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Installation de Nagios sur FreeBSD

FreeBSD étant, à mon humble avis, le meilleur « operating system » pour les fonctions réseaux, il était normal qu’un blog comme le mien s’intéresse à l’installation de Nagios, l’outil de supervision open-source, sur ce système.

Le but de ce tutoriel est d’installer Nagios version 3.0.6 sur un serveur FreeBSD 7.0. Je pars sur l’hypothèse ou le lecteur a des connaissances de bases sur FreeBSD.

Avant de commencer…

On s’assure que notre FreeBSD est à jour au niveau de l’arbre des ports (« port tree »).

portsnap fetch
portsnap update

On installe les pre-requis

Avant de se lancer dans l’installation de Nagios, un certain nombre de logiciels doivent être présent sur votre système.

Serveur et client – MySQL

Le serveur MySQL hébergera la base de donnée ou Nagios stockera les informations sur les réseaux supervisés.

cd /usr/ports/databases/mysql50-server
make
make install
make clean

cd /usr/ports/databases/mysql50-client
make
make install
make clean

cd /usr/ports/databases/mysql50-scripts
make
make install
make clean

On édite ensuite le fichier /etc/rc.conf pour y ajouter la ligne suivante:

mysql_enable= »YES »

Puis on lance le daemon:

/usr/local/etc/rc.d/mysql-server start

Enfin on effectue les configurations de base:

mysqladmin -u root password ‘votremotdepasse’

mysql -u root -p

mysql> DROP DATABASE test;

mysql> DELETE FROM mysql.user WHERE user =  »;

mysql> FLUSH PRIVILEGES;

Serveur Web – Lighttpd

J’ai choisi d’utiliser Lighttpd en lieu et place d’Apache pour hébérger l’interface Web de Nagios. En effet, ce seveur est moins gourmant et tout aussi rapide.

cd /usr/ports/www/lighttpd
make
make install
make clean

Pour une installation plus détaillée (avec support PHP), je vous conseille la lecture de ce billet (en Anglais).

On édite ensuite le fichier /etc/rc.conf pour y ajouter la ligne suivante:

lighttpd_enable= »YES »

On configure le serveur:

vi /usr/local/etc/lighttpd.conf

server.document-root        = « /usr/local/www/ »

# Nagios
alias.url =     (
« /nagios/cgi-bin » => « /usr/local/www/nagios/cgi-bin »,
« /nagios » => « /usr/local/www/nagios »
)

$HTTP[« url »] =~ « ^/nagios/cgi-bin » {
cgi.assign = ( «  » => «  » )
}

$HTTP["url"] =~ "^/nagios/cgi-bin" {
        auth.backend = "htpasswd"
        auth.backend.htpasswd.userfile = "/usr/local/etc/nagios/passwd"
        auth.require = ( "" => (
                "method" => "basic",
                "realm" => "nagios",
                "require" => "user=nagiosadmin"
                )
        )
}

$HTTP["url"] =~ "^/nagios" {
        auth.backend = "htpasswd"
        auth.backend.htpasswd.userfile = "/usr/local/etc/nagios/passwd"
        auth.require = ( "" => (
                "method" => "basic",
                "realm" => "nagios",
                "require" => "user=nagiosadmin"
                )
        )
}

Avant de lancer le serveur il faut créer le fichier de log avec les bon droits:

touch /var/log/lighttpd.error.log
chown www:www touch /var/log/lighttpd.error.log

touch /var/log/lighttpd.access.log
chown www:www /var/log/lighttpd.access.log

Puis on lance le daemon:

/usr/local/etc/rc.d/lighttpd start

La configuration de Lighttpd est la suivante par défaut:

  • Fichier de configuration: /usr/local/etc/lighttpd.conf
  • Emplacement par défaut du site (« document root ») : /usr/local/www/data/
  • Utilisateur et groupe avec lequel Lighttpd est lancé: www

Installation de Nagios à partir des ports

On doit dans un premier temps se rendre dans le répertoire /usr/port/net-mgmt/nagios. On vérifie la version que l’on va installer en consultant le fichier distinfo:

cd /usr/ports/net-mgmt/nagios
cat distinfo
MD5 (nagios-3.0.6.tar.gz) = 900e3f4164f4b2a18485420eeaefe812
SHA256 (nagios-3.0.6.tar.gz) = bedeb2c1ffbf7525ec19ac84a66bad60a19d2b0544cbf050a53bfc363c09bb22
SIZE (nagios-3.0.6.tar.gz) = 2735504

On lance ensuite l’installation du serveur et des plugins Nagios:

cd /usr/port/net-mgmt/nagios
make WITH_MYSQL= »YES »
> EMBEDDED_PERL = X
make install
make clean

cd /usr/port/net-mgmt/nagios-plugins
make
make install

On édite ensuite le fichier /etc/rc.conf pour y ajouter la ligne suivante:

nagios_enable= »YES »

La configuration initiale est la suivante:

  • Script de démarrage du service Nagios: /usr/local/etc/rc.d/nagios
  • Localisation du serveur (executable): /usr/local/bin/nagios
  • Répertoire de configuration: /usr/local/etc/nagios
  • Répertoire des plugins: /usr/local/libexec/nagios
  • Répertoire racine pour le service Web: /usr/local/www/nagios

Avant de lancer le serveur, il faut aller dans le répertoire de configuration et configurer votre serveur en fonction de vos besoins. Vous pouvez lire le billet suivant pour vous aider.

Une fois la configuration faite et validée par la commande suivante:

/usr/local/bin/nagios -v /usr/local/etc/nagios/nagios.cfg

Total Warnings: 0
Total Errors: 0

Il faut ensuite créer le fichier passwd préhalablement configuré dans Lighttpd:

cd /usr/ports/www/rubygem-htauth
make
make install
make clean

htpasswd-ruby -c /usr/local/etc/nagios/passwd admin

Enfin on lance le daemon Nagios:

/usr/local/etc/rc.d/nagios start

Vous pouvez tester le tout en utilisant un navigateur Web et en saisissant l’URL: http://<adresseIPduserveur>/nagios/

Et voili, c’est beau, c’est stable, c’est simple, c’est BSD !!!

Quelques commandes pour finir

Vérifier la syntaxe des fichiers de configurations:

/usr/local/bin/nagios -v /usr/local/etc/nagios/nagios.cfg

Arrêter le daemon Nagios:

/usr/local/etc/rc.d/nagios start

Relancer le daemon Nagios:

/usr/local/etc/rc.d/nagios restart

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Open-source Systeme

Tester d’autres OS à partir d’une clès USB

Si vous aimez tester d’autres systèmes d’exploitation, UNetBootIn va sûrement vous intéresser. Ce logiciel open-source disponible sous Linux ou Windows (XP ou Vista) automatise la création d’une live-usbkey. Il prend en entré une liste d' »operating system » (de Linux Mint à FreeBSD) ou bien un fichier ISO et va construire pour vous une clès USB live. Il ne restera plus qu’à booter sur ce support pour tester le système en question sur votre PC.

Installation du logiciel UNetBootIn

Sous Windows, il faut récuperer l’éxecutable ici.

Sous Linux, c’est par (ne pas oublier de le rendre executable avec une bonne veille commande):

chmod +x unetbootin-linux-200

Sur ma distribution Ubuntu 8.10, j’ai également dû installer le package p7zip-full:

sudo apt-get install p7zip-full

Lancement et utilisation du logiciel

On double clique sur l’exécutable, l’écran suivant devrait s’afficher:

Image 1.png

Il ne reste plus qu’a:

  • sélectionner l’OS parmi la liste
  • sélectionner la version de l’OS
  • sélectionner le disque USB (clès, disque dur externe…) cible
  • cliquer sur OK

Image 1.png

Enfin, il ne reste plus qu’a redémarrer votre machine, sélectionner dans le bios un boot sur la clés USB et… utiliser le nouvel OS !

Du vrai bonheur en barre ce logiciel 🙂

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Open-source

Actualité open-source de la semaine #44

L’actualité open-source de la semaine…

L’image de la semaine

gnome-mockup-12-mini.jpg

Une capture d’écran du prochain Gnome version 3.0 ?

Tout le monde en parle, sauf moi…

L’actualité du libre et de l’open source en vrac:

  • Firefox 3.1 (bêta 2) est dans les bacs
  • OpenCL est prêt: cette librairie va permettre aux développeurs d’exploiter de manière presque transparente les capacités de calcul des cartes graphiques des ordinateurs (GPU, DSP, SPU…). Elle sera intégrée à MacOS X dans la version Snow Leopard.
  • Microsoft, le blog et l’open-source…
  • CodingTeam, une forge libre, vraiment libre
  • Audio Amarok (et par Amorak…), le lecteur audio pour KDE, passe la seconde !

Autres choses ?

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Blog Open-source Web

Upgrade de WordPress 2.6 vers 2.7

Voici la procédure que je viens de suivre pour migrer mon blog de la version 2.6 vers la toute fraîche 2.7.

On sauvegarde

On commence bien sûr par sauvegarder l’ensemble du blog (contenue ET base de donnée), on sait jamais…

On télécharge

La dernière version (2.7) se trouve ici. On la télécharge sur son PC puis on décompresse l’archive.

On va donc obtenir un jolie répertoire wordpress.

On prépare l’installation

Une fois connecté sur votre serveur (via FTp, SSH…), il faut supprimer les répertoires wp-includes et wp-admin.

On installe

On télécharge le contenu du répertoire wordpress sur notre serveur. Attention de ne pas écraser le répertoire wp-contents mais de copier par dessus…

On finalise l’installation

Pour cela il faut se rendre à l’URL suivant: http://monblog.com/wp-admin/upgrade.php

Puis mettre à jour vos plugins.

Et voila le travail 😉

Image 1.png
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Open-source Planet-libre Systeme

Configuration X pour moniteur HP LP2465

Update

Autre méthode si celle ci-dessous ne fonctionne pas:

1) Supprimer le fichier xorg.conf, puis le remplacer par:

Section « Monitor »

Identifier      « Configured Monitor »

EndSection

Section « Screen »

Identifier      « Default Screen »

Monitor         « Configured Monitor »

Device          « Configured Video Device »

SubSection « Display »

Virtual 1920 1200

EndSubSection

EndSection

Section « Device »

Identifier      « Configured Video Device »

EndSection

2) Editer le fichier ~/.xprofile avec le contenu suivant:

xrandr –newmode « 1920x1200_60.00 »  193.16  1920 2048 2256 2592  1200 1201 1204 1242  -HSync +Vsync

xrandr –addmode VGA1 1920x1200_60.00

xrandr –output VGA1 –mode 1920x1200_60.00

/Update

Hier après midi, j’ai passé un bon petit moment à configurer le serveur X d’une de mes machines Ubuntu connectée à un moniteur HP LP2465. En effet, ce dernier est assez sensible à la configuration des fréquences qui se trouve dans le fichier /etc/X11/xorg.conf.

Voici donc le fichier en question avec une configuration fonctionnelle pour une résolution adapté à la dalle de ce moniteur (1920×1200 à 60Hz):

Section « Monitor »
Identifier    « Configured Monitor »
ModelName    « HP LP2465 »
Option        « DPMS »
HorizSync    30.0-92.0
VertRefresh    48.0-85.0
ModeLine    « 1920×1200@60 » 193.16 1920 2048 2256 2592 1200 1201 1204 1242 -hsync +vsync
EndSection

Section « Screen »
Identifier    « Default Screen »
Monitor        « Configured Monitor »
Device        « Configured Video Device »
DefaultDepth    24

SubSection « Display »
Depth    24
Virtual    1920 1200
Modes    « 1920×1200@60 »
EndSubSection
EndSection

Section « Module »

Load      « dri »

Load        « glx »

EndSection

Section « Device »
Identifier    « Configured Video Device »
Driver        « nvidia »
Option        « NoLogo »    « True »
EndSection

Si cela peut aider d’autres Linuxiens…

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Developpement Open-source

Installation pas à pas d’Eclipse sous GNU/Linux

Je ne sais pas vous mais l’installation et la configuration d’Eclipse (l’environnement de développement libre par référence) en utilisant les « repos apt » d’Ubuntu est toujours un grand moment de solitude. Il n’y a qu’a voir le peu de clarté de la page de documentation sur Ubuntu-fr pour s’en rendre compte.

Nous allons donc essayé de détailler l’installation d’une version récente d’Eclipse (3.4.1 au moment de l’écriture de ce billet) sur une distibution Ubuntu 8.10.

Avant de commencer…

Eclipse est devenu avec le temps et le succès une boîte à outil comportant de nombreux modules permettant de le customiser en fonctions de vos besoins. Par exemple, un développeur Java n’aura pas forcement besoin des mêmes outils qu’un développeur C…

Eclipse propose donc des installateurs pre-packagés. Pour choisir celui qui vous convient le mieux, ce tableau pourra vous aider.

Il faut ensuite se rendre sur cette page et sélectionner le package/operating system adapté à vos besoins.

Dans la suite de ce billet, je prendrai comme package de référence: « Eclipse IDE for C/C++ Developers » (et oui je suis de la vieille école ;)) pour Linux/32 bits.

Installation d’Eclipse

On commence par télécharger le package dans le répertoire /usr/src (l’archive au format tar.gz fait environ 68 Mo pour cette version).

cd /opt

sudo tar zxvf /usr/src/eclipse-cpp-ganymede-SR1-linux-gtk.tar.gz

cd /opt/eclipse

sudo wget http://www.bearfruit.org/files/eclipse-icon-clean.svg

Il faut ensuite créer un nouveau lanceur dans le menu Applications de Gnome:

  • bouton droit sur le « menu Applications »
  • « Editer les menus »
  • menu « Programmation »
  • Click sur « + Nouvel élément »

Il ne reste plus qu’a lancer l’application via le menu « Applications/Programmation/Eclipse ».

Ajout de nouveaux plugins

Plugin SVN (Subeclipse)

Pour le versionning SVN est le remplacant de CVS. Il faut installer un plugin complémentaire pour qu’Elipse puisse aller chercher des sources sur un serveur SVN.

Pour installer le plugin SVN Subeclipse, j’ai suivi ce tutoriel.

Liste des plugins à installer sur ce screenshot:
Subeclipse

Plugin PHP (PDT)

J’ai parfois la faiblesse de coder en Perl/PHP, là aussi ces languages nécessitent l’installation de plugins (PDT pour PHP et EPIC pour Perl).

J’ai suivi ce tutoriel pour l’installation de PDT 2.0 et celui-ci pour EPIC.

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Open-source

Actualité open-source de la semaine #43

L’actualité open-source de la semaine…

L’image de la semaine

spread-the-word.png

Songbird débarque enfin en version stable 1.0

Tout le monde en parle, sauf moi…

L’actualité du libre et de l’open source en vrac:

Autres choses ?

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Musique Open-source

Installation de Songbird 1.0 sous Ubuntu

Pour l’installation de la version 1.2 de Songbird, vous pouvez lire cette procédure.

Songbird est un gestionnaire de fichiers multimédia (musique, vidéo) open-source que l’on présente souvent comme le Firefox des iTunes (une belle pression sur ses épaules…).

songbird.jpg

Je ne vais pas rentrer dans le détail des fonctions que propose ce logiciel, il suffit de se rendre sur cette page pour avoir ces informations. Par contre, nous allons dans ce billet nous pencher sur l’installation de la « bête » sur notre bonne vieille distribution GNUL/Linux Ubuntu. Il va falloir un tout petit peu bidouiller car cette dernière version n’est pas encore dans les repos officiels.

On commence par récupérer Songbird à l’adresse suivante: http://getsongbird.com/download/

On va obtenir un fichier au format (extension) .tar.gz

Il faut ensuite ouvrir un terminal et ce rendre dans le répertoire ou le fichier a été télé-chargé (/home/nicolargo/Bureau dans mon exemple):

cd /home/nicolargo/Bureau

Ensuite on décompresse l’archive:

tar zxvf Songbird_1.0.0-860_linux-i686.tar.gz

On va obtenir un répertoire Songbird.

Il ne reste plus qu’a dés-installer (si nécessaire) les versions précédentes:

sudo apt-get remove songbird

Puis à copier la nouvelle version dans notre système:

sudo mv Songbird /opt/

sudo chown -R root:root /opt/Songbird

sudo chmod -R 755 /opt/Songbird

Enfin, on créé un nouveau lanceur d’application personnalisé dans le tableau de bord:

  • click droit sur la barre de menu
  • click sur l’icône, et choisir l’emplacement /opt/Songbird
  • click gauche sur « Ajouter au tableau de bord »
capture_200812034121.jpg

Et voili, il ne reste plus qu’à cliquer sur l’icône pour lancer l’application !

Bonne écoute 🙂

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Open-source Reseau

Mise à jour de Nagios 3.0.6

La nouvelle version de Nagios (3.0.6) est en ligne. La liste des changements est disponible içi. Comme toujours, il est fortement conseillé de mettre à jour vos serveurs. Pour celà vous pouvez suivre une de ces procédures:

A vous de jouer !

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Open-source Systeme

Modification des metas d’un fichier OGG

En recherchant un moyen simple et modulable (en ligne de commande donc ;)) pour modifier les metas tags des fichiers au format OGG (Theora/vorbis and co), je suis tombé sur le script suivant: tagtheora (sous licence GPL).

Il prend en entrée un fichier OGG et un certain nombre de paramètres comme:tagtheora.png

–title TITLE

–artist ARTIST

–album ALBUM

–license LICENSE

–copyright COPYRIGHT

–date DATE

–location LOCATION

–organization ORGANIZATION

–comment COMMENT

En sortie, on a le même fichier mais avec les metas données fixés.

Installation

Il faut suivre les étapes suivantes (sous Ubuntu):

cd /usr/src/

sudo apt-get install python-mutagen

sudo wget http://open-source.ecchi.ca/source/tagtheora0.2.1.tar.gz

sudo tar zxvf tagtheora0.2.1.tar.gz

cd tagtheora/

sudo cp tagtheora.py /usr/local/bin

Utilisation (exemples)

Pour ajouter un titre dans une vidéo, il suffit de saisir la commande suivante:

tagtheora.py –title « Big Buck bunny » hd-big_buck_bunny.ogg

Pour voir la listes des metats tags d’un fichier, on peut utiliser la commande:

tagtheora.py –show hd-big_buck_bunny.ogg

>>> title: Big Buck bunny

Et voilà, un petit script de plus à garder sous le coude<.p>