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Sortie de la Fedora Core 7

Ma distribution Linux favorite vient de sortir dans sa 7em version. Elle apporte de nombreuses amèliorations, comme, entre autres, une prise en charge plus exhausitive des drivers Wifi, la réunion des repos Core et Extras, Gnome dans sa version 2.18 (ou KDE en 3.5.6), le noyau Linux 2.6.21 et plus exotiquement la compatibililté avec la console Playstation 3 de Sony.

A l’heure de l’écriture de ce post les sites officiels pour le téléchargement sont saturés. Par contre il est possible (et je vous conseille, cela va assez vite !) d’utiliser le réseau P2P (torrent disponibles à l’adresse suivante: http://torrent.fedoraproject.org/).

Bon téléchargement et à bientôt pour un tutoriel d’installation.

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Faire tourner FreeBSD sous Linux

Le sujet de cet article est de faire tourner une instance FreeBSD sur une machine Linux. Nous allons donc parler de Xen, qui est un outil de virtualisation très à la mode de chez nous.

« Faire tourner FreeBSD sous Linux »… drôle d’idée… mais pourquoi faire ?

Bonne question ! Voici une petite liste de besoins qui peuvent expliquer ce fantasme de geek:
– Validation d’un logiciel sur FreeBSD
– Utilisation de couche réseau comme « dummynet » disponible seulement sur cet OS
– Test de cet OS qui est un des plus beau au monde 😉

Dis comment ça marche ?

Xen est un logiciel de paravirtualisation, il permet donc de lancer une machine virtuelle (FreeBSD dans notre cas) sur n’importe quel type de processeur. A la difference des outils de virtualisation, Xen doit utiliser une version spécifique de FreeBSD (« Xenifier ») pour fonctionner. Au lancement du programme Xen, un domaine « host » (ou Dom0 pour les intimes) est créé. C’est à partir de ce domaine que l’on va créer les domaines « guest » (ou DomU encore une fois seulement pour les intimes).

Let’s go Simone ! fait pêter le tutoriel

La première chose à faire est d’installer Xen:

Sur fedora:
# yum install kernel-xen
# yum install xen
# yum virt-manager
# reboot

PS: la version utilisé lors de ce tuto est la 3.0.

Lors du boot, il faut choisir le kernel Xen en le selctionnant dans le menu GRUB. Avant de continuer, il faut d’abord vérifier qu evous êtes sur le bon kernel:

# uname -a
Linux localhost.localdomain 2.6.20-1.2948.fc6xen

On télécharge ensuite la version « Xenifier » de FreeBSD sur votre distribution Linux (j’ai utilisé une Fedora). Pour cela il faut aller sur le site http://www.yuanjue.net/xen/howto.html et télécharger la dernière version disponible.

On doit en fait télécharger deux fichiers:

  • freebsd-XENU_INSTALL (contenant le noyau pour l’installation)
  • freebsd-XENU (contenant le noyau pour le fonctionnement)

Une fois les deux fichiers sur votre disque local, il faut éditer le fichier de configuration /etc/xen/freebsd-install.cfg:

# vi /etc/xen/freebsd-install.cfg
kernel= »/home/simone/freebsd-XENU_INSTALL »
memory=256
name= »freebsd »
disk=[‘file:/usr/share/xen/domains/freebsd/disk.img,hda1,rw’]
extra= »vfs.root.mountfrom=ufs:/dev/md0″

On crée ensuite le fichier « host » de 3 Go:

# mkdir /usr/share/xen/domains/
# mkdir /usr/share/xen/domains/freebsd/
# cd /usr/share/xen/domains/freebsd/
# dd if=/dev/zero of=disk.img bs=1024k seek=3000 count=1

Puis on lance la bête (installation de FreeBSD !)

# xm create -c /etc/xen/freebsd-install.cfg

Il faut dans un pertmier temps choisir une installation par VT.100. Puis changer, le nom de la release à installer (6.0-RELEASE).

