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Xmeeting: un client H.323 et SIP pour Mac OS X

J’étais depuis quelques temps à la recherche d’un client H.323 gratuit pour mon MacBook. J’ai trouvé mon bonheur avec Xmeeting. En plus d’implémenter toutes les fonctions d’un bon client H.323, il est en plus compatible avec le protocole émergeant dans la téléphonie: SIP. Pour ne rien gâcher, le client est open-source et disponible sous Sourceforge.

L’installation du logiciel ne pose aucun problème. Pour l’intégration à un Gatekeeper H.323 et au serveur SIP, il faut se rendre dans le menu Préférences/Comptes et créer les nouveaux comptes:

Il faut ensuite associé ces comptes (H.323 et SIP) à votre profil via le menu Préférences/Configuration:


L’intégration à Mac OS X est très bonne, notamment avec le carnet d’adresse. Il est ainsi possible de passer des appels téléphoniques directement en sélectionnant un numéro de téléphone (si vous avez une passerelle SIP) ou une adresse IP d’un client SIP ou H.323.

Au niveau technique, en plus du support de SIP et H.323, le logiciel propose:

  • codecs video: H.264 / H.263 et H.261
  • codecs audio: G.711 uLaw & -ALaw avec fonction de suppression d’écho
  • STUN pour rendre compatible le H.323 avec les réseaux « NATés »
  • enregistrement possible des conférences au format QuickTime
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Google Analytics: le widget est de retour

Après quelques semaines d’attente, le widget des excités des statistiques de leur blog est de retour. Dashalytics permet de voir les statistiques issues de votre compte Google Analytics à travers un widget Mac OS X.

  • nombre de visiteurs (sous forme de graphes)
  • nombre de visiteurs / pages vues / temps passé sur le site / pages vues / taux de rebond
  • statistiques sur les navigateurs et sur les accès Internet des visiteurs

Cette nouvelle version estampillée 3.03 corrige un bug survenu après un changement coté Google. L’auteur vient de le corriger. Cerise sur le gâteau, le logiciel est disponible en Français !

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Systeme

Partager un répertoire avec Mac OS X

Il peut être utile, par exemple si vous avez deux ordinateurs, de partager un répertoire commun sur le réseau. C’est ce que je viens de faire entre un MacBook Pro (version Leopard mais la procédure marche également sous Tiger) et un PC Linux Ubuntu.

Partager le répertoire sous Mac OS X

Le fait que Mac OS X soit basée sous Unix est un gros avantage, il dispose en standard de Samba qui permet de faire un partage SMB. Pourquoi choisir SMB, tout simplement car ce standard de répertoire partagé est compatible avec Linux, Mac OSX et Windows.

Pour activer le partage SMB, rien de plus simple. Il suffit de se rendre dans les « Préférences système », puis cliquer sur « Partage ». Il faut alors activer le « Partage de fichiers », cliquer sur « Options » et choisir le type de partage « Partage les fichiers et les dossiers via SMB » dans notre cas (voir screencast ici).

Accèder au répertoire depuis Linux (Ubuntu)

La encore, c’est vraiment très simple car Samba est installé de base sur les distributions Linux récentes. Sous Ubuntu, il faut cliquer sous « Raccourcis » / « Se connecter à un serveur ». Puis saisir les informations suivantes:

  • Type de service: Partage Windows
  • Serveur: Nom ou adresse IP du Mac
  • Partage:
  • Dossier:
  • Nom d’utilisateur: Le nom de l’utilisateur Mac avec lequel vous avez fait le partage
  • Nom de domaine: WORKGROUP
  • Nom à utiliser pour la connexion: Mon Mac

Et voila le travail 😉

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Systeme

Du tigre au leopard

Je viens de finir la migration de mon MacBook Pro vers la dernière version de Mac OS X (Leopard 10.5). L’installation du dernier opus d’Apple est dans la digne ligné de la marque à la pomme: simple et efficace. Il suffit d’insérer le DVD d’installation, cliquer sur un bouton et attendre (environ 1h30 dans mon cas)…

On se retrouve alors dans une nouvel environnement mais qui reste familier. J’ai commencé parconfigurer l’option Spaces permettant d’avoir à disposition des espaces (bureaux) de travail virtuel. Dans la version 10.4 (Tiger) cette fonction était assurée par un programme externe: VirtuaDesktop. Sur Leopard, cette fonction native va surêment devenir indispensable aux utilisateurs. On peut par exemple choisir dans quel espace une application va s’ouvrir:

ou bien avoir une vue des différents espaces (touche F8):

La première chose qui change est le bureau. La nouvelle barre de menu (Dock) passe en 3D et l’effet de transparence est des plus réussi. Lorsque l’on ajoute un répertoire dans cette barre de menu, il est maintenant possible de visualiser les fichiers contenus dans ce répertoire sous la forme d’une pile:

Vient ensuite la découverte du nouveau Finder (explorateur de fichier). De nombreuses améliorations sont proposées. On peut citer:

  • les dossiers réseaux (ou dossiers partager) sont visible directement depuis le finder. Ainsi, il est très simple d’aller chercher un fichier dans un répertoire SMB (sous un PC sous Windows) ou AFP (Mac).
  • le mode de visualisation Cover Flow permettant de visionner vos fichiers sous la forme de vignette (comme dans iTunes). Cela peut paraitre un peu gadget… mais en fait, à l’utilisation, ce mode de navigation est assez pratique, surtout lorsque que vous parcourez des répertoires avec beaucoup de documents de type différents (images, videos, documents office…).

  • les dossiers intelligents font également leur apparition dans le Finder. On peut ainsi créer des dossiers virtuels indexant l’intégralité des disques. Quelques exemples sont fournis par défaut comme un répertoire contenant l’ensemble des videos.

  • Spotlight, l’outil de recherche de fichiers, s’enrichit avec des fonctions de recherches plus complexes comme l’utilisation d’opérateurs AND, OR ou NOT. Par exemple pour trouver les images non JPG nommées avatar, il suffit de saisir:

  • la visualisation des fichiers « sans ouverture » est également possible avec la fonction Quicklook. La plupart des formats de fichiers est prise en compte.

L’application Mail profite également de nombreuses améliorations. La plus utile à mes yeux est l’intégration des fonctions Note (prendre des notes) et Tache (gestion des taches/actions) directement dans l’application. Autre fonction intéressante: il est possible de se servir de Mail comme lecteur RSS. Après un rapide test, je vais quand même continuer à utiliser Vienna qui me semble encore intouchable… Pour l’anecdote, il est maintenant possible de choisir un thème lors de la rédaction d’un mail.

Mes premières impressions sont bonnes, le système est stable, les nouvelles fonctions ne font pas gadget et apportent un plus à l’interface homme/machine. Si vous voulez avoir la listes des 300 nouvelles fonctions de Leopard, c’est par ici.

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Mes widgets du moment

comme moi, les nouveaux utilisateurs Mac ont du être impressionnés par la gestion des widgets dans Mac OS X. En effet, ces derniers s’intègrent parfaitement au système et apportent un plus non négligeable aux applications.

Etant curieux de nature, j’essaye un bon nombre des widgets que je peux trouver sur la toile. Malgré cela il faut bien avuer que la grande majorité ne reste pas bien longtemps derrière mon F12… Voici donc mon bureau widgets du moment:

On peut y trouver:

  • Widget Refurb Apple: pour dénicher de bonnes affaires sur le site refurb d’Apple
  • Photo Drop: pour facilement créer un effet d’ombre autour d’une image par simple copier/coller
  • AccuWeather: la méteo à 5 jours
  • DashAnalytics: les statistiques de mon blog en live (depuis Google Analytics)
  • Wifi Widget: un détecteur d' »hotspots » Wifi
  • MAMP widget: un petit plugin inclue dans le package MAMP pour lancer un serveur apache/php et mysql
  • iStat pro: LE widget pour avoir des informations sur votre Mac

Et vous, quels sont vos plugins indispensables à vos yeux ? Partager vos expériences, le blog est fait pour ça 😉

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Encore et toujours des fonds d’écrans…

Smashing Magazine, dans sa grande bonté, nous a encore gâté avec une énorme sélection de sites sur les fonds d’écrans de nos machines. C’est vrai que vu le nombre de site on a plutôt tendance à se perdre, la qualité n’étant pas toujours au rendez-vous…

Voici donc ma petite sélection personnelle:

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Version native Aqua d’OpenOffice pour Mac

A l’heure actuelle, la version d’OpenOffice pour Mac se base sur la couche X11 et ne dispose donc pas d’une interface native Mac OS X. Cela ne sera plus le cas en septembre 2008. En effet, les responsables du projet OpenOffice ont annoncés une version « native » Aqua d’OpenOffice pour Mac OS X (10.4 et 10.5).

On aurait donc enfin droit à une interface graphique beaucoup plus proche des applications Mac et à des performances améliorés (voir ce billet pour optimiser votre OpenOffice en attendant l’année prochaine…). C’est donc un concurrent direct à NeoOffice qui se positionne sur le même créneau.

Pour les aventuriers, une version bêta est disponible ici.

Source: Clubic.

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Exporter son carnet d’adresses Mac vers Gmail

Voici une procédure toute simple pour exporter son carnet d’adresses Mac (format vCards) dans celui de Gmail (CSV). Cela peut être utile pour sauvegarder vos contacts en ligne et ainsi les avoir à disposition même si vous n’êtes pas devant votre Mac…

 

CA vers VCF

La première étape consiste à exporter votre carnet d’adresse au format vCards. Pour cela, il faut ouvrir l’application carnet d’adresse du Mac, selectionner le groupe à exporter (« Tous » si vous voulez exporter la totalité du carnet), puis aller dans le menu Fichier/Exporter la vCard du groupe.

VCF to CSV

Dans la seconde étape nous allons transformer le fichier vCard dans un format « compréhensible » par GMail: le format CSV. Il faut pour cela se rendre sur le site suivant selectionner votre fichier vCards.vcf préalablement généré, choisir le format « Gmail (CVS) » et cocher l’option « vCards with e-mail only ». Le site va générer un fichier nommé vCards.csv.

CSV to Gmail

La dernière étape va nous permettre d’importer le fichier vCards.csv dans Gmail. Il faut d’abord aller sur votre compte Gmail, puis cliquer sur le lien Contacts et Importer (en haut à gauche). Une nouvelle fenêtre va s’ouvrir. Il ne reste plus qu’a selectionner votre fichier vCards.csv et à cliquer sur Importer des contacts….

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Webcam Logitech Ultra Vision sous Ubuntu

Edit: le noyau Linux 2.6.26 (et supérieur) inclue le module uvcvideo. Il faut donc vérifier votre version du noyau Linux (avec la commande « uname -a ») avant de suivre cette procédure.

Je viens de recevoir une toute nouvelle Webcam: la logitech Quickcam Ultra Fusion. Cette dernière est compatible avec Ubuntu moyennant quelques manipulations.

La première chose à faire est d’installer la dernière version des drivers libres Linux UVC. Pour cela, il faut ouvrir un terminal et lancer les commandes suivantes:

# sudo apt-get install subversion
# svn checkout svn://svn.berlios.de/linux-uvc/linux-uvc/trunk linux-uvc
# cd linux-uvc
# make
# sudo make install

PS: selon la version de votre Ubuntu (par exemple la 6.x), il faut modifier le fichier Make et changer la ligne avant de faire le ‘make’:
INSTALL_MOD_DIR := usb/media
par la ligne
INSTALL_MOD_DIR := kernel/ubuntu/media/usbvideo

Pour tester la Webcam, je vous recommande d’utiliser l’outil luvcview, disponible ici. L’installation est alors la suivante:

# sudo apt-get install libsdl1.2-dev
# get http://mxhaard.free.fr/spca50x/Investigation/uvc/luvcview-20070512.tar.gz
# tar zxvf luvcview-20070512.tar.gz
# cd luvcview-20070512
# make
# sudo make install

Pour effectuer le test:

# /usr/local/bin/luvcview

PS: cette procèdure doit également fonctionner pour toutes autres Webcam reconnue par Linux UVC. La liste est disponible ici.

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Open-source Systeme

Procès SCO: tous perdants ?

Dernier épisode de la saga SCO contre le monde de l’open-source: la société vient d’être placée sous le chapitre 11 du code de faillite des Etats-Unis (en gros elle est en redressement judiciaire). Ceci est la conséquence de l’écroulement de l’action du groupe SCO suite à la perte du procès, le 11 août dernier, qui l’opposait à Novell et IBM. Pour mémoire, SCO voulait toucher une sorte d’impôt de la part des utilisateurs de Linux car elle soutenait avoir « des preuves que Linux contient des portions de code qui sont la propriété exclusive de SCO » (extrait d’une lettre envoyée à plus de 1500 grands comptes utilisateurs de l’OS Linux). La cour de l’Utah en a donc décidé autrement et a renvoyé SCO à l’étude de ces fameuses lignes de codes.

Cette victoire pourrait être considérée comme une étape importante pour les solutions libres (dont Linux est le fer de lance), mais il n’en est rien. Le temps et l’argent engloutis dans ce procès n’ont fait que confirmer ce que chacun savait déjà: linux n’a pas utilisé de code propriétaire, un point c’est tout. Les années écoulées entre le début et la fin de cette triste histoire non servis qu’à dé-servir les deux protagonistes: d’un côté SCO qui vit surement ces dernières heures et de l’autre la communauté open-source qui a subit cette suspicion durant cette période (« Linux, ou là ! il n’y a pas de problèmes juridiques … ??? », « Linux ? non on va attendre que le procès soit fini… »).

Comme toujours il faut analyser à qui profite le crime, quelle société à pendant ces années avancés ces pions sur l’échiquier très lucratif des systèmes d’informations, quelle société avait tout simplement les moyens de financer un tel procès (SCO était déjà mal en point avant la fameuse lettre), quelle société avait le plus à gagner d’un discrédit sur l’OS Linux ?