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Installation serveur Web Apache sous FreeBSD

…suite du post sur l’installation de FreeBSD, avec la mise en place d’un serveur Web Apache. Nous partons donc sur l’hypothése ou l’on a un système à jour, non seulement au niveau du noyau mais également au niveau des ports.

On ouvre donc un terminal en root.

Puis on installe Apache (version 2.2.4 au moment de l’écriture de ce post) depuis les ports FreeBSD:

# cd /usr/ports/www/apache22
# make install
… la compilation va prendre un certain temps… bon café…

Une fois la compilation terminé, il faut automatiser le lancement du daemon HTTP au démarrage du serveur. Pour cela il faut ajouter ajouter deux lignes au fichier /etc/rc.conf:

# echo ‘apache22_enable= »YES »‘ >> /etc/rc.conf

Il faut ensuite éditer le fichier /usr/local/etc/apache22/httpd.conf pour le faire coller à votre configuration. Il existe un bon nombre de documentations sur le sujet (par exemple: http://httpd.apache.org/docs/2.2/).

# vi /usr/local/etc/apache22/httpd.conf

Vous pouvez tester si votre installation a marché correctement en lancant le serveur Web:

# apachectl start

Puis en ouvrant un navigateur sur l’URL de votre serveur: http://<@IpDeVotreServeur>. Vous devrier avoir la page suivante qui s’affiche:

Le répertoire racine de votre site Web se trouve: /usr/local/www/apache22/data.

En l’état actuel de la configuration, votre serveur ne prendra pas en compte le language PHP. Il faut pour cela installer le module PHP (version 5) pour Apache. Pour cela:

# cd /usr/ports/lang/php5
# make install
… Ne pas oublier de selectionner « Apache » !!! …
# cd /usr/ports/lang/php5-extensions
# make install
… choisir les extensions voulues …
# cd /usr/local/etc/
# cp php.ini-recommended php.ini
… initialisation des variables…

Il faut ensuite configurer Apache pour qu’il prenne en compte PHP. Pour cela éditer le fichier /usr/local/etc/apache22/httpd.conf:

# vi /usr/local/etc/apache22/httpd.conf
Ajouter dans la section <IfModule mime_module>:
AddType application/x-httpd-php .php
Ajouter dans la section <IfModule dir_module>:
DirectoryIndex index.html, index.php

Il ne reste plus qu’a relancer le serveur Apache:

# apachectl stop
# apachectl start

Voili, vous avez un beau système à jour avec une belle version d’Apache…
A bientôt pour l’installation du serveur FTP…

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Installation de FreeBSD « from scratch »

Nous allons dans ce post suivre les étapes conduisant à l’installation d’un système FreeBSD à jour sur une machine.

FreeBSD logo

Pour rappel, FreeBSD est un système d’exploitation UNIX libre. Le nom vient de l’association d’une part de freeBSD (Berkeley Software Distribution), l’UNIX® développé à l’Université Berkeley de Californie. Free prend un sens plus connoté dans ce nom : il signifie que le logiciel peut être utilisé gratuitement même pour un usage commercial, que les sources complètes sont disponibles et utilisables avec un minimum de restrictions quant à leur usage, leur distribution et leur incorporation dans un autre projet (commercial ou non), et enfin que n’importe qui est libre de soumettre son code source pour enlever un bogue (bug) ou améliorer le logiciel, ce code étant incorporé aux sources après accord. (merci à Wiki pour la définition).

Pour cette installation, nous disposons:

– d’une machine avec un PIII à 1 GHZ et 512 Mo de RAM (largement suffisant pour en faire un bon serveur Web/FTP…)
– Les deux CD d’installations de FreeBSD version 6.0 (que vous pouvez télécharger ici).
– de l’huile de coude

A) Installation du système

1) Insérer le CD n°1 et démarrer votre machine

2) Choisissez l’installation standard

3) Le menu suivant s’affiche:

FreeBSD 1

4) Selectionner : « Standard »

5) La prochaine étape est la configuration de votre/(vos) disque dur. Il faut d’abord selectionner le disque sur lequel vous voulez installer le système. Ensuite effacer toutes les partitions existantes (en appuyant sur la touche ‘D’). Créer automatiquement les nouvelles partitions(en appuyant sur la touche ‘C’). Puis passer au menu suivant (en appuyantsur la touche ‘Q’). Le prochain menu permet de déterminer la taille des répértoires systèmes. La encore nous allons utiliser la commande automatique (en appuyant sur la touche ‘C’). Puis passer au menu suivant (en appuyantsur la touche ‘Q’).

6) Vous avez alors le choix du type de boot manager que vous voulez installer. Je vous conseille d’utiliser le boot manager FreeBSD si vous n’avez qu’un seul OS sur votre machine (choix numéro 2).

7) Il faut ensuite choisir le type d’installation que vous souhaitez. Je vous conseille « Developer » (ou « X-Developer » si vous souhaitez une interface graphique X11).

FreeBSD 2

Vous avez ensuite le choix d’installer ou non les ports (applications packagés pour FreeBSD), je vous conseille vivement de le faire.

7) Après le choix du média d’installation (choisir CD/DVD), l’installation devrait alors se dérouler sans interventio de votre part.

8) L’installation se termine par quelques questions dépendantes de votre système (configuration des interface réseau, du fuseau horaire, mot de passe root…). Il faut alors rebooter votre machine après avoir éjecté le CD d’installation.

B) Mise à jour du système

1) Une fois la machine redémarrée, il faut se loguer avec le compte ‘root’ (login root).

2) La première action à faire est d’installer l’utilitaire cvsup qui va nous permettre de mettre à jour notre système. Pour cela, il faut effectuer les actions suivantes:

# cd /usr/ports/net/cvsup-without-gui
# make install

3) Une fois installé, il faut le configurer:

# cd /usr/share/examples/cvsup
# cp ports-supfile /etc
# cp stable-supfile /etc/
# ln -s /etc/stable-supfile /etc/src-supfile
# vi /etc/ports-supfile
> editer la ligne: *default host=CHANGE_THIS.FreeBSD.org
> la remplacer par: *default host=cvsup.fr.FreeBSD.org
# vi /etc/src-supfile
> editer la ligne: *default host=CHANGE_THIS.FreeBSD.org
> la remplacer par: *default host=cvsup.fr.FreeBSD.org

4) Maintenant on met à jour le système en tapant les deux commandes suivantes (cela va prendre un peu de temps):

# cvsup /etc/ports-supfile
# cvsup /etc/src-supfile

5) Puis on met à jour le noyau:

# cd /usr/src
# make buildworld
# make buildkernel
# make installkernel
# reboot

Et voili, vous avez un système tout beau tout neuf et à jour au niveau sécurité.
Si vous voulez mettre à jour votre système il suffit de reprendre les étape 4 et 5.

Je reviendrais sur l’installation du serveur Web et FTP dans un prochaine post.

Bouquins sur le sujet:

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Plus de 2 millions de machines sous Fedora

Fedora, la distribution grand public de RedHat, a dépassé les 2 millions de machines installées avec la version ZOD (Fedora Core 6).

FC6 2 millions users

Cette statistique se base sur le nombre d’adresses IP distinctes ayant fait une mise à jour du système. Ce nombre ne prend donc pas en compte les serveurs non connectés à Internet (si si il y en a encore) et ceux sur un réseau privé qui utilisent une seule adresse de translation publique (par exemple si vous avez deux machines chez vous, elles ne seront vu qu’avec une seule adresse, celle publique fournie par votre FAI).Pour conclure, cette distribution prend de plus en plus d’importance dans le monde Linux.

On attend la version Fedora Core 7 pour bientôt.

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Dernière version 10.4.9 pour Tiger

Avant la sortie de Leopard alias Mac OS X 10.5, Apple vient  de plublier la dernière mise à jour majeure pour Tiger, j’ai nommé la version 10.4.9.

Mac OS X 10.4.9 update

Cette dernière version corrige un bon nombre de bugs et apporte de nouvelles fonctionnalitées:

  • Amélioration de l’interface avec compte .Mac
  • Correction de bug avec l’interface Bluetooth
  • Ajout nouveau device sous iSync (nouveaux téléphones portables)
  • Possibilité d’utiliser iChat avec des camera USB
  • Wifi: ajout du WPA2
  • Correction de bug sur les modems (mais qui en utilise encore ;))
  • Mise à jour des drivers video
  • Prise en compte améliorée des formats AC3, M2V et M4V
  • et d’autres choses… voir la liste ici.

Bonne update…

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Picasa sur Mac… c’est pour quand ?

Mise à jour du billet (08/01.2009): La version bêta est disponible pour Mac OS X !!!

Mise à jour du billet (27/11/2008): Cela se précise… une version bêta serait prête chez Google

Il y a très peu de logiciels que les utilisateurs Mac envie au monde Windows. Picasa en fait parti.

Pour rappel, Picasa est un gestionnaire d’albums photos avec des fonctions de retouche très simples à utiliser. Disponible sous Windows et Linux, il se fait attendre sous Mac OS.

Les utilisateurs Mac dispose de iPhoto mais je trouve personnellement que la gestion des albums n’est pas à la hauteur de celle de Picasa. De plus et depuis maintenant quelques jours, le logiciel est associé à une zone de stockage en ligne de 1 Go permettant de partager ces photos sur Internet.

Sur ce dernier point, le monde Mac n’est pas oublié car il existe un plugins iPhoto permettant de télécharger ces images sur cette même zone de stockage. C’est une bonne alternative (gratuite en plus) par rapport au .Mac.

Picasa

Voili, on attend plus que le logiciel Picasa version mac !

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Comparatif Linux versus Mac OS X

Depuis la sortie de Windows Vista, de nombreux sites/blogs ont publiés des comparatifs entre le dernier OS de Bill et Mac OS X. Je viens pour ma part me pencher vers la comparaison de deux OS qui ont les mêmes racines Unix: Linux (distribution Fedora Core 6) et Mac OS X (version Tiger 10.4).Linux vs Mac

Installation

Véritable talon d’Achille des systèmes Linux jusqu’à l’apparition des logiciels d’aide à l’installation (comme Anaconda pour Fedora), l’installation d’un système Linux sur un PC est maintenant à la portée de n’importe quel utilisateur.

C’est également le cas de l’installation de Mac OS X qui est simplifié à l’extrême. Par exemple pour l’installation de l’OS Tiger sur un MacBook Pro, seulement deux questions sont posées (nom de la machine et nom de l’utilisateur).

Notes pour l’installation de l’OS: Linux: 4/5 – Mac OS X: 5/5

Prise en main

La prise en main d’un nouvel OS dépend bien entendu de plusieurs paramètres comme par exemple vos compétences, vos habitudes et vos attentes. Pour un utilisateur habitué à manipuler des outils informatiques, ces deux OS ne pose pas de gros problèmes de prise en main. Il est cependant vrai que le changement par rapport à un OS de type Windows est palpable. Après plusieurs mois d’utilisation intensive de Linux et de Mac OS X, je trouve que les deux OS se valent. Sous Linux il faut cependant un bon moment et un nombre important de configuration avant d’arriver à une ergonomie qui peut concurrencer celle offerte par Mac.

Notes pour la prise en main de l’OS: Linux: 3/5 – Mac OS X: 4/5

Installation et mise à jour des logiciels

Un OS sans logiciels c’est comme une voiture sans essence. Il est donc important de disposer d’un gestionnaire de logiciel permettant de maintenir sont environnement à jour.

L’installation de logiciel est élémentaire sous Mac OS X (une fois que l’on a compris qu’il faut déplacer les logos dans le répertoire Applications lors de l’installation ;)). Sous Linux, elle peut se faire via une interface graphique ou par ligne de commande. Toutes les dépendances sont installées automatiquement.

Nous allons distinguer la mise à jour du système (noyau, « patch » sécurité, drivers…) de celle des logiciels.

Pour la mise à jour du système les deux OS disposent de fonctions équivalente. Quand une mise à jour est disponible, l’utilisateur est prévenu par une fenêtre. Une fois la mise à jour effectué, il doit la plupart du temps redémarrer son ordinateur pour que celle-ci soit prise en compte.

Pour la mise à jour des logiciels, Linux prend l’avantage, notamment grâce à l’utilisation de gestionnaires comme yum (sur Fedora) ou apt-get (sur Debian). Ils permettent en une seule commande (yum -y update) de mettre à jour tous les logiciels installés ainsi que toutes les librairies dépendantes. Un lancement régulier de ces commandes permet de s’assurer d’un système completement à jour.

Sous Mac, il n’y a pas de centralisation de l’information, il faut donc effectuer la mise à jour logiciel par logiciel.

Notes pour l’installation/mise à jour de logiciels: Linux: 4/5 – Mac OS X: 2/5

Interface graphique

C’est le point fort d’Apple. La marque à la pomme à toujours une génération d’avance sur la concurrence (on dit par exemple que l’interface de Leopard, alias Mac OS X 10.5, est une sorte de Windows Vista 2.0 en ce qui concerne l’interface graphique). C’est beau, fluide, les fonctions tombent sous la main, bref un sans faute, vu la puissance actuelle des ordinateurs.

Pour Linux je suis un peu plus contrasté. Effectivement, des progrets énormes ont été accomplies ces dernières années. Avec un PC de dernière génération, quelques heures (jours ?) de configuration aux petits oignons de Beryl, on arrive à un résultat vraiment sympa mais au détriment de l’ergonomie générale du système. Personnellement, j’ai dés-installé Beryl après deux semaines d’utilisations. L’interface par défaut (Gnome ou KDE que je ne connais pas) apporte déjà un bon confort d’utilisation.

Notes pour l’interface graphique: Linux: 3/5 – Mac OS X: 5/5

Logiciels « open-source » disponibles

Linux est le terrain de jeu des développeurs libres (« open-source »). On peut installer sur cet OS un nombre incalculable de logiciels en tout genre. S’il n’existe pas un package pre-compilé pour votre distribution (RPM sous Fedora), vous n’aurez qu’à récupérer les sources et à les compiler.

Sous Mac OS X et contrairement aux dernières générations de Mac OS, le fait de se baser sous un noyau Unix (BSD) permet de pouvoir installer un grand nombre de logiciels libres. Il existe aussi de plus en plus de développeur qui prennent en compte cet OS (voir par exemple le site: http://mac.softpedia.com/).

Notes pour l’interface graphique: Linux: 5/5 – Mac OS X: 3/5

Quel OS pour quel utilisateur ?

Voici mon avis personnel sur l’OS le plus adapté, en fonction des besoins des utilisateurs:
Bureautique: Mac OS X
Developpement: Linux
Expertise/administration réseau: Linux
Traitement image, video: Mac OS X
Web, Mail, Blog: Linux / Mac OS X

Vos avis/expériences m’intéressent, à vos claviers.

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Fedora Core 7 passe en TEST 2

Update: Fedora Core 7 est sortie

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Firefox et quelques plugins…

Voici ma configuration de Firefox que j’utilise sur mon PC fixe (sous Fedora Core 6) et portable (sous Mac OS X).

  • Firefox 2
  • Plugins: AdBlock Plus, FireFTP et GSpace

Installation de Firefox

En premier lieu j’ai installé Firefox. La dernière version peut être directement téléchargée depuis depuis le site de la fondation Mozilla.

Installation des plugins: AdBlock Plus

Le premier plugin à installer est AdBlock Plus, ce dernier permet de bloquer les publicités. Il fonctionne avec un système de « black list », c’est à dire d’une liste mise à jour réguliairement de régis publicitaire. Ces listes peuvent être enrichies par l’utilisateur. Le plugin gére aussi une « white list » de site ou le blocage des publicités n’est pas nécessaire.

Pour installer le plugin, il faut se rendre à l’URL suivante. Puis suivre l’installation.
Dans l’actuelle version de Firefox, il est nécessaire de redémarrer le navigateur pour activer un nouveau plugin (espéront que cette contrainte sera levée dans la prochaine version…).

Voici donc le résultat:

sans Adblock plus…

avec Adblock Plus


Installation des plugins: FireFTP

Ensuite, j’ai installé FireFTP qui est un client FTP qui s’intégre à Firefox. Il supporte les mode passif et actif et offre une grande stabilité d’utilisation.

Le plugin se trouve à cette adresse. L’installation est très simple.

Voici un apercu du résultat:
Installation des plugins: GSpace

GSpace est un plugin Firefox permettant de se servir de son compte GMail comme d’un espace de stockage en ligne. Vous disposez alors de 2.8 Go pour stocker vos fichiers.

Il faut, au préalable, créer un compte Gmail (si vous n’en avez pas déjà un), à l’adresse suivante.
Ensuite télécharger le plugin sur la page suivante. Suivre l’installation. Configurer le plugin pour qu’il utilise votre compte Gmail.

Le résultat est le suivant:

Bon surf !

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Installation d’un annuaire LDAP

Le but de ce post est d’installer un serveur LDAP sur votre machine. Ce serveur offrira un annuaire standardisé facilement intégrable avec d’autre logiciel (comme par exemple votre client de messagerie qui pouura s’en servir comme d’annuaire).

L’avantage d’un annuaire LDAP par rapport aux autres solutions est le fait qu’il repose sur un standard et est donc facilement interopérable.

La configuration choisie est la suivante:
OS: Fedora Core 6
Serveur: OpenLDAP
Client (exemple): Carnet d’addresse sous Mac OS X
Nom de votre domaine: votrenomdedomaine.com

La première chose à faire est d’installer le package OpenLDAP, projet open-source (voir ce post pour une définition de l’open-source) très actif sur le sujet.

# yum install openldap openldap-servers openldap-clients

Si vous voulez que le serveur soit accessible depuis d’autre ordinateur, il faut ouvrir votre Firewall grâce aux commandes suivantes:

# iptables -I RH-Firewall-1-INPUT 9 -p tcp –dport 389 -j ACCEPT
# iptables -I RH-Firewall-1-INPUT 9 -p tcp –dport 636 -j ACCEPT
# /sbin/service iptables save

Au niveau de la configuration, vous trouverez les fichiers dans le répertoire /etc/openldap/. Il faut d’abord configurer votre client (pour les tests):

# vi /etc/openldap/ldap.conf
BASE dc=votrenomdedomaine, dc=com
URI ldap://localhost

Puis le serveur:

# vi sladp.conf

database bdb
suffix « dc=votrenomdedomaine, dc=com »
rootdn « cn=Manager,votrenomdedomaine, dc=com »
rootpw {SSHA}SsO57ZtJtrR39IdI9NyNG02JHtzeJZbW

access to *
by self write
by * read

La génération du mot de passe (rootpw) s’effectue grâce à la commande suivante:

# slappasswd

Il faut ensuite initialiser la base de donnée qui va servir de zone de stockage pour votre annuaire:

# slapindex -f /etc/openldap/slapd.conf
# cd /var/lib/ldap
# cp /etc/openldap/DB_CONFIG.example /var/lib/ldap/DB_CONFIG
# chown ldap:ldap *

Nous pouvons alors démarrer le serveur:

# service ldap start

et automatiser ce lancement pour le prochain reboot:

# chkconfig ldap on

Il ne vous reste plus qu’a remplir votre base, par exemple en utilisant LAT (LDAP Administration Tool).

Un exemple de configuration du carnet d’adresse sous Mac OS X: Carnet d’adresse / Preferences / LDAP / Add (+) et saisir:Remarque: sur ma machine j’ai du passer le SELINUX à permissive pour pouvoir lancer le serveur LDAP.

Autres posts sur le sujet:
Replication de serveur LDAP
Installation serveur FTP avec support LDAP

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Open-source Systeme

C’est quoi l’open-source ?

Il y a des modes qui vont et qui viennent sans trop qu’on les attendes. Le retour des pantalons à pâtes d’éléphant, des chaussures converses, de la musique gothique et bien d’autres exemples encore… Depuis maintenant quelques mois, l »open-source » revient immanquablement dans les discutions (palabres ?) des professionnels de l’informatique. Comme j’entend pas mal de bêtises sur le sujet je vais essayer dans ce post de définir ce qu’est un logiciel (ou un code) « open-source ».

En premier lieu « open-source » n’est pas un synonyme de gratuit ! En effet on peut très bien développer un logiciel en « open-source » et le vendre…

L' »open-source » désigne l’acte volontaire du développeur (ou de l’équipe de développement) de mettre à disposition le code sources de son logiciel à la communauté Internet.

Logiciel NON « open-source »:
| Privée___________________________ | Public_______ |
CODE SOURCE -> procédure de compilation -> CODE COMPILE

Logiciel « open-source »:
| Public _____________________________________________ |
CODE SOURCE -> procédure de compilation -> CODE COMPILE

Mon dieu ! mais pourquoi faire une chose pareille s’exclame les équipes commerciales… et bien tout simplement pour profiter de tout ce qu’Internet (et sa communauté) peut apporter à votre logiciel:
– détection et correction de bug
– ajout de nouvelles fonctionnalités
– portabilité vers d’autres operating system
– support très réactifs (notamment grâce au forum / mailing list / blog)

Et le GPL, GNU, BSD… c’est quoi exactement ?

Ce sont des licences que l’on peut associer à son logiciel (ou son code) pour le diffuser selon certaines règles. Par exemple, la licence GPL interdit l’inclusion d’un logiciel (ou d’un code) GPL dans un autre logiciel non GPL. Ce n’est, par contre, pas le cas de la licence GNU (cliquer ici pour voir un tableau comparatif).

Derrière ces acronymes et règles assez compliquées (aller essayer de comprendre les subtilités entre les versions 2 & 3 de la licence GPL, si vous avez des infos, merci de laisser un commentaire, je suis preneur…) se cache en fait un état d’esprit. Celui de partager son travail afin que d’autres en profite et réciproquement profiter du travail des autres. Bref les mentalités ont encore du chemin à parcourir mais je ne doute pas une seconde de l’issue de cette évolution.

Liens: GNU / Creative Common / GPL / LGPL / BSD