Catégories
Open-source Planet-libre Systeme

Que faire le 11.10.10 ?

Hier (le 10.10.10, sur le coup des 10h10) est sorti officiellement la version 10.10 de la plus populaire des distribution GNU/Linux: Ubuntu. Cela fait maintenant quelques semaines que j’utilise cette distribution à la fois sur mon PC desktop du boulot et sur mon PC portable personnel.

J’en ai profité pour valider mon script shell UbuntuPostInstall. Ce script de fainéant à pour but d’automatiser toutes une série d’actions que je fais plus ou moins systématiquement quand j’installe un PC sous Ubuntu Desktop.

A l’heure de l’écriture de ce billet le script en est à sa version 0.94 (j’incrémente de 0.01 à chaque modification :)) et il fait les choses suivantes:

  • Installation d’aptitude (que je préfère à apt-get)
  • Configuration des dépôts Getdeb, Ubuntu Partner (je sais c’est mal, « ave maria »*3),  WebUpd8
  • Mise à jour des dépôts
  • Mise à jour du système
  • Installation de: dropbox (et de ces scripts de partage public), ppasearch, gstreamer (la totale !), vlc, shutter, chromium, pino, wine, x264, theora, mplayer, banshee, ubuntu tweak, build-essential gparted lm-sensors sensors-applet subversion compizconfig-settings-manager x264 ffmpeg2theora oggvideotools istanbul music-applet pidgin-facebookchat pidgin-plugin-pack drapes gnome-do gnome-do-plugins hardinfo shotwell moovida handbrake-gtk mplayer iperf ifstat vim wireshark hugin nautilus-image-converter flashplugin-installer rabbitvcs-nautilus tshark fortune pavucontrol sun-java6-jre sun-java6-plugin gimp gimp-save-for-web googleearth-package screenlets xchat ogmrip transmageddon rhythmbox arp-scan guvcview wavpack mppenc libmpcdec3 faac flac vorbis-tools faad lame nautilus-script-audio-convert libnotify-bin cheese ubuntu-tweak darktable sound-juicer picard htop
  • Installation du thème Equinox + icônes Faenza + Conky (et ma conf perso)
  • Installation de Google Earth
  • Configuration de LibDVDRead4 pour permettre la lecture des DVD protégés

Le script en question est téléchargeable à l’adresse suivante.

Pour lancer le téléchargement du script puis le lancer sur votre distribution Ubuntu:

wget http://svn.nicolargo.com/ubuntupostinstall/trunk/ubuntupostinstall.sh

chmod a+x ./ubuntupostinstall.sh

sudo ./ubuntupostinstall.sh

J’imagine que vous avez également des scripts du même genre sous le coude non ?

A vos commentaires !

Catégories
Open-source Planet-libre Reseau Web

Installation d’un serveur OpenVPN sous Debian/Ubuntu

Dernière mise à jour de ce billet: Le 20 octobre 2013.

Sur la longue route menant à la protection de la vie privée sur Internet, on entend de plus en plus parler des réseaux privés virtuels (VPN pour les geek). Cette technique permet la création d’une liaison chiffrée entre votre machine et un serveur hébergé sur Internet (par exemple chez un fournisseur d’accès se trouvant en France ou à l’étranger). Tous vos accès à Internet seront alors vus à partir de l’adresse IP de ce serveur VPN et non plus par celle de votre machine.

Avec la généralisation des systèmes de surveillance mis en place pour les lois de type Hadopi&Co, les offres de VPN payantes ont tendances à fleurir en ce moment sur le marché.

Nous allons dans ce billet voir comment installer et configurer son propre serveur VPN sous Ubuntu basée sur OpenVPN, une solution libre et compatible avec des clients multi-OS.

Toute petite introduction à OpenVPN

OpenVPN n’est pas un VPN IPSec. C’est un VPN SSL se basant sur la création d’un tunnel IP (UDP ou TCP au choix) authentifié et chiffré avec la bibliothèque OpenSSL.

Quelques avantages des tunnels VPN SSL:

  • Facilité pour passer les réseaux NATés (pas de configuration à faire)
  • Logiciel clients disponibles sur GNU/Linux, BSD, Windows et Mac OS X.

Installation du serveur OpenVPN

Nous allons détailler l’installation du serveur OpenVPN sur une distribution Ubuntu Server LTS 10.04 (mais la procédure doit être la même sur Debian like).

On commence par installer OpenVPN à partir des dépôts officiels:

sudo aptitude install openvpn

On copie ensuite les fichiers de configurations:

sudo mkdir /etc/openvpn/easy-rsa/

sudo cp -r /usr/share/doc/openvpn/examples/easy-rsa/2.0/* /etc/openvpn/easy-rsa/

sudo chown -R $USER /etc/openvpn/easy-rsa/

Configuration du serveur OpenVPN

A l’aide des scripts installés dans le répertoire /etc/openvpn/easy-rsa/ nous allons configurer OpenVPN pour utiliser une authentification par clés et certificats.

On commence par éditer le fichier /etc/openvpn/easy-rsa/vars:

export KEY_COUNTRY= »FR »

export KEY_PROVINCE= »06″

export KEY_CITY= »Nissa »

export KEY_ORG= »nicolargo.com »

export KEY_EMAIL= »dtc@hadopi.fr »

Ensuite on lance la séquence suivante qui va générer les clés (.key) et les certificats (.crt):

cd /etc/openvpn/easy-rsa/

source vars

./clean-all

./build-dh

./pkitool –initca

./pkitool –server server

sudo openvpn –genkey –secret keys/ta.key

On copie ensuite les clés et les certificats utiles pour le serveur dans le répertoire /etc/openvpn/:

sudo cp keys/ca.crt keys/ta.key keys/server.crt keys/server.key keys/dh1024.pem /etc/openvpn/

Puis on génère un répertoire /etc/openvpn/jail dans lequel le processus OpenVPN sera chrooté (afin de limiter les dégâts en cas de faille dans OpenVPN) puis un autre répertoire (/etc/openvpn/clientconf) qui contiendra la configuration des clients:

sudo mkdir /etc/openvpn/jail

sudo mkdir /etc/openvpn/clientconf

Enfin on créé le fichier de configuration /etc/openvpn/server.conf:

# Serveur TCP/443

mode server

proto tcp

port 443

dev tun

# Cles et certificats

ca ca.crt

cert server.crt

key server.key

dh dh1024.pem

tls-auth ta.key 1

key-direction 0

cipher AES-256-CBC

# Reseau

server 10.8.0.0 255.255.255.0

push « redirect-gateway def1 bypass-dhcp »

push « dhcp-option DNS 208.67.222.222 »

push « dhcp-option DNS 208.67.220.220 »

keepalive 10 120

# Securite

user nobody

group nogroup

chroot /etc/openvpn/jail

persist-key

persist-tun

comp-lzo

# Log

verb 3

mute 20

status openvpn-status.log

; log-append /var/log/openvpn.log

Ce fichier permet de créer un serveur VPN SSL routé basée sur le protocole TCP et utilisant le port HTTPS (443) enfin de maximiser sont accessibilité depuis des réseaux sécurisés par des Firewalls. Les clients obtiendrons une nouvelle adresse IP dans le range 10.8.0.0/24.

On teste la configuration en saisissant la commande suivante:

cd /etc/openvpn

sudo openvpn server.conf

On doit obtenir les messages suivants:

Si le serveur démarre correctement, on peut terminer la configuration sur serveur OpenVPN en décommentant la dernière ligne du fichier /etc/openvpn/server.conf :

log-append /var/log/openvpn.log

On lance le serveur avec la commande:

sudo /etc/init.d/openvpn start

A ce stade les machines clientes vont pouvoir se connecter au serveur VPN. Par contre impossible d’aller plus loin que ce dernier car l’adresse 10.8.0.x ne sera par routée en dehors de votre serveur. Il faut donc configurer le serveur pour qu’il joue le rôle de routeur entre l’interface VPN (tun0) et l’interface physique (eth0) et de NATeur entre les adresses en 10.8.0.x et son adresse IP réelle.

Configuration du routage:

sudo sh -c ‘echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward’

Pour rendre ce paramètrage de routage permanant (même après un reboot), il faut ajouter la ligne suivante au fichier /etc/sysctl.conf:

net.ipv4.ip_forward = 1

Puis configuration d’IpTables (si utilisé sur votre serveur) :

# règles obligatoires pour ouvrir déverrouiller l’accès :

sudo iptables -I FORWARD -i tun0 -j ACCEPT

sudo iptables -I FORWARD -o tun0 -j ACCEPT

sudo iptables -I OUTPUT -o tun0 -j ACCEPT

# autres règles : Translation d’adresses

sudo iptables -A FORWARD -i tun0 -o eth0 -j ACCEPT

sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE

sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -s 10.8.0.0/24 -o eth0 -j MASQUERADE

sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -s 10.8.0.2/24 -o eth0 -j MASQUERADE

Pour rendre cette règle de NAT persistante après un reboot de votre serveur, il faut commencer par créer un script de chargement de règles de Firewall (ou utiliser  un script existant):

sudo sh -c « iptables-save > /etc/iptables.rules »

Puis éditer votre fichier /etc/network/interfaces pour y ajouter la ligne suivante après la définition de votre interface réseau principale (« iface eth0 inet… » par exemple):

pre-up iptables-restore < /etc/iptables.rules

Le serveur est maintenant prêt à accueillir les clients. Nous allons donc voir dans le chapitre suivant comment déclaration un client sur le serveur.

Création d’un compte client OpenVPN

Imaginons que l’on veuille créer une clés pour le client « pcportablenicolargo » (c’est un exemple :)), alors il suffit de saisir les commandes suivantes sur le serveur:

cd /etc/openvpn/easy-rsa

source vars

./build-key pcportablenicolargo

Note: si vous souhaitez protéger l’accès à vos clés par un mot de passe (c’est à dire qu’un mot de passe sera demandé à la monté du tunnel VPN), il faut utiliser la commande ./build-key-pass en lieu et place de ./buil-key.

