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Open-source Reseau

Générer des paquets IP avec HPING…

… ou comment tester de manière efficace son réseau…

Installation (sur Fedora)

Après avoir récupéré les sources sur le site officiel, dézippé et détarré…

yum install libnet-devel libpcap-devel
ln -s /usr/include/pcap-bpf.h /usr/include/net/bpf.h
./configure –no-tcl
make
make install

Exemples d’utilisations

Un ping TCP simple (pardéfaut sur le port 0):

# hping 192.168.29.1
HPING 192.168.29.1 (eth0 192.168.29.1): NO FLAGS are set, 40 headers + 0 data bytes
len=46 ip=192.168.29.1 ttl=64 id=21068 sport=0 flags=RA seq=0 win=0 rtt=0.3 ms
len=46 ip=192.168.29.1 ttl=64 id=48983 sport=0 flags=RA seq=1 win=0 rtt=0.3 ms
len=46 ip=192.168.29.1 ttl=64 id=44368 sport=0 flags=RA seq=2 win=0 rtt=0.2 ms

Un ping TCP sur le port 80:

# hping 192.168.29.1 -c 2 -S -p 80 -n
HPING 192.168.29.1 (eth0 192.168.29.1): S set, 40 headers + 0 data bytes
len=46 ip=192.168.29.1 ttl=64 DF id=14101 sport=80 flags=SA seq=0 win=57344 rtt=0.2 ms
len=46 ip=192.168.29.1 ttl=64 DF id=6759 sport=80 flags=SA seq=1 win=57344 rtt=0.5 ms

Un ping ICMP (même fonction que le ping classique):

#hping 192.168.29.1 -1
HPING 192.168.29.1 (eth0 192.168.29.1): icmp mode set, 28 headers + 0 data bytes
len=46 ip=192.168.29.1 ttl=64 id=52414 icmp_seq=0 rtt=0.3 ms
len=46 ip=192.168.29.1 ttl=64 id=18412 icmp_seq=1 rtt=0.2 ms

Un ping TCP avec spoofing (c’est à dire génération d’un paquet avec une adresse IP source différente de celle de la machine qui lance le hping):

# hping 192.168.29.1 -a www.google.fr
HPING 192.168.29.1 (eth0 192.168.29.1): NO FLAGS are set, 40 headers + 0 data bytes

PS: dans ce mode, vous n’aurez bien sur pas les réponses, qui seront envoyés à la machine spécifiée par l’option -a… c’est pour cela que c’est une attaque ben connue dans le monde des réseaux).

Quelques options…

-i : permet de fixer l’intervalle de temps (en seconde) entre deux pings
-c : nombre de paquets à générer
-q: affiche seulement le rapport final

Exemple:

— 192.168.29.1 hping statistic —
5 packets tramitted, 5 packets received, 0% packet loss
round-trip min/avg/max = 0.2/0.2/0.3 ms

-V: active le mode verbose

Exemple:
len=46 ip=192.168.29.1 ttl=64 id=6825 tos=0 iplen=40
sport=0 flags=RA seq=2 win=0 rtt=0.3 ms
seq=0 ack=624676233 sum=fdf5 urp=0
-0: active le mode RAW IP
-1: active le mode ICMP
-2: active le mode UDP

Si vous voulez une liste de toutes les options, c’est par ici.

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Gestion des paquets sous Ubuntu 7

Suite à l’article sur l’installation d’Ubuntu 7, voici un nouveau post sur la gestion des ports (packages logiciels) sous cette distribution de Linux.

Ubuntu utilise APT (« advanced packaging tool ») pour gestion de ces ports. C’est un gave de qualité vu que c’est le même système utilisé par la distribution Linux Debian reconnue comme très robuste sur le sujet. APT a, de plus, le bon goût d’être distribué sous licence GNU.

APT est utilisé pour le maintient à jour du système mais aussi pour l’installation/déinstallation de logiciels.

Mise à jour du système

Ubuntu est une distribution qui s’adresse à une population « non geek« . Elle dispose donc d’une interface graphique lancée en tache de fond qui se charge d’indiquer à l’utilisateur, les mises à jour disponible et de les installer grâce à un simple click de souris.

Par exemple au premier lancement de la machine fraichement installée, on peut avoir ce genre de fenêtre:

Bien qu’optionnelle, cette application est très utile pour maintenir un ordinateur à jour (notamment en terme de failles de sécurité).

Mise à jour de la liste des ports

Cette opération doit être faite régulièrement:

# sudo apt-get update

Installation d’un logiciel

En passant par un terminal, il faut saisir la ligne de commande suivante (par exemple pour installer ntop):

# sudo apt-get install ntop

Les dépendances (c’est à dire les ports nécessaires au bon fonctionnement du port à installer) seront installées automatiquement.

Suppression d’un logiciel

En passant par un terminal, il faut saisir la ligne de commande suivante (par exemple pour deinstaller ntop):

# sudo apt-get remove ntop

Les dépendances (c’est à dire les ports nécessaires au bon fonctionnement du port à deinstaller) seront deinstallées automatiquement.

Mise à jour automatique du système

Si comme tout bon geek qui se respecte, vous ne voulez pas utiliser l’interface graphique décrite ci-dessus pour la mise à jour du système, vous pouvez utiliser la commande suivante:

# sudo apt-get upgrade