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Amazin Grace et Neoclassical: deux thèmes WordPress

Depuis le début de l’année 2008, je met de coté des thèmes WordPress qui me plaisent ou qui présentent des idées originales, en prévision de la refonte de mon blog. Voici donc deux thèmes que j’ai trouvé ce week-end en surfant sur des blogs US.

Amazin Grace

C’est un thème 3 colonnes sobre, avec une palette de couleur très à mes goûts:

J’aime beaucoup le logo RSS qui s’intègre parfaitement au header, ainsi que l’image en haut à droite bien mise en évidence par l’effet photos empilés (bien que je n’arrive pas à trouver un intérêt sauf pour un blog sur la photo). L’étude du code CSS montre une certaine flexibilité afin d’adapter le thème à votre blog.

Auteur: Vladimir Prelovac
Page du thème: Amazin Grace

Neoclassical

Plus simple, le thème Neoclassique répond d’une manière originale à la problématique suivante: sidebar à gauche ou sidebar à droite…

En effet, Neoclassical dispose de deux sidebars encadrant le contenu. Le tout sur un classique fond blanc. L’image composant le header change à chaque chargement à partir d’une scrpit PHP (rotating_images.php). Cette version 1.1 est très propre au niveau du code (que ce soit les fichiers PHP ou bien CSS).

Auteur: Chris Pearson
Page du thème:
Neoclassical

Vous en pensez quoi de ces thèmes ? Envisagez vous changer le thème de votre blog cette année ? si oui comment faite vous le travail de veille ?

A bientôt pour d’autres thèmes WordPress

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Installation d’une carte Digium avec Asterisk

Attention: « DAHDI is the new name for ‘Zaptel’ as of May 19th 2008 »

/etc/zaptel.conf devient /etc/dahdi/system.conf

/etc/asterisk/zapata.conf devient /etc/asterisk/chan_dahdi.conf

Les cartes Digium sont indissociables d’Asterisk. Elles permettent la gestion de liaisons téléphoniques de type E1/T1, ISDN ou PSTN.

Nous allons dans ce billet détailler l’installation d’une carte Digium TE220 (compatible E1/T1) sous Linux.

Installation de la carte

Une fois la carte déballée, il faut vérifier que le jumper de sélection entre les normes T1 (US) et E1 (Europe) est bien positionné. Pour une liaison RNIS Européenne (E1), il faut que les jumpers soient fermés.

Une fois la carte installée physiquement dans le serveur (slot PCI-X), nous allons, dans un premier temps, vérifier qu’elle est bien identifiée par Linux:

# dmesg

Found a Wildcard: Wildcard TE220 (4th Gen)

# lspci -n

04:08.0 0780: d161:0220 (rev 02)

On récupère sur le site de Digium la dernière version des librairies PRI:

# wget http://downloads.digium.com/pub/telephony/libpri/libpri-1.4.5.tar.gz
PS: Remplacer 1.4.5 par la dernière version disponible.

puis on les installe:

# tar zxvf libpri-1.4.5.tar.gz
# cd libpri-1.4.5
# make
# sudo make install

On enchaîne avec le téléchargement des drivers Zaptel:

# wget http://downloads.digium.com/pub/telephony/zaptel/zaptel-1.4.11.tar.gz
PS: Remplacer 1.4.11 par la dernière version disponible.

et leur installation:

# tar zxvf zaptel-1.4.11.tar.gz
# cd zaptel-1.4.11
# ./install_prereq test
=> On vérifie que les pre-requis sont OK (sinon on lance ./install_prereq install)
# ./configure
# make
# make install
# make config

La carte TE200 partage les mêmes drivers que les TE400 (module wct4xxp). Afin d’optimiser le démarrage des modules, j’ai également modifié le fichier /etc/sysconfig/zaptel en suppriment toutes les occurrences MODULES et en laissant la ligne suivante:

MODULES= »$MODULES wct4xxp »

Nous pouvons redémarrer le serveur pour vérifier que le module est bien lancé au démarrage. Pour vérifier:

# lsmod

wct4xxp               400512  0
zaptel                190852  3 wct4xxp

Attention: il faut installer libpri AVANT d’installer Asterisk sinon le driver ne sera pas généré. Si vous avez déjà Asterisk installé sur votre système, il faudra le réinstaller….

Configuration de la carte

Nous allons d’abord définir les caractéristiques de la carte dans le fichier /etc/asterisk/zapata.conf. Pour une liaison E1 PRI (standard en Europe), vous pouvez utiliser la configuration suivante (voir ici http://docs.tzafrir.org.il/dahdi-tools pour une liste complète des paramètres):

group=1
signalling=pri_cpe
switchtype=euroisdn
context=incoming
channel=>1-15,17-31

Puis les caractéristiques de la liaison E1/T1 utilisée. Pour cela, il faut éditer le fichier /etc/zaptel.conf:

span=1,1,0,ccs,hdb3
bchan=1-15,17-31
dchan=16

Initialisation de la carte

Si vous n’avez pas rebooter votre serveur depuis l’installation des drivers, il faut commencer par charger le driver Zaptel dans le noyau Linux:

# modprobe wct4xxp

Ensuite, on doit lancer la configuration (une fois la liaison E1 connectée sur la carte):

# ztcfg -vv

Vérification de l’état des liaisons E1

Le plus simple est d’utiliser l’utilitaire zttool qui affiche l’état des liaisons:

# zttool

Il est également possible de vérifier si les liaisons sont bien montées en lançant Asterisk en mode debug:

# asterisk -vvvr

Et voilou, et à bientôt pour voir comment utiliser ces liaisons avec Asterisk…

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Musique

Beirut: un album pour votre week-end

Comme on est vendredi, que c’est donc bientôt le week-end et que la méteo s’annonce mauvaise, je vous conseille (comme je l’ai déjà fait dans un précédent billet) de vous plonger dans l’écoute d’un petit bijou signé Beirut: The Flying Club.

Ce groupe Américains (du nouveau Mexique) mélange des sonorités folk et pop avec brio. J’adore particulièrement le 2em titre de l’album (« Nantes »).
Voici l’album en écoute sur Deezer (tiens ils viennent de mettre à jour le site… avec des touches de Web 2.0.. on peut même choisir la couleur du player maintenant !):

free music

Pour les puristes, l’album peut être acheté içi.
Aller zou, bon week-end !
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Pleins de tutos pour Photoshop

Si comme moi vous aimeriez maîtriser Photoshop comme un professionnel (pour illustrer votre blog ou pour épater votre entourage avec des trucages sur les dernières photos de vacance) Smashing Magazine a pensé à vous avec leurs listes des meilleurs tutoriels pour Photoshop.

Quelques exemples:

A bookmarker et utiliser de toute urgence.

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Blog Web

Sources de trafic: Google et les autres…

En ce début d’année, je regardais les statistiques de mon blog pour l’année 2007. Je me suis tout particulièrement penché sur les sources du trafic (c’est à dire l’art de connaître d’où viennent les visiteurs) et plus particulièrement la répartition entre les différents moteurs de recherche. Je dois avouer que j’ai été étonné par le score de Google par rapport à la concurrence (si on peut appeler ça de la concurrence…).

Les chiffres pour mon blog sont les suivants (en me limitant au 5 premiers):

  • Google: 97,15%
  • Yahoo: 1,77%
  • Live/MSN: 0.63%
  • Altavista: 0,11%
  • Voila: 0,11%

Une étude faite au US montre que la répartition des requêtes entre Google / Yahoo et MSN se situe autour des valeurs suivantes (chiffre de décembre 2007):

  • Google: 65,98%
  • Yahoo: 20.88%
  • MSN: 7.04%

D’autres statistiques focalisées sur la France montre une répartition plus encore à l’avantage de Google (les chiffres datent de 2006):

  • Google: 90%
  • Yahoo: 4%
  • Voila: 3%
  • MSN: 2%

Dans les deux cas, mon blog est beaucoup plus favorable à Google. Ce qui m’emmène à me poser la question suivante: pourquoi ?

La première raison peut venir de l’optimisation de mon site qui utilise des plugins WordPress comme Google XML Sitemap afin d’automatiser la génération du fichier sitemap (XML) dont Google se sert pour l’indexation des pages. Je ne pense pas que cette première raison soit suffisante pour expliquer l’écart entre Google et le reste du monde. En effet, de plus en plus de moteurs de recherche (comme Yahoo et « prochainement? » MSN) utilisent également ces fichiers sitemap.

La deuxième raison est dans la déclaration du site sur les moteurs de recherche. En effet, Google est le premier moteur de recherche dans lequel j’ai déclaré mon blog. Cependant cette raison ne me semble pas plus importante. En effet les autres moteurs de recherche connaissent mon blog et ce dernier est même plutôt bien placé sur certaines requêtes.

La dernière raison, qui je pense est la plus significative, vient des habitudes des lecteurs ciblés par mon blog. En effet, ce dernier s’adresse majoritairement à une population initiée (coucou les geeks). Cette population ayant plutôt tendance à utiliser Google par rapport à MSN ou Yahoo, on peut donc plus facilement expliquer le haut pourcentage obtenu. Pour vérifier cette hypothése, il faudrait recouper avec des statistiques de blogs grands public (coucou la ménagère de moins de 50 ans). Les statistiques de ces derniers devraient se rapprocher des moyennes Française (c’est à dire avec une Google proche des 90%).

Et vous amis blogueurs, quel est la part de Google dans vos visites par rapport aux autres moteurs de recherche ?

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Blog Developpement

De bien beaux graphes pour vos billets

Google dans sa grande bonté propose une API bien utile pour les blogueurs et webmasters en herbe qui veulent simplement intégrer des graphes dans leurs sites. Cette API, nommée Google Chart API, offre une interface de type URL. Nous allons ci-dessous en détailler l’utilisation.Pour illustrer ce billet, nous allons utiliser les tableaux de données suivants que nous voulons transformer en graphes.Tableau n°1:

  • Janvier: 30
  • Février: 36
  • Mars: 47
  • Avril: 50
  • Mai: 48

Tableau n°2:

  • Nom: Citron – Nombre: 8
  • Nom: Pomme – Nombre: 5
  • Nom: Poire – Nombre: 2

Une premier graphe simpleL’API de Google Chart se déclenche à partir d’une URL dont le format est le suivant:

http://chart.apis.google.com/chart?<parametre 1>&<parametre 2>&<parametre n>

et génère une image que l’on pourra facilement intégrer à sa page Web avec un tag de type <img src= »URL »>.Le premier paramètre que l’on peut configurer est la taille finale du graphe (donc de l’image produite par l’API):

chs=<largeur pixels>x<hauteur en pixels>

par exemple si on veut générer un graphe de 300×200, le premier paramètre de votre URL sera:

chs=300×200

le deuxième paramètre sera le type de graphe. Pour cela on utilise le paramètre cht:

cht=<type de graphe>

par exemple pour illustrer le tableau n°, on pourra choisir un graphe de type ligne (line chart= »lc »).

cht=lc

Il ne reste plus qu’a fournir les données du tableau grâce aux paramètres chd:

chd=t:<val 1>,<val 2>, <val 3>

qui dans notre exemple se traduit par:

chd=t:30,36,47,50,48

Pour résumer ce premier exemple, l’URL correspondant à l’image du graphe du tableau n°1 sera:

http://chart.apis.google.com/chart?chs=300x200&cht=lc&chd=t:30,36,47,50,48

Le graphe généré sera donc:

Pour améliorer la visibilité, on peut également ajouter des légendes. Pour cela on précise d’abord que les légendes en x et en y sont requises:

chxt=x,y

puis on définit ces légendes:

chxl=0:|Janvier|Février|Mars|Avril|Mai|

on donne enfin un nom au graphe:

chtt=Tableau+n+°+1

L’URL et le résultat correspondant sont les suivantes:

http://chart.apis.google.com/chart?chs=300x200&cht=lc&chd=t:30,36,47,50,48&chxt=x,y&chxl=0:|Janvier|Février|Mars|Avril|Mai|&chtt=Tableau+n+°+1

Le graphe généré sera donc:

 

On améliore le visuel du graphe

 

Il est possible de modifier ce premier exemple pour mieux l’intégrer dans le design de votre site.

 

Par exemple l’option chts permet de définir la fonte et la couleur à utiliser pour le titre du graphe:

&chts=D0A825,14

ce qui donne:

Il est également possible de modifier le fond du graphe en lui appliquant un dégradé:

chf=c,lg,90,76A4FB,0.5,ffffff,0

ce qui donne:

 

 

Des camemberts ! Des camemberts !

 

D’autres type de graphes sont bien entendu disponibles, par exemple les camemberts, très utiles pour illustrer des données comme notre tableau n°2.