Le script ./build-key va générer 3 fichiers dans le répertoire /etc/openvpn/easy-rsa/keys:

  • pcportablenicolargo.crt: Certificat pour le client
  • pcportablenicolargo.csr: Certificat à garder sur le serveur
  • pcportablenicolargo.key: Clés pour le client

On copie les fichiers nécessaires un sous répertoire du répertoire /etc/openvpn/clientconf/ préalablement créé:

sudo mkdir /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/

sudo cp /etc/openvpn/ca.crt /etc/openvpn/ta.key keys/pcportablenicolargo.crt keys/pcportablenicolargo.key /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/

On va ensuite dans le répertoire /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/:

cd /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/

Puis on créé le fichier client.conf (il faut remplacer A.B.C.D par l’adresse publique de votre serveur VPN que vous pouvez obtenir avec la commande « wget -qO- ifconfig.me/ip »):

# Client

client

dev tun

proto tcp-client

remote A.B.C.D 443

resolv-retry infinite

cipher AES-256-CBC

; client-config-dir ccd

# Cles

ca ca.crt

cert pcportablenicolargo.crt

key pcportablenicolargo.key

tls-auth ta.key 1

key-direction 1

# Securite

nobind

persist-key

persist-tun

comp-lzo

verb 3

Pour assurer la compatibilité avec le client Windows OpenVPN, on fait une copie du fichier client.conf vers client.ovpn:

sudo cp client.conf client.ovpn

On devrait ainsi avoir les fichiers suivants dans le répertoire /etc/openvpn/clientconf/pcportablenicolargo/:

  • ca.crt: Certificat du serveur
  • client.conf: Fichier de configuration du client OpenVPN (Linux, BSD, MacOS X)
  • client.ovpn: Fichier de configuration du client OpenVPN (Windows)
  • hennionn.crt: Certificat du client
  • hennionn.key: Clés du client
  • ta.key: Clés pour l’authentification

Il ne reste plus qu’à mettre ces fichiers dans une archive ZIP et de la transmettre sur le PC client:

sudo zip pcportablenicolargo.zip *.*

Update

Pour les plus fainéants, j’ai créé un script (dépôt source sous GitHub) permettant d’automatiser les étapes décrites dans ce paragraphe et donc de permettre simplement la déclaration d’un nouveau client VPN sur votre serveur:

/Update

Attribuer une adresse IP statique à un client VPN

Ce qui est expliqué dans ce chapitre est optionnel.

Pour des raisons de sécurité (par exemple l’application de filtre IP), il est parfois nécessaire d’affecter une adresse IP statique à un client VPN. Pour cela, il faut créer un répertoire qui va contenir les configurations statiques:

sudo mkdir /etc/openvpn/ccd

sudo ln -s /etc/openvpn/ccd /etc/openvpn/jail/ccd

Ensuite on édite à l’intérieur de ce répertoire un fichier correspondant au CNAME (X509) de l’utilisateur dont on veut rendre la configuration statique (par exemple pcportablenicolargo):

sudo vi /etc/openvpn/ccd/pcportablenicolargo

ifconfig-push 10.8.0.18 10.8.0.17

La syntaxe est la suivante: ifconfig-push @IPCLIENTTUNNELVPN @IPSERVEURTUNNELVPN.

Ainsi quand le client pcportablenicolargo se connectera au serveur VPN il obtiendra une adresse en 10.8.0.18. Le bout du tunnel VPN (coté serveur) sera lui en 10.8.0.17.

Note: A chaque modification de ce répertoire il faut en faire une copie vers le chroot (jail, à adapter à votre configuration):

cp /etc/openvpn/ccd/* /etc/openvpn/jail/ccd

On dé-commente la ligne suivante au niveau de la configuration du serveur (/etc/openvpn/server.conf):

client-config-dir ccd

Puis on relance le serveur:

sudo /etc/init.d/openvpn restart

Configuration d’un client OpenVPN sous Ubuntu

Les opérations suivantes sont à faire sur le PC client que l’on veut connecter au serveur VPN.

On part sur le principe ou le fichier pcportablenicolargo.zip a été téléchargé et dézippé dans le répertoire /etc/openvpn/pcportablenicolargo.

Gnome permet de configurer de manière graphique le client OpenVPN. Pour celà il faut ajouter les packages suivants sur sa distribution (Ubuntu Desktop 10.10 dans mon exemple):

sudo aptitude install openvpn resolvconf network-manager-openvpn-gnome

Il faut redémarrer la machine pour finaliser l’installation.

Déclaration du VPN sous Ubuntu

Ensuite on clique gauche sur l’icone réseau du Tableau de bord > Connexions VPN > Configurer le VPN.

On clique sur le bouton Importer.

On va dans le répertoire /etc/openvpn/pcportablenicolargo et on sélectionne le fichier client.conf.

La fenêtre suivante devrait s’afficher:

Il ne reste plus qu’à cliquer sur Appliquer.

Utilisation du VPN sous Ubuntu

Rien de très compliqué :). Si vous avez nommé votre déclaration de VPN Client alors, il suffit de cliquer gauche sur l’icone réseau du Tableau de bord > Connexions VPN > Client.

L’icône réseau du tableau de bord devrait se voir modifier (apparition d’un petit cadenas).

Pour ce déconnecter du VPN: Tableau de bord > Connexions VPN > Déconnecter le VPN.

Si vous avez une erreur lors de la connexion, vous pouvez essayer la méthode fournie par ce lecteur dans ce commentaire.

