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Carte d’encodage video Osprey sous Linux

J’ai dû me pencher sur le cas suivant: utilisation d’une carte Osprey 100 (carte de capture/encodage vidéo) sous Linux Ubuntu. Bonne nouvelle pour ceux que cela intéresse, la carte Osprey (construite autout chipset bt878) est maintenant reconnue en standard. Plus besoin donc de passer par une fastidieuse installation de driver.

La configuration que j’utilise est la suivante:

  • Ubuntu 7.10
  • Carte Osprey 100 (chipset bt878)
  • Camera numérique Sony

Nous allons donc dans un premier temps vérifier que la carte est bien reconnue, puis la tester avec le bien connu client VideoLAN (VLC).

Vérifier que votre carte est reconnue

Après l’installation de la carte dans un port PCI de votre machine, il faut lancer la commande dmesg et vérifier que les lignes « bttv » sont bien présentes.

# dmesg

[ 25.223280] bttv: driver version 0.9.17 loaded
[ 25.223285] bttv: using 8 buffers with 2080k (520 pages) each for capture
[ 25.223332] bttv: Bt8xx card found (0).
[ 25.223345] ACPI: PCI Interrupt 0000:07:09.0[A] -> GSI 21 (level, low) -> IRQ 17
[ 25.223363] bttv0: Bt878 (rev 2) at 0000:07:09.0, irq: 17, latency: 32, mmio: 0xf0800000
[ 25.223374] bttv0: detected: Osprey-100 [card=82], PCI subsystem ID is 0070:ff00
[ 25.223376] bttv0: using: Osprey 100/150 (878) [card=82,autodetected]
[ 25.223399] bttv0: gpio: en=00000000, out=00000000 in=00ffffff [init]
[ 25.248231] bttv0: osprey eeprom: card=82 name=Osprey 100/150 (878) serial=1516003
[ 25.248234] bttv0: using tuner=-1
[ 25.248237] bttv0: i2c: checking for TDA9887 @ 0x86… not found
[ 25.248910] bttv0: registered device video0
[ 25.248934] bttv0: registered device vbi0
[ 25.248956] bttv0: PLL: 28636363 => 35468950 .<6>tpm_inf_pnp 00:0b: Found TPM with ID IFX0102…

Puis ensuite confirmer grâce à la commande lspci:

# lspci | grep 878
07:09.0 Multimedia video controller: Brooktree Corporation Bt878 Video Capture (rev 02)
07:09.1 Multimedia controller: Brooktree Corporation Bt878 Audio Capture (rev 02)

Tester la carte

Pour tester, nous allons utiliser VLC. Si votre carte est assignée au device video0 (comme pour moi), alors il suffit de lancer VLC, cliquer sur Fichier/Ouvrir un périphérique de capture, renseigner les champs Nom du périphérique (avec /dev/video0) et Norme (avec PAL) puis cliqer sur OK. VLC devrait, si tout va bien afficher la video capturée par la carte Osprey.
Exemple équivalent en ligne de commande pour streamer depuis la caméra vers une adresse IP 192.168.0.1:

# vlc v4l:// :v4l-vdev= »/dev/video0″ :v4l-adev= »/dev/dsp » :v4l-norm=0 :v4l-frequency=-1 –sout ‘#transcode{vcodec=mp4v,vb=768,scale=1}:duplicate{dst=display,dst=std{access=udp,mux=ts,dst=192.168.29.157:1234}}’

Il ne vous reste plus qu’a suivre un des nombreux tutorial disponible sur le Web pour streamer votre video en IP sur votre réseau.

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Installation de Zabbix sur Linux

Zabbix un un outil de monitoring système et réseau. Contrairement à des systèmes comme Nagios ou Cacti, il fonctionne seulement en mode client/serveur. C’est à dire que l’architecture se base sur un serveur (zabbix_server) qui va demander des informations à des clients (zabbix_agent). Nous allons dans ce billet détailler l’installation de Zabbix sur une distribution Linux Ubuntu.

Installation de Zabbix serveur

J’ai ici choisi de faire une installation depuis les sources, histoire d’avoir plus rapidement la dernière version, mais si vous préférez, il existe des versions pré-compilée pour Ubuntu 6.10.

Pré-requis au niveau des librairies de developpement:

# sudo apt-get install libsnmp-dev libcurl4-gnutls-dev libmysqlclient15-dev

Récupération des sources sur la page suivante puis compilation:

# tar zxvf zabbix-1.4.2.tar.gz
# cd zabbix-1.4.2
# ./configure –enable-server –with-mysql –with-net-snmp –with-libcurl
# sudo make install

Configuration de la base de donnée MySQL locale (il vous faut donc un serveur MySQL installé accessible avec le login/password: username/password).

# mysql -u -p

mysql> create database zabbix;
mysql> quit;
# cd create/schema
# cat mysql.sql | mysql -u root -p zabbix
# cd ../data
# cat data.sql | mysql -u
root -p zabbix # cat images_mysql.sql | mysql -u root -p zabbix

Création des fichiers de configuration:

# sudo mkdir /etc/zabbix
# sudo cp misc/conf/*.conf /etc/zabbix/
# vi /etc/zabbix/zabbix_server.conf

DBHost=localhost
DBUser=username
DBPassword=password

Création de l’interface Web:

# sudo mkdir /var/www/zabbix
# sudo cp -rf ./frontends/php/* /var/www/zabbix/
# vi /etc/php5/apache2/php.ini
max_execution_time = 300
date.timezone = Europe/Paris
# apache2ctl restart

Lancement du serveur:

# /usr/local/sbin/zabbix_server

En cas de problème, le serveur génère des logs dans le fichier /tmp/zabbix_server.log.

Se connecter à l’interface Web: http://localhost/zabbix/

Puis suivre le wizard de configuration:
Introduction – Next
Licence – I agree / Next
Pre-requisites – Verifier que tout est OK puis Next
Configure DB – Saisir username/password MySQL, test OK puis Next
Pre-installation summary – Next
Install – Cliquer sur le bouton « Save configuration file » et télécharger manuellement le fichier zabbix.conf.php dans le répertoire /var/www/zabbix/conf puis cliquez sur Next

Si l’installation se passe sans problème vous devriez être redirigé vers la page d’authentification du serveur Zabbix (login: admin / password: ).

Installation du client Zabbix

Cette installation est à faire sur toutes les machines à surveiller. L’agent (le client) Zabbix existe pré-compilé sur de nombreux OS (Linux Ubuntu / Fedora, FreeBSD, Windows…).

Par exemple pour installer l’agent Zabbix sur une machine Linux Ubuntu, il suffit de faire:

# sudo apt-get install zabbix_agent

Il faut ensuite configurer les fichiers zabbix_agent.conf et zabbix_agentd.conf:

# sudo vi /etc/zabbix/zabbix_agent.conf

Server=adresse IP du serveur Zabbix

# sudo vi /etc/zabbix/zabbix_agentd.conf

Server=adresse IP du serveur Zabbix

Puis lancer le client:

# sudo /etc/init.d/zabbix-agent start

Pour installer un agent Zabbix sous Windows, il suffit de récupérer le binaire sur le site, de décompresser l’archive (via WinRAR) à la racine de votre disque c: et de créer un fichier c:\zabbix_agent.conf contenant la ligne suivante:

Server=adresse IP du serveur Zabbix

Puis de lancer l’exécutable c:\bin\win32\zabbix_agentd.exe

Configuration initiale de Zabbix

La première chose à faire une fois logué dans l’interface Web du serveur est de cliquer sur le lien Profile (en haut à droite) afin de modifier le mot de passe et la langue (Zabbix est traduit en Français).

Ensuite il faut ajouter des machines à surveiller (les machines ou l’on a installé le client Zabbix). Il faut donc se rendre dans le menu Configuration/Hôtes et cliquer sur le bouton Create Host (comme quoi il reste des choses à traduire…). Saisir les informations sur la machine (nom, adresse, …).

Vous pouvez consulter la documentation , le wiki ou le forum pour aller plus loin.

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Partager un répertoire avec Mac OS X

Il peut être utile, par exemple si vous avez deux ordinateurs, de partager un répertoire commun sur le réseau. C’est ce que je viens de faire entre un MacBook Pro (version Leopard mais la procédure marche également sous Tiger) et un PC Linux Ubuntu.

Partager le répertoire sous Mac OS X

Le fait que Mac OS X soit basée sous Unix est un gros avantage, il dispose en standard de Samba qui permet de faire un partage SMB. Pourquoi choisir SMB, tout simplement car ce standard de répertoire partagé est compatible avec Linux, Mac OSX et Windows.

Pour activer le partage SMB, rien de plus simple. Il suffit de se rendre dans les « Préférences système », puis cliquer sur « Partage ». Il faut alors activer le « Partage de fichiers », cliquer sur « Options » et choisir le type de partage « Partage les fichiers et les dossiers via SMB » dans notre cas (voir screencast ici).

Accèder au répertoire depuis Linux (Ubuntu)

La encore, c’est vraiment très simple car Samba est installé de base sur les distributions Linux récentes. Sous Ubuntu, il faut cliquer sous « Raccourcis » / « Se connecter à un serveur ». Puis saisir les informations suivantes:

  • Type de service: Partage Windows
  • Serveur: Nom ou adresse IP du Mac
  • Partage:
  • Dossier:
  • Nom d’utilisateur: Le nom de l’utilisateur Mac avec lequel vous avez fait le partage
  • Nom de domaine: WORKGROUP
  • Nom à utiliser pour la connexion: Mon Mac

Et voila le travail 😉

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Open-source Reseau

Installation de Centreon sous Ubuntu

Ce billet est obsolète. Si vous souhaitez accéder à la dernière version du tutoriel pour
« Installer Nagios 3 avec Centreon 2 » alors cliquez ici.

A la demande générale (enfin d’un lecteur…), voici la procédure pour installer Centreon (nouveau nom d’Oreon) sur la distribution Linux Ubuntu. Il y a effectivement quelques différences avec l’installation sous Fedora.

Introduction

Oreon est un logiciel libre permettant d’ajouter une couche applicative au logiciel Nagios. Oreon lui offre une nouvelle interface et lui apporte de nouvelles fonctionnalités. Il va permettre de rendre la configuration de Nagios plus facile et d’avoir une interface graphique améliorée. Les techniciens de leurs côtés auront toujours accès aux informations techniques de Nagios (Source: Wiki Centreon).
Installation du serveur MySQL et ApacheCette étape est optionnelle, vous pouvez utiliser un serveur Apache/MySQL existant. Il faut cependant vérifier que les librairies nécessaires (PHP) sont installées.

# sudo apt-get install apache2 php5

# sudo apt-get install mysql-server

# /etc/init.d/mysql reset-password

# /etc/init.d/mysql restart

# sudo apt-get install php5-mysql php5-gd php5-ldap php5-snmp

# /etc/init.d/apache2 restart

Pre-requis système

Voici une liste de librairies à installer avant Centreon:

# sudo apt-get install rrdtool

# sudo apt-get install librrds-perl

# wget http://security.ubuntu.com/ubuntu/pool/main/n/net-snmp/snmp_5.2.1.2-4ubuntu2.1_i386.deb

# sudo dpkg -i ./snmp_5.2.1.2-4ubuntu2.1_i386.deb

# sudo apt-get install mailx

# sudo apt-get install php-pear

# pear upgrade –force –alldeps PEAR-1.6.2

Installation de Centreon

Vous pouvez voir la dernière version de Centreon à l’adresse suivante: Site officiel de Centreon (download).