 

Camembert 2D: cht=p2

 

Camembert 3D: cht=p3

 

L’URL à utiliser est alors la suivante:

http://chart.apis.google.com/chart?chs=400x200&cht=p3&chd=t:8,5,2&chxt=x,y&chl=|Citron|Pomme|Poire|&chtt=Tableau+n+°+2

Le graphe généré sera donc:

 

Ce billet n’est qu’une rapide introduction à cette API, si vous voulez allez plus loin et découvrir tout les graphes que vous pouvez intégrer dans vos site, il faut prendre votre Harrap’s et vous rendre sur le site officiel de Google Chart API.

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Blog

Version 0.9 du plugin WordPress Ziki

Je viens de mettre en ligne une nouvelle version (v0.9) du plugin WordPress Ziki permettant d’afficher son profil numérique sous la forme d’un widget dans la barre de menu (sidebar).

ZikiPlugin

Cette dernière version corrige un bug au niveau de l’affichage de l’avatar suite à une modification des URL sur le site Ziki.

Vous pouvez obtenir la dernière version sur le site officiel et lire une documentation plus précise dans ce billet.

PS: si vous n’êtes pas encore inscrit sur Ziki, c’est le moment ou jamais de créer un compte en cliquant sur la bannière ci-dessous.


Installez le plugin Flash pour voir l’animation : Cliquez ici pour le télécharger



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Musique

Mes coups de coeur musicaux 2007

Voici un concentré des albums qui m’ont fait vibrés l’année dernière et qui méritent tous d’être découvert (ou re-découvert).

En bonus, une playlist Deezer tirée de ces albums !

free music

Bonne écoute 😉

PS: si Eric passe par là, on aimerait bien une compilation du meilleur des Happy hours 2007 !

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Open-source Planet-libre Reseau

IPerf: des exemples…

Nous commençons l’année 2008 avec un billet regroupant des exemples d’utilisation d’IPerf, l’outil en ligne de commande indispensable pour tester un réseau informatique.

Pour rappel, IPerf est un logiciel client/serveur, il faut donc deux machines positionner aux deux extremités du réseau à tester pour fonctionner (pour l’installation et une rapide introduction, vous pouvez consulter ce billet).

Dans les exemples ci-dessous, nous allons considérer que nous allons utiliser deux machines nommées C (avec comme adresse IP: IPC) et S (avec comme adresse IP: IPS).

Exemple pour mesurer la bande passante disponible entre S et C

Attention, cette méthode mesure la bande passante au moment du test. Ce dernier dure par défaut 10 secondes et utilise le protocole TCP sur le port 5001.

Sur la machine S: # iperf -s

Sur la machine C: # iperf -c IPS

Résultat (à lire sur la machine S):

————————————————————

Server listening on TCP port 5001TCP window size: 56.0 KByte (default)

————————————————————

[ 6] local 192.168.29.1 port 5001 connected with 192.168.29.157 port 54334

[ 6] 0.0-10.0 sec 112 MBytes 93.7 Mbits/sec

Exemple pour générer un débit réseau entre C et S

On génère ici un flux en utilisant le protocole UDP et en fixant la bande passante à 1 Megabits par seconde. Le test dure par défaut 10 secondes.

Il est possible de choisir l’unité de mesure de débit avec l’option -b et en collant les lettres suivantes aux débits:

  • b: bits par seconde
  • k: kilobits par seconde
  • m: megabits par seconde
  • g: gigabits parseconde

pour un débit en octets par seconde, il faut utiliser ces lettres en majuscule)

Sur la machine S: # iperf -s -u

Sur la machine C: # iperf -c IPS -u -b 4m

Résultat (à lire sur la machine S):

————————————————————

Server listening on UDP port 5001

Receiving 1470 byte datagrams

UDP buffer size: 41.1 KByte (default)

————————————————————

[ 5] local 192.168.29.1 port 5001 connected with 192.168.29.157 port 49617

[ 5] 0.0-10.0 sec 4.77 MBytes 4.00 Mbits/sec 0.066 ms 0/ 3403 (0%)


Exemple pour générer un débit réseau entre C et S pendant 10 heures

Il peut être utile de générer un flux réseau plus long pour tester par exemple une liaison Internet pendant les heures d’utilisation. Nous allons donc utiliser l’option -t pour fixer la durée du test précédent à 10 heures (10*3600=36000 secondes).

Sur la machine S: # iperf -s -u

Sur la machine C: # iperf -c IPS -u -b 4m -t 36000

Résultat (à lire sur la machine S):

————————————————————

Server listening on UDP port 5001

Receiving 1470 byte datagrams

UDP buffer size: 41.1 KByte (default)

————————————————————

[ 5] local 192.168.29.1 port 5001 connected with 192.168.29.157 port 49617

[ 5] 0.0-36000.0 sec 4.77 MBytes 4.00 Mbits/sec 0.066 ms 0/ 999403 (0%)

Il est également possible d’ajouter l’option -i 3600 pour avoir un rapport intermédiaire toutes les heures (1*3600=3600 secondes).

Sur la machine S: # iperf -s -u

Sur la machine C: # iperf -c IPS -u -b 4m -t 3600

Résultat (à lire sur la machine S):

————————————————————

Server listening on UDP port 5001

Receiving 1470 byte datagrams

UDP buffer size: 41.1 KByte (default)

————————————————————

[ 5] local 192.168.29.1 port 5001 connected with 192.168.29.157 port 49617

[ 5] 0.0-3600.0 sec 4.77 MBytes 4.00 Mbits/sec 0.066 ms 0/ – (0%)

[ 5] 3600.0-7200.0 sec 4.77 MBytes 4.00 Mbits/sec 0.066 ms 0/ – (0%)…

[ 5] 0.0-36000.0 sec 4.77 MBytes 4.00 Mbits/sec 0.066 ms 0/ 999403 (0%)

Exemple pour générer 2 flux réseau entre S et C

Il est parfois utile de générer plusieurs flux UDP simultanément pour simuler une application. IPerf permet cela grâce à l’option -P et en donnant le nombre de flux à générer. L’exemple suivant génère 4 flux TCP entre S et C (simulation d’un serveur Web par exemple).

Sur la machine S: # iperf -s

Sur la machine C: # iperf -c IPS -P 4

Résultat (à lire sur la machine S):

————————————————————

Server listening on TCP port 5001

TCP window size: 56.0 KByte (default)

————————————————————

[ 6] local 192.168.29.1 port 5001 connected with 192.168.29.157 port 64978

[ 7] local 192.168.29.1 port 5001 connected with 192.168.29.157 port 64979

[ 8] local 192.168.29.1 port 5001 connected with 192.168.29.157 port 64980

[ 9] local 192.168.29.1 port 5001 connected with 192.168.29.157 port 64981

[ 7] 0.0-10.0 sec 28.0 MBytes 23.5 Mbits/sec
[ 8] 0.0-10.0 sec 28.0 MBytes 23.4 Mbits/sec
[ 9] 0.0-10.0 sec 28.1 MBytes 23.5 Mbits/sec
[ 6] 0.0-10.0 sec 28.1 MBytes 23.5 Mbits/sec
[SUM] 0.0-10.0 sec 112 MBytes 93.8 Mbits/sec

Exemple pour optimiser une connexion TCP entre S et C

Le protocole TCP, bien que capable pour s’adapter aux réseaux large bande, a été conçu lorsque les débits étaient beaucoup moins important. Les valeurs par défaut des fenêtres TCP (taille des paquets envoyé dans des trames TCP) ne sont pas forcement adapté aux réseaux actuels. IPerf permet de jouer avec la taille de ces fenêtres avec l’option -w. L’exemple suivant génère un flux TCP avec une taille de fenêtre de 130 kilo octets.

Sur la machine S: # iperf -s

Sur la machine C: # iperf -c IPS -w 128k

Résultat (à lire sur la machine S):

————————————————————

Client connecting to 192.168.29.1, TCP port 5001

TCP window size: 128 KByte (WARNING: requested 130 KByte)

————————————————————

[ 3] local 192.168.29.157 port 65066 connected with 192.168.29.1 port 5001

[ 3] 0.0-10.0 sec 112 MBytes 93.5 Mbits/sec

Exemple pour découvrir la taille du MTU entre S et C

Le MTU est la taille maximale du paquet pouvant être transmis sur la couche réseau sans être segmenté. La découverte de cette valeur peut être utile à l’optimisation de votre réseau et des applications qui tourne dessus. IPerf permet d’obtenir cette valeur grâce à l’option -m (à lancer sur le serveur).

Sur la machine S: # iperf -s -m

Sur la machine C: # iperf -c IPS

Résultat (à lire sur la machine S):

————————————————————

Client connecting to 192.168.29.1, TCP port 5001

TCP window size: 56.0 KByte (default)

————————————————————

[ 3] local 192.168.29.157 port 65066 connected with 192.168.29.1 port 5001

[ 3] 0.0-10.0 sec 112 MBytes 93.5 Mbits/sec[ 3] MSS size 1448 bytes (MTU 1500 bytes, ethernet)

Exemple pour tester un flux de type VoIP entre C et S

Les paquets de type voix sur IP on les caractéristiques suivantes: protocole UDp et taille des paquets petites (bien inférieure au MTU). Le meilleur moyen de tester un flux de type VoIP avec IPerf est d’utiliser les options -l (taille du datagram) et -w (taille maximale du buffer recevant les datagras) en fixant une valeur de datagram inférieure à celle du buffer.

Sur la machine S: # iperf -s -u -l 32 -w 128k -i 1

Sur la machine C: # iperf -c IPS -u -b 1m -l 32 -w 128k

Résultat (à lire sur la machine S):

————————————————————

Server listening on UDP port 5001

Receiving 32 byte datagrams

UDP buffer size: 128 KByte

————————————————————

[ 3] local 192.168.29.157 port 5001 connected with 192.168.29.125 port 32778

[ 3] 0.0- 1.0 sec 96.0 KBytes 786 Kbits/sec 0.003 ms 0/ 3 (0%)

[ 3] 1.0- 2.0 sec 128 KBytes 1.05 Mbits/sec 0.008 ms 0/ 4 (0%)

[ 3] 2.0- 3.0 sec 128 KBytes 1.05 Mbits/sec 0.017 ms 0/ 4 (0%)

[ 3] 3.0- 4.0 sec 128 KBytes 1.05 Mbits/sec 0.021 ms 0/ 4 (0%)

[ 3] 4.0- 5.0 sec 128 KBytes 1.05 Mbits/sec 0.023 ms 0/ 4 (0%)

[ 3] 5.0- 6.0 sec 96.0 KBytes 786 Kbits/sec 0.022 ms 0/ 3 (0%)

[ 3] 6.0- 7.0 sec 128 KBytes 1.05 Mbits/sec 0.152 ms 0/ 4 (0%)

[ 3] 7.0- 8.0 sec 128 KBytes 1.05 Mbits/sec 0.142 ms 0/ 4 (0%)

[ 3] 8.0- 9.0 sec 128 KBytes 1.05 Mbits/sec 0.115 ms 0/ 4 (0%)

[ 3] 9.0-10.0 sec 128 KBytes 1.05 Mbits/sec 0.098 ms 0/ 4 (0%)

[ 3] 0.0-10.5 sec 1.25 MBytes 1.00 Mbits/sec 0.116 ms 0/ 40 (0%)

Remarque: bien que Iperf soit disponible sur de nombreuses plate-forme (Linux, BSD, Mac, Windows), l’option -l ne fonctionne pas toujours quand vous utiliser des OS différents entre le client et le serveur.

Exemple pour utiliser IPerf sur un port différent

Par défaut, Iperf utilise le numéro de port 5001 (TCP et/ou UDP). Selon votre configuration (notamment au niveau des ACL des routeurs/firewalls), il peut être utile d’utiliser un autre port, pour cela, il faut passer par l’option -p. L’exemple suivant permet de générer un flux réseau TCP entre S et C sur le port 80 (port Web standard).

Sur la machine S: # iperf -s -p 80
Sur la machine C: # iperf -c IPS -p 80

Résultat (à lire sur la machine S):

————————————————————

Server listening on TCP port 80

TCP window size: 56.0 KByte (default)

————————————————————

[ 6] local 192.168.29.1 port 5001 connected with 192.168.29.157 port 54334

[ 6] 0.0-10.0 sec 112 MBytes 93.7 Mbits/sec


Voici donc quelques exemple d’utilisation d’Iperf, si vous en avez d’autres, les commentaires sont ouverts !

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Bonne année 2008 !

De retour de congés (encore avec les moonboots aux pieds, ceux avec la fourrure…) pour vous souhaitez à une très bonne année 2008 à vous et à vos proches. Une pensée particulière aux lecteurs qui me suivent régulièrement ainsi qu’aux blogueurs francophones !