Configuration d’un client OpenVPN sous Windows

Update

Après quelques tests sous Windows XP, le client que je préconise ci dessous n’est vraiment pas concluant (impossible de se connecter au serveur une fois sur deux, pas de log…).

Je conseille donc l’utilisation d’une solution libre “OpenVPN  Windows” (à télécharger sur le site http://openvpn.net/index.php/open-source/downloads.html).

Une fois installé, il suffit de décompresser l’archive pcportablenicolargo.zip dans le répertoire C:\Programs Files\Openvpn\conf\ et de se connecter à partir du bouton qui se trouve dans la barre des taches.

/Update

On part sur le principe ou le fichier pcportablenicolargo.zip a été téléchargé et dézippé dans le répertoire c:\vpn\pcportablenicolargo.

On va utiliser le client OpenVPN pour Windows nommé « OpenVPN Acccess Server Windows client » téléchargeable sur le site suivant (il nécessite l’installation préalable du framework .NET 3.5 SP1, téléchargeable sur le même site).

Déclaration du VPN sous Windows

Une fois le logiciel téléchargé puis installé. Il suffit de cliquer sur le nouvel icône dans la barre des taches. La fenêtre suivante devrait apparaître. Il faut alors cliquer sur le bouton + pour ajouter une nouvelle connexion VPN.

Ensuite on sélectionne l’option d’importation locale (1) et on clique sur Import (2):

On sélectionne ensuite le fichier client.ovpn qui se trouve dans c:\vpn\pcportablenicolargo\:

On sauvegarde la configuration:

La nouvelle connexion VPN devrait apparaître dans la fenêtre principale:

Utilisation du VPN sous Windows

Il suffit de cliquer sur le nouvel icône dans la barre des taches.  Il faut alors cliquer sur le bouton correspondant à votre connexion VPN définie dans le paragraphe précédant.

Une fois la connexion établie, on a le message suivant:

Pour se déconnecter du VPN, il suffit de cliquer sur le bouton… « Disconnect » (bravo):

Surveiller les connexions VPN

Dans la configuration fournie en exemple, le processus OpenVPN server va écrire toute les minutes un état des clients connectés au serveur dans le fichier /etc/openvpn/openvpn-status.log.

On a, par exemple, les informations suivantes:

OpenVPN CLIENT LIST
Updated,Fri Jan 21 15:48:06 2011
Common Name,Real Address,Bytes Received,Bytes Sent,Connected Since
client1,27.12.245.248:10086,306367,620864,Fri Jan 21 13:58:25 2011
ROUTING TABLE
Virtual Address,Common Name,Real Address,Last Ref
10.8.0.10,client1,27.12.245.248:10086,Fri Jan 21 15:47:14 2011
GLOBAL STATS
Max bcast/mcast queue length,0
END

Sources:

Catégories
Developpement

Maître Capello, les chiffres !

Si vous suivez régulièrement ce blog, vous devez sûrement connaitre Nicolas Richasse alias @ZeNico qui a rédigé quelques bons billets orientées sur sa spécialité: le développement logiciel. ZeNico est clairement le meilleur développeur que j’ai eu l’occasion de croiser et pour tout dire, j’en ai vu passer pas mal !

Il y peu de temps, il a décidé de ce mettre au développement d’application pour les smartphones. Pour « se faire la main » (dixit ZeNico), il a ainsi développé une application iPhone nommée iNumbers qui reprend grosso modo les règles du jeu des chiffres dans « Des chiffres et des lettres » (vous savez le jeu télévisé préféré des plus de 70 ans :)).

« Le but du jeu est d’arriver à calculer un nombre compris entre 101 et 999 à partir de 6 chiffres tirés au hasard parmi 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 25, 50, 75 et 100 en utilisant uniquement les 4 opérateurs de base, à savoir : l’addition (+), la soustraction (-), la multiplication(*)  et la division (/) »

Si vous n’arrivez pas à trouver la solution, le logiciel la trouve pour vous en quelques secondes ! Tel un super et infatigable Jacques Capelovici !

L’application est payante, mais ne vous ruinera pas: 0.79€ !

Pour plus d’information, vous pouvez consulter la page officielle du jeux.

Teasing

Vous avez bien fait de lire ce billet jusqu’à la fin 🙂

ZeNico travaille également sur une prochaine application iPhone gratuite et open-source et qui aura un lien direct avec ce blog… à suivre…

/Teasing

Catégories
Open-source Planet-libre Systeme

Mon desktop 201010

J’aime bien changer mon desktop en début de mois, histoire de ne pas tomber dans la routine 🙂

Voici donc un screenshot de mon desktop Gnome (Ubuntu 10.04) pour le mois d’octobre 2010:

Fond d’écran: http://www.abductit.com/files/articles/35_black_wallpapers/27.jpg
GTKLook des fenêtre Equinox et icônes Faenza
Conky: Thème Faenza

Pour installer la combo magique (Equinox + Faenza + Conky)

On ajoute les dépôts suivants:

sudo add-apt-repository ppa:tiheum/equinox

sudo add-apt-repository ppa:conkyhardcore/ppa

sudo aptitude update

Puis on installe les logiciels + thèmes:

sudo aptitude install gtk2-engines-equinox equinox-theme equinox-ubuntu-theme faenza-icon-theme conky-all conkybanshee

cd ~

wget http://dl.dropbox.com/u/1112933/conky-faenza-nicolargo.tar.gz

tar zxvf conky-faenza-nicolargo.tar.gz

~/.conky-startup.sh

cd –

On active le tout en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème >Equinox Evolution“, puis on relance Conky (attendre 30 secondes avant l’affichage):

~/.conky-startup.sh

Et vous cela donne quoi vos desktops en ce moment, à vos screenshots ! ?

Catégories
Open-source Planet-libre Reseau Systeme

Configurer VPNTunnel sous Ubuntu

VPNTunnel est un service VPN permettant d’accéder à Internet de manière complètement anonyme. Comme tous les services de VPN en ligne, il propose de créer une liaison chiffrée entre votre machine et des serveurs (ici localisés en Suède) qui ne garderons aucunes informations sur votre trafic. Nous allons voir dans ce billet comment configurer une machine sous Ubuntu pour la rendre invisible à Hadopi aux mouchards d’Internet…

Pourquoi VPNTunnel ?

Comme vous pouvez le voir sur leur site, ce service est payant (environ 5€ par mois, avec un tarif dégressif sur des abonnements longues durées). Ils existent des solutions gratuites (voir le Wiki de Korben sur le sujet), mais pour en avoir testé, aucune n’est à l’heure actuelle assez stable pour une utilisation quotidienne.

Parmi les offres payantes, VPNTunnel a pour moi deux avantages:

  • le prix
  • l’utilisation d’OpenVPN, une solution libre et parfaitement intégré à GNU/Linux

Enregistrement sur le site VPNTunnel

On commence par prendre un abonnement (par exemple sur 3 mois, soit 14€) en allant sur leur site.

On clique en suite sur Order (1), puis on sélectionne l’offre/la durée d’abonnement désirée  (2), le mode de paiement (par exemple Paypal !) puis le mail de contact sur lequel les login/password seront envoyés (3), puis le nom de login souhaité (4). On finalise en cliquant sur Continue.

Après quelques secondes (c’est beau l’internet…), vous devriez recevoir un mail avec votre compte:

Configuration de votre machine Ubuntu

Avec le compte reçu par mail, vous pouvez vous connecter sur l’interface d’administration de votre VPN (le formulaire d’authentification se trouve en haut à droite de leur site).

Pour celà on va dans le menu « Software » de l’interface d’administration:

On va ensuite récupérer les deux fichiers nécessaires à la configuration de notre VPN en cliquant sur les liens:

  • (1) Config: téléchargement des fichiers openvpn-XX.conf (fichier de configuration openvpn)
  • (2) Download VPN certificate: téléchargement du fichier ca-XX.crt (Certificat racine CA)

On installe les pré-requis système en saisissant les lignes suivantes dans un terminal:

sudo aptitude install openvpn resolvconf network-manager-openvpn

sudo mkdir /etc/openvpn/keys

Puis on copie les deux fichiers préalablement téléchargés dans les répertoires suivants:

sudo cp *.conf /etc/openvpn/

sudo cp *.crt /etc/openvpn/keys/

sudo ln -s /etc/openvpn/openvpn-NL.conf /etc/openvpn/openvpn.conf

Déclaration du VPN en utilisant le Network Manager

On commence par cliquer sur l’icone Network Manager > Connexion VPN > Configurer le VPN:

On clique ensuite sur le bouton Import:

On sélectionne ensuite le fichier de configuration OpenVPN: /etc/openvpn/openvpn.conf.

Puis on saisi les informations manquantes (nom du tunnel (1), login (2), password (3), fichier ca.crt (4)):

Le nouveau tunnel VPN devrait apparaître dans le Network Manager:

Connexion au VPN

Il suffit de cliquer sur l’icône Network Manager > Connexions VPN > Vpntunnel:

Si tout est ok (sinon lire le chapitre suivant…), l’icône Network Manager devrait se modifier et faire apparaître un cadenas:

Cela vous signale que vous êtes connecté à Vpntunnel et que vous pouvez commencer à surfer / télécharger de manière anonyme.

Pour le vérifier, le plus simple est de se rendre sur le site WhatsMyIp:

L’adresse 178.73.209.150 correspond bien à une adresse Suédoise comme nous l’indique un Whois:

# whois 172.73.209.150

inetnum: 178.73.192.0 – 178.73.255.255

netname: SE-PORTLANE-20100322

descr: Power och Random T-Lane AB

country: SE

org: ORG-PS39-RIPE

admin-c: PN1967-RIPE

tech-c: PN1967-RIPE

status: ALLOCATED PA

mnt-by: RIPE-NCC-HM-MNT

mnt-lower: MNT-PORTLANE

mnt-routes: MNT-PORTLANE

source: RIPE # Filtered

Et si cela ne marche pas ?

Si comme moi vous rencontrez le message suivant lors de la connexion à votre VPN:

« La connexion VPN a échoué car il n’y avait pas de secret VPN valides »

Il suffit de modifier le fichier /etc/dbus-1/system.d/nm-openvpn-service.conf en ajoutant:

<policy user= »at_console »>

<allow own= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

<allow send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

</policy>

Ce qui donne donc:

<busconfig>

<policy user= »root »>

<allow own= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

<allow send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

</policy>

<policy user= »at_console »>

<allow own= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

<allow send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

</policy>

<policy context= »default »>

<deny own= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

<deny send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

</policy>

</busconfig>

Après cette manipulation et un reboot tout devrait rentrer dans l’ordre.

Déconnexion du VPN

Pour se déconnecter du VPN, il suffit de cliquer sur Network Manager > Connexions VPN > Déconnecter le VPN:

Voilà un moyen efficace de sécuriser sa connexion Internet comme nous le demande Hadopi (peut être pas aussi efficace que le firewall OpenOffice > Libre Office, mais bon…).

Mon avis sur Vpntunnel

Je suis très surpris par la stabilité du VPN qui fonctionne 24/24 sans interruption depuis quelques jours.

Niveau performance, c’est indétectable lors des surfs. J’ai mesuré une baisse inférieure à 10% de débit lors de transferts de gros fichiers via FTP. Par contre on voit que les délais de transit passent d’environ 40ms de moyenne à plus de 90ms.

Complément de tests:

Je viens de faire des tests depuis chez moi (opérateur Free). Pour cela j’ai utilisé le service en choisissant un serveur cible en France (Paris).

Voici les résultats obtenus tout d’abord sans le VPN:

Puis avec:

On obtient donc:

  • une perte de 10% sur le download
  • une perte de 7% sur l’upload
  • une perte de 200% pour le délais de transit

 

Catégories
Open-source Planet-libre Web

Scripts Nautilus pour partager/départager ses fichiers avec Dropbox

Sur le blog WebUpd8, Andrew propose une méthode pour simplifier le partage de fichier via Dropbox. Je me suis inspiré directement de son billet pour vous proposer deux scripts Nautilus permettant de partager/départager simplement des fichiers se trouvant sur votre disque.

Pour rappel, Dropbox est un service permettant de stocker en ligne et de partager ses fichiers entre différentes machines. De plus il permet de mettre à disposition certains de ces fichiers à n’importe quel utilisateur disposant d’un navigateur Web sur Internet. Pour cela il faut copier le fichier dans le répertoire Dropbox/Public puis saisir une ligne de commande pour obtenir l’URL à fournir aux personnes avec qui vous souhaitez le partager.

Installation des pré-requis

Les deux scripts en question utilisent xclip (pour copier l’URL dans votre clipboard) et zenity (pour afficher un message sur l’écran):

sudo aptitude install xclip zenity

Installation des scripts

J’ai mis les deux scripts (Dropbox Share et Dropbox UnShare) sur mon serveur SVN, pour les installer sur votre système, il suffit de saisir les commandes suivantes dans un terminal:

wget http://svn.nicolargo.com/ubuntupostinstall/trunk/Dropbox%20Share

wget http://svn.nicolargo.com/ubuntupostinstall/trunk/Dropbox%20UnShare

mv Dropbox\ Share Dropbox\ Unshare ~/.gnome2/nautilus-scripts/

chmod a+x ~/.gnome2/nautilus-scripts/Dropbox*

nautilus -q

Que font les scripts ?

Dropbox Share:

  • Création d’un lien symbolique entre le fichier à partager et le répertoire $HOME/Dropbox/Public
  • Lancement du programme dropbox avec l’option puburl pour obtenir l’URL publique du fichier
  • Copie de l’UTL en question dans le clipboard (CTRL-V pour le coller)
  • Affichage d’une fenêtre avec cet URL

Dropbox UnShare:

  • Suppression du lien symbolique entre le fichier à partager et le répertoire $HOME/Dropbox/Public
  • Affichage du fichier départagé

Comment utiliser les scripts ?

Une bonne vidéo valant mieux qu’une série de screenshots…

Dropbox scripts share/unshare from Nicolargo on Vimeo.

Un moyen simple de partager ses fichiers !

Catégories
Open-source Planet-libre Reseau

Ziproxy re-compresse les images lors de vos surfs

Ziproxy est un proxy HTTP spécialisé dans la compression des données. Il permet par exemple de convertir les images des sites Web visités dans une qualité inférieure. Il permet également de compresser au format GZip les données de type pages HTML, CSS, JS ou autres.

Ce genre de proxy (qui ne fait pas de « caching ») a un sens dans les architectures réseau ou l’utilisateur final (l’utilisateur du navigateur Web) est relié à un site central (disposant d’une liaison haut-débit vers Internet) par une liaison de faible débit (par exemple accès VPN ou 3G pour les itinérants).

Nous allons donc dans ce billet installer, configurer (sans et avec Squid) puis tester un serveur Ziproxy.

Installation depuis les sources

La version disponible dans les dépôts Ubuntu/Debian est assez ancienne (2.7.2 au moment de l’écriture de ce billet). Nous allons donc compiler Ziproxy depuis les sources.

Avant de commencer, un certain nombre de pré-requis (notamment le support de JPEG 2000 et la création d’un utilisateur dédié pour lancer le daemon Ziproxy) doivent être installés:

sudo aptitude install libjasper-dev libgif-dev libungif4-dev libjpeg-dev libpng-dev libsasl2-dev zlib1g-dev

sudo adduser –shell /bin/noshell –no-create-home –disabled-login ziproxy

Compilation de la version 3.2.0 depuis les sources à récupérer sur le site Sourceforge.

tar jxvf ziproxy-3.2.0.tar.bz2

cd ziproxy-3.2.0

Compilation:

./configure –with-jasper

make

Installation:

sudo make install

Mise en place des fichiers de configuration et de lancement automatique:

sudo ln -s /usr/local/bin/ziproxy /usr/bin/ziproxy

sudo mkdir /etc/ziproxy

sudo mkdir /var/log/ziproxy

sudo chown ziproxy:ziproxy /var/log/ziproxy

sudo cp etc/ziproxy/ziproxy.conf /etc/ziproxy/

sudo cp etc/init.d/ziproxy /etc/init.d/

Le script de démarrage ayant été créé pour Fedora, voici le script que j’utilise sur un serveur Ubuntu Server 10.04:

#!/bin/bash

#

# Startup script for Ziproxy

#

# chkconfig: – 86 14

# description: Ziproxy

# Copyright (c)2005-2010 Daniel Mealha Cabrita

PROGNAME= »Ziproxy »

# source function library

# . /etc/init.d/functions

rc_done= » done »

rc_failed= » failed »

return=$rc_done

PID_FILE=/var/run/ziproxy.pid

ZIPROXY=/usr/bin/ziproxy

ZIPROXY_CONF=/etc/ziproxy/ziproxy.conf

RUN_AS_USER=ziproxy

case « $1 » in

start)

printf « Starting %s:  » « ${PROGNAME} »

${ZIPROXY} -d -u ${RUN_AS_USER} -c ${ZIPROXY_CONF} -p ${PID_FILE}

if [ $? != 0 ]; then

printf « %s » « ${rc_failed} »

else

printf « %s » « ${rc_done} »

fi

echo

;;

stop)

printf « Stopping %s:  » « ${PROGNAME} »

${ZIPROXY} -k -u ${RUN_AS_USER} -c ${ZIPROXY_CONF} -p ${PID_FILE}

if [ $? != 0 ]; then

printf « %s » « ${rc_failed} »

else

printf « %s » « ${rc_done} »

fi

echo

;;

restart|reload)

$0 stop

$0 start

;;

*)

printf « Usage: %s {start|stop|restart}\n » « ${PROGNAME} »

exit 1

esac

On teste que le daemon démarre et s’arrête correctement:

sudo /etc/init.d/ziproxy start

Starting Ziproxy: done

ps auxw | grep ziproxy

ziproxy 5429 0.0 0.0 3260 660 ? Ss 14:42 0:00 /usr/bin/ziproxy -d -u ziproxy -c /etc/ziproxy/ziproxy.conf -p /var/run/ziproxy.pid

sudo /etc/init.d/ziproxy stop

Stopping Ziproxy: done

Configuration en mode proxy simple

Peu de chose à modifier dans le fichier de configuration /etc/ziproxy/ziproxy.conf:

Port = 8080

Address = 192.168.0.253

# DebugLog = « /var/log/ziproxy/debug.log »

ErrorLog = « /var/log/ziproxy/error.log »

AccessLog = « /var/log/ziproxy/access.log »

## ****** THESE OPTIONS ARE EXPERIMENTAL ******

# ProcessHTML = false

# ProcessCSS = false

# ProcessJS = false

On relance ensuite le serveur pour prendre en compte la configuration:

sudo /etc/init.d/ziproxy restart

Il faut ensuite configurer son navigateur Web pour utiliser ce serveur comme proxy. Par exemple si votre serveur à l’adresse IP 192.168.0.253 et que Ziproxy est configuré sur son port découte par défaut (TCP/8080), il faut configurer le proxy de la manière suivante (exemple sous navigateur Web Chromium):

Test de Ziproxy

Une fois votre navigateur configuré, vous pouvez surfer sur le Web. Les pages s’affichent « normalement ». Nous allons comparer la qualité des images affichées avec et sans Ziproxy et regarder d’un peu plus près le gain en terme de volume de données transmises sur le réseau.

Taille de la page sans Ziproxy: 1.2 Mo (dont 592 Ko d’images)

Taille de la page avec Ziproxy: 0.9 Mo (dont 247 Ko d’images)

On a donc un gain d’environ de 25% en terme de taille. Selon les sites, ce gain varie entre 15 et 35%.

Pour mieux juger la qualité des images recompressés en JPEG voici un zoom à 500%:

Sans Ziproxy

Avec Ziproxy

JPEG 2000…

… ou l’histoire d’un format qui a du mal à prendre…

Pour activer le support de la compression au format JPEG-2000, il faut ajouter l’option suivante dans le fichier de configuration:

ProcessJP2 = false

ProcessToJP2 = true

ForceOutputNoJP2 = false

AnnounceJP2Capability = true

Malheureusement ce format d’image n’est pas pris en compte par les navigateur Web que j’ai testé (dernière version de Chromium et de Firefox…). Un plugin expérimental est disponible sous Firefox pour le support des images JP2 mais pas dans ma configuration (Ubuntu 10.04 + Firefox 3.6.10):

C’est bien dommage car le facteur de compression aurait été plus important…

Configuration en mode proxy secondaire de Squid

Ziproxy ne met pas en cache les données. C’est pour celà qu’il peut être intéressant de le coupler avec un serveur Squid. Voici la configuration cible (avec Squid et Ziproxy hébergés sur la même machine):

Configuration de Ziproxy en éditant le  fichier /etc/ziproxy/ziproxy.conf (attention configuration non complète):

Port = 8080

Address = « 127.0.0.1 »

TransparentProxy = false

ConventionalProxy = true

Puis on ajoute les lignes suivante dans la configuration du serveur Squid pour prendre en charge Ziproxy

cache_peer localhost parent 8080 0 no-query no-digest

never_direct allow all

Il faudra re-configuer vos clients pour  utiliser Squid comme proxy (et non plus Ziproxy). Le port TCP par défaut en écoute du serveur Squid est le 3128.

On peut trouver d’autres exemples de configurations sur cette page.

Catégories
Open-source Planet-libre Systeme

Transformer son iPhone en trackpad pour GNU/Linux

Apple vient de sortir son Magic Trackpad qui sera supporté nativement dans la prochaine version d’Ubuntu (la 10.10). Néanmoins, beaucoup d’entrenous disposons d’un dispositif de pointage multi-point performant dans notre poche: l’iPhone… Nous allons donc voir dans ce billet comment piloter notre système GNU/Linux (Ubuntu pour l’exemple mais la procédure doit pouvoir marcher sur d’autres distributions) depuis notre smartphone Apple !

Le logiciel en question permettant de réaliser ce « truc de geek » se nomme RemotePad à le bon goût d’être disponible sous Windows, Mac OS, BSD et Linux. Il utilise l’IP comme protocole de transport. Il faut donc que le PC à contrôler et l’iPhone (qui jouera la fonction de trackpad) soient connectés sur le même réseau local.

Le principe est relativement simple: il faut installer un serveur RemotePad (sous licence GPL v2) sur le PC à contrôler et l’application cliente RemotePad sur l’iPhone.

Installation du serveur sur le PC GNU/Linux

Le serveur doit être compilé à partir des sources, rien de compliqué, il suffit de saisir les commandes suivantes dans un terminal:

sudo aptitude install libxtst-dev

mkdir ~/src

cd ~/src

wget http://iphone-remotepad.googlecode.com/files/RemotePadServer-1.10-X11-Source.tgz

tar zxvf RemotePadServer-1.10-X11-Source.tgz

cd RemotePad\ Server/

cd X11

./configure

make

sudo make install

Lancement du serveur sur le PC GNU/Linux

Il suffit de lancer la commande suivante dans un terminal:

remotepad

Si tout ce passe bien, le message suivant devrait apparaître:

RemotePad Server for X11 version 1.10

Application launched.

enter 192.168.0.3 in your iPhone/iPod touch.

En gros, cela dit que le serveur est bien lancé et écoute sur l’adresse 192.168.0.3.

Installation de l’application sur l’Iphone

Rien de bien difficile:

Ensuite on lance le logiciel et on entre l’adresse IP fournie lors du démarrage du serveur:

Et voilà, votre Iphone joue maintenant le rôle d’un trackpad. Le serveur devrait afficher la ligne suivante:

Connected!

Et cela donne quoi ?

Je vous conseille d’aller dans les propriétés du client iPhone pour régler la vitesse du trackpad et la disposition des boutons. Après ces menu réglages, les premiers tests sont concluants même si, de temps en temps, il y a un léger « lag » surement due à mon réseau Wifi pas très performant. De plus je n’arrive pas à faire fonctionner le clavier.

Bref un exercice amusant mais pas forcement une solution de remplacement par rapport à un vrai trackpad !

Catégories
Open-source Planet-libre

10 blogs en Anglais sur l’open-source

Pour ma veille technologique sur l’open-source, en plus des blogs Francophones et des comptes Twitter traitant de ce sujet, j’utilise également des blogs Anglophones.

Voici donc une liste de quelques sites que j’aimerai partager avec vous:


Sujets abordées
Linux in detail’s blog Logiciels libres
OMG! Ubuntu Distribution Linux Ubuntu
Web Upd8 Distribution Linux Ubuntu
Ubuntu Geek Distribution Linux Ubuntu
OStatic Actualité sur le libre
Chromium La source libre de Google Chrome
The Red Devil Linux & Co
MDLog:/Sysadmin Distribution Linux Debian
UbuntuX Distribution Linux Ubuntu
Yet Another Linux Blog Linux & Co


Si vous avez dans vos bookmarks/lecteur RSS de petites perles, merci de laisser les adresses et descriptions dans les commentaires.

Catégories
Blog Open-source Planet-libre

Architecture pour un blog optimisé

Hier, j’ai passé une grande partie de ma journée dans les aéroports, j’en ai profité pour résumer dans un schéma quelques techniques d’optimisations que l’on peut actuellement mettre en place pour booster son blog.

Depuis que Saint Google prend en compte le temps de chargement des pages dans ses algorithmes, le sujet est devenu très à la mode. AntoineJérôme et moi même avont abordé récemment  le sujet dans nos blogs respectifs.

J’aimerai que l’on échange sur cette architecture afin que je puisse faire évoluer ce schéma.

Vous pouvez également récupérer le schéma au format Dia.