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Glances v2.0 RC – J’ai besoin de vous !

Cela fait maintenant plusieurs mois que je délaisse mon bébé blog pour me consacrer au développement de la version 2.0 de Glances. Avec l’aide d’Alessio Sergi, nous avons effectué un refactoring complet du code et apporté de nouvelles fonctions qui, je l’espère, vous serons utiles.

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Cependant, avant la mise à disposition officielle, j’ai besoin de vous pour tester la première Release Candidate (RC1). Le développement ayant été fait sous Ubuntu 14.04, je recherche donc des personnes de bonne volonté pour valider cette RC1 sur d’autres système d’exploitation: autres distributions GNU/Linux, BSD, Mac OS, Windows.

Comment tester Glances v2.0 RC1 ?

Le plus simple est de suivre les instructions de la page Wiki qui va vous permettre de tester cette nouvelle version sans impacter votre système existant (utilisation d’un environnement virtuel avec virtualenv).

Il est important de bien vérifier que l’on est sur la branche DEVELOP avant de lancer les tests suivants. Pour vérifier cela:

cd ~/tmp/glances
LANGUAGE=en_US.utf8  ~/glances-venv/bin/python -m glances -V

devrait afficher comme résultat:

Glances v2.0_RC1 with psutil v2.1.0

Quoi tester?

A vrai dire un peut tout…

Le mode standalone

Le plus simple est de commencer par lancer Glances en mode standalone (supervision de son propre système):

cd ~/tmp/glances
LANGUAGE=en_US.utf8  ~/glances-venv/bin/python -m glances -C ~/tmp/glances/conf/glances-monitor.conf

Votre terminal devrait afficher les statistiques (rafraîchissement par défaut de 3 secondes). En appuyant sur la touche ‘h’, vous obtiendrez une liste des différentes fonctions.

Mode client/serveur classique

Je vous propose ensuite de passer au mode client/serveur qui peut être testé sur une unique machine (le client et le serveur étant lancé sur la même machine) ou bien sur deux machines différentes.

On commence par lancer le serveur:

cd ~/tmp/glances
LANGUAGE=en_US.utf8  ~/glances-venv/bin/python -m glances -C ~/tmp/glances/conf/glances-monitor.conf -s

Puis le client:

cd ~/tmp/glances
LANGUAGE=en_US.utf8  ~/glances-venv/bin/python -m glances -C ~/tmp/glances/conf/glances-monitor.conf -c @IPSERVER

Votre terminal va alors afficher les statistiques du serveur.

Mode client/serveur SNMP

C’est une nouveauté de la version 2.0. Ce mode permet de lancer un client vers une machine ou le serveur Glances n’est pas lancé. Il va ainsi essayé de se connecter a un serveur SNMP (si celui-ci est installé sur votre serveur). Cette fonction est encore expérimentale et ne fonctionne correctement qu’avec des agents SNMP GNU/Linux.

Pour tester, il suffit de lancer le client:

cd ~/tmp/glances
LANGUAGE=en_US.utf8  ~/glances-venv/bin/python -m glances -C ~/tmp/glances/conf/glances-monitor.conf -c @IPSERVER

Votre terminal va alors afficher les statistiques minimale du serveur (par exemple, on a pas la liste des processus).

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Mode Web serveur

Egalement une nouveauté de la version 2.0, ce mode permet de lancer un serveur Glances qui va proposer une interface Web. Glances utilise pour cela le framework Bootle qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux autres projets libres.

Pour lancer le serveur en mode Web, il faut saisir la ligne de commande suivante:

cd ~/tmp/glances
LANGUAGE=en_US.utf8  ~/glances-venv/bin/python -m glances -C ~/tmp/glances/conf/glances-monitor.conf -w

Puis pointer son navigateur Web préféré sur l’adresse suivante: http://<ip serveur>:61208/

Glances - Mozilla Firefox_177

Comment remonter un bug ou une demande d’amélioration ?

Il faut disposer d’un compte Github et de cliquer sur le lien suivant: Remonter un bug dans Glances.

Dans la description, faire systématiquement apparaître:

  • la version de Glances testée ( ~/glances-venv/bin/python -m glances -V)
  • votre environnement de test (système d’exploitation, hardware, version de Python…)
  • un descriptif le plus précis du problème et de la manière de le reproduire (en Anglais de préférence)

Je compte sur vous 🙂

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Création d’un script de démarrage sous Linux

Dans cet article nous allons voir comment automatiser le démarrage d’un service ainsi que son arrêt sur un système GNU/Linux (plus particulièrement sur une distribution Ubuntu 8.04 Server).

A titre d’exemple, nous allons voir comment lancer un portail Liferay au démarrage de la machine, et comment l’arrêter proprement lors d’un reboot ou d’un shutdown.

Création du script

Nous allons donc créer un script nommé ‘liferay‘ que l’on va placer dans le répertoire /etc/init.d .

#!/bin/sh

# le nom du service
SERVICE_NAME=Liferay
# le répertoire où se trouvent les exécutables du service
SERVICE_DIRECTORY=/opt/Portal/bin
# le nom du script de démarrage du service
SERVICE_STARTUP_SCRIPT=startup.sh
# le nom du script d'arrêt du service
SERVICE_SHUTDOWN_SCRIPT=shutdown.sh

usage()
{
        echo "-----------------------"
        echo "Usage: $0 (stop|start|restart)"
        echo "-----------------------"
}

if [ -z $1 ]; then
        usage
fi

service_start()
{
        echo "Starting service '${SERVICE_NAME}'..."
        OWD=`pwd`
        cd ${SERVICE_DIRECTORY} && ./${SERVICE_STARTUP_SCRIPT}
        cd $OWD
        echo "Service '${SERVICE_NAME}' started successfully"
}

service_stop()
{
        echo "Stopping service '${SERVICE_NAME}'..."
        OWD=`pwd`
        cd ${SERVICE_DIRECTORY} && ./${SERVICE_SHUTDOWN_SCRIPT}
        cd $OWD
        echo "Service '${SERVICE_NAME}' stopped"
}

case $1 in
        stop)
                service_stop
        ;;
        start)
                service_start
        ;;
        restart)
                service_stop
                service_start
        ;;
        *)
                usage
esac
exit 0

Maintenant, il faut donner les permissions d’exécution sur ce script

# chmod a+x /etc/init.d/liferay

Automatisation

Maintenant que le script est créé, il ne reste plus qu’à faire en sorte que le service se lance au démarrage de la machine et qu’il se stoppe à l’arrêt de celle-ci. Le runlevel qui nous intéresse ici est le numéro 2, mais on peut appliquer cette configuration pour les autres.

Il existe 2 méthodes pour procéder: la première consiste à créer des liens symboliques à la main dans le répertoire /etc/rc2.d en respectant les conventions de nommage, et la seconde (plus simple), consiste à utiliser la commande update-rc.d (c’est cette méthode que nous allons utiliser).

Avant tout chose, il faut déterminer le moment exact où le script s’exécutera:

  • Démarrage du service
    Le service liferay doit se lancer une fois que le serveur de base de données est démarré (en l’occurrence, il s’agit de MySQL).
    En regardant dans le répertoire /etc/rc2.d, on voit que le service mysql démarre à la position 19 (ce numéro peut changer suivant les configurations), donc nous allons démarrer le service liferay à la position 20.
  • Arrêt du service
    Le service liferay doit s’arrêter avant que le serveur de base de données ne s’arrête.
    En regardant dans le répertoire /etc/rc6.d (le runlevel 6 est consacré à l’arrêt de la machine), on voit que le service mysql s’arrête en position 18. Nous allons donc arrêter le service liferay en position 17.

Voici donc la commande qui permet de configurer le service comme décrit précédemment:

# update-rc.d liferay start 20 2 . stop 17 6 .

Désactiver un service

Pour désactiver le lancement automatique d’un service au démarrage, il existe 3 possibilités:

  • utiliser la commande update-rc.d
    # update-rc.d -f liferay remove
  • supprimer le lien symbolique du répertoire /etc/rcX.d (où X représente le numéro de runlevel désiré)
  • retirer les permissions d’exécution sur le script situé dans le répertoire /etc/init.d

Pour plus d’infos, consulter la documentation de la commande update-rc.d.