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Installation Fedora Core 7 « from scratch »

FC7

Je viens de finir l’installation de la nouvelle distribution Linux Fedora Core 7. Pour cela j’ai commencé par récupéré le DVD d’installation sur un réseau P2P (pour une version PC il faut sélectionner le fichier Fedora-7-i386.torrent). Caractéristique du PC: PIV 2 Ghz, 1 Go RAM, DD 80 Go, Carte ATI 9200.

Comme pour toutes les installations de distribution Linux j’ai utilisé le tutorial How To Forge (en anglais mais il y a de nombreuses copies d’écrans). Je l’ai bien entendu adapté à mes besoins avec notamment l’ajout du repos de Remi, toujours aussi indispensable. Pour cela il faut suivre la procédure suivante:

# su -
# wget http://remi.collet.free.fr/rpms/remi-release-7.rpm
# rpm -ivh remi-release-7.rpm

La mise à jour du système en prenant en compte ce nouveau repos se fera de la manière suivante:

# yum --enablerepo=remi update

Bonne nouvelle également pour les amateurs de bureau 3D. L’installation de Beryl (même si elle ne se fait pas en standard) est très simple et marche parfaitement avec ma configuration (alors que je n’avais jamais réussi à la faire fonctionner sous Fedora Core 6). J’ai juste eu à faire:

# yum install beryl

Il ne reste alors plus qu’a lancer le Gestionnaire Beryl (à partir du menu Applications/Outils système) et le gestionnaire de fenêtre Emerald Theme Manager (à partir du top menu Système/Préférences).

J’ai également testé une mise à jour machine de Fedora Core 6 vers Fedora Core 7. Je n’ai à l’heure actuelle pas rencontré un seul problème… bref du bon boulot pour l’équipe Fedora !

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Installation Ubuntu 7 (Feisty) « from scratch »

Après Fedora et FreeBSD, voici le venu le temps du tutoriel d’installation de Ubuntu 7 (nom de code Feisty Fawn). Distribution Linux très à la mode, qui va être prochainement fournie en standard sur certaines configurations Dell.

Tout d’abord on commence par récuperer l’image ISO de l’installation (soit par téléchargement ou en demandant un ou plusieurs CD gratuits). Une fois l’image gravée sur un CD, on l’insére dans le ecteur, on redémarre le PC et c’est partie pour l’installation !

Etapes à suivre pour une installation standard

Lorsque que le menu principal s’affiche, on sélectionne:
Start or install Ubuntu (Démarrer ou installer Ubuntu)

Après quelques minutes, une interface graphique Gnome s’affiche, on comprend alors que le CD d’installation est en fait un « live CD ». On se retrouve donc dans un environnement compleinement fonctionnel. Nous poursuivons donc l’installation en cliquant sur l’icone Install (Installer) se trouvant sur le bureau.

Après selection de la langue d’installation,

du fuseau horaire,

du type de clavier,

du choix de la partition (disuqe dûr) ou vous voulez installer Ubuntu,

optionnellement importer les comptes utilisateurs existants (ne rien faire la plupart du temps),

créer les comptes utilisateurs par défaut (autre que root…),

Après une dernière confirmation, on lance l’installation…

Il ne reste plus qu’a aller prendre un café… ou deux… ou trois (si votre PC est un un peu lent)…
Il ne reste plus qu’a cliquer sur le bouton Redémarrer maintenant et le tour est joué pour la partie installation !

Quelques bouquins sur le sujet:

Bientôt d’autres articles sur la configuration de la bête…

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Tutoriaux parfaits (enfin perfects)

Depuis quelques moi je suis un fidéle lecteur du site HowToForge.

HowtoForge

Ce site regroupe des tutoriaux sur des sujets du monde libre (Linux, Apache, DNS …) et notamment une série nommée « The perfect desktop ». Celle-ci a pour but l’installation de bout en bout (« from scratch ») d’un système Linux sur une machine.

Voici la liste des distributions disponibles:

A lire, à utiliser et à enrichir.

Que j’aime ce monde libre 😉

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Open-source Reseau

Installation d’Asterisk sur Fedora

Asterisk est un serveur de téléphonie open-source permettant de disposer sur un simple PC de fonctions jusque là réservées aux PABX professionnel. Nous allons dans ce post installer un serveur Asterisk sur PC fonctionnant sous Fedora (Core 6). Nous nous limiterons à la configuration d’un serveur VoIP SIP sans passerelle vers le monde téléphonique.

