Catégories
Open-source Systeme

Mise à jour de FreeBSD avec freebsd-update

Petite note à destination des utilisateurs de FreeBSD qui souhaite maintenir leur système à jour. Nous allons utiliser l’utilitaire freebsd-update.

La première chose à faire est de vérifier la version actuelle de votre système FreeBSD:

# uname -a
FreeBSD monbeauserveur 7.0-RELEASE FreeBSD 7.0-RELEASE #0

Si la version actuelle diffère de la dernière version disponible, on lance la mise à jour:

# freebsd-update upgrade -r 7.1-RELEASE

# freebsd-update install

On relance le système:

# shutdown -r now

On finalise la mise à jour:

# freebsd-update install

Puis on relance une dernière fois le système:

# shutdown -r now

Enfin on vérifie que tout est OK:

# uname -a
FreeBSD monbeauserveur 7.1-RELEASE FreeBSD 7.1-RELEASE #0

Il est également conseiller de mettre à jour vos logiciels tiers en suivant cette procédure.

Catégories
Systeme

Automatiser la synchronisation iSync

Vous avez un Mac et un téléphone portable ? Vous connaissez alors surêment le logiciel iSync qui permet de synchroniser vos contacts et calendriers.

Il manque cependant une fonction importante à ce petit logiciel: la possibilité d’automatiser cette synchronisation. En attendant qu’Apple ajoute cette fonction à iSync (et oui c’est ça le problème avec les logiciels propriétaires, il faut attendre :(), voici un petit hack qui va fonctionellement nous rendre le même service.

Nous allons pour cela utiliser un AppleScript. Il faut éditer un fichier nommé SyncNow.scpt  dans le répertoire ~/Library/Scripts/ et contenant le code suivant:

tell application « Finder »
set iSyncRunning to 1
tell application « iSync » to synchronize
tell application « iSync »
repeat while (syncing is true)
delay 5
end repeat
if iSyncRunning is not true then
quit
end if
end tell
end tell

Ce script va ouvrir iSync, lancer un synchronisation, puis fermer iSync. Si le téléphone n’est pas à porté de Bluetooth, le script boucle jusqu’à ce que la synchronisation soit faite.

Vous pouvez tester le bon fonctionnement de ce script en ouvrant un terminal et en saisissant la commande suivante:

~/Library/Scripts/SyncNow.scpt

Afin d’automatiser le lancement de ce script, nous allons utiliser crontab (venu du monde unix). Elle permet de lancer une commande à une heure précise. Il faut ouvrir un terminal, puis saisir:

crontab -e

Vous allez vous retrouver dans l’éditeur « vi ». Pour ajouter la ligne suivante, il faut au préalable cliquer sur la touche i.

0 11 * * 1-5 osascript Library/Scripts/SyncNow.scpt

Pour sortir de l’éditeur vi, il faut appuyer successivement sur les touche ESC ensuite : puis x et enfin ENTREE.

Et voilà, tout les matin à 11h00 (0 11), du lundi au vendredi (1-5), le script sera lancé et la synchronisation effectué !

Catégories
Open-source Systeme

Création d’un script de démarrage sous Linux

Dans cet article nous allons voir comment automatiser le démarrage d’un service ainsi que son arrêt sur un système GNU/Linux (plus particulièrement sur une distribution Ubuntu 8.04 Server).

A titre d’exemple, nous allons voir comment lancer un portail Liferay au démarrage de la machine, et comment l’arrêter proprement lors d’un reboot ou d’un shutdown.

Création du script

Nous allons donc créer un script nommé ‘liferay‘ que l’on va placer dans le répertoire /etc/init.d .

#!/bin/sh

# le nom du service
SERVICE_NAME=Liferay
# le répertoire où se trouvent les exécutables du service
SERVICE_DIRECTORY=/opt/Portal/bin
# le nom du script de démarrage du service
SERVICE_STARTUP_SCRIPT=startup.sh
# le nom du script d'arrêt du service
SERVICE_SHUTDOWN_SCRIPT=shutdown.sh

usage()
{
        echo "-----------------------"
        echo "Usage: $0 (stop|start|restart)"
        echo "-----------------------"
}

if [ -z $1 ]; then
        usage
fi

service_start()
{
        echo "Starting service '${SERVICE_NAME}'..."
        OWD=`pwd`
        cd ${SERVICE_DIRECTORY} && ./${SERVICE_STARTUP_SCRIPT}
        cd $OWD
        echo "Service '${SERVICE_NAME}' started successfully"
}

service_stop()
{
        echo "Stopping service '${SERVICE_NAME}'..."
        OWD=`pwd`
        cd ${SERVICE_DIRECTORY} && ./${SERVICE_SHUTDOWN_SCRIPT}
        cd $OWD
        echo "Service '${SERVICE_NAME}' stopped"
}

case $1 in
        stop)
                service_stop
        ;;
        start)
                service_start
        ;;
        restart)
                service_stop
                service_start
        ;;
        *)
                usage
esac
exit 0

Maintenant, il faut donner les permissions d’exécution sur ce script

# chmod a+x /etc/init.d/liferay

Automatisation

Maintenant que le script est créé, il ne reste plus qu’à faire en sorte que le service se lance au démarrage de la machine et qu’il se stoppe à l’arrêt de celle-ci. Le runlevel qui nous intéresse ici est le numéro 2, mais on peut appliquer cette configuration pour les autres.

Il existe 2 méthodes pour procéder: la première consiste à créer des liens symboliques à la main dans le répertoire /etc/rc2.d en respectant les conventions de nommage, et la seconde (plus simple), consiste à utiliser la commande update-rc.d (c’est cette méthode que nous allons utiliser).

Avant tout chose, il faut déterminer le moment exact où le script s’exécutera:

  • Démarrage du service
    Le service liferay doit se lancer une fois que le serveur de base de données est démarré (en l’occurrence, il s’agit de MySQL).
    En regardant dans le répertoire /etc/rc2.d, on voit que le service mysql démarre à la position 19 (ce numéro peut changer suivant les configurations), donc nous allons démarrer le service liferay à la position 20.
  • Arrêt du service
    Le service liferay doit s’arrêter avant que le serveur de base de données ne s’arrête.
    En regardant dans le répertoire /etc/rc6.d (le runlevel 6 est consacré à l’arrêt de la machine), on voit que le service mysql s’arrête en position 18. Nous allons donc arrêter le service liferay en position 17.

Voici donc la commande qui permet de configurer le service comme décrit précédemment:

# update-rc.d liferay start 20 2 . stop 17 6 .

Désactiver un service

Pour désactiver le lancement automatique d’un service au démarrage, il existe 3 possibilités:

  • utiliser la commande update-rc.d
    # update-rc.d -f liferay remove
  • supprimer le lien symbolique du répertoire /etc/rcX.d (où X représente le numéro de runlevel désiré)
  • retirer les permissions d’exécution sur le script situé dans le répertoire /etc/init.d

Pour plus d’infos, consulter la documentation de la commande update-rc.d.

Catégories
Developpement Open-source Systeme

Installation de Java 1.6 sous Debian et Ubuntu

Si comme moi vous devez faire tourner des applications seulement compatible avec Java 6 (c’est à dire Java 1.6) sur vos machines Debian et Ubuntu, et que vous n'avez pas de masters java en poche, la petite procédure suivante devrait vous être utile. En effet, ces deux distributions sont, à l’heure de l’écriture de ce billet, livré par défaut avec la version 1.5. Nous allons voir comment installer la JDK de Sun et la faire prendre par défaut par le système.

Installation de Sun Java 1.6

Pour installer la JRE (seulement pour l’exécution de programme Java):

sudo apt-get install  sun-java6-jre

Pour installer et compiler (bref pour les developpeurs):

sudo apt-get install sun-java6-sdk

Pour rendre Sun Java 1.6, la JVM par défaut

La commande est la même sur les deux distributions (Ubuntu et Debian):

sudo update-alternatives –config java

> Puis choisir /usr/lib/jvm/java-6-sun/jre/bin/java

On vérifie que tout est ok:

# java -version

java version « 1.6.0_12″

Et voili…

Catégories
Open-source Systeme

Installation des drivers nVidia sous Debian 5.0

En attendant que nVidia ne libére le code de ses drivers, il est nécessaire de faire quelques manipulations pour les installer sur des systèmes d’exploitation de type GNU/Linux.

Les drivers des cartes graphiques nVidia n’étant pas inclus dans les paquets par défaut dans la dernière version de Debian 5.0 (Lenny), il est nécessaire d’effectuer quelques manipulation en ligne de commande pour les installer sur votre système.

J’ai choisi une solution permettant de ne pas à avoir à réinstaller les drivers à chaque mise à jour du noyau de Debian.

Toutes les actions suivantes doivent être faites en mode root:

# su – root

Installation des dépôts

La première chose à faire est d’ajouter les lignes suivantes à votre fichiers listant les dépôts APT:

# vi /etc/apt/sources.list

deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ lenny main contrib non-free
deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ lenny main contrib non-free

deb http://security.debian.org/ lenny/updates main contrib non-free
deb-src http://security.debian.org/ lenny/updates main contrib non-free

deb http://www.debian-multimedia.org lenny main contrib non-free
deb-src http://www.debian-multimedia.org lenny main contrib non-free

On met à jour le système:

# apt-get update

# apt-get upgrade

Installation des paquets nécessaires

Deux paquets sont nécessaires:

# apt-get install nvidia-kernel-common

# apt-get install module-assistant

Lors de l’installation, de nombreux autres paquets dépendants vont être installés.

Activation des drivers nVidia

On doit maintenant activer les drivers proprétaires avec la commande suivante:

# module-assistant auto-install nvidia

Puis vérifier qu’ils se charge bien:

# modprobe nvidia

# lsmod | grep nvidia
nvidia

Il ne reste plus qu’a les ajouter à votre configuration de Xorg:

# vi /etc/X11/xorg.conf

Section « Device »
Identifier    « Configured Video Device »
Driver        « nvidia »
Option        « NoLogo »    « True »
EndSection

Vous pouvez maintenant redémarrer votre système.

# reboot

Les drivers nVidia devraient être chargé automatiquement.

Catégories
Open-source Systeme

Graver des fichiers au format .IMG

Si vous avez besoin (comme moi ce matin) de graver sur une CD ou un DVD une image disque au format .IMG (UDF filesystem data) en utilisant votre PC sous Ubuntu, alors la petite procédure suivante devrait vous intéresser.

Installation des logiciels

Nous allons utiliser les utilitaires UDF:

# sudo apt-get install udftools

Utilisation du logiciel pour graver un .IMG sur un DVD

Supposons que l’on veuille graver l’image disque stockée dans le fichier /tmp/image.img

Il faut pour cela saisir la commande suivante (après avoir inséré un DVD vierge dans votre garveur de DVD…):

# growisofs -Z /dev/dvd=/tmp/image.img

Et voili

Catégories
Open-source Systeme

Installation de GStreamer sur Mac OS X

Update: Il existe maintenant un binaire d’installation de GStreamer sous Mac OS X !

http://www.itee.uq.edu.au/~davel/gstreamer/

 

Il n’existe pas de package de distribution officiel de GStreamer sous Mac OS X. Les versions disponibles dans les MacPorts sont anciennes et incomplètes. Nous allons donc dans ce billet voir comment installer GStreamer et ses plugins sur un Mac OS X.

Pre-requis

Il faut un certain nombre de pré-requis système pour compiler et installer GStreamer. La première chose à faire est d’installer les MacPorts (disponibles ici).

Ensuite, il faut ouvrir un terminal est saisir les commandes suivantes:

# sudo port install gzip m4 perl5.8 pkgconfig bison flex gettext glib2 libiconv libxml2 py25-gobject py25-numeric python25 zlib liboil libogg libtheora libvorbis cdparanoia

 

puis:

# sudo port install libcdio aalib flac jpeg libcaca libdv libpng libshout2 speex taglib wavpack XviD libdts faac faad2 libmusicbrainz neon libsdl a52dec lame libmpeg2 libmad libid3tag libdvdread

 

Pour installer le support de la librairie X.264, j’ai du faire:

# sudo port
> install x264
—>  Fetching yasm
—>  Attempting to fetch yasm-0.7.2.tar.gz from http://arn.se.distfiles.macports.org/yasm
—>  Verifying checksum(s) for yasm
—>  Extracting yasm
—>  Configuring yasm
—>  Building yasm
—>  Staging yasm into destroot
—>  Installing yasm @0.7.2_0
—>  Activating yasm @0.7.2_0
—>  Cleaning yasm
—>  Fetching x264
—>  Attempting to fetch x264-snapshot-20080724-2245.tar.bz2 from ftp://ftp.videolan.org/pub/videolan/x264/snapshots/
—>  Verifying checksum(s) for x264
—>  Extracting x264
—>  Configuring x264
—>  Building x264
—>  Staging x264 into destroot
—>  Installing x264 @20080724_1
—>  Activating x264 @20080724_1
—>  Cleaning x264

 

Installation de GStreamer

GStreamer est composé de plusieurs packages:

On va commencer par récupérer les dernières versions disponibles sur le site officiel. On moment de l’écriture de ce billet, j’ai:

On télécharge donc tout ce beau monde:

# cd
# mkdir src
# cd src
# wget http://gstreamer.freedesktop.org/src/gstreamer/gstreamer-0.10.22.tar.gz
# wget http://gstreamer.freedesktop.org/src/gst-plugins-base/gst-plugins-base-0.10.22.tar.gz
# wget http://gstreamer.freedesktop.org/src/gst-plugins-good/gst-plugins-good-0.10.13.tar.gz
# wget http://gstreamer.freedesktop.org/src/gst-plugins-ugly/gst-plugins-ugly-0.10.10.tar.gz
# wget http://gstreamer.freedesktop.org/src/gst-plugins-bad/gst-plugins-bad-0.10.10.tar.gz

 

Puis on commence par compiler GStreamer:

# tar zxvf gstreamer-0.10.22.tar.gz
# cd gstreamer-0.10.22
# LDFLAGS= »-L/usr/local/lib -L/opt/local/lib » \
CFLAGS= »-I/usr/local/include -I/opt/local/include » \
PKG_CONFIG_PATH= »/usr/local/lib/pkgconfig:/opt/local/lib/pkgconfig » \
./configure –prefix=/usr/local \
&& make DEPRECATED_CFLAGS= » » \
&& sudo make install

 

puis on continue avec les plugins-base:

# cd ..
# tar zxvf gst-plugins-base-0.10.22.tar.gz
# cd gst-plugins-base-0.10.22
# LDFLAGS= »-L/usr/local/lib -L/opt/local/lib » \
CFLAGS= »-I/usr/local/include -I/opt/local/include » \
PKG_CONFIG_PATH= »/usr/local/lib/pkgconfig:/opt/local/lib/pkgconfig » \
./configure –prefix=/usr/local \
&& make DEPRECATED_CFLAGS= » » \
&& sudo make install

 

… et les plugins-good:

# cd ..
# tar zxvf gst-plugins-good-0.10.13.tar.gz
# cd gst-plugins-good-0.10.13
# LDFLAGS= »-L/usr/local/lib -L/opt/local/lib » \
CFLAGS= »-I/usr/local/include -I/opt/local/include » \
PKG_CONFIG_PATH= »/usr/local/lib/pkgconfig:/opt/local/lib/pkgconfig » \
./configure –prefix=/usr/local \
&& make DEPRECATED_CFLAGS= » » \
&& sudo make install

 

… et les plugins-ugly:

# cd ..
# tar zxvf gst-plugins-ugly-0.10.10.tar.gz
# cd gst-plugins-ugly-0.10.10
# LDFLAGS= »-L/usr/local/lib -L/opt/local/lib » \
CFLAGS= »-I/usr/local/include -I/opt/local/include » \
PKG_CONFIG_PATH= »/usr/local/lib/pkgconfig:/opt/local/lib/pkgconfig » \
./configure –prefix=/usr/local \
&& make DEPRECATED_CFLAGS= » » \
&& sudo make install

 

… et les plugins-bad:

# cd ..
# tar zxvf gst-plugins-bad-0.10.10.tar.gz
# cd gst-plugins-bad-0.10.10
# LDFLAGS= »-L/usr/local/lib -L/opt/local/lib » \
CFLAGS= »-I/usr/local/include -I/opt/local/include » \
PKG_CONFIG_PATH= »/usr/local/lib/pkgconfig:/opt/local/lib/pkgconfig » \
./configure –prefix=/usr/local \
&& make DEPRECATED_CFLAGS= » » \
&& sudo make install

 

Vous devriez vous retrouver avec environ:

# gst-inspect-0.10

Nombre total :147 greffons, 439 fonctionnalités

 

Source: ce billet se base en grande partie sur ce Wiki.

Catégories
Nagios Open-source Planet-libre Systeme

Pour en finir avec NDO

Vu le nombre de messages sur le forum concernant l’installation et la configuration de NDO (la petite boite qui fait le lien entre Nagios et Centreon), je me devais de rédiger ce billet sur le sujet. Nous allons donc voir étape par étape les choses à vérifier et à faire pour faire fonctionner ce bouzin (oui, oui c’est un bouzin).

Dans la suite de ce billet, je pars sur l’hypothése ou vous avez installé Nagios et Centreon en suivant cette série de billets.

NDO c’est quoi ?

NDO est un module additionnel permettant à Nagios d’écrire dans une base de données l’état des machines et services à superviser.

NDO est composé de deux modules: NDOMOD et NDO2DB.

NDOMOD doit être lancé sur le serveur Nagios et permet de récupérer les informations remontées par Nagios pour les transmettre via TCP (ou un socket Unix) vers NDO2DB.

NDO2DB est un daemon qui écoute sur un port TCP (ou un socket Unix) et écrit les données recues dans une base de donnée (MySQL ou PgSQL).

Compilation de NDO

Le plugin est a récupérer à l’adresse suivante: http://www.nagios.org/download/addons/ ou en saisissant les commandes suivantes:

# sudo -s

# cd /usr/src

# wget http://dfn.dl.sourceforge.net/sourceforge/nagios/ndoutils-1.4b9.tar.gz

Remarque: la version disponible au moment de l’écriture de ce billet est la 1.4b9 (à modifier par vos soins).

On lance la compilation pour une utilisation d’une base de donnée MySQL:

# tar zxvf ndoutils-1.4b9.tar.gz

# cd ndoutils-1.4b9

# ./configure –disable-pgsql –with-mysql-lib=/usr/lib/mysql –with-ndo2db-user=nagios –with-ndo2db-group=nagios

# make

La compilation doit se faire sans erreur…

Installation de NDO

NDO ne dispose pas d’un « installateur » standard, il faut donc saisir les commandes suivantes (toujours en mode root):

# cd /usr/src/ndoutils-1.4b9

# cp src/ndomod-3x.o /usr/local/nagios/bin/ndomod.o

# cp src/ndo2db-3x /usr/local/nagios/bin/ndo2db

On écrase les droits par défaut de ces fichiers:

# chown nagios:nagios /usr/local/nagios/bin/ndo*

# chmod 774 /usr/local/nagios/bin/ndo*

Configuration de la base de donnée MySQL

Avant que NDO2DB ne puisse écrire des informations dans la base de donnée, il faut créer et configurer cette dernière.

Création de la base de données MySQL NDO:

# mysqladmin -u root -p create ndo

# mysql -u root -p mysql

mysql> GRANT ALL ON ndo.* TO ndouser@localhost IDENTIFIED BY ndopassword;

Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)

mysql> FLUSH PRIVILEGES;

Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)

mysql> exit

Puis on la configure:

# cd /usr/src/ndoutils-1.4b9/db

# ./installdb -u ndouser -p ndopassword -h localhost -d ndo

… Table ‘nagios.nagis_dbversion’ doesn’t exist at ./installdb line 51…

Remarque: vous pouvez ignorer l’erreur.

Configuration de NDO

La configuration de NDO se fait par deux fichiers:

  • ndomod.cfg : configuration de NDOMOD
  • ndo2db.cfg: configuration de NDO2DB

Leux fichiers doivent être initialisés:

# cp config/ndomod.cfg /usr/local/nagios/etc/

# cp config/ndo2db.cfg /usr/local/nagios/etc/

On leurs donne les droits:

# chown nagios:nagios /usr/local/nagios/etc/ndo*

Puis on les édite de la manière suivante:

# vi /usr/local/nagios/etc/ndomod.cfg

instance_name=Central

output_type=unixsocket

output=/usr/local/nagios/var/ndo.sock

tcp_port=5668

output_buffer_items=5000

buffer_file=/usr/local/nagios/var/ndomod.tmp

et:

# vi /usr/local/nagios/etc/ndo2db.cfg

ndo2db_user=nagios

ndo2db_group=nagiosgrp

socket_type=unix

socket_name=/usr/local/nagios/var/ndo.sock

tcp_port=5668

db_servertype=mysql

db_host=localhost

db_name=ndo

db_port=3306

db_prefix=nagios_

db_user=ndouser

db_pass=ndopassword

Configuration de Nagios

Nous allons configurer Nagios pour qu’il passe les informations automatiquement à NDOMOD. Pour celà, il faut éditer le fichier /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg et y ajouter les 2 lignes suivantes:

# vi /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg

event_broker_options=-1

broker_module=/usr/local/nagios/bin/ndomod.o config_file=/usr/local/nagios/etc/ndomod.cfg

Attention, si vous faite un copier/coller pour ajouter les lignes de
configuration dans le nagios.cfg, il faut faire attention à la ligne:

broker_module=/usr/local/nagios/bin/ndomod.o config_file=/usr/local/nagios/etc/ndomod.cfg

qui est sur une seule ligne et pas en deux lignes…

Automatisation du lancement de NDO

NDO n’est pas fourni avec un script de démarrage automatique (au démarrage du serveur). Voici donc un procédure à suivre pour une installation sous GNU/Linux Ubuntu (script à adapter à votre distribution).

Pour automatiser le lancement de NDO au démarrage du serveur, il faut ajouter le script suivant dans le fichier /etc/init.d/ndo2db). Il faut le rendre exécutable:

# sudo chown root:root /etc/init.d/ndo2db

# sudo chmod 755 /etc/init.d/ndo2db

On automatise le lancement du processus ndo2db au démarrage du serveur:

# sudo update-rc.d ndo2db defaults

Test de NDO + Nagios

Pour que votre configuration soit prise en compte, il faut lancer NDO et relancer Nagios:

# /etc/init.d/ndo2db start

# /etc/init.d/nagios restart

Running configuration check…done.

Stopping nagios: No directory, logging in with HOME=/

done.

Starting nagios:No directory, logging in with HOME=/

No directory, logging in with HOME=/

done.

Remarque: vous pouvez ignorer les messages: « No directory, logging in with HOME=/ »

Si tout se passe bien, Nagios devrait commencer à écrire les informations dans la base de donnée MySQL. Pour vous en assurer, allez voir du coté du fichier de log si vous avez les messages suivants:

tail -f /usr/local/nagios/var/nagios.log

[1234886298] Auto-save of retention data completed successfully.

Configuration de NDO pour Centreon

Passons maintenant aux choses sérieuses avec la configuration de NDO pour Centreon. Il faut commencer par modifier la base de donnée MySQL pour prendre en compte Centreon (quand je vous disais bouzin…):

# cd /usr/src/centreon-2.0/www/install

# mysql -u root -p ndo < ./createNDODB.sql

# mysql -u root -p

mysql> GRANT SELECT , INSERT , UPDATE , DELETE ON ndo . * TO ndouser@localhost IDENTIFIED BY ndopassword;

Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)

mysql> FLUSH PRIVILEGES;Query OK, 0 rows affected (0.00 sec)

mysql> exit

Nous allons maintenant générer les fichiers de configuration NDO par Centreon. Pour celà, il faut aller dans le menu Configuration/Centreon, puis cliquer sur
le lien ndo2db.cfg dans le menu de gauche et cliquer sur le lien
Principal.

Centreon - IT & Network Monitoring-1.jpg

Saisir la configuration suivante dans l’onglet General (Socket type: Unix et fichier socket /usr/local/nagios/var/ndo.sock):

  • Socket type: unux
  • Socket name: /usr/local/nagios/var/ndo.sock

Centreon - IT & Network Monitoring-11.jpg

Modifier le login/password pour l’accès à la base de donnée NDO (ndouser/ndopassword):

Centreon - IT & Network Monitoring-3.jpg

il faut ensuite aller dans le menu Configuration/Centreon, puis
cliquer sur le lien ndomod.cfg dans le menu de gauche et cliquer sur le
lien Principal.

Centreon - IT & Network Monitoring-12.jpg
Saisir la configuration suivante:
  • Socket type: unixsocket
  • Output: /usr/local/nagios/var/ndo.sock
  • Buffer File: /usr/local/nagios/var/ndomod.tmp
Centreon - IT & Network Monitoring-15.jpg

Enfin nous allons exporter la configuration de Centreon vers Nagios (et donc normalement écraser les anciens fichiers de configuration de NDO).

La première chose à faire est de vérifier que les droits du
répertoire /usr/local/nagios/etc (et de tout ce qui a dessous) sont
compatible avec un écriture qui va être faite par Centreon (donc avec
l’utilisateur www-data):

# chmod -R 664 /usr/local/nagios/etc

Nagios reste le coeur de notre système de supervision. Ainsi quand
un host/service est créé dans l’interface de Centreon (menu
configuration / Hosts / Add), il faut ensuite exporter cette nouvelle
configuration pour qu’elle soit prise en compte par Nagios et donc
affiché dans l’interface de supervision de Centreon.

Il faut pour cela se rendre dans le menu Configuration / Nagios et saisir le formulaire suivant:

Centreon - IT & Network Monitoring-9.jpg

Le résultat de la commande doit être le suivant:

Centreon - IT & Network Monitoring-10.jpg

Il faut également penser à vérifier que l’exportation vers le répertoire de Nagios se passe sans problème (il ne faut PAS de message de type KO dans l’écran précédant).

Cette action est a répéter a chaque fois que vous souhaitez ajouter une configuration depuis Centreon vers Nagios.

Après quelques minutes, les informations
sur l’état de vos machines/services devraient remonter dans Centreon à
travers le module NDO. Pour vérifier que tout ce passe bien à ce
niveau, il faut se rendre dans le menu Monitoring / Event logs et
vérifier qu’il n’y a pas d’erreur au niveau ndomod:

Centreon - IT & Network Monitoring-14.jpg

Et voilà, vous devriez avoir un système opérationnel. En cas de problème pour suivre cette procédure, vous pouvez toujours poser une question sur le forum.

Catégories
Blog Open-source Reseau Systeme

Petites stats sur le forum

Après un mois d’existence, le forum du Blog de Nicolargo se porte bien. Quelques chiffres:

  • 69 utilisateurs déclarées
  • 70 question posées
  • 426 réponses
  • quelques utilisateurs très actifs (Suikox, Carnage76, Raptor45, Megax…)
  • plus de 100 pages vues par jours

Beaucoup de sujets abordés autour de Nagios, Centreon et la supervision réseau, mais n’oubliez pas que le but de ce forum est de partager ses idées sur tout les sujets du blog 😉

Pour vous inscrire et participer activement à la vie open-source, c’est par ici !

Catégories
Open-source Reseau Systeme

Utilisation de Centreon

Centreon est une belle couche d’administration Web à ajouter à votre serveur Nagios (si vous êtes allergiques à la ligne de commande Unix). Cependant la prise en main de Centreon peut s’avérer difficile vu l’absence de guide utilisateur digne de ce nom…

Avant de commencer, il faut vous assurer d’avoir une configuration Nagios/Centreon en état de marche…

Nous allons donc dans ce billet dérouler un cas d’école: l’ajout  d’un « host » de type serveur Linux et d’un « service » HTTP pour la supervision d’un serveur Web Apache.

Ajout d’un « host »

Nous allons ajouter un host de type serveur Linux à notre configuration Nagios.

On va pour cela dans le menu Configurer / Hosts et on clique sur le bouton Add:

Ensuite, on entre les caractéristiques propres du serveur (1):

  • Son nom (« host name »): www
  • Sa description (« Alias »): Serveur Web
  • Son adresse IP/DNS: www.mondomaine.com

On clique ensuite sur le bouton + pour ajouter un template associé a cet « host » (2). Pour rappel, un template est la centralisation de caractéristiques communes à des machines.

Puis on sélectionne le template (3): Servers-Linux

Enfin, on clique sur le bouton Save (4).

A ce stade, l' »host » www est dans la configuration de Centreon.

Ajout d’un « service »

Nous allons ajouter un host de typeNous allons poursuivre notre exemple par l’ajout d’un « service » pour superviser un serveur Web hébergé sur notre « host » www. Pour cela, il faut se rendre dans les menus Configuration / Service.

 

Comme on peut le voir, Centreon à créé des services par défaut (associé au template par défaut) permettant de superviser par SNMP certains services (disque, charge, swap) de notre serveur. Pour que cela fonctionne, il faut bien évidemment qu’un serveur SNMP soit lancé et configuré sur la machine « host » www. Dans mon exemple, je veux seulement surveiller la présence d’un serveur Web, je vais donc supprimer ces services de ma configuration Nagios:

Puis:

On peut ensuite ajouter notre nouveau service en cliquant sur le bouton Add:

Nous allons commencer par saisir:

  • le nom du service: Serveur HTTP (1)
  • le template assosié: generic-service (2)

Il est possible de voir le contenu d’un template en cliquant sur le bouton à droite du menu déroulant:

ce qui va afficher:

  • Le plugin à appeler pour ce service: check_http (3)

On clique ensuite sur le menu Relations (4) pour associer notre « service » au « host »

On ajoute donc le « host » www à la liste des hosts associés à ce service:

On finalise en cliquant sur le bouton Save:

Le service est maintenant présent dans la configuration de Centreon.

Notre configuration n’est pas encore supervisé, Centreon ne fait pas la supervision, c’est Nagios qui s’occupe de ces taches. Il faut donc exporter la nouvelle configuration sur notre serveur Nagios.

Exportation de la configuration vers Nagios

Il faut pour cela, aller dans le menu Configuration / Nagios / Generation (1 / 2) puis cliquer sur les boutons:

  • « Move export files »: pour déplacer physiquement les fichiers de configuration dans l’arborescence Nagios.
  • « Restart Nagios »: pour demander à Centreon de redémarrer Nagios pour que la configuration soit prise en compte.

Puis cliquer sur Export (3)

Si tout ce passe bien, vous ne devriez pas avoir de message d’erreur mais seulement:

Quelques minutes après l’exportation, la nouvelle configuration apparaitra dans l’interface de Centreon: