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Developpement Gstreamer Open-source

Compilation d’une application GStreamer

Voici la procédure à suivre pour compiler un programme C utilisant le framework GStreamer sur une distribution GNU/Linux Ubuntu.

Installation des librairies

On commence par installer les packages suivants:

sudo apt-get install libgstreamer0.10-dev libgstreamer-plugins-base0.10-dev libxml2-dev

Puis on créer les liens symboliques suivants:

sudo ln -s /usr/include/gstreamer-0.10/gst /usr/include/gst
sudo ln -s /usr/include/libxml2/libxml /usr/include/libxml

Compilation de HelloGStreamer.c

Prenons en exemple le fichier hellogstreamer.c contenant le code ci-dessous (source ici):

#include <gst/gst.h>

int
main (int   argc,
      char *argv[])
{
  const gchar *nano_str;
  guint major, minor, micro, nano;

  gst_init (&argc, &argv);

  gst_version (&major, &minor, &micro, &nano);

  if (nano == 1)
    nano_str = « (CVS) »;
  else if (nano == 2)
    nano_str = « (Prerelease) »;
  else
    nano_str = «  »;

  printf (« This program is linked against GStreamer %d.%d.%d %s\n »,
          major, minor, micro, nano_str);

  return 0;
}

La compilation devra se faire via la commande suivante:

gcc `pkg-config –cflags –libs gstreamer-0.10` hellogstreamer.c -o hellogstreamer

Le résultat de l’exécution du programme hellogstreamer devrait alors donner:

# ./hellogstreamer
GStreamer version 0.10.22

A vous les beaux programmes utilisant ce superbe framework multimedia.

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Gstreamer Open-source Systeme

Tu fais quoi après l’installation d’Ubuntu ?

C’est en lisant le billet de SckyzO ce matin que je me suis rendu compte que je n’avais jamais mis sur le papier (sic) la liste des logiciels que j’installais systématiquement sur mes machines GNU/Linux Ubuntu.

Je vais essayer de mettre régulièrement ce billet à jour.

Voici donc ma commande magique (validée sur Ubuntu 9.04):

sudo apt-get install compizconfig-settings-manager gstreamer0.10-plugins-bad gstreamer0.10-plugins-ugly gstreamer0.10-plugins-bad-multiverse gstreamer0.10-plugins-ugly-multiverse vlc ffmpeg ffmpeg2theora banshee music-applet liferea gwibber build-essential rxvt-unicode checkgmail gtk-recordmydesktop pidgin-facebookchat pidgin-plugin-pack drapes gnome-do gnome-do-plugins conky hardinfo flashplugin-installer sun-java6-plugin gthumb moovida

qui va installer:

  • la totale pour le FrameWork GStreamer
  • VideoLAN, le seul, l’unique, le meilleur logiciel pour regarder ses vidéos
  • Pour l’encodage/decodage FFmpeg et FFmpeg2theora
  • Banshee, mon lecteur audio préféré sous GNU/Linux (et son applet music-applet)
  • Liferea, comment vivre sans un lecteur de flux RSS de nos jours ? Celui-ci est simple, libre et efficace… (petit rappel, pour vous abonner au flux RSS de ce blog, c’est par ici)
  • Besoin de Twitter ? alors Gwibber est là…
  • un environnement de développement minimal (build-essential) puis suivre ce tuto pour installer Eclipse)
  • Urxvt est un terminal, plus rapide que gnome-terminal (voir ici pour une configuration aux petits oignons).
  • CheckGmail, un petit icone bien pratique qui se positionne dans la barre des taches pour me prévenir des nouveaux mail (Gmail). On peut même lire le contenu des mails. Il est même possible de gérer plusieurs comptes (option -profile=boulot) et les domaines hébergés chez Google (-hosted=mondomaine.com).
  • gtk-recordmydesktop permet de faire un screencast de son écran et d’une entrée audio. Idéal pour les tutos vidéos.
  • pidgin-facebookchat et pidgin-plugin-pack sont des plugins pour Pidgin, le client de messagerie instantané.
  • drapes est un utilitaire pour changer automatiquement de fond d’écran.
  • Gnome Do, un lanceur d’application libre et très bien.
  • Conky apporte une touche geek à votre bureau avec une supervision temps réel de votre machine (CPU / Memoire / T° …). Personnellement, j’utilise ce fichier .conkyrc (à mettre à la racine de votre compte). Si vous voulez le charger au démarrage : Système préférences → Application au démarrage.
  • Hardinfo permet d’avoir des informations systèmes et hardware de votre machine
  • Gthumb pour retoucher simplement mes images
  • Moovida: le media center ultime et libre !

Configuration du système

Pour le thèmes, je suis un fan de ceux proposées par Francois. Il faut d’abord installer des repos en suivant cette procédure. Puis séléctionner un des thèmes proposées.

Autres logiciels nécessitant des repos non standards…

Update: mon fichier /etc/apt/sources.list se trouve ici.

Si nécessaire, j’installe aussi Handbrake, il permet de riper les DVD et de convertir une vidéo dans un autre format. Pour cela, il faut ajouter les entrées suivants au fichier /etc/apt/sources.list:

## Medibuntu
deb http://packages.medibuntu.org/ jaunty free non-free

## Handbrake
# sudo apt-key adv –keyserver keyserver.ubuntu.com –recv-keys 62D38753
deb http://ppa.launchpad.net/handbrake-ubuntu/ppa/ubuntu jaunty main
deb-src http://ppa.launchpad.net/handbrake-ubuntu/ppa/ubuntu jaunty main

Puis installer les packages:

sudo apt-get update

sudo aptitude install libdvdcss2 handbrake

Pour faire les captures d’écran qui illustre mes billets, j’utilise le logiciel Shutter. Pour l’installer, il faut:

Ajouter la lignes suivantes à votre fichier /etc/apt/sources.list:

## Shutter (capture ecran)
# sudo apt-key adv –keyserver keyserver.ubuntu.com –recv-keys 009ED615
deb http://ppa.launchpad.net/shutter/ppa/ubuntu jaunty main

Puis lancer les deux commandes suivantes:

sudo apt-get update

sudo apt-get install  shutter

La version d’OpenOffice fournie en standard date un peu, pour avoir une version toute fraiche, il faut ajouter la lignes suivantes à votre fichier /etc/apt/sources.list:

## OpenOffice
# sudo apt-key adv –keyserver keyserver.ubuntu.com –recv-keys 247D1CFF
deb http://ppa.launchpad.net/openoffice-pkgs/ppa/ubuntu jaunty main
deb-src http://ppa.launchpad.net/openoffice-pkgs/ppa/ubuntu jaunty main

Puis lancer les deux commandes suivantes:

sudo apt-get update

sudo aptitude safe-upgrade

J’ai (pour l’instant ) laissé tombé Firefox (devenu trop lourd, il faut maigrir un peu Mr…) pour Chromium (lire ce billet):

Ajouter la lignes suivantes à votre fichier /etc/apt/sources.list:

## Chromium beta

# sudo apt-key adv –keyserver keyserver.ubuntu.com –recv-keys 4E5E17B5

deb http://ppa.launchpad.net/chromium-daily/ppa/ubuntu jaunty main

deb-src http://ppa.launchpad.net/chromium-daily/ppa/ubuntu jaunty main

Puis on installe le bébé:

sudo aptitude update

sudo aptitude install chromium-browser

Pour toujours avoir mes fichiers sous la main quelque soit l’ordinateur ou je me trouve, j’utilise le répertoire partagé Dropbox.

Ajouter la lignes suivantes à votre fichier /etc/apt/sources.list:

## Dropbox
# sudo apt-key adv –keyserver keyserver.ubuntu.com –recv-keys 30A514BE
deb http://linux.getdropbox.com/ubuntu jaunty main
deb-src http://linux.getdropbox.com/ubuntu jaunty main
deb http://ppa.launchpad.net/nautilus-dropbox/ppa/ubuntu jaunty main
deb-src http://ppa.launchpad.net/nautilus-dropbox/ppa/ubuntu jaunty main

Puis lancer les deux commandes suivantes:

sudo apt-get update

sudo apt-get install nautilus-dropbox

Conclusion

Et vous c’est quoi votre ligne magique ???

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Open-source Reseau

Simuler un lien WAN sous Linux

Il peut être utile, dans le cadre de tests applicatifs, de simuler sur votre réseau local (LAN), les caractéristiques d’une liaison distante (WAN). En effet, vos applications peuvent très bien fonctionner sur un réseau LAN et devenir inexploitable sur des liaisons WAN.

Nous allons utiliser le module Net:Netem des noyaux Linux 2.6 pour simuler les caractéristiques suivantes:

  • Bande passante
  • Délai de transit
  • Perte de paquet
  • Duplication de paquet
  • Re-arrangement de paquet

La configuration de ce module se fait via la commande en ligne tc.

Simuler un délai de transit constant

Le délai est le temps de transit réseau d’un paquet IP. Il dépend de pas mal de paramètres (traversé des équipements, taille des buffers et distance physique entre les deux points du réseau). Nous allons utiliser la commande delay qui va simuler un délai de transit de X ms sur tout les paquets IP sortant de l’interface réseau. On va utiliser la commande « ping » pour vérifier que tout fonctionne comme prévu.

Test du réseau avant la commande tc:

$ ping 192.168.29.1
PING 192.168.29.1 (192.168.29.1) 56(84) bytes of data.
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=1 ttl=64 time=0.290 ms
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=2 ttl=64 time=0.204 ms

On simule un délai de 40 ms sur tout les paquets sortant (soit environ le délais sur une liaison ADSL):

sudo tc qdisc add dev eth0 root netem delay 40ms

Test du réseau après la commande tc:

$ ping 192.168.29.1
PING 192.168.29.1 (192.168.29.1) 56(84) bytes of data.
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=1 ttl=64 time=40 ms
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=2 ttl=64 time=40 ms

Pour revenir à la configuration initiale (sans simulateur), on utilise la commande suivante:

sudo tc qdisc del dev eth0 root

On vérifie que l’on retombe bien sur les caractéristiques normale du réseau:

$ ping 192.168.29.1
PING 192.168.29.1 (192.168.29.1) 56(84) bytes of data.
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=1 ttl=64 time=0.218 ms
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=2 ttl=64 time=0.209 ms

Simuler un délai de transit « normal »

Sur un réseau WAN, le délai de transit n’est jamais constant à travers le temps (surtout pour des liaisons de type Internet). Nous allons donc modifier la commande précédente pour intégrer une variation de délai (gigue de +/- 10ms) sur les paquets sortant:

sudo tc qdisc add dev eth0 root netem delay 40ms 10ms distribution normal

On obtient les caractéristiques suivantes:

$ ping 192.168.29.1PING 192.168.29.1 (192.168.29.1) 56(84) bytes of data.
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=1 ttl=64 time=36.9 ms
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=2 ttl=64 time=50.5 ms
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=3 ttl=64 time=33.1 ms
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=4 ttl=64 time=43.1 ms
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=5 ttl=64 time=32.5 ms
64 bytes from 192.168.29.1: icmp_seq=6 ttl=64 time=23.6 ms

Pour revenir à la configuration initiale (sans simulateur), on utilise la commande suivante:

sudo tc qdisc del dev eth0 root

Simuler une bande passante limite

Cette fonction ne fait pas partie de Netem mais utilise tout de même la commande tc pour se configurer.

Avant de commencer nous allons tester la capacité de notre réseau LAN avec la commande IPerf (à lancer en mode serveur UDP sur votre machine cible, 192.168.29.1 dans mon cas):

$ iperf -c 192.168.29.1 -u -b 10M
————————————————————
Client connecting to 192.168.29.1, UDP port 5001
Sending 1470 byte datagrams
UDP buffer size:   110 KByte (default)
————————————————————
[  3] local 192.168.29.222 port 47532 connected with 192.168.29.1 port 5001
[ ID] Interval       Transfer     Bandwidth
[  3]  0.0-10.0 sec  11.9 MBytes  10.0 Mbits/sec
[  3] Sent 8505 datagrams
[  3] Server Report:
[ ID] Interval       Transfer     Bandwidth       Jitter   Lost/Total Datagrams
[  3]  0.0-10.0 sec  11.9 MBytes  10.0 Mbits/sec 0.008 ms    0/ 8505 (0%)

On a donc bien un débit de 10 Mbps.

On commence par créer la racine de l’arbre des classes (avec une simulation de délai « normal » de 40ms):

sudo tc qdisc add dev eth0 root handle 1:0 netem delay 40ms 10ms distribution normal

Puis on y ajoute un « tuyau » limitant le trafic sortant à 512 Kbps:

sudo tc qdisc add dev eth0 parent 1:1 handle 10: tbf rate 512kbit buffer 3200 limit 6000

On re-teste notre réseau:

$ iperf -c 192.168.29.1 -u -b 10M
————————————————————
Client connecting to 192.168.29.1, UDP port 5001
Sending 1470 byte datagrams
UDP buffer size:   110 KByte (default)
————————————————————
[  3] local 192.168.29.222 port 57589 connected with 192.168.29.1 port 5001
[ ID] Interval       Transfer     Bandwidth
[  3]  0.0-10.0 sec  11.9 MBytes  10.0 Mbits/sec
[  3] Sent 8505 datagrams
[  3] Server Report:
[ ID] Interval       Transfer     Bandwidth       Jitter   Lost/Total Datagrams
[  3]  0.0-10.3 sec    609 KBytes    486 Kbits/sec 14.351 ms 8081/ 8505 (95%)

On arrive bien à limiter le débit réseau sortant à 500 Kbps (un peu moins pour mon test).

Pour revenir à la configuration initiale (sans simulateur), on utilise la commande suivante:

sudo tc qdisc del dev eth0 root

Simuler une perte de paquets

La perte de paquets (ou « packet loss » dans la langue de Shakespeare) peut être simulé par Netem par la commande loss. Dans l’exemple suivant, nous allons simuler un lien WAN avec une perte de 0.1% des paquets sortant (soit 1 paquet perdu sur 1000 envoyé) avec un corrélation de 25% sur la probabilité que 2 paquets soit perdu de suite.

sudo tc qdisc add dev eth0 root netem loss 0.1% 25%

Pour revenir à la configuration initiale (sans simulateur), on utilise la commande suivante:

sudo tc qdisc del dev eth0 root

Simuler d’autres paramètres réseau

Il est également possible de simuler la duplication de paquets (commande duplicate), la corruption de paquets (commande corrupt) et le re-arrangement des paquets (commande gap).

Simuler également les paquets entrants

Imaginons que l’on veuille simuler une liaison de type ADSL, cette liaison est asymétrique en terme de débit. Il faut donc pouvoir simuler de manière différente le débit entrant (DOWNLOAD) du débit sortant (UPLOAD). Pour cela, il faut passer par la déclaration d’une interface réseau virtuelle (ifb) dans laquelle nous allons re-router les paquets entrants. Nous appliquerons nos paramètres réseau de simulation sur cette nouvelle interface.

Commençons par créer cette interface virtuelle:

# modprobe ifb
# ip link set dev ifb0 up
# tc qdisc add dev eth0 ingress
# tc filter add dev eth0 parent ffff: protocol ip u32 match u32 0 0 flowid 1:1 action mirred egress redirect dev ifb0

Puis appliquons un délai de 40ms comme vu dans le chapitre précédant:

# tc qdisc add dev ifb0 root netem delay 40ms 10ms distribution normal

Un exemple complet: simulation d’une liaison ADSL

Voici un script Shell (bash) permettant de mettre en place une simulation de type liaison ADSL sur votre réseau local:

#!/bin/bash
#
# limitbw.sh
# Nicolargo – 2009
#

# Nom de l’interface ou l’on doit faire la simulation
IF=eth0

# Liaison sortante (UPLOAD)

# Debit sortant
BWU=768kbit
# Délai de transit sortant
DELAYU=20ms
# % de paquets perdus sortant
LOSSU=0.01%

# Liaison entrante (DOWNLOAD)

# Debit entrant
BWD=2mbit
# Délai de transit entrant
DELAYD=20ms
# % de paquets perdus entrant
LOSSD=0.01%

start() {

# Liaison entrante

modprobe ifb
ip link set dev ifb0 up
tc qdisc add dev $IF ingress
tc filter add dev $IF parent ffff: \
protocol ip u32 match u32 0 0 flowid 1:1 \
action mirred egress redirect dev ifb0

tc qdisc add dev ifb0 root handle 1:0 \
netem delay $DELAYD 10ms distribution normal \
loss $LOSSD 25%
tc qdisc add dev ifb0 parent 1:1 handle 10: \
tbf rate $BWD buffer 3200 limit 6000

# Liaison sortante

tc qdisc add dev $IF root handle 2:0 \
netem delay $DELAYU 10ms distribution normal \
loss $LOSSU 25%
tc qdisc add dev $IF parent 2:1 handle 10: \
tbf rate $BWU buffer 3200 limit 6000

}

stop() {

tc qdisc del dev ifb0 root

tc qdisc del dev $IF root

# ip link set dev ifb0 down

}

restart() {

stop
sleep 1
start

}

show() {

echo « Liaison entrante »

tc -s qdisc ls dev ifb0

echo « Liaison sortante »

tc -s qdisc ls dev $IF

}

case « $1 » in

start)

echo -n « Starting WAN simul:  »
start
echo « done »
;;

stop)

echo -n « Stopping WAN simul:  »
stop
echo « done »
;;

restart)

echo -n « Restarting WAN simul:  »
restart
echo « done »
;;

show)

echo « WAN simul status for $IF: »
show
echo «  »
;;

*)

echo « Usage: $0 {start|stop|restart|show} »
;;

esac

exit 0

Bonne simulation 😉

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Open-source Systeme

Installation des drivers nVidia sous Debian 5.0

En attendant que nVidia ne libére le code de ses drivers, il est nécessaire de faire quelques manipulations pour les installer sur des systèmes d’exploitation de type GNU/Linux.

Les drivers des cartes graphiques nVidia n’étant pas inclus dans les paquets par défaut dans la dernière version de Debian 5.0 (Lenny), il est nécessaire d’effectuer quelques manipulation en ligne de commande pour les installer sur votre système.

J’ai choisi une solution permettant de ne pas à avoir à réinstaller les drivers à chaque mise à jour du noyau de Debian.

Toutes les actions suivantes doivent être faites en mode root:

# su – root

Installation des dépôts

La première chose à faire est d’ajouter les lignes suivantes à votre fichiers listant les dépôts APT:

# vi /etc/apt/sources.list

deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ lenny main contrib non-free
deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ lenny main contrib non-free

deb http://security.debian.org/ lenny/updates main contrib non-free
deb-src http://security.debian.org/ lenny/updates main contrib non-free

deb http://www.debian-multimedia.org lenny main contrib non-free
deb-src http://www.debian-multimedia.org lenny main contrib non-free

On met à jour le système:

# apt-get update

# apt-get upgrade

Installation des paquets nécessaires

Deux paquets sont nécessaires:

# apt-get install nvidia-kernel-common

# apt-get install module-assistant

Lors de l’installation, de nombreux autres paquets dépendants vont être installés.

Activation des drivers nVidia

On doit maintenant activer les drivers proprétaires avec la commande suivante:

# module-assistant auto-install nvidia

Puis vérifier qu’ils se charge bien:

# modprobe nvidia

# lsmod | grep nvidia
nvidia

Il ne reste plus qu’a les ajouter à votre configuration de Xorg:

# vi /etc/X11/xorg.conf

Section « Device »
Identifier    « Configured Video Device »
Driver        « nvidia »
Option        « NoLogo »    « True »
EndSection

Vous pouvez maintenant redémarrer votre système.

# reboot

Les drivers nVidia devraient être chargé automatiquement.

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Open-source Planet-libre Systeme

Un serveur FTP en 5 minutes chrono

Nous allons dans ce billet détailler l’installation d’un serveur FTP sur une machine tournant sous Ubuntu 10.04 (la procédure marche aussi sur d’autres versions). Le serveur FTP choisi est Pure-ftpd (je l’utilisai déjà sous FreeBSD et il est d’une stabilité à toutes épreuves).

> top chrono

Installation de Pure-ftpd

Il y a plus dur:

sudo apt-get install pure-ftpd pure-ftpd-common

Suite à cette commande, le serveur FTP sera lancé automatiquement. L’ensemble des fichiers de configuration de Pure-ftpd se trouve dans le répertoire suivant: /etc/pure-ftpd/

Il faut ensuite créer l’utilisateur/groupe système avec lequel le serveur FTP sera lancé:

sudo groupadd ftpgroup

sudo useradd -g ftpgroup -d /dev/null -s /etc ftpuser

Configuration de Pure-ftpd

De base, Pure-ftpd base son authentification sur le PAM système puis sur un fichier de donnée interne. Personnellement et pour des raisons de sécurité, je préfère désactiver l’authentification par PAM. Pour cela il faut éditer le fichier conf/PAMAuthentication et remplacer la ligne yes par no:

# sudo vi /etc/pure-ftpd/conf/PAMAuthentication

no

# sudo vi /etc/pure-ftpd/conf/DontResolve

yes

Pour finir, il faut créer un lien symbolique pour activer l’authentification des utilisateurs virtuels :

# cd /etc/pure-ftpd/auth/

# sudo ln -s ../conf/PureDB 50puredb

Création d’un utilisateur FTP

Par exemple si vous voulez créer l’utilisateur ftp nicolargo dont le répertoire sera /home/ftp/nicolargo, il faut saisir les commandes suivantes:

sudo mkdir /home/ftp/nicolargo

sudo chown -R ftpuser:ftpgroup /home/ftp/nicolargo

sudo pure-pw useradd nicolargo -u ftpuser -g ftpgroup -d /home/ftp/nicolargo

Ces commandes vont avoir comme buts de créer un répertoire local puis de renseigner le fichier de configuration de Pure-ftp: /etc/pure-ftpd/pureftpd.passwd:

# sudo cat /etc/pure-ftpd/pureftpd.passwd

nicolargo:$1$ucgVifA0$HFoang9VssnUnErD3X4bj1:1001:1001::/home/ftp/nicolargo/./::::::::::::

Enfin il faut transofrmer ce fichier dans un format sécurisé et lisible par le serveur FTP (/etc/pure-ftpd/pureftpd.pdb):

sudo pure-pw mkdb

On relance alors le serveur pour que la configuration soit prse en compte:

sudo /etc/init.d/pure-ftpd restart

< fin du chrono ! (5 minutes !!! :))

Quelques commandes utiles…

Voici quelques commandes utiles à l’administration de votre serveur FTP.

Pour configurer le message affiché lors de la connexion des utilisateurs, il faut commencer par editer un fichier texte contenant le message:

# sudo vi /etc/motd.pure-ftpd

Bienvenue sur mon beau serveur FTP !

Puis ajouter le chemin de ce fichier dans le fichier /etc/pure-ftpd/conf/FortunesFile:

# sudo vi /etc/pure-ftpd/conf/FortunesFile

/etc/motd.pure-ftpd

Pour connaitre la liste des utilisateurs ayant un compte FTP:

# sudo pure-pw list

nicolargo /home/ftp/nicolargo

Pour changer le mot de passe d’un utilisateur:

sudo pure-pw passwd nicolargo

Pour supprimer le compte d’un utilisateur:

sudo pure-pw userdel nicolargo

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Open-source Systeme

Tester d’autres OS à partir d’une clès USB

Si vous aimez tester d’autres systèmes d’exploitation, UNetBootIn va sûrement vous intéresser. Ce logiciel open-source disponible sous Linux ou Windows (XP ou Vista) automatise la création d’une live-usbkey. Il prend en entré une liste d' »operating system » (de Linux Mint à FreeBSD) ou bien un fichier ISO et va construire pour vous une clès USB live. Il ne restera plus qu’à booter sur ce support pour tester le système en question sur votre PC.

Installation du logiciel UNetBootIn

Sous Windows, il faut récuperer l’éxecutable ici.

Sous Linux, c’est par (ne pas oublier de le rendre executable avec une bonne veille commande):

chmod +x unetbootin-linux-200

Sur ma distribution Ubuntu 8.10, j’ai également dû installer le package p7zip-full:

sudo apt-get install p7zip-full

Lancement et utilisation du logiciel

On double clique sur l’exécutable, l’écran suivant devrait s’afficher:

Image 1.png

Il ne reste plus qu’a:

  • sélectionner l’OS parmi la liste
  • sélectionner la version de l’OS
  • sélectionner le disque USB (clès, disque dur externe…) cible
  • cliquer sur OK

Image 1.png

Enfin, il ne reste plus qu’a redémarrer votre machine, sélectionner dans le bios un boot sur la clés USB et… utiliser le nouvel OS !

Du vrai bonheur en barre ce logiciel 🙂

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Open-source Planet-libre Systeme

Configuration X pour moniteur HP LP2465

Update

Autre méthode si celle ci-dessous ne fonctionne pas:

1) Supprimer le fichier xorg.conf, puis le remplacer par:

Section « Monitor »

Identifier      « Configured Monitor »

EndSection

Section « Screen »

Identifier      « Default Screen »

Monitor         « Configured Monitor »

Device          « Configured Video Device »

SubSection « Display »

Virtual 1920 1200

EndSubSection

EndSection

Section « Device »

Identifier      « Configured Video Device »

EndSection

2) Editer le fichier ~/.xprofile avec le contenu suivant:

xrandr –newmode « 1920x1200_60.00 »  193.16  1920 2048 2256 2592  1200 1201 1204 1242  -HSync +Vsync

xrandr –addmode VGA1 1920x1200_60.00

xrandr –output VGA1 –mode 1920x1200_60.00

/Update

Hier après midi, j’ai passé un bon petit moment à configurer le serveur X d’une de mes machines Ubuntu connectée à un moniteur HP LP2465. En effet, ce dernier est assez sensible à la configuration des fréquences qui se trouve dans le fichier /etc/X11/xorg.conf.

Voici donc le fichier en question avec une configuration fonctionnelle pour une résolution adapté à la dalle de ce moniteur (1920×1200 à 60Hz):

Section « Monitor »
Identifier    « Configured Monitor »
ModelName    « HP LP2465 »
Option        « DPMS »
HorizSync    30.0-92.0
VertRefresh    48.0-85.0
ModeLine    « 1920×1200@60 » 193.16 1920 2048 2256 2592 1200 1201 1204 1242 -hsync +vsync
EndSection

Section « Screen »
Identifier    « Default Screen »
Monitor        « Configured Monitor »
Device        « Configured Video Device »
DefaultDepth    24

SubSection « Display »
Depth    24
Virtual    1920 1200
Modes    « 1920×1200@60 »
EndSubSection
EndSection

Section « Module »

Load      « dri »

Load        « glx »

EndSection

Section « Device »
Identifier    « Configured Video Device »
Driver        « nvidia »
Option        « NoLogo »    « True »
EndSection

Si cela peut aider d’autres Linuxiens…

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Musique Open-source

Installation de Songbird 1.0 sous Ubuntu

Pour l’installation de la version 1.2 de Songbird, vous pouvez lire cette procédure.

Songbird est un gestionnaire de fichiers multimédia (musique, vidéo) open-source que l’on présente souvent comme le Firefox des iTunes (une belle pression sur ses épaules…).

songbird.jpg

Je ne vais pas rentrer dans le détail des fonctions que propose ce logiciel, il suffit de se rendre sur cette page pour avoir ces informations. Par contre, nous allons dans ce billet nous pencher sur l’installation de la « bête » sur notre bonne vieille distribution GNUL/Linux Ubuntu. Il va falloir un tout petit peu bidouiller car cette dernière version n’est pas encore dans les repos officiels.

On commence par récupérer Songbird à l’adresse suivante: http://getsongbird.com/download/

On va obtenir un fichier au format (extension) .tar.gz

Il faut ensuite ouvrir un terminal et ce rendre dans le répertoire ou le fichier a été télé-chargé (/home/nicolargo/Bureau dans mon exemple):

cd /home/nicolargo/Bureau

Ensuite on décompresse l’archive:

tar zxvf Songbird_1.0.0-860_linux-i686.tar.gz

On va obtenir un répertoire Songbird.

Il ne reste plus qu’a dés-installer (si nécessaire) les versions précédentes:

sudo apt-get remove songbird

Puis à copier la nouvelle version dans notre système:

sudo mv Songbird /opt/

sudo chown -R root:root /opt/Songbird

sudo chmod -R 755 /opt/Songbird

Enfin, on créé un nouveau lanceur d’application personnalisé dans le tableau de bord:

  • click droit sur la barre de menu
  • click sur l’icône, et choisir l’emplacement /opt/Songbird
  • click gauche sur « Ajouter au tableau de bord »
capture_200812034121.jpg

Et voili, il ne reste plus qu’à cliquer sur l’icône pour lancer l’application !

Bonne écoute 🙂

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Transferts de gros fichiers avec SMB sous GNU/Linux

Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de transferer un gros fichier (à partir de 300 Mo) sur un partage Windows (SMB) à partir de Nautilus sous GNU/Linux mais il y a de forte chance que ce dernier n’arrive jamais à destination… Comme on peut le lire sur ce forum, il semble y avoir un problème de « time out » sur les transferts de fichiers.

La solution proposée passe par « un montage à la mimine » des partages Windows. Voici la procédure à suivre pour accèder au partage « share » (protégé par un login/password) sur un serveur nommé « windaube » (\\windaube\share) et ce à partir d’une distribution GNU/Linux Ubuntu.

Installation des pré-requis

Pour accèder au partage Windows, nous allons utiliser le protocole SMB, pour celà, il faut installer le package smbfs:

sudo apt-get install smbfs

Ensuite nous allons créer un répertoire local ou se fera le montage:

mkdir /media/share

Configuration du point de montage

Notre partage est protégé par un mot de passe, nous devons créer un fichier contenant ces informations:

sudo vim /root/.share-credentials

username=login
password=password

Enfin, il reste à modifier le fichier centralisant les « montages » réseau (/etc/fstab):

sudo vim /etc/fstab

//windaube/share /media/share cifs    credentials=/root/.share-credentials,iocharset=utf8,file_mode=0777,dir_mode=0777 0 0

Tester le point de montage

On lance la commande:

sudo mount -a

Et voili, vous devriez voir le contenu de votre partage Windows dans le répertoire /media/share. Des transferts de fichiers de plusieurs Giga ne devraient plus poser problèmes…

Source utilisée pour ce billet: http://ubuntuforums.org/showthread.php?t=288534

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Des livres de chevet pour GNU/Linux

Plusieurs lecteurs de ce blog, débutants ou utilisateurs dans le monde GNU/Linux, m’ont demandés si il existait des ouvrages faisant références dans le monde GNU/Linux.

Vaste question à laquelle je répond souvent par d’autres questions:

  • len Anglais ou en Français ?
  • focalisé sur une distribution ou générale ?
  • spécialisé sur un sujet (administration, utilisation, sécurité…) ?

Si vous répondez à ces questions par: Français, générale et tout les sujets alors les éditions Eyrolles ont peut être les « bibles » que vous cherchez. En effet, pas moins de 5 ouvrages couvrants tout les sujets, vont être publié par cet éditeur (3 sont actuellement disponibles).

J’ai eu entre les mains le premier tome et j’ai été agréablement surpris par l’habille mélange entre la théorie et la pratique (on est quand même là pour taper sur un clavier ;)).

Tome 1 – Les bases de l’administration système

51Q12V897WL._SL160_.jpg

Sommaire:

* Introduction

* L’installation

* Les commandes

* La lecture de scripts shell

* Les utilisateurs et les droits

* Les disques et les systèmes de fichiers

* La sauvegarde

* Les applications

* Installer des applications

* L’arrêt/démarrage

* Le réseau

* L’impression

* L’environnement graphique

* La sécurité

* Annexes

Tome 2 – Administration système avancée

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Sommaire:

* Administration Linux professionnelle

* L’installation

* Le noyau

* La gestion des périphériques

* Les systèmes de fichiers

* Compléments sur les disques et les FS

* Le RAID

* Le LVM

* La sauvegarde

* Le démarrage

* La gestion des performances

* Le dépannage

* Compléments

* Annexes

Tome 3 – Sécuriser un serveur Linux

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Sommaire:

* Quelques conventions de notation

* Progression pédagogique

* Introduction

* La cryptologie

* La sécurité locale

* PAM

* SELinux

* SSH

* PKI et SSl

* Kerberos

* Les pare-feu

* VPN

* Sécurisation des applications

* Audit

* Sécuriser un serveur

* Annexes

* Index

Je mettrais à jour cette page quand les tomes 4 et 5 seront publiés.