Attention: si vous voulez utiliser une carte téléphonique de tpy eDigium dans votre serveur, il faudra l’installer AVANT d’installer Asterisk.

Installation d’Asterisk

Nous allons compiler la dernière version d’Asterisk (1.4.2) au moment de l’écriture de ce post à partir des sources (téléchargeable ici).Une fois le fichier téléchargé, il faut commencer par le décompresser:

# tar zxvf asterisk-1.4.2.tar.gz

On lance la compilation avec les commandes suivantes:

# cd asterisk-1.4.2
# ./configure
# make
# make install
# make samples
-> Seulement nécessaire pour un installation initiale. Écrase les fichiers de configuration actuels.
# make progdocs

PS: si vous souhaitez mettre à jour unes version existante d’Asterisk, il faut utiliser les commandes suivantes:

# cd asterisk-1.4.2
# ./configure
# make update
# make clean# make upgrade

Une fois l’installation terminée, vous pouvez tester Asterisk:

# /usr/sbin/asterisk -VAsterisk 1.4.2

L’installation est réussie, on peut passer à la phase de configuration.

Configuration d’Asterisk

Avant de nous attaquer aux fichiers de configuration. Voici la liste des répertoires utilisées par Asterisk:

  • /etc/asterisk contient les fichiers de configuration.
  • /usr/lib/asterisk/modules contient les modules utilisés par Asterisk (codec, applications tierces…).
  • /var/lib/asterisk/agi-bin contient vos scripts.
  • /var/lib/asterisk/firmware contient les drivers pour les cartes compatible Asterisk (par exemple Digium).
  • /var/lib/asterisk/images contient des images pour les applications les supportant.
  • /var/lib/asterisk/keys contient les clès publiques et privées (RSA)
  • /var/lib/asterisk/mohmp3 contient les musiques d’attente au format MP3 (CBR uniquement et pas de tag ID3).
  • /var/lib/asterisk/sounds contient les annonces vocales
  • /var/log/asterisk contient les logs du processus Asterisk

Comme nous allons nous limiter à une configuration purement SIP du serveur Asterisk (sans interface vers le monde téléphonique), la configuration est relativement simple.Il faut commencer par éditer le fichier /etc/asterisk/sip.conf:

[general]
context=default
srvlookup=no
[nicolargo]
type=friend
username=nicolargo
secret=password
quality=yes
nat=no
canreinvite=no
auth=md5
host=dynamic
dtfmode=rfc2833
allow=ulaw
context=internal

Nous venons de créer un utilisateur nicolargo sur le serveur.

Lancement d’Asterisk

Pour lancer la console d’administration Asterisk, il suffit de taper la ligne suivante:

# /usr/sbin/asterisk -c
*CLI>

Nous pouvons alors vérifier que l’utilisateur SIP a bien été créé:

*CLI> sip show users
Username Secret Account
code Def.
Context ACL NAT
nicolargo password default No RFC3581

Puis voir les détails de la configuration de l’utisateur nicolargo:

*CLI> sip show user
nicolargo* Name : nicolargoSecret : <Set>MD5Secret : <Not set>Context : defaultLanguage :AMA flags : UnknownTransfer mode: openMaxCallBR : 384 kbpsCallingPres : Presentation Allowed, Not ScreenedCall limit : 0Callgroup :Pickupgroup :Callerid : « nicolargo » <1208>ACL : NoCodec Order : (gsm:20,ulaw:20,alaw:20)Auto-Framing: No

Pour arrêter le serveur, il faut saisir la commande suivante:

*CLI> stop gracefully

Test du serveur à partir d’un client SIP

Pour mes tests j’ai utilisé X-Lite (disponible sous Linux, Mac et Windows), qui a le bon goût d’être gratuit et parfaitement compatible avec la norme SIP.La configuration doit être la suivante:

L’enregistrement sur le serveur Asterisk (192.168.29.246 dans mon cas) se passe alors sans problème:

Si vous avez un problème pour vous connecté à votre serveur Asterisk, pensez à regarder du coté des règles de Firewall (iptables). Il faut ajouter la règle suivante:

# iptables -A RH-Firewall-1-INPUT -p udp -m udp –dport 5061 -j ACCEPT

A partir de maintenant (et en définissant d’autres utilisateurs), vous devez être capable d’effectuer des appels SIP à l’intérieur de votre réseau.Voila donc une première étape de faite. Dans un prochain post nous verrons comment interfacer notre nouveau serveur vers un serveur père (par exemple chez votre fournisseur d’accès Internet)…
Pour ceux que cela intéresse, cet article raconte le retour d’expérience de l’installation d’une serveur Asterisk en entreprise.

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Installation de FreeBSD « from scratch »

Nous allons dans ce post suivre les étapes conduisant à l’installation d’un système FreeBSD à jour sur une machine.

FreeBSD logo

Pour rappel, FreeBSD est un système d’exploitation UNIX libre. Le nom vient de l’association d’une part de freeBSD (Berkeley Software Distribution), l’UNIX® développé à l’Université Berkeley de Californie. Free prend un sens plus connoté dans ce nom : il signifie que le logiciel peut être utilisé gratuitement même pour un usage commercial, que les sources complètes sont disponibles et utilisables avec un minimum de restrictions quant à leur usage, leur distribution et leur incorporation dans un autre projet (commercial ou non), et enfin que n’importe qui est libre de soumettre son code source pour enlever un bogue (bug) ou améliorer le logiciel, ce code étant incorporé aux sources après accord. (merci à Wiki pour la définition).

Pour cette installation, nous disposons:

– d’une machine avec un PIII à 1 GHZ et 512 Mo de RAM (largement suffisant pour en faire un bon serveur Web/FTP…)
– Les deux CD d’installations de FreeBSD version 6.0 (que vous pouvez télécharger ici).
– de l’huile de coude

A) Installation du système

1) Insérer le CD n°1 et démarrer votre machine

2) Choisissez l’installation standard

3) Le menu suivant s’affiche:

FreeBSD 1

4) Selectionner : « Standard »

5) La prochaine étape est la configuration de votre/(vos) disque dur. Il faut d’abord selectionner le disque sur lequel vous voulez installer le système. Ensuite effacer toutes les partitions existantes (en appuyant sur la touche ‘D’). Créer automatiquement les nouvelles partitions(en appuyant sur la touche ‘C’). Puis passer au menu suivant (en appuyantsur la touche ‘Q’). Le prochain menu permet de déterminer la taille des répértoires systèmes. La encore nous allons utiliser la commande automatique (en appuyant sur la touche ‘C’). Puis passer au menu suivant (en appuyantsur la touche ‘Q’).

6) Vous avez alors le choix du type de boot manager que vous voulez installer. Je vous conseille d’utiliser le boot manager FreeBSD si vous n’avez qu’un seul OS sur votre machine (choix numéro 2).

7) Il faut ensuite choisir le type d’installation que vous souhaitez. Je vous conseille « Developer » (ou « X-Developer » si vous souhaitez une interface graphique X11).

FreeBSD 2

Vous avez ensuite le choix d’installer ou non les ports (applications packagés pour FreeBSD), je vous conseille vivement de le faire.

7) Après le choix du média d’installation (choisir CD/DVD), l’installation devrait alors se dérouler sans interventio de votre part.

8) L’installation se termine par quelques questions dépendantes de votre système (configuration des interface réseau, du fuseau horaire, mot de passe root…). Il faut alors rebooter votre machine après avoir éjecté le CD d’installation.

B) Mise à jour du système

1) Une fois la machine redémarrée, il faut se loguer avec le compte ‘root’ (login root).

2) La première action à faire est d’installer l’utilitaire cvsup qui va nous permettre de mettre à jour notre système. Pour cela, il faut effectuer les actions suivantes:

# cd /usr/ports/net/cvsup-without-gui
# make install

3) Une fois installé, il faut le configurer:

# cd /usr/share/examples/cvsup
# cp ports-supfile /etc
# cp stable-supfile /etc/
# ln -s /etc/stable-supfile /etc/src-supfile
# vi /etc/ports-supfile
> editer la ligne: *default host=CHANGE_THIS.FreeBSD.org
> la remplacer par: *default host=cvsup.fr.FreeBSD.org
# vi /etc/src-supfile
> editer la ligne: *default host=CHANGE_THIS.FreeBSD.org
> la remplacer par: *default host=cvsup.fr.FreeBSD.org

4) Maintenant on met à jour le système en tapant les deux commandes suivantes (cela va prendre un peu de temps):

# cvsup /etc/ports-supfile
# cvsup /etc/src-supfile

5) Puis on met à jour le noyau:

# cd /usr/src
# make buildworld
# make buildkernel
# make installkernel
# reboot

Et voili, vous avez un système tout beau tout neuf et à jour au niveau sécurité.
Si vous voulez mettre à jour votre système il suffit de reprendre les étape 4 et 5.

Je reviendrais sur l’installation du serveur Web et FTP dans un prochaine post.

Bouquins sur le sujet: