Squid est un proxy supportant les protocoles HTTP, HTTPs et FTP. Nous allons dans ce billet voir comment installer et configurer Squid 3.0.20 sur un serveur FreeBSD 8.0 (qui est je le répète le meilleur OS pour les services réseaux – fin de troll).
Pour une mise à jour majeure 7.x -> 8.x. Je vous conseille de suivre les procédures se trouvant sur le site suivant: http://people.freebsd.org/~rse/upgrade/
FreeBSD est surement un des systèmes d’exploitations les plus stable et modulaire que je connaisse. Son administration est une réelle partie de plaisir sauf pour un point: la mise à jour… Nous allons dans un premier temps expliquer pourquoi cette mise à jour n’est pas triviale et ensuite détailler une mise à jour complète.
Pourquoi ?
Un système FreebSD est composé de trois groupe de logiciels: le noyau, le monde et les ports.
Le noyau (ou kernel) est le coeur de système, il permet la communication avec le matériel (CPU, mémoire, entrée/sortie, processus…). Il est géré par l’équipe de développement de FreeBSD. Il est possible de customiser finement ce noyau à vos besoins.
Le monde (ou world) représente des applications ou services proche du système, fournies avec le système FreeBSD.
Les ports sont des applications/services/librairies portés par leurs auteurs ou par des personnes tierces sur le système FreeBSD.
Ainsi quand on doit faire une mise à jour de notre système FreeBSD, il faut commencer par se poser la question suivante: que veut on mettre à jour ? Nous allons dans la suite du billet détailler une mise à jour complète de son système FreeBSD
Comment ?
Avant de commencer la phase de mise à jour proprement dite, il faut récupérer les sources du noyau et du monde (le tout étant recompilé avant d’être installé sur votre machine).
Récupération des sources
Plusieurs méthodes existent. Personnellement, j’utilise la méthode cvsup. On commence par installer le logiciel cvsup (ou csup qui est plus rapide) avec la commande suivante:
pkg_add -r cvsup
mkdir /usr/local/etc/cvsup/
cp /usr/share/examples/cvsup/stable-supfile /usr/local/etc/cvsup
cp /usr/share/examples/cvsup/ports-supfile /usr/local/etc/cvsup
Ensuite on édite les fichiers de configuration /usr/local/etc/cvsup/stable-supfile et /usr/local/etc/cvsup/ports-supfile pour modifier l’URL du serveur de mise à jour:
*default host=cvsup1.fr.FreeBSD.org
Mise à jour du monde
On télécharge les mises à jours:
cvsup /usr/local/etc/csup/stable-supfile
cvsup /usr/local/etc/csup/ports-supfile
On commence par mettre à jour le monde:
cd /usr/src/
make buildworld
On redémarre en mode de maintenance:
mergemaster -p
make installworld
mergemaster -i
On redémarre en mode normal.
PS: l’étape de reboot en mode maintenance n’est pas obligatoire mais fortement conseillée…
Mise à jour du noyau
Puis et seulement puis, on met à jour le noyau de notre système avec les commandes suivantes:
cd /usr/src/sys/i386/conf
ls GENERIC
cd /usr/src
make buildkernel KERNCONF=GENERIC
make installkernel KERNCONF=GENERIC
PS: si vous avez customiser votre noyau, il faut donner le nom du fichier de configuration en lieu et place de GENERIC.
Mise à jour des ports
Comme pour le mode et le noyau, il est nécessaire de récupérer la liste des derniers ports (arbre des ports dans le jargon FreeBSD), pour cela j’utilise les commandes:
portsnap fetch
portsnap extract
portsnap update
Ensuite j’utilise le logiciel portupgrade pour effectuer les mise à jour. Il faut dans un première temps installer ce logiciel sur votre système:
pkg_add -r portupgrade
Ensuite on lance la mise à jour de nos ports installés:
portupgrade -ar
FreeBSD-Update Une solution tout en un
Sur les dernière versions de FreeBSD RELEASE (>6.3 et >8.0), un logiciel automatisant ces taches a été développé par l’équipe de FreeBSD. Le logiciel en question s’appelle freebsd-update.
Attention cette procédure ne peut pas s’appliquer sur les versions STABLE.
Il permet de mettre à jour votre système a deux niveaux:
Mise à jour au niveau sécurité
Il suffit de saisir les deux commandes suivantes:
freebsd-update fetch
freebsd-update install
Mise à jour majeure et mineure
Les trois commandes suivantes vont mettre à jours les ports et migrer FreeBSD dans la dernière version disponible (8.1-RELEASE):
portupgrade -af
freebsd-update -r 8.1-RELEASE upgrade
freebsd-update install
On doit ensuite rebooter la machine, puis re-saisir la commande suivante:
freebsd-update install
Mes « marques ta-pages » de la semaine

-
Test du Nokia N900 sous GNU/Linux
-
NetBeans, l’alternative à Eclipse est disponible en version 6.8
-
Un nouveau protocole de typ "remote desktop"
-
Contrôler la CPU/mémoire… de son application Java
-
Shutter, le logiciel pour faire des captures d’écrans sous GNU/Linux passe en version 0.85.1
-
Thunderbird 3 est (enfin) là !
-
Une belle mise en application de CSS3 et HTML5
-
Une ligne de commande pour savoir quand votre système a été installé !
-
Partager un répertoire en utilisant le protocole HTTP… en Python… et en 1 ligne…
-
Utiliser libre.fm en lieu et place de last.fm (avec les mêmes plugins !)
Il y a quelques temps, j’avais développé un logiciel en ligne de commande permettant de tester les caractéristiques de débit, délais et gigue entre deux points d’un réseau: SJitter. Afin d’en simplifier l’installation sous GNU/Linux Ubuntu, j’ai créer un dépôt PPA.
Ainsi, l’installation de SJitter ce résume aux lignes de commandes suivantes:
sudo add-apt-repository ppa:nicolashennion/ppa
sudo aptitude update
sudo aptitude install sjitter
et voilà le travail:
sjitters -h
usage: sjitters [-i] [-p PORT]
-p PORT: where PORT is the port number (>1024, <65535) [default:9930]
-i : Verbose mode
sjitterc -h
usage: sjitterc -c SERVER [[-n NBPCKT] | [-t SECOND]] [-p PORTNB] [-w SIZE] [-b BITRAT] [-s TOS]
-c SERVER: where SERVER is the server IP address or name
-n NBPCKT: where NCPCKT is the number of datagram (>1 , <65535) [default:100]
-t SECOND: where SECOND is the number of second (>1) [default:10]
-p PORTNB: where PORTNB is the port number (>1024, <65535) [default:9930]
-w SIZE: where SIZE is the application buffer size (bytes) (>128, <8000) [default:1400]
-b BITRATE: where BITRATE is the bitrate (IP level) in Kbps (>10) [default:100]
-s TOS: where TOS is the hexadecimal value for IP header TOS field (>=0x00, <=0xFF) [default:0]
Mon script post install Ubuntu
Si comme moi vous êtes amené à installer/ré-installer régulièrement des PC sous GNU/Linux, un certain nombres d’actions post installation sont à effectuer (installation de logiciel, configuration desktop…).
Comme j’ai horreur de refaire plusieurs fois la même chose, je me suis créé un petit script shell qui:
- ajoute les dépôts PPA que j’utilise régulièrement
- installe les logiciels manquant dans la distribution d’origine
Étant de nature partageur, voici le script que vous pouvez adapter à vos besoins.
Le script a été validé pour les versions GNU/Linux Ubuntu Desktop 10.04 , 10.10 et 11.04.
Récupération du script directement sur GitHub ou en saisissant les commandes suivantes:
wget http://svn.nicolargo.com/ubuntupostinstall/trunk/ubuntupostinstall.sh
chmod a+x ./ubuntupostinstall.sh
Après l’avoir édité et si nécessaire adapté à votre besoin, vous pouvez lancer le script:
sudo ./ubuntupostinstall.sh
Et vous chers lecteurs, avez vous dans vos répertoires des scripts shell du même type ?
Mes « marques ta-pages » de la semaine
- Configurer son écran son Xorg (fréquence, résolution…)
- DNS public chez Google
- Basculer d’AZERTU vers QWERTY et inversement sous GNU/Linux
- Le noyau GNU/Linux passe en version 2.6.32
- De bien beaux boutons pour votre site seulement avec du code CSS3
- Moovida débarque en verions 1.0.9
- Quelques pistes pour créer son PPA sous Launchpad
- Tutorial pour créer un dépôt PPA launchpad
- Librairie FFMPEG pour encoder en H.264 en utilisant un hardware externe
- Photo: comment retoucher un portrait
- De superbes icônes pour vos dossiers, en plus sous licence CC !
- Plein de site pour inspirer son web design…
- Envoyer des fax par votre Freebox avec ce logiciel sous Mac OS X
- Mise en place d’une solution de supervision de la sécurité avec Nagios, Snort, Prelude…
- NFDump: ensemble de logiciel pour analyser des flux Netflow
Voici en exclusivité (merci à sidney_v) le classement Top 20 Wikio des blogs « logiciels libres » pour le mois de décembre.
Comme tout les mois pas mal de mouvements au niveau des nouveaux blogs (voir le billet de sidney_v sur le sujet), cela prouve que la « scène » du libre bouge en France !
Le top 5 reste stable, à noter la chute de 3 places de ®om’s blog. Le blog d’Olivier FAURAX déboule directement dans le Top 20 à la 9em place !
Votre serviteur grignote une petite place pour se hisser à la 7em place (le chiffre du maillot de Cantona :)).
On retrouve le prochain classement Wikio en 2010 !
Je viens de recevoir une clés USB de 32 Go (que l’on trouve sur le web pour moins de 100 Euros). Je souhaite y installer deux partitions: la première de 5 Go permettra d’y installer un système live Ubuntu, l’autre de 25 Go pour y stocker mes données au format FAT32 (pour rester compatible avec le monde Windaube and co).
Attention: les opérations suivantes vont effacer le contenu de votre clés USB, pensez donc à faire un backup…
« In the mood for life » de Wax Tailor
Découverte de cette fin d’année (sortie dans les bacs le 21 septembre), le troisième bijou de Wax Tailor restera, si il ne doit en rester qu’un, comme mon album 2009.
Mélange de hip hop, trip hop et electro, « In the mood for life » sonne comme un album idéal à écouter lors d’une ballade en ville, les écouteurs sur les oreilles. Wax Tailor en est le grand chef d’orchestre: producteur indépendant, auteur, compositeur (rien que ça…). Si en plus j’ajoute qu’il est Français, confirmant ainsi la qualité de la French touch, vous n’avez aucune excuse pour le zapper. Il qualifie son album comme une bonne dose « d’humeur combattive face au quotidien » et espère que le bouche à oreille fonctionnera, un peu comme la prochaine tournée de U2. Il a en tout cas régalé les miennes…
Quelques liens utiles:
Netflow est un protocole réseau créé par Cisco pour collecter des informations sur les flux IP. Nous allons dans ce billet voir comment configurer un routeur pour activer la sonde Netflow puis récupérer et analyser le résultat sur une machine GNU/Linux (Ubuntu 9.10, mais les outils sont disponibles sur l’ensemble des distributions).