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Débloquer gratuitement l’iPhone 3G,3GS,4G,4S ou 5

La communauté « iPhone Dev Team » vient de publier une méthode relativement simple et gratuite pour débloquer l’iPhone: iUnlock. Par débloquer on entend utiliser le téléphone d’Apple sur un réseau autre que celui de AT&T. Tout comme son pendant payant iPhoneSIMFree, iUnlock est une solution 100% logicielle. Il n’est donc pas nécessaire d’ouvrir l’iPhone et de sortir son poste à soudure.

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Update1: si vous voulez installer des applications tierces sur votre Iphone (Orange ou autres…), il faut au préalable le « jailbreaker » (c’est à dire le déprotéger). Pour cela, cliquez ici et suivez le tutoriel…

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Update2: Pour débloquer l’iPhone 3G, vous pouvez vous rendre sur ce blog qui regorge d’informations sur le sujet…

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Update3: pour l’Iphone 3GS, l’équipe de Dev Team bosse sur le sujet, mais un autre projet propose un logiciel sous Windows pour déprotéger votre IPhone 3GS.

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Update4: L’iPhone 3GS est désormais pris en charge dans PwnageTool 3.1.3, mais uniquement si le téléphone était pwned en 3.0 ou en 3.0.1. PwnageTool ne supporte pas les iPhones 3GS out of the box. Si votre iPhone 3GS est en 3.1 d’origine alors il n’y a pas de solution pour le moment.

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Update5: Le JailBreak est dore et déjà disponible pour la version 4 de l’Iphone OS (iOS 4.0).

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Update6: « Le Jailbreak de l’iPhone 4 est à portée de main. Visiblement la faille a été trouvée, et des outils sortiront bientôt pour pouvoir débloquer l’appareil » (MacBidouille.com)… Wait and see !

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Update7: L’outil de Jailbreak Sn0wbreeze permetant de jailbreaker les iPhones, iPods sous iOS 4.1 est enfin disponible. A télécharger ici, tutoriel !

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Update8: Jailbreaker votre iPhone/iPad sous iOS 4.2 avec la version 2.2 de Sn0wbreeze. A télécharger ici, tutoriel !

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Update9: Jailbreaker votre iPhone ou votre iPad 1 (attention la procédure ne marche pas pour l’iPad 2) sous iOS 4.3 en suivant la procédure suivante.

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Update 10: le JailBreak de votre iPhone/Ipad/Ipod (sous iOS 4.3.3 et seulement 4.3.3) est maintenant à la portée de mamie Michou (celle qui pique) grâce au site http://www.jailbreakme.com/. Il suffit de visiter ce site à partir de l’iPhone à jailbreaker puis de cliquer sur « Free » puis « Install » !

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Update 11: La « Dev Team » propose la dernière version de Redns0w 0.9.9b8 qui est capable de jailbreaker votre iPhone/iPad/iPod sous IOS 5 (et même 5.0.1). Il faut suivre cette procédure. Attention, à l’heure actuelle et avec cette version de Redns0w, le jailbreak n’est pas possible sur les iPhones 4S.

Update 12: Il est maintenant possible de jailbreaker l’iPhone 4S et l’iPad 2 en utilisant GreenPois0n Absinthe v0.1.2-1. Ce dernier fonctionne avec la version 5.0.1 de l’IOS. Pour les utilisateurs sous GNU/Linux il est possible d’utiliser Absinthe pour effectuer le jailbreak (également compatible iPhone 4S et l’iPad 2).

Update 13: Pour jailbreaker votre iPhone 3 ou 4 ou iPad 1 en version IOS 5.1.1, vous pouvez suivre cette procédure (Absinthe 2.0). Si vous disposer d’un iPhone 4S ou iPad 2 en version IOS 5.0.1 alors il faut suivre cette procédure là (Absinte 0.4).

Update 14: Pour jailbreaker votre iPhone 5 en version IOS 6, vous pouvez suivre cette procédure.

Update 15: Le Jailbreak de l’IOS 6.01 est disponible pour tous les iPhones et iPad récents. Il faut installer le logiciel eVasiOn en cliquant ici puis suivre le très bon article suivant.

 

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Plugin Ziki pour WordPress

Download ZikiPlugin button

Depuis son passage en version 2.0, Ziki, le gestionnaire d’identité numérique, propose de nouvelles fonctions assez intéressantes. L’une d’entre elle est la mise à disposition d’une API permettant de récupérer des informations aux formats XML.Voici donc un widget WordPress permettant d’afficher vos informations stockés dans votre Ziki. Cette première version, affiche:

  • l’avatar avec un lien vers votre Ziki
  • le nickname
  • en option: le nom et le prénom
  • NEWS v0.2: les liens vers les réseaux sociaux (type Facebook, twitter…)
  • NEWS v0.4: affichage des statistiques Feedburner et Technorati
  • NEWS v0.5: amélioration de la présentation du widget
  • NEWS v0.5: ajout de l’affichage de la citation (baseline)
  • NEWS v0.5: lien vers le flux RSS
  • NEWS v0.5: lien vers « add favorite » de Technorati
  • NEWS v0.7: amélioration de la gestion des icônes (merci à Costalfy ;))
  • NEWS v0.8: ajout affichage nombre de fans et d’amis
  • NEWS v0.9: suite à un changement sur les serveurs Ziki, modification de l’affichage de l’avatar
  • NEWS v1.0: le code généré par le plugin est propre (CSS)
  • NEWS v1.1: changement de l’URL du fichier XML chez Ziki…

Quand j’aurai un peu de temps, j’ajouterai de nouvelles options (je suis donc preneur de toutes remarques…).Vous pouvez voir un exemple live dans ma sidebar.

ZikiPlugin

Installation

Après avoir téléchargé le plugin à l’adresse suivante (version 0.8), il suffit de décompresser l’archive dans le répertoire plugin de votre serveur WordPress et d’activer le plugin dans l’interface d’administration.Il faut bien entendu, disposer d’un compte Ziki, pour le créer cliquez ici.

Configuration

Il faut se rendre dans la section Widgets de votre thème et ajouter le widget ZikiPlugin. Vous pouvez configurer:

  • « Title » = Le titre qui apparait en haut du widget
  • « Name » = Il faut saisir ici l’id Ziki de votre compte. Pour le trouvé, rien de plus simple, connectez vous à votre Ziki et regardez l’URL, votre id Ziki est la dernière chaine de caractère de cette addresse (exemple: http://www.ziki.com/fr/people/nicolargo => id Ziki: nicolargo).
  • « Display baseline ? » = Affichage de la citation.
  • « Display first and last name ? » = Définir si vous voulez ou non afficher votre nom et prénom dans le widget.
  • « Display profile links » = Définir si vous voulez ou non afficher un lien vers vos autres profils (type Facebook, Twister…), si ces derniers sont configurés dans votre Ziki.
  • « Display statistics » = Si vous avez défini un sit/blog dans votre profil Ziki, en cochant cette options, vous allez pouvoir afficher les statistiques Feedburner et Technorati.

Desinstallation

Il suffit de désactiver le plugin dans l’interface d’administration.

Notes

Ce plugin utilise les fonctions widgets de WordPress. Avant installation il faut donc vérifier que votre version de WordPress les supporte.Il est bien sûr distribué sous licence CC: Creative Commons License

Dons

Il est possible de faire un don pour participer à l’évolution de ce plugin:   

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LLA2XYZ

Dans la série petit programme qui peut dépanner…  je vous présente  LLA2XYZ qui permet de transformé des coordonnées GPS de type latitude/longitude/altitude (par exemple tirées de Google Earth) en coordonnées cartésiennes (de type XYZ). Ce programme est une évolution de XYZ2LLA (pas la peine de vous faire un dessin…).

Ces programmes sont disponibles ici sous licence libre (GPL).

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Scripts Ajax libres

Voici deux liens proposant des scripts Ajax, en libre téléchargement (c’est à dire gratuit…), à intégrer dans vos pages Web.

J’aime beaucoup ces scripts:

  • Greybox: pour créer des pop up (non bloqué par les systèmes anti pop up…) pouvant contenir des sites, images…
  • Lightbox: dans le même style, pour créer des pop up style Mac OS X
  • Amcharts: pour créer des graphes au format Flash
  • Triptracker: création de slide shows d’images
  • MA Star Rating: système de vote (par étoiles)

Si vous avez d’autres adresses dans le même style, je suis preneur…

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Comment tester son blog sur tous les navigateurs ?

Lors de la conception du thème WordPress Largo, j’ai eu forte à faire avec la compatibilité du thème (notamment des feuilles de styles) et les navigateurs de Microsoft (IE 6 pour ne pas le citer). J’ai donc cherché un moyen simple et efficace pour tester un site/blog sur un large pannel de navigateurs Web.

Développent sous Mac OS X, il m’est déjà possible de faire le test localement sur les navigateurs Firefox, Opera et Safari. Malheureusement (enfin si on veut…), le navigateur IE n’est pas disponible sous Mac. Ne disposant pas de PC sous Windows à portée de mai, je me suis retourné sur une solution en ligne.

