution de base.
  • Configuration système standard.
  • Voir un liste des actions ici

2_ De belles fenêtres, de beaux icônes

Le script précédant installe la configuration GTK suivante: Look des fenêtre Equinox et icônes Faenza.

Il faut les activer en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution“.

3_ Un menu dock comme sous Mac OS X

J’utilise depuis quelques jours Docky et je dois avouer qu’après un début difficile je commence à y prendre goût… Voici mon paramétrage:

et un aperçu de la bête:

4_ Des informations directement sur votre bureau

Mon coté geek fait que j’aime bien connaître ce qui se passe dans ma bécane: son occupation CPU, mémoire, la place disponible sur le disque, les débits réseau, le nom de la musique que je suis en train d’écouter…

Pour cela j’utilise Conky avec la configuration suivante (télécharger mon fichier .conkyrc puis l’adapter à votre configuration):

5_ Configurer le tableau de bord

Rien de très original de ce coté, j’utilise un seul tableau de bord ou l’essentiel des éléments se trouvent en haut à droite de mon écran:

J’utilise l’application me permettant d’avoir un aperçu de mes 2 bureaux virtuels (plus de 2 et je n’arrive pas à m’en sortir :)).

6_ Un beau fond d’écran

Je maintien une base d’environ 70 fond d’écran que je puise dans différentes sources. Par exemple, mon fond d’écran du moment (que je change tout les mois) est disponible ici.

7_ Gestion des mes fichiers personnels

J’utilise le service Dropbox pour sauvegarder et synchroniser mes documents entre mes différentes machines (2 PC GNU/Linux, 1 MBP, 1 iPhone).

Pour adapter la Dropbox à mon environnement GNU/Linux, je fais des liens symboliques entre le répertoire ~/Dropbox et les répertoires systèmes suivants:

bin -> ../bin/: Mes scripts shells

dev -> ../dev/: Le répertoire contenant mes développements en cours

Documents -> ../Documents/: Mes documents persos

Images -> ../Images/: Mes images, photos persos

8_ Mes applications de tous les jours…

J’utilise Docky pour avoir un accès rapide aux applications suivantes:

A vous de nous faire découvrir votre monde !