# wget http://download.oreon-project.org/index.php?id=65

# tar zxvf centreon-1.4.1.tar.gz# cd centreon-1.4.1/

# bash ./install.sh

Where is installed RRD perl modules (RRDs.pm) ?
Just put directory, not full path.default to [/usr/local/rrdtool/lib/perl]: /usr/lib/perl5

Where is PEAR Path ?default to [/usr/share/pear]:/usr/share/php
PEAR Path /usr/share/php/PEAR.php

Do you want to install Oreon Traps Plugins ?[y/n], default to [y]: n

Configuration de Centreon

Lors de la connexion à votre serveur via l’URL (http://localhost/oreon), vous allez être redirigé vers le wizard d’installation. Il suffit de vérifier pour chacunes des étapes que tout est OK. Pour la DB, vous pouvez utiliser les paramètres suivants si votre DB est locale:

Et voila le travail.Vous pouvez maintenant commencer à utiliser Centreon en vous rendant à l’URL: http://localhost/oreon/.

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Nagios Open-source Reseau

Installation de Nagios 3 sous Ubuntu

Update: Ce billet n’est plus à jour.

Merci de consulter cet autre tutoriel pour une installation de Nagios 3 sous Ubuntu

ou alors

cet autre billet avec un script automatique d’installation de Nagios sur GNU/Linux

Nagios, l’outil libre de monitoring réseau va bientôt passer en version 3.0. Nous allons donc dans cet article décrire l’installation de cette nouvelle monture sous un OS Linux Ubuntu (la procédure est presque la même pour Fedora).

Pre-requis

Nous avons d’abord besoin d’installer un serveur web (si ce n’est pas déjà fait) et les librairies de bases nécessaires pour la compilation de Nagios. Pour cela, il faut utiliser les commandes suivantes:

# sudo apt-get install apache2
# sudo apt-get install build-essential

Si vous voulez utiliser l’option de visualisation graphique de votre réseau (« status map »), il faut également installer les librairie suivantes.

# sudo apt-get install libgd2-noxpm-dev libpng12-dev libjpeg62 libjpeg62-dev

Il faut également créer un utilisateur et un groupe dédié au processus Nagios (pour d’évidente raison de sécurité).

# sudo -s
# /usr/sbin/useradd nagios
# passwd nagios
# /usr/sbin/groupadd nagios
# /usr/sbin/usermod -G nagios nagios
# /usr/sbin/groupadd nagcmd
# /usr/sbin/usermod -G nagcmd nagios
# /usr/sbin/usermod -G nagcmd www-data

Téléchargement des sources de Nagios

Afin de rendre cette procédure la plus générique possible (et don adaptable sous d’autres distributions Linux), nous allons faire une installation de Nagios à partir des sources. Nous allons donc commencer à les récupérer sur le site Nagios:

# cd /usr/src
# wget  http://surfnet.dl.sourceforge.net/sourceforge/nagios/nagios-3.0.2.tar.gz
# wget  http://kent.dl.sourceforge.net/sourceforge/nagiosplug/nagios-plugins-1.4.12.tar.gz

PS: Pensez à changer le nom du fichier quand la version finale de Nagios sera sortie

Compiler les sources de Nagios

Une fois les sources décompressés:

# tar xzf nagios-3.0.2.tar.gz
# cd nagios-3.0.2

Nous allons lancer la compilation grâce aux commandes suivantes:

# ./configure –with-command-group=nagcmd
# make all
# make install
# make install-init
# make install-config
# make install-commandmode
# ln -s /etc/init.d/nagios /etc/rcS.d/S99nagios

Il faut ensuite installer l’interface Web:

# make install-webconf
# sudo htpasswd -c /usr/local/nagios/etc/htpasswd.users nagiosadmin
# /etc/init.d/apache2 reload

Puis finir par la compilation des plugins de base.

# cd ..
# tar xzf nagios-plugins-1.4.12.tar.gz
# cd nagios-plugins-1.4.12
# ./configure –with-nagios-user=nagios –with-nagios-group=nagios
# make
# make install

Configuration de Nagios

Nagios est maintenant installé sur votre machine. Avant de pouvoir le lancer, il faut éditer les fichiers de configuration qui se trouve dans le répertoire /usr/local/nagios/etc. Pour faire un premier test, le seul fichier à configurer avant d’éxecuter Nagios est le fichier /usr/local/nagios/etc/objects/contacts.cfg et de changer l’adresse email de contact (nagiosadmin) ou seront envoyés les mails en cas d’alerte.

Pour la configuration finale en fonction de vos besoin, vous pouvez consulter cette page qui décrit les fichiers de configurations.

Pour vérifier que la configration de Nagios est bonne (qu’il n’y a pas d’erreur dans les fichiers de configuration), vous pouvez utiliser l’option « -v » de la commande nagios:

# /usr/local/nagios/bin/nagios -v /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg

Si vous n’avez pas d’erreurs, vous pouvez passer à la dernière étape.

Lancement de Nagios

Pour lancer Nagios, vous pouvez utiliser les commandes:

# /etc/init.d/nagios start
ou bien
# service nagios start

Pour le redémarrage de Nagios (par exemple si vous modifiez les fichiers de configurations):

# /etc/init.d/nagios restart
ou bien
# service nagios restart

Utilisation de Nagios

L’accès à l’interface Web de Nagios se fait par l’URL suivante: http://localhost/nagios/ (ne pas oublier le / final).

Pour aller plus loin…

Si vous avez besoins d’informations et d’aide supplémentaires sur Nagios, vous pouvez consulter:

Traitant régulièrement de sujet autour de Nagios, vous pouvez également vous abonnez au blog pour ne pas louper un article ;).

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Webcam Logitech Ultra Vision sous Ubuntu

Edit: le noyau Linux 2.6.26 (et supérieur) inclue le module uvcvideo. Il faut donc vérifier votre version du noyau Linux (avec la commande « uname -a ») avant de suivre cette procédure.

Je viens de recevoir une toute nouvelle Webcam: la logitech Quickcam Ultra Fusion. Cette dernière est compatible avec Ubuntu moyennant quelques manipulations.

La première chose à faire est d’installer la dernière version des drivers libres Linux UVC. Pour cela, il faut ouvrir un terminal et lancer les commandes suivantes:

# sudo apt-get install subversion
# svn checkout svn://svn.berlios.de/linux-uvc/linux-uvc/trunk linux-uvc
# cd linux-uvc
# make
# sudo make install

PS: selon la version de votre Ubuntu (par exemple la 6.x), il faut modifier le fichier Make et changer la ligne avant de faire le ‘make’:
INSTALL_MOD_DIR := usb/media
par la ligne
INSTALL_MOD_DIR := kernel/ubuntu/media/usbvideo

Pour tester la Webcam, je vous recommande d’utiliser l’outil luvcview, disponible ici. L’installation est alors la suivante:

# sudo apt-get install libsdl1.2-dev
# get http://mxhaard.free.fr/spca50x/Investigation/uvc/luvcview-20070512.tar.gz
# tar zxvf luvcview-20070512.tar.gz
# cd luvcview-20070512
# make
# sudo make install

Pour effectuer le test:

# /usr/local/bin/luvcview

PS: cette procèdure doit également fonctionner pour toutes autres Webcam reconnue par Linux UVC. La liste est disponible ici.

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Procès SCO: tous perdants ?

Dernier épisode de la saga SCO contre le monde de l’open-source: la société vient d’être placée sous le chapitre 11 du code de faillite des Etats-Unis (en gros elle est en redressement judiciaire). Ceci est la conséquence de l’écroulement de l’action du groupe SCO suite à la perte du procès, le 11 août dernier, qui l’opposait à Novell et IBM. Pour mémoire, SCO voulait toucher une sorte d’impôt de la part des utilisateurs de Linux car elle soutenait avoir « des preuves que Linux contient des portions de code qui sont la propriété exclusive de SCO » (extrait d’une lettre envoyée à plus de 1500 grands comptes utilisateurs de l’OS Linux). La cour de l’Utah en a donc décidé autrement et a renvoyé SCO à l’étude de ces fameuses lignes de codes.

Cette victoire pourrait être considérée comme une étape importante pour les solutions libres (dont Linux est le fer de lance), mais il n’en est rien. Le temps et l’argent engloutis dans ce procès n’ont fait que confirmer ce que chacun savait déjà: linux n’a pas utilisé de code propriétaire, un point c’est tout. Les années écoulées entre le début et la fin de cette triste histoire non servis qu’à dé-servir les deux protagonistes: d’un côté SCO qui vit surement ces dernières heures et de l’autre la communauté open-source qui a subit cette suspicion durant cette période (« Linux, ou là ! il n’y a pas de problèmes juridiques … ??? », « Linux ? non on va attendre que le procès soit fini… »).

Comme toujours il faut analyser à qui profite le crime, quelle société à pendant ces années avancés ces pions sur l’échiquier très lucratif des systèmes d’informations, quelle société avait tout simplement les moyens de financer un tel procès (SCO était déjà mal en point avant la fameuse lettre), quelle société avait le plus à gagner d’un discrédit sur l’OS Linux ?

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Hardwares compatibles Linux

Depuis les débuts de Linux, la compatibilité avec le matériel (hardware) à toujours été un problème. Les fautes étaient partagées entre les développeurs de noyau qui ne voulaient (et ne pouvaient) pas prendre en compte tous les équipements et les constructeurs qui ont eu du mal à fournir les sources de leurs drivers (par exemple ATI/AMD).

Le choix d’une plate-forme matérielle pour héberger un système Linux peut donc être un vrai casse-tête. C’est suite à ce constat que le projet Hardware4inux a été créé. Ce site communautaire à pour but la création d’une base de données des compatibilités hardware pour Linux. Cette base de donnée est disponible en ligne et peut être consultée selon plusieurs critères:

Il est également possible de contribuer à ce projet en intégrant votre configuration. Pour cela, le site propose un petit programme à lancer sur votre système. Ce dernier va générer un rapport comprenant l’ensemble de votre configuration. Il ne vous reste plus qu’à uploader le rapport sur le site et à lui donner une note.

Exemple de génération de rapport:

Installation
# rpm -i http://hardware4linux.info/res/lsb-hardware4linux.info-collector-0.9.2-1.i586.rpm

Lancement
# /opt/hardware4linux.info/bin/hwreport /tmp/report
/tmp/report.tar.bz2 created successfully

Bref un site bien pratique.
Source: linuxfr.org

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Le noyau Linux 2.6.22 est là…

Les nouveautés sont les suivantes:

  • le noyau intègre enfin la couche Wifi 802.11 en natif
  • au niveau réseau, deux nouveaux algorithmes de congestion TCP: TCP llinois et Yeah TCP
  • mise à disposition du système de fichier AFS, qui se rapproche de NFS au niveau fonctionnel mais avec certains avantages: gestion des ACL, système distribué, cache local…
  • nouvelle couche pour la gestion des ports Firewire
  • amélioration de la gestion de la mémoire

Si vous voulez télécharger le noyau ou bien avoir plus d’informations, c’est par ici

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Video de la fusion de Compiz et Beryl

« Compiz fusion », voici le nom de code du futur gestionnaire de bureau 3D libre qui sera disponible prochainement sur Linux et BSD. C’est la fusion (enfin…) des deux projets phares: Compiz et Beryl.

Pour vous faire un peu saliver, voici une démonstration en vidéo.

Vivement le test final…