Lors de la configuration « fdisk », il faut ficez la geometrie du disque en cliquant sur la lettre « G » puis en entrant la valeur suivante: « 1000/1000/1000 ».

L’installation par FTP devrait se passer sans problème.

A la fin de l’installation, il ne faut pas rebooter la machine tout de suite mais d’abord configurer le TTY en éditant le fichier /etc/ttys:

xc0 "/usr/libexec/getty Pc" vt100 on secure
#ttyv0 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
# Virtual terminals
#ttyv1 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
#ttyv2 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
#ttyv3 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
#ttyv4 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
#ttyv5 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
#ttyv6 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
#ttyv7 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
#ttyv8 "/usr/X11R6/bin/xdm -nodaemon" xterm off secure

On change alors la configuration de Xen pour pointer sur le kernel de fonctionnement, il faut éditer le fichier de configuration /etc/xen/freebsd.cfg:

# vi /etc/xen/freebsd.cfg
kernel= »/home/simone/freebsd-XENU »
memory=32
name= »freebsd »
disk=[‘file:/usr/share/xen/domains/freebsd/disk.img,hda1,rw’]
extra= »,vfs.root.mountfrom=ufs:/dev/xbd0s1a« 

Puis lancer le tout:

# xm create -c /etc/xen/freebsd.cfg

Vous devriez voir apparaitre devant vos yeux ébahies, le prompt magique:

FreeBSD/i386...
login:

Et hop !

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Configurer une interface réseau en ligne de commande sous Fedora

Pas trop d’activités cette semaine sur le blog, je suis en déplacement professionnel… Mais comme je viens de passer 1/2 heure à chercher comment on configure une interface réseau quand on n’a pas accès à l’interface graphique de Fedora, je prends 5 minutes pour partager l’informations:

Il y a deux scripts à modifier, le premier est /etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-eth0 (si vous voulez modifier l’interface eth0):

DEVICE=eth0
BROADCAST=192.168.30.255
HWADDR=00:19:B2:2C:6C:41
IPADDR=192.168.30.1
NETMASK=255.255.255.0
NETWORK=192.168.30.0
ONBOOT=yes

le deuxième fichier est /etc/sysconfig/network:

NETWORKING=yes
HOSTNAME=monserveur
GATEWAY=192.168.30.254

Et voili, il ne reste plus qu’a faire prendre en compte la nouvelle configuration par le système:

# ifdown eth0
# ifup eth0

Voili a+

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Plus de 2 millions de machines sous Fedora

Fedora, la distribution grand public de RedHat, a dépassé les 2 millions de machines installées avec la version ZOD (Fedora Core 6).

FC6 2 millions users

Cette statistique se base sur le nombre d’adresses IP distinctes ayant fait une mise à jour du système. Ce nombre ne prend donc pas en compte les serveurs non connectés à Internet (si si il y en a encore) et ceux sur un réseau privé qui utilisent une seule adresse de translation publique (par exemple si vous avez deux machines chez vous, elles ne seront vu qu’avec une seule adresse, celle publique fournie par votre FAI).Pour conclure, cette distribution prend de plus en plus d’importance dans le monde Linux.

On attend la version Fedora Core 7 pour bientôt.

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Reseau

Monter un répertoire distant en SSH

Je me sers exlusivement du protocole SSH pour administrer mes machines via une console. Ce protocole permet également d’effectuer des transferts de fichiers via le protocole SCP. Cependant, il était jusqu’a maintenant nécessaire d’utiliser un client (scp sous Linux/BSD, WinSCP sur Windows ou Fugu sur Mac). Cette contrainte n’est plus d’actualité depuis l’apparition de Fuse.

« Pour rappel, Fuse (pour Filesystem in Userspace) permet à un utilisateur (non root) de créer son propre système de fichier sans avoir à modifier le noyau du systeme. Il existe par exemple une extension pour accéder à votre compte Gmail comme si celui-ci était un répertoire de votre disque dur (GmailFS). Fuse a de plus le bon goût d’être développé sous licence open-source GPL et LGPL. »

Pour notre besoin, nous allons utiliser le module SSHFS (SSH sur Fuse).

Installation (sur Fedora)

# yum install fuse-sshfs

Utilisation (sur Linux)

La première chose à faire est de créer, sur votre machine cliente, le répertoire dans lequel sera monté le répertoire distant:

# mkdir /mnt/test

Ensuite, on monte le répertoire distant /home/test qui se trouve sur la machine 192.168.0.2:

# sshfs 192.168.0.2:/home/test/ /mnt/test/

On vérifie en faisant un ls dans le répertorie /mnt/test. Il doit afficher le contenu du répertoire distant.

# ls /mnt/test
test.zip

Pour démonter le répertoire distant, il faut taper la commande suivante:

# fusermount -u /mnt/test

Et voila le travail…

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Fedora Core 7 passe en TEST 2

Update: Fedora Core 7 est sortie

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La Fedora Core 7 arrive…

La prochaine version de Fedora pass en version TEST1. Le plainning prevoit une version finale vers fin avril 2007.

Quelques évolutions enviseagées (cest une roadmap…):

  • Regroupage des repos Core et Extra (enfin !)
  • Amelioration des fonctions de l’annuaire LDAP
  • Passage simplifié d’un compte utilisateur à un autre
  • Remplacement du système de démarrage (init)
  • Réecriture du système de mise à jour
  • Versions optimisées pour les serveurs et pour les portables avec notamment un grand nombre de driver Wifi inclus de base dans la distribution.
Vivement mai…

M.a.J: La date de sortie de la version finale est repoussée à la fin mai 2007.

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Systeme Web

Firefox et quelques plugins…

Voici ma configuration de Firefox que j’utilise sur mon PC fixe (sous Fedora Core 6) et portable (sous Mac OS X).

  • Firefox 2
  • Plugins: AdBlock Plus, FireFTP et GSpace

Installation de Firefox

En premier lieu j’ai installé Firefox. La dernière version peut être directement téléchargée depuis depuis le site de la fondation Mozilla.

Installation des plugins: AdBlock Plus

Le premier plugin à installer est AdBlock Plus, ce dernier permet de bloquer les publicités. Il fonctionne avec un système de « black list », c’est à dire d’une liste mise à jour réguliairement de régis publicitaire. Ces listes peuvent être enrichies par l’utilisateur. Le plugin gére aussi une « white list » de site ou le blocage des publicités n’est pas nécessaire.

Pour installer le plugin, il faut se rendre à l’URL suivante. Puis suivre l’installation.
Dans l’actuelle version de Firefox, il est nécessaire de redémarrer le navigateur pour activer un nouveau plugin (espéront que cette contrainte sera levée dans la prochaine version…).

Voici donc le résultat:

sans Adblock plus…

avec Adblock Plus


Installation des plugins: FireFTP

Ensuite, j’ai installé FireFTP qui est un client FTP qui s’intégre à Firefox. Il supporte les mode passif et actif et offre une grande stabilité d’utilisation.

Le plugin se trouve à cette adresse. L’installation est très simple.

Voici un apercu du résultat:
Installation des plugins: GSpace

GSpace est un plugin Firefox permettant de se servir de son compte GMail comme d’un espace de stockage en ligne. Vous disposez alors de 2.8 Go pour stocker vos fichiers.

Il faut, au préalable, créer un compte Gmail (si vous n’en avez pas déjà un), à l’adresse suivante.
Ensuite télécharger le plugin sur la page suivante. Suivre l’installation. Configurer le plugin pour qu’il utilise votre compte Gmail.

Le résultat est le suivant:

Bon surf !

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Installation d’un annuaire LDAP

Le but de ce post est d’installer un serveur LDAP sur votre machine. Ce serveur offrira un annuaire standardisé facilement intégrable avec d’autre logiciel (comme par exemple votre client de messagerie qui pouura s’en servir comme d’annuaire).

L’avantage d’un annuaire LDAP par rapport aux autres solutions est le fait qu’il repose sur un standard et est donc facilement interopérable.

La configuration choisie est la suivante:
OS: Fedora Core 6
Serveur: OpenLDAP
Client (exemple): Carnet d’addresse sous Mac OS X
Nom de votre domaine: votrenomdedomaine.com

La première chose à faire est d’installer le package OpenLDAP, projet open-source (voir ce post pour une définition de l’open-source) très actif sur le sujet.

# yum install openldap openldap-servers openldap-clients

Si vous voulez que le serveur soit accessible depuis d’autre ordinateur, il faut ouvrir votre Firewall grâce aux commandes suivantes:

# iptables -I RH-Firewall-1-INPUT 9 -p tcp –dport 389 -j ACCEPT
# iptables -I RH-Firewall-1-INPUT 9 -p tcp –dport 636 -j ACCEPT
# /sbin/service iptables save

Au niveau de la configuration, vous trouverez les fichiers dans le répertoire /etc/openldap/. Il faut d’abord configurer votre client (pour les tests):

# vi /etc/openldap/ldap.conf
BASE dc=votrenomdedomaine, dc=com
URI ldap://localhost

Puis le serveur:

# vi sladp.conf

database bdb
suffix « dc=votrenomdedomaine, dc=com »
rootdn « cn=Manager,votrenomdedomaine, dc=com »
rootpw {SSHA}SsO57ZtJtrR39IdI9NyNG02JHtzeJZbW

access to *
by self write
by * read

La génération du mot de passe (rootpw) s’effectue grâce à la commande suivante:

# slappasswd

Il faut ensuite initialiser la base de donnée qui va servir de zone de stockage pour votre annuaire:

# slapindex -f /etc/openldap/slapd.conf
# cd /var/lib/ldap
# cp /etc/openldap/DB_CONFIG.example /var/lib/ldap/DB_CONFIG
# chown ldap:ldap *

Nous pouvons alors démarrer le serveur:

# service ldap start

et automatiser ce lancement pour le prochain reboot:

# chkconfig ldap on

Il ne vous reste plus qu’a remplir votre base, par exemple en utilisant LAT (LDAP Administration Tool).

Un exemple de configuration du carnet d’adresse sous Mac OS X: Carnet d’adresse / Preferences / LDAP / Add (+) et saisir:Remarque: sur ma machine j’ai du passer le SELINUX à permissive pour pouvoir lancer le serveur LDAP.

Autres posts sur le sujet:
Replication de serveur LDAP
Installation serveur FTP avec support LDAP

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Mot du jour

Un post depuis un hôtel de Noordwijk, une petite ville côtière proche d’Amsterdam. Ce post ne sera mis en ligne que demain matin. En effet, même dans un hôtel 4 étoiles (petit avantage des déplacements professionnels…) l’accès Internet ne fait pas encore partie des services de base. Il faut en effet débourser environ 10 Euros à un opérateur pour avoir droit à une heure de surf (et encore avec une limite sur le volume des données). Comme quoi l’accès au réseau des réseaux à encore du chemin à faire…

M’enfin… le post en question concerne les messages qui s’affichent automatiquement au lancement d’un terminal.

PREMIER MESSAGE
login:
password:
DEUXIEME MESSAGE
prompt>

Avant d’entrée votre login/password, le contenu du fichier /etc/issue est affiché. Vous pouvez modifier ce fichier à votre guise.

# vi /etc/issue

Après authentification, c’est au tour du fichier /etc.motd (pour « mot du jour ») d’être affiché. Vous pouvez également le modifier.

# vi /etc/motd

Pour aller un peu plus loin je me suis demandé comment exécuter un script en lieu et place d’un texte statique.
Sous Linux il suffit de créer un shell script sous /etc/profile.d/motd.sh.
Par exemple pour afficher la version du kernel, il faut faire:

# vi /etc/profile.d/motd
#!/bin/sh
echo -n « Bienvenue « 
username
uname -a
# chmod +x /etc/profile.d/motd

et voili le travail, un beau script de login. A vous de travailler.

Tot ziens !