Le site « Browser Shots » permet simplement de soumettre l’URL de votre site et à des PC (via une technologie de type calcul distribué). Ces derniers retournent une copie d’écran de de votre site. L’avantage est de pouvoir tester un panel non négligeable de navigateur en une seule étape. En contrepartie, le temps de réaction est un peu long (de quelques minutes à plusieurs heures).

Liste des OSs/Navigateurs disponibles:Browser shot

Windows

  • Firefox 1.5
  • Firefox 2.0
  • MSIE 5.0
  • MSIE 5.5
  • MSIE 6.0
  • MSIE 7.0

Mac

  • Firefox 2.0
  • Safari 1.3
  • Safari 2.0

Linux

  • Iceweasel 2.0
  • Konqueror 3.5
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Developpement Open-source

CodingTeam: nouvelle forge pour le libre

A l’instar de SourceForge, CodingTeam est une nouvelle forge pour les projets « open-source ».

C’est quoi une forge ? C’est un espace (site) permettant la présentation, la gestion et le développement de vos projets de logiciel.

Le site propose donc l’hébergement de projets libres en apportant les outils suivants:

  • un espace de téléchargement,
  • un wiki,
  • un système d’actualité,
  • un dépôt Subversion (SVN sur demande),
  • un suivi des bugs,
  • une liste d’objectifs,
  • un outil de traduction en ligne,
  • un espace de discussion…

Par exemple, si vous créez le projet nommé xxx, vous disposerez d’une page web regroupant tout ces services à l’adresse: http://xxx.codingtam.net

Le site se base sur le logiciel CodingTeam (aujourd’hui en version 0.42 sous license GNU GPL) que vous pouvez également installer sur un serveur local.

Le principal avantage de cette forge par rapport à la concurrence est qu’il est disponible en Anglais et en Français mais je pense personnellement que le site manque encore un peu de maturité. A suivre donc…

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Developpement Open-source

Java devient libre !

Sun l’avait annoncé il y a maintenant quelques temps, le Java Development Kit (JDK) vient d’être « offert » à la communauté OpenJDK sous une licence GPL2. Le kit de développement de Java devient donc « open-source » et la communauté OpenJDK va donc pouvoir s’occuper du développement de nouvelles fonctions, de la correction de bug et des tests de compatibilité sur l’ensemble des plates-formes.

Java logo

Comme je l’ai déjà dis dans ce blog je ne suis pas un gros fan de Java, je trouve se langage lourd aussi bien au niveau des performances que de sa structure sémantique. De plus, les sociétés de services en informatique profitent de ce « nouveau langage » (nouveau pour les entreprises…) pour embaucher des ingénieurs fraichement sortis des écoles et vendre de l’expertise sur un sujet qui n’est pas ou peu maîtrisé par le personnel en place.

Bien que l’on ne puisse rien faire de plus en Java que se que l’on fait en C, il faut quand même avouer que ce langage a vraiment progessé (notamment au niveau des performances) ces dernières années. L’annonce de Sun est donc une autre étape importante et à souligner dans le développement de ce langage de programmation.

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Tutoriel CVS

CVS est un logiciel d’aide au développement de logiciel. Il permet le suivi en configuration et le travail en équipe sur un code source (quel que soit le langage utilisé). Nous allons dans ce post voir les différentes commandes de base pour utiliser cet outil.

On part sur l’hypothése ou l’on dispose d’un serveur CVS installé sur la machine cvs.nicolargo.com.

Les commandes qui suivent sont valables dans un environnement Unix (Linux, BSD, Mac) mais également à partir d’un logiciel comme Eclipse (qui permet la gestion de source via CVS).

Connection au serveur CVS

Il faut disposer d’un compte, nicolargo dans notre exemple (ou d’un accès anonymous sur le serveur):

# export CVSROOT= »:pserver:nicolargo@cvs.nicolargo.com:2401/var/cvs-root »
# cvs login
<saisir votre password ici>

Import d’un projet dans le serveur CVS

Une fois connecté au serveur, nous allons y importer un nouveau projet:

# cd <REPERTOIREDUPROJET>
# cvs import -m « Importation initial » <NOMDUPROJET> nicolargo start
# cd ..
# mv <REPERTOIREDUPROJET><REPERTOIREDUPROJET>.old

Export du projet vers un répertoire

C’est ici que vous aller exporter un projet de votre serveur CVS vers votre disque dûr:

# cvs checkout <NOMDUPROJET>
# cd <NOMDUPROJET>

PS: Vous pouvez également effectuer cette action sous Eclipse (File / Import / CVS / Project from CVS / Use existing repository location: :pserver:nicolargo@cvs.nicolargo.com:2401/var/cvs-root / Use an existing module / <NOMDUPROJET>).

Comme vous pouvez le voir en faisant un ls dans votre répertoire, un nouveau sous répertoire a été créé (CVS/). Ce dernier contient toutes les informations nécessaire pour la synchronisation entre votre machine et le serveur.

Mise à jour du projet

La commande suivante permet de mettre vérifier les fichiers locaux par rapport à ceux du serveur:

# cvs update

Appliquer les mises à jour sur votre serveur

Une fois les modifications effectués sur votre code, vous devez les valider et les intégrer à votre serveur grâce à la commande suivante:

# cvs commit -m « Commentaire de mise à jour »

Tagger vos source lors d’une évolution de version

Quand vos modifications sont effectués et « commiter », vous pouvez avoir besoin de signaler au serveur CVS que la version actuelle des fichiers forme la version X.Y de votre projet. On appelle cette opération le taggage:

# cvs tag R1_0

Attention: Le numero de version ne doit pas commencer par un chiffre et ne doit pas comporter de ‘.’.

Extraction des sources

Enfin, si vous souhaitez diffuser vos sources, il faut d’abord les extraires du serveur CVS:

# cvs export -r « TAG » <NOMDUPROJET>

Ou TAG est le numéro de version que vous souhaitez extraire. Cette commande extrait seulement les fichiers utiles (par exemple pas le repertoire CVS).

Et voili, vous pouvez consultez ce post dans le même sujet:
Création de package GNU

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Création de package GNU

L’installation de packages GNU est toujours la même:

# ./configure
# make
# make install

Nous allons dans ce post étudier comment créer un package GNU respectant ce processus d’installation. Nous allons pour cela nous servir des utilitaires autoconf et automake.

Dans notre exemple, nous allons faire un package du plus célébre des programmes: helloword !
Ce programme se compose des fichiers suivants: helloword.c et helloword.h (je ne vous ferais pas l’affront de vous en donner le code source…).

La première chose à faire est d’organiser votre arborescence:

./helloword/
./helloword/AUTHORS
./helloword/README
./helloword/ChangeLog
./helloword/NEWS
/helloword/src/helloword.c
./helloword/src/helloword.h

Les fichiers AUTHORS, README, ChangeLog et NEWS sont standards et contiennent:

  • AUTHORS: Les informations sur l’auteur du package.
  • README : Description du package.
  • ChangeLog: Historique des changements (version par version).
  • NEWS: Nouveautés de la dernière version.

Nous allons maintenant configurer le fichier configure.in (à la racine de votre arborescence) qui servira de squelette à l’utilitaire autoconf (vous pouvez aussi vous servir de l’utilitaire autoscan qui générera ce fichier automatiquement):

# vi ./configure.in
AC_INIT(configure.in)
AM_INIT_AUTOMAKE(helloword, 1.0)
AC_PROG_CC
AC_PROG_INSTALL
AC_OUTPUT([
Makefile
src/Makefile
])

La macro AC_PROG_CC permet de vérifier lors de l’installation que l’ordinateur cible à bien un compilateur C.
La macro AC_PROG_INSTALL permet de vérifier lors de l’installation que l’ordinateur cible à bien l’utilitaire d’installation de binaire.

On lance ensuite la commande aclocal/autoconf, qui va elle même générer de nouveaux fichiers dans votre arborescence:

# aclocal && autoconf

Il faut alors editer les fichiers ./Makefile.am et ./src/Makefile.am de la facon suivante:

# vi ./Makefile.am
SUBDIRS= src# vi ./src/Makefile.am
bin_PROGRAMS = helloword
helloword_SOURCES = helloword.h helloword.c
helloword_CPPFLAGS = « 
helloword_LDADD = « 

La ligne CPPFLAGS permet d’ajouter des arguments lors de la pre-compilation.
La ligne LDADD permet d’ajouter des arguments lors de l’édition de lien.

On génére alors le fichier ./configure avec la commande:

# automake -a -c

Pour tester votre tout nouveau tout beau package, il suffit de lancer les trois commandes magique:

# ./configure
# make
# make install

Et voila le travail, il ne vous reste plus qu’a publier votre beau logiciel sur un des nombreux sites hébergeant les softs open-source (par exemple http://www.sourceforge.net/).

Pour résumer voici un diagramme résumant le processus: