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Installation de Centreon 2

Update: Ce billet n’est plus à jour.
Merci de consulter cet autre tutoriel pour une installation de Centreon 2 avec Nagios 3:
http://blog.nicolargo.com/2009/01/le-serveur-de-supervision-libre-part-3.html

Le but de ce billet est de détailler l’installation et la configuration de Centreon 2 avec Nagios 3.

Centreon est un logiciel libre permettant d’ajouter une couche applicative au logiciel Nagios. Centreon lui offre une nouvelle interface et lui apporte de nouvelles fonctionnalités. Il va permettre de rendre la configuration de Nagios plus facile et d’avoir une interface graphique améliorée. Les techniciens de leurs côtés auront toujours accès aux informations techniques de Nagios (Source: Wiki Centreon).

Update 13/01/2009: Ajout du paragraphe sur l’importation d’une configuration Nagios existante.

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Lier Cacti et Nagios

Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez que Nagios et Cacti sont deux logiciels libres que je suis tout particulièrement de part mes activités professionnelles. Je cherchais depuis un moment un moyen simple et efficace pour pouvoir accéder aux graphes de Cacti à partir de l’interface de Nagios.

Ne trouvant rien de concluent sur le Web, j’ai décidé de coder un petit script PHP, nommé CactiPlug.php, permettant d’ajouter cette fonction à Nagios.

Mises à jour:

  • Amélioration de J.Montanard, le plugin est disponible en version 0.21.
  • Grâce à la contribution de Dennis Yusupoff, le plugin est maintenant disponible en version 0.2.

Concrètement cela donne quoi ?

Et bien la possibilité d’ajouter automatiquement un lien vers Cacti depuis l’interface Web de Nagios. Il suffit donc juste de cliquer sur un bouton (Image 1.png ) pour être redirigé automatiquement vers la page correspondante au host en question dans Cacti.

Nagios.jpg Cacti.jpg

Comment marche le hack CactiPlug.php ?

On utilise la macro « action_url » dans la définition du host (ou mieux du template associé au host) que l’on défini avec la valeur suivante:


action_url /nagios/cactiplug/cactiplug.php?ip=$HOSTADDRESS

Quand on clique sur le bouton (Image 1.png ), le script cactiplug.php est appelé. Ce dernier va prendre en paramètre l’adresse IP du host (macro $HOSTADDRESS) et interroger directement la base de donnée MySQL de Cacti pour obtenir l’URL de la page Cacti correspondante.

Installation de cactiPlug.php

L’installation donnée ci-dessous a été validé avec Nagios 3.2 et Cacti 0.8.7.

La première chose à faire est de télécharger le script cactiplug.

# wget https://raw.github.com/nicolargo/cactiplug/master/cactiplug.php

Puis ensuite de saisir les commandes suivantes:

# mkdir /usr/local/nagios/share/cactiplug

# cp cactiplug.php /usr/local/nagios/share/cactiplug

# chown -R nagios:nagios /usr/local/nagios/share/cactiplug

Ensuite il faut configurer Nagios pour qu’il prenne en compte le plugin. Le plus simple est d’ajouter la ligne suivante dans le template generic_host du fichier template.cfg (voir ici vous êtes perdu dans les fichiers de conf de Nagios).

define host{

name generic-host

notifications_enabled 1

event_handler_enabled 1

flap_detection_enabled 1

failure_prediction_enabled 1

process_perf_data 1

retain_status_information 1

retain_nonstatus_information 1

notification_period 24×7

register 0

action_url /nagios/cactiplug/cactiplug.php?ip=$HOSTADDRESS

}

Configuration du plugin

La dernière étape consiste à éditer le fichier /usr/local/nagios/share/cactiplug/cactiplug.php afin d’y saisir les informations relatives à votre base de données Cacti (host, nom de la base, login et password).

Ensuite, il ne reste plus qu’a relancer Nagios:

# service nagios restart

ou

# sudo /etc/init.d/nagios restart

J’attend vos retours si vous testez ce plugin.

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Structure des fichiers de configuration de Nagios 3

smalllogo7.gif

Le passage en version 3.0 de Nagios (l’outil de monitoring système et réseau) a apporté son lot de nouveautés. L’une d’elle est la réorganisation des fichiers de configuration. Nous allons dans ce billet détailler cette structure et préparer notre configuration de Nagios pour qu’elle soit facile à administrer…

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Nouvelle version pour Nagios: 3.0.2

litejazz_logo.png

Nagios, l’outil de monitoring réseau dont je parle assez souvent dans mon blog évolue dans une nouvelle version (3.0.2). Au menu de cette évolution mineure:

  • correction d’une faille concernant XSS dans les fichiers CGIs
  • corrections d’autres bugs mineur dans les CGIs
  • et bien d’autres choses (liste complète ici)…

Pour effectuer la mise à jour de votre Nagios 3.0 ou 3.0.1 vers cette bouvelle version 3.0.2, vous pouvez suivre ce tutorial .

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Comment mettre à jour son serveur Nagios

logofullsize.pngNagios 3.2.0 vient de sortie. Il est donc conseiller d’utiliser cette dernière version. Ce billet à pour but de détailler la procédure à suivre pour mettre à jour son serveur Nagios entre une version 3.x et une version 3.y (pour une migration entre une version 2.x et une version 3.y, vous pouvez consulter ce tutorial).

Backup de l’ancienne version

Il est préférable de sauvegarder son ancienne configuration… au cas ou..

# cd /tmp

# tar zcvfh ./nagios-backup.tgz /usr/local/nagios –exclude var/archives

# cp /usr/local/nagios/share/side.php side.php.MODIF

Si quelque chose se passe mal au niveau de la mise à jour, il sera toujours possible de revenir en arrière en saisissant les commandes suivantes:

# cd /tmp

# tar zxvf ./nagios-backup.tgz

Téléchargement de la dernière version

Il faut au préalable des opérations suivantes, se loguer en tant qu’utilisateur nagios afin que les fichiers soient générés avec les bons droits.

# sudo – nagios

Puis télécharger la dernière version stable (3.2.0 au moment de l’écriture de ce billet).

# mkdir src

# cd src

# wget http://prdownloads.sourceforge.net/sourceforge/nagios/nagios-3.2.0.tar.gz

Compilation et installation

On décompresse puis on lance la compilation:

# tar zxvf nagios-3.2.0.tar.gz

# cd nagios-3.2.0

# ./configure –with-command-group=nagiosgrp

# make all

Si la compilation se termine sans erreur, vous pouvez l’installer sur votre système, sinon je vous conseille de poster votre erreur dans le forum officiel de Nagios:

# make install

# cp /usr/local/nagios/share/side.php /tmp/side.php.DEFAULT

# cp /tmp/side.php.MODIF /usr/local/nagios/share/side.php

Vérification de la configuration et redémarrage de Nagios

On va dans un premier temps vérifier que nos fichiers de configurations sont compatibles avec cette nouvelle version:

# /usr/local/nagios/bin/nagios -v /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg

Si vous avez ce rapport à la fin:

Total Warnings: 0

Total Errors: 0

C’est bon pour vous 😉

Finalement on relance Nagios (en repassant en mode root) dans la nouvelle version:

# /etc/init.d/nagios restart

Et voilà le travail !

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Migration facile de Nagios 2.x vers Nagios 3.0

Le but de ce billet est de migrer un serveur Nagios depuis une version 2.x (installée à partir de RPM Fedora comme décrit dans cette procédure) vers une version 3.0 (installée depuis les sources). Pour une installation directe (sur un nouveau serveur), je vous conseille de lire ce billet.

Image 1.png

Source: Nagios 2.x sous Fedora Core 6 (installation par RPM)
vers
Cible: Nagios 3.0 (à partir des sources)

Préparation de la migration

Sauvegarder toute votre configuration actuelle (version 2.x):

# tar cvf nagioscfg-backup-v2.tar /etc/nagios /usr/lib/nagios/plugins

# tar cvf nagioslog-backup-v2.tar /var/log/nagios

# tar cvf nagioslib-backup-v2.tar /usr/lib/nagios/plugins

On commence par arrêter le daemon Nagios existant:

# service nagios stop

Puis on désinstalle le package RPM de la version 2.x:

# yum -y remove nagios

Installation de la version 3.0

On télécharge la dernière version stable:

# wget http://heanet.dl.sourceforge.net/sourceforge/nagios/nagios-3.0.tar.gz

On décompresse:

# tar zxvf nagios-3.0.tar.gz

# cd nagios-3.0

Puis on compile:

# ./configure –with-command-group=nagios

PS: il faut remplacer le nom du groupe « nagios » par celui configurer dans le fichier nagios.cfg

# make all

Et on installe:

# make install

# make install-init

# make install-config

# make install-commandmode

On installe également l’interface Web:

# make install-webconf

# htpasswd -c /usr/local/nagios/etc/htpasswd.users nagiosadmin

# service httpd restart

Résumé de l’installation:

  • Répertoire racine de l’installation: /usr/local/nagios
  • Script de démarrage: /etc/rc.d/init.d/nagios
  • Répertoire des fichiers de configurations: /usr/local/nagios/etc

Configuration de la version 3.0 à partir des fichiers de la version 2.x

C’est là que cela se complique un petite peu. Il faut reprendre les fichier de configuration (.cfg) sauvegarder préalablement et les copier dans le nouveau répertoire.

Je vous conseille de sauvegarder le fichier initial de configuration de la version 3.0:

# cd /usr/local/nagios/etc

# cp nagios.cfg nagios.cfg.v3

# tar zxvf nagioscfg-backup-v2.tar

On recharge ensuite la configuration de la v2:

# cd /usr/local/nagios/etc

# tar xvf nagioscfg-backup-v2.tar

# chown -R nagios:nagios *

# cd /usr/local/nagios/var

# tar xvf nagioslog-backup-v2.tar

# chown -R nagios:nagios *

# cd /usr/local/nagios/libexec

# tar xvf nagioslib-backup-v2.tar

# chown -R nagios:nagios *

On lance alors une vérification de la syntaxe du fichier de configuration (compatibilité v2 avec la v3):

# /usr/local/nagios/bin/nagios -v /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg

Il faut juste penser à changer le chemin du « lock file PID »:

# vi /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg

#lock_file=/var/run/nagios.pid
lock_file=/usr/local/nagios/var/nagios.lock…

Personnellement j’ai eu à résoudre les problèmes suivants:

Warning: comment_file variable ignored. Comments are now stored in the status and retention files.
-> Corrigé en commentant la ligne suivante:
# comment_file=/var/log/nagios/comments.dat

Warning: downtime_file variable ignored. Downtime entries are now stored in the status and retention files.
-> Corrigé en commentant la ligne suivante:
# downtime_file=/var/log/nagios/downtime.dat

Warning: aggregate_status_updates directive ignored. All status file updates are now aggregated.
-> Corrigé en commentant la ligne suivante:
# aggregate_status_updates=1

Error in configuration file ‘/usr/local/nagios/etc/nagios.cfg’ – Line 433 (UNKNOWN VARIABLE)
-> Corrigé en commentant la ligne suivante:
# check_result_buffer_slots=4096

Une fois les fichiers de configuration validés sans erreurs ni warning, on peut relancer Nagios:

# service nagios start

Et voilà le travail, vous devriez maintenant disposer d’un beau Nagios en version 3.0 !

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Nagios version 3 est là

smalllogo7.gifNagios, que j’aborde souvent dans ce blog, débarque en version 3.0. La liste des nouveautés est très longue, je vous invite à la consulter ici.

Concernant l’installation de cette nouvelle version , je vous rappelle que j’avais écrit un billet dessus il y a quelques temps (la procédure reste la même). Je reparlerai vite des nouvelles fonctions dans un prochain billet.

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Des graphes dans Nagios avec PNP

Cette procédure est obsolète (écrite pour la version 0.4.x de Pnp4Nagios).

=> Merci de consulter cette procédure

PNP is not PerfParse est un module permettant à Nagios de stocker dans une base RRD et d’afficher via une interface Web des données provenant de vos plugins Nagios. Actuellement en version de développement (0.4.14 au moment de l’écriture de ce billet), PNP comble un manque important dans Nagios: la génération de graphiques personnalisés intégrés à l’interface Web.

Nous allons dans ce billet installer PNP sur une configuration Nagios existante (cliquez ici pour accèder à des tutoriels d’installation de Nagios).

Update du 24/08/2009: Mise à jour de la procédure pour PNP version 0.4.14 et suppression des informations concernant la version 2.x de Nagios.

Compilation de PNP

On récupère la dernière version des sources et on décompresse (en root):

# cd /usr/src
# wget http://downloads.sourceforge.net/pnp4nagios/pnp-0.4.14.tar.gz
# tar zxvf pnp-0.4.14.tar.gz
# cd pnp-0.4.14

Puis on configure:

# ./configure
General Options:
————————-         ——————-
Nagios user/group:                nagios nagios
Install directory:                /usr/local/nagios
HTML Dir:                         /usr/local/nagios/share/pnp
Config Dir:                       /usr/local/nagios/etc/pnp
Location of rrdtool binary:       /usr/bin/rrdtool Version 1.2.15
RRDs Perl Modules:                FOUND (Version 1.2015)
RRD Files stored in:              /usr/local/nagios/share/perfdata
process_perfdata.pl Logfile:      /usr/local/nagios/var/perfdata.log
Perfdata files (NPCD) stored in:  /usr/local/nagios/var/spool/perfdata/

Il faut vérifier que le résultat de cette configuration correspond à votre système, puis ensuite seulement lancer la compilation:

# make all
# make install
# make install-config

Configuration initiale de PNP

Il existe 3 méthodes pour intégrer PNP à Nagios. Dans ce billet, nous allons aborder la seconde (appelée « bulk-mode ») qui est un bon compromis entre la complexité d’installation et les performances obtenues.

Dans cette installation « bulk-mode », les données de vos futurs graphes sont collectés dans un fichier temporaire. Ce fichier est traité de manière à intervalles réguliers par le script perl process_perfdata.pl.

La première chose à faire est d’éditer le fichier nagios.cfg et de modifier la configuration:

# sudo vi /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg

process_performance_data=1

#
# service performance data
#service_perfdata_file=/usr/local/nagios/var/service-perfdata
service_perfdata_file_template=DATATYPE::SERVICEPERFDATA\tTIMET::$TIMET$\tHOSTNAME::$HOSTNAME$\tSERVICEDESC::$SERVICEDESC$\tSERVICEPERFDATA::$SERVICEPERFDATA$\tSERVICECHECKCOMMAND::$SERVICECHECKCOMMAND$\tHOSTSTATE::$HOSTSTATE$\tHOSTSTATETYPE::$HOSTSTATETYPE$\tSERVICESTATE::$SERVICESTATE$\tSERVICESTATETYPE::$SERVICESTATETYPE$
service_perfdata_file_mode=a
service_perfdata_file_processing_interval=15
service_perfdata_file_processing_command=process-service-perfdata-file

#
# host performance data
#

host_perfdata_file=/usr/local/nagios/var/hostperfdata
host_perfdata_file_template=DATATYPE::HOSTPERFDATA\tTIMET::$TIMET$\tHOSTNAME::$HOSTNAME$\tHOSTPERFDATA::$HOSTPERFDATA$\tHOSTCHECKCOMMAND::$HOSTCHECKCOMMAND$\tHOSTSTATE::$HOSTSTATE$\tHOSTSTATETYPE::$HOSTSTATETYPE$
host_perfdata_file_mode=a
host_perfdata_file_processing_interval=15
host_perfdata_file_processing_command=process-host-perfdata-file

Reste à éditer le fichier commands.cfg (/usr/local/nagios/etc/objects/commands.cfg sous Nagios 3):

# sudo vi commands.cfg
define command{
command_name    process-service-perfdata
command_line    $USER1$/process_perfdata.pl –bulk=/usr/local/nagios/var/service-perfdata
}

define command{
command_name process-host-perfdata-file
command_line $USER1$/process_perfdata.pl –bulk=/usr/local/nagios/var/host-perfdata
}

Reste à vérifier votre configuration et à relancer Nagios:

# /usr/local/nagios/bin/nagios -v /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg
# /etc/init.d/nagios restart

Remarque, si vous rencontrez l’erreur suivant:

Error: Unable to write to temp_path (‘/usr/local/nagios/var/spool/checkresults’) – Permission denied
Error: Unable to write to check_result_path (‘/usr/local/nagios/var/spool/checkresults’) – Permission denied

Il faut modifier les droits sur le répertoire en faisant:

# sudo chmod -R 777 /usr/local/nagios/var/spool/checkresults

Puis pour Nagios 3:

# sudo chown -R nagios:nagios /usr/local/nagios/var/hostperfdata

Comment accéder à PNP

Maintenant que l’installation est terminé, vous pouvez accéder à l’interface Web via l’URL suivante: http://AdresseServeurNagios/nagios/pnp/

Voici un aperçu de l’interface:

 

Intégrer PNP à Nagios

Après installation on a donc deux interfaces Web distinctes: celle de Nagios et celle de PNP. Pour intégrer PNP dans Nagios, il faut utiliser les action_url.

 

Sous Nagios 3, c’est dans le fichier template.cfg qu’il faut faire les ajouts:

define host {
name nomdutemplatehost

action_url /nagios/pnp/index.php?host=$HOSTNAME$
}

define host {
name nomdutemplateservice

action_url /nagios/pnp/index.php?host=$HOSTNAME$&srv=$SERVICEDESC$
}

 

Une fois Nagios redémarré, une nouvelle icône ( ) devrait apparaître à coté des hosts et services concernés:

Vous avez donc maintenant un nouvel outil bien utile intégré à Nagios. Pour aller plus loin (notamment si vous souhaitez écrire vos propres templates), le mieux est de se rendre sur le site officiel de PNP.

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Surveiller vos serveurs Linux avec Nagios et NRPE

Suite à l’introduction sur les greffons Nagios, voici une simple procédure pour mettre en place le monitoring de serveurs sous Linux (voir ce billet pour des serveurs BSD ou Mac OS X) à partir de Nagios en utilisant le plugin NRPE.

Sur votre serveur Nagios…

… il faut installer le plugin NRPE. Pour cela, le plus simple est de faire confiance à votre gestionnaire de paquets.

Sous Fedora, la commande suivante devrait suffire:

# sudo yum install nagios-plugins-nrpe

Sous Ubuntu/Debian:

# sudo apt-get install nagios-nrpe-plugin

Il faut également vérifier que la définition du plugin est bien présente dans le fichier de configuration des commandes (commands.cfg):


######
# NRPE
######

# ‘check_nrpe’ command definition
define command{
command_name check_nrpe
command_line $USER1$/check_nrpe -H $HOSTADDRESS$ -c $ARG1$
}

Sur votre serveur Linux à surveiller...

La procédure est un peu plus longue. Il faut d’abord installer le daemon NRPE et les plugins Nagios (qui vont être lancés localement par le daemon NRPE):

Sous Fedora:

# sudo yum install nrpe
# sudo yum install nagios-plugins-all

Sous Ubuntu/Debien:

# sudo apt-get install nagios-nrpe-server
# sudo apt-get install nagios-plugins

Puis éditer le fichier /etc/nagios/nrpe.cfg pour modifier la ligne suivante:


allowed_hosts = Mettre ici l’adresse IP de votre serveur Nagios

On automatise le lancement du daemon au démarrage du serveur avec la commande:

# chkconfig –add nrpe

On ajoute une règle pour autoriser le Firewall IPtable à laisser passer les requêtes NRPE (à adapter selon vos règles):

# iptables -I RH-Firewall-1-INPUT 10 -p tcp –dport 5666 -j ACCEPT
Attention il faut mettre deux – (- -) avant l’option dport

Il ne reste plus qu’à lancer le daemon:

Sous Fedora:

# service nrpe start

Sous Ubuntu/Debien:

# /etc/init.d/nagios-nrpe-server start

On teste la communication…

Pour tester que la communication entre le serveur Nagios et le serveur à surveiller se passe bien, il suffit de se rendre dans le répertoire des plugins (/usr/lib/nagios/plugins) de Nagios et de tester le plugin NRPE:

# ./check_nrpe -H Adresse_IP_du_serveur_Linux
NRPE v2.7

Si tout est OK, cette commande devrait renvoyer la version du daemon NRPE.

Vous pouvez tester directement les plugins avec la commande suivante (exemple donnée pour un check de la charge):

# ./check_nrpe -H Adresse_IP_du_serveur_Linux -c check_load

On configure Nagios…

La dernière étape consiste à modifier les fichiers de configuration de Nagios pour intégrer le monitoring du/des serveur Linux. Il faut dans un premier temps éditer votre fichier de configuration des hosts (hosts.cfg par défaut) et y ajouter votre machine Linux:

define host {
use generic-host
host_name linus
alias Ma machine Linux
address 192.168.0.7
}

Puis ajouter les services offerts par NRPE (dans le fichier services.cfg), quelques exemples:

# Charge CPU
define service{
use generic-service
host_name remotehost
service_description CPU Load
check_command check_nrpe!check_load
}

# Memoire
define service{
use generic-service
host_name remotehost
service_description Memory
check_command check_nrpe!check_mem
}

Pour ajouter des nouveaux plugins executable par NRPE, il faut éditer le fichier /etc/nagios/nrpe.cfg et ajouter une ligne par service:


command[check_disk]=/usr/lib/nagios/plugins/check_disk -w 20 -c 10 -p /dev/hda

Ne pas oublier de relancer le daemon quand on change le fichier de configuration (nrpe.cfg):

# service nrpe restart

Il est bien entendu possible d’écrire son propre plugin Nagios et de le faire exécuter par NRPE.

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Installation de Centreon sous Ubuntu

Ce billet est obsolète. Si vous souhaitez accéder à la dernière version du tutoriel pour
« Installer Nagios 3 avec Centreon 2 » alors cliquez ici.

A la demande générale (enfin d’un lecteur…), voici la procédure pour installer Centreon (nouveau nom d’Oreon) sur la distribution Linux Ubuntu. Il y a effectivement quelques différences avec l’installation sous Fedora.

Introduction

Oreon est un logiciel libre permettant d’ajouter une couche applicative au logiciel Nagios. Oreon lui offre une nouvelle interface et lui apporte de nouvelles fonctionnalités. Il va permettre de rendre la configuration de Nagios plus facile et d’avoir une interface graphique améliorée. Les techniciens de leurs côtés auront toujours accès aux informations techniques de Nagios (Source: Wiki Centreon).
Installation du serveur MySQL et ApacheCette étape est optionnelle, vous pouvez utiliser un serveur Apache/MySQL existant. Il faut cependant vérifier que les librairies nécessaires (PHP) sont installées.

# sudo apt-get install apache2 php5

# sudo apt-get install mysql-server

# /etc/init.d/mysql reset-password

# /etc/init.d/mysql restart

# sudo apt-get install php5-mysql php5-gd php5-ldap php5-snmp

# /etc/init.d/apache2 restart

Pre-requis système

Voici une liste de librairies à installer avant Centreon:

# sudo apt-get install rrdtool

# sudo apt-get install librrds-perl

# wget http://security.ubuntu.com/ubuntu/pool/main/n/net-snmp/snmp_5.2.1.2-4ubuntu2.1_i386.deb

# sudo dpkg -i ./snmp_5.2.1.2-4ubuntu2.1_i386.deb

# sudo apt-get install mailx

# sudo apt-get install php-pear

# pear upgrade –force –alldeps PEAR-1.6.2

Installation de Centreon

Vous pouvez voir la dernière version de Centreon à l’adresse suivante: Site officiel de Centreon (download).

# wget http://download.oreon-project.org/index.php?id=65

# tar zxvf centreon-1.4.1.tar.gz# cd centreon-1.4.1/

# bash ./install.sh

Where is installed RRD perl modules (RRDs.pm) ?
Just put directory, not full path.default to [/usr/local/rrdtool/lib/perl]: /usr/lib/perl5

Where is PEAR Path ?default to [/usr/share/pear]:/usr/share/php
PEAR Path /usr/share/php/PEAR.php

Do you want to install Oreon Traps Plugins ?[y/n], default to [y]: n

Configuration de Centreon

Lors de la connexion à votre serveur via l’URL (http://localhost/oreon), vous allez être redirigé vers le wizard d’installation. Il suffit de vérifier pour chacunes des étapes que tout est OK. Pour la DB, vous pouvez utiliser les paramètres suivants si votre DB est locale:

Et voila le travail.Vous pouvez maintenant commencer à utiliser Centreon en vous rendant à l’URL: http://localhost/oreon/.