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7 choses à faire après l’installation de Fedora

Je viens de finaliser l’installation de mon PC portable pro sous une distribution GNU/Linux Fedora 14 (je reviens à mes premiers amours :)). Voici donc la liste des étapes que j’ai suivi pour mettre l’environnement dans un état acceptable pour mes yeux et mes neurones. Comme pour la version Ubuntu de ce billet, cette liste est personnelle et me permet d’avoir un environnement de travail qui corresponde à mes besoins (pas forcement aux vôtres !).

Je compte sur vous pour ajouter vos commentaires et nous faire découvrir de nouvelles choses.

On commence par un aperçu du bureau Gnome:

La connaissance s’accroît quand on la partage…

1.  Lancement du script fedorapostInstall.sh

Ce script shell à pour but d’automatiser toutes une série d’actions que je fais plus ou moins systématiquement quand j’installe un PC sous Fedora Desktop. C’est la première chose que je fais sur un nouveau PC.

On peut notamment citer:

  • Ajout de dépôts pour avoir de nouveaux logiciels ou des versions plus récentes
  • Installation d’applications indispensable à mes yeux et non présente dans la distribution de base
  • Configuration système standard

Récupération du script:

wget http://svn.nicolargo.com/fedorapostinstall/trunk/fedorapostinstall.sh

chmod a+x fedorainstall.sh

Je vous conseille d’éditer le script pour le faire coller à vos besoins.

Lancement du script:

su -c ./fedorainstall.sh

2. Fenêtre et icônes

Le script précédant installe la configuration GTK suivante: Look des fenêtre Equinox et icônes Faenza.

Il faut les activer en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution“.

3. Des informations directement sur votre bureau

Mon coté geek fait que j’aime bien connaître ce qui se passe dans ma bécane: son occupation CPU, mémoire, la place disponible sur le disque, les débits réseau, le nom de la musique que je suis en train d’écouter…

Pour cela j’utilise Conky avec la configuration suivante (télécharger mon fichier .conkyrc puis l’adapter à votre configuration):

4. Configurer le tableau de bord

Rien de très original de ce coté, j’utilise un seul tableau de bord ou l’essentiel des éléments se trouvent en haut à droite de mon écran:

5. Un beau fond d’écran

Je maintien une base d’environ 70 fond d’écran que je puise dans différentes sources.

6. Gestion des mes fichiers personnels

J’utilise le service Dropbox pour sauvegarder et synchroniser mes documents entre mes différentes machines (3 PC GNU/Linux, 1 MBP, 1 iPhone).

Pour adapter la Dropbox à mon environnement GNU/Linux, je fais des liens symboliques entre le répertoire ~/Dropbox et les répertoires systèmes suivants:

bin -> ../bin/: Mes scripts shells

dev -> ../dev/: Le répertoire contenant mes développements en cours

Documents -> ../Documents/: Mes documents persos

Images -> ../Images/: Mes images, photos persos

7. Mes applications de tous les jours…

J’utilise Docky pour avoir un accès rapide aux applications suivantes:

A vous de nous faire découvrir votre monde sous Fedora !

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Installation complète de GStreamer sous Fedora 14

Gstreamer est un framework multimedia très puissant que j’aborde régulièrement sur mon blog (voir la liste des articles ici). Il fonctionne avec un système de « plugins » lui permettant d’apporter de nouvelles fonctions sans toucher au coeur du framework.

Comme toutes les distributions GNU/Linux, Fedora est installée par défaut avec GStreamer et un certain nombre de plugins (environ 180 sur ma toute fraîche Fedora 14).   Nous allons donc voir dans ce billet comment installer « la totale » (c’est à dire la liste complète des plugins pour GStreamer).

Installation des dépôts

J’utilise les depôts RPMFusion qui contienne les dernières versions stable de GStreamer et des plugins:

su –

yum -y localinstall –nogpgcheck http://fr2.rpmfind.net/linux/rpmfusion/free/fedora/rpmfusion-free-release-stable.noarch.rpm http://fr2.rpmfind.net/linux/rpmfusion/nonfree/fedora/rpmfusion-nonfree-release-stable.noarch.rpm

yum update

Installation de GStreamer et de tous les composants

Cette installation devrait occuper environ 160 Mo sur votre disque dur.

LISTE=`yum -q list available ‘*gstreamer*’ | awk ‘{print $1 }’ | grep gstreamer | xargs -eol` ; yum -y install $LISTE

A la fin de cette installation, on peut demander le nombre de plugins avec la commande suivantes:

gst-inspect | tail -1

Nombre total :229 greffons (2 éléments de liste noire not shown), 1125 fonctionnalités

Et voili, on a donc un gain de 49 plugins 🙂 !

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Mon desktop 201011

Comme chaque début de mois, voici une actualisation de mon desktop (sous Ubuntu 10.10) qui va m’accompagner en novembre 2011 !

On commence par le résultat:

Fond d’écran: Urban Digital sur DevianArt
GTKLook des fenêtre Equinoxicônes Faenza
Sur ce bureau: Terminator (Htop) + Nautilus Elementary

Installation des dépôts

On lance un terminal et on saisie les lignes de commandes suivantes:

sudo add-apt-repository ppa:tiheum/equinox

sudo add-apt-repository ppa:am-monkeyd/nautilus-elementary-ppa

sudo aptitude update

sudo aptitude safe-upgrade

Installer de la combo magique (Equinox + Faenza + Nautilus Elementary)

Puis on installe le thème:

sudo aptitude install gtk2-engines-equinox equinox-theme equinox-ubuntu-theme faenza-icon-theme

nautilus -q

On active le tout en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution“.

Installation de Docky

Ce dock « à la MacOS X »  est disponible dans les dépôt standard, pour l’installer en ligne de commande:

sudo aptitude install docky

Pour le paramétrage, j’utilise:

Paramétrage de mon tableau de bord

J’utilise l’application NetSpeed pour voir en temps réel les débits sur mon interface réseau. Il faut l’installer avec la ligne de commande suivante:

sudo aptitude install netspeed

Ensuite je configure de la manière suivante:

Et vous cela donne quoi vos desktops en ce moment, à vos screenshots !

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Profiter de sa Dropbox sur son serveur GNU/Linux

Depuis quelques mois, j’utilise le service Dropbox (gratuit jusqu’à 2 Go) pour sauvegarder, partager et synchroniser les fichiers entre mes différentes machines. Souhaitant pouvoir également mon serveur VPS (Ubuntu Server 10.04 LTS) dans ce « cloud » et ainsi permettre la sauvegarde de certains fichiers de mon serveur dans ma Dropbox, il a fallu que je passe outre la limitation du client Dropbox de fonctionner sans un environnement graphique (no-gui…).

Pour tester cette procédure, il faut disposer:

  • d’un compte Dropbox (même un compte gratuit suffit)
  • d’un serveur avec un accès SSH et les droits admin (j’ai validé cette procédure sur un Ubuntu Server 10.04 LTS mais elle doit fonctionner sur d’autre distribution avec quelques adaptations)

Installation du daemon Dropbox

On commence par récupérer le daemon GNU/linux Dropbox sur notre serveur:

cd

wget -O ~/dropbox.tar.gz http://www.dropbox.com/download/?plat=lnx.x86

tar zxvf dropbox.tar.gz

rm -f ~/dropbox.tar.gz

L’archive va être décompressé dans le répertoire ~/.dropbox-dist. Il faut ensuite lancer le programme dropboxd qui va permettre d’associer votre serveur avec votre compte Dropbox.

.dropbox-dist/dropboxd

This client is not linked to any account…

Please visit https://www.dropbox.com/cli_link?host_id=c241bed09af0ae77383c4d89310b08cf to link this machine.

Il faut donc lancer un navigateur Web (depuis votre PC) puis visiter l’URL précédente.

Il se peut que le message suivant s’affiche:

/bin/sh: xdg-open: not found

Il n’a aucun impact sur le bon fonctionnement du daemon dropboxd.

Le programme va ensuite créer votre répertoire ~/Dropbox et y copier le contenu de votre Dropbox (personnellement, j’ai déplacé le répertoire Dropbox vers un disque virtuel attaché à mon VPS puis j’ai créé un lien symbolique entre ce répertoire et mon répertoire ~/Dropbox). Il va également générer un répertoire ~/.dropbox avec un cache et des informations sur votre compte Dropbox.

Une fois terminé, on peut ensuite quitter le programme d’installation avec un CTRL-C.

Automatisation du lancement de Dropbox

On commence par récupérer le script suivant:

http://wiki.dropbox.com/TipsAndTricks/TextBasedLinuxInstall/UbuntuStartup

Ensuite on fait un copier/coller du script dans le fichier /etc/init.d/dropbox . On édite ce fichier et on change la première ligne en mettant la liste des utilisateurs Dropbox sur notre serveur. Par exemple, pour un seul utilisateur nommé nicolargo:

DROPBOX_USERS= »nicolargo »

Puis on change les propriétés du fichier:

sudo chmod a+rx /etc/init.d/dropbox

Et on automatise le lancement:

sudo update-rc.d dropbox defaults

Enfin on essaye une séquence stop / startpour vérifier que le script fonctionne correctement:

/etc/init.d/dropbox stop

Stopping dropbox…

/etc/init.d/dropbox status

dropboxd for USER nicolargo: not running.

/etc/init.d/dropbox stop

Stopping dropbox…

/etc/init.d/dropbox status

dropboxd for USER nicolargo: running (pid 10996)

Test de la Dropbox

Le plus simple est de copier un fichier dans le répertoire ~/Dropbox et de voir si il est bien copié dans votre Dropbox (attendre quelques secondes/minutes selon la taille de votre fichier)…

touch ~/fichiertest.txt

… à l’inverse, si vous supprimé ce fichier de votre Dropbox, il devrait également être supprimé de votre répertoire ~/Dropbox.

Sur mon serveur VPS Gandi, cela marche du tonnerre 🙂

Aller plus loin avec la ligne de commande

Dropbox propose un script en Python (sous licence libre GPL v3) permettant d’administrer sa Dropbox à partir de la ligne de commande cotre serveur. Pour récupérer et installer la dernière version du script, il faut saisir les commandes suivantes:

cd

wget -O dropbox.py http://www.dropbox.com/download?dl=packages/dropbox.py

chmod a+rx dropbox.py

sudo mv dropbox.py /usr/local/bin/

On lance le script sans paramètre pour voir la liste des fonctions disponibles:

/usr/local/bin/dropbox.py

Dropbox command-line interface

commands:

status       get current status of the dropboxd

help         provide help

puburl       get public url of a file in your dropbox

filestatus   get current sync status of one or more files

ls           list directory contents with current sync status

Les plus intéressantes:

dropbox.py status: affiche ce que le daemon Dropbox est en train de faire (exemple: « Downloading 62 files (630.8 KB/sec, 1 hr left) »).

dropbox.py  puburl ~/Dropbox/Public/conky-faenza-nicolargo.tar.gz: affiche l’URL publique de votre fichier.

Maintenir le bouzin à jour

Rien de bien compliqué, une fois la configuration faite, elle restera en mémoire même en cas de mise à jour. La séquence de commande suivante devrait faire l’affaire:

sudo /etc/init.d/dropbox stop

cd

wget -O ~/dropbox.tar.gz http://www.dropbox.com/download/?plat=lnx.x86

tar zxvf dropbox.tar.gz

rm -f ~/dropbox.tar.gz

sudo /etc/init.d/dropbox start

wget -O dropbox.py http://www.dropbox.com/download?dl=packages/dropbox.py

chmod a+rx dropbox.py

sudo mv dropbox.py /usr/local/bin/

Des remarques, questions ? Les commentaires sont là pour ça !

Sources utilisées pour la rédaction de ce billet:

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8 choses à faire après l’installation d’Ubuntu

Nous allons dans ce billet partager une petite « todo list » des actions que  j’effectue après avoir installé une distribution GNU/Linux Ubuntu Desktop. Cette liste est personnelle et me permet d’avoir un environnement de travail qui corresponde à mes besoins. Je compte sur vous pour ajouter vos commentaires et nous faire découvrir de nouvelles choses.

La connaissance s’accroît quand on la partage…

1_  Lancement du script UbuntupostInstall.sh

Ce script shell à pour but d’automatiser toutes une série d’actions que je fais plus ou moins systématiquement quand j’installe un PC sous Ubuntu Desktop. C’est la première chose que je fais sur un nouveau PC.

On peut notamment citer:

  • Ajout de dépôts pour avoir de nouveaux logiciels ou des versions plus récentes.
  • Installation d’applications indispensable à mes yeux et non présente dans la distribution de base.
  • Configuration système standard.
  • Voir un liste des actions ici

2_ De belles fenêtres, de beaux icônes

Le script précédant installe la configuration GTK suivante: Look des fenêtre Equinox et icônes Faenza.

Il faut les activer en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution“.

3_ Un menu dock comme sous Mac OS X

J’utilise depuis quelques jours Docky et je dois avouer qu’après un début difficile je commence à y prendre goût… Voici mon paramétrage:

et un aperçu de la bête:

4_ Des informations directement sur votre bureau

Mon coté geek fait que j’aime bien connaître ce qui se passe dans ma bécane: son occupation CPU, mémoire, la place disponible sur le disque, les débits réseau, le nom de la musique que je suis en train d’écouter…

Pour cela j’utilise Conky avec la configuration suivante (télécharger mon fichier .conkyrc puis l’adapter à votre configuration):

5_ Configurer le tableau de bord

Rien de très original de ce coté, j’utilise un seul tableau de bord ou l’essentiel des éléments se trouvent en haut à droite de mon écran:

J’utilise l’application me permettant d’avoir un aperçu de mes 2 bureaux virtuels (plus de 2 et je n’arrive pas à m’en sortir :)).

6_ Un beau fond d’écran

Je maintien une base d’environ 70 fond d’écran que je puise dans différentes sources. Par exemple, mon fond d’écran du moment (que je change tout les mois) est disponible ici.

7_ Gestion des mes fichiers personnels

J’utilise le service Dropbox pour sauvegarder et synchroniser mes documents entre mes différentes machines (2 PC GNU/Linux, 1 MBP, 1 iPhone).

Pour adapter la Dropbox à mon environnement GNU/Linux, je fais des liens symboliques entre le répertoire ~/Dropbox et les répertoires systèmes suivants:

bin -> ../bin/: Mes scripts shells

dev -> ../dev/: Le répertoire contenant mes développements en cours

Documents -> ../Documents/: Mes documents persos

Images -> ../Images/: Mes images, photos persos

8_ Mes applications de tous les jours…

J’utilise Docky pour avoir un accès rapide aux applications suivantes:

A vous de nous faire découvrir votre monde !

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Que faire le 11.10.10 ?

Hier (le 10.10.10, sur le coup des 10h10) est sorti officiellement la version 10.10 de la plus populaire des distribution GNU/Linux: Ubuntu. Cela fait maintenant quelques semaines que j’utilise cette distribution à la fois sur mon PC desktop du boulot et sur mon PC portable personnel.

J’en ai profité pour valider mon script shell UbuntuPostInstall. Ce script de fainéant à pour but d’automatiser toutes une série d’actions que je fais plus ou moins systématiquement quand j’installe un PC sous Ubuntu Desktop.

A l’heure de l’écriture de ce billet le script en est à sa version 0.94 (j’incrémente de 0.01 à chaque modification :)) et il fait les choses suivantes:

  • Installation d’aptitude (que je préfère à apt-get)
  • Configuration des dépôts Getdeb, Ubuntu Partner (je sais c’est mal, « ave maria »*3),  WebUpd8
  • Mise à jour des dépôts
  • Mise à jour du système
  • Installation de: dropbox (et de ces scripts de partage public), ppasearch, gstreamer (la totale !), vlc, shutter, chromium, pino, wine, x264, theora, mplayer, banshee, ubuntu tweak, build-essential gparted lm-sensors sensors-applet subversion compizconfig-settings-manager x264 ffmpeg2theora oggvideotools istanbul music-applet pidgin-facebookchat pidgin-plugin-pack drapes gnome-do gnome-do-plugins hardinfo shotwell moovida handbrake-gtk mplayer iperf ifstat vim wireshark hugin nautilus-image-converter flashplugin-installer rabbitvcs-nautilus tshark fortune pavucontrol sun-java6-jre sun-java6-plugin gimp gimp-save-for-web googleearth-package screenlets xchat ogmrip transmageddon rhythmbox arp-scan guvcview wavpack mppenc libmpcdec3 faac flac vorbis-tools faad lame nautilus-script-audio-convert libnotify-bin cheese ubuntu-tweak darktable sound-juicer picard htop
  • Installation du thème Equinox + icônes Faenza + Conky (et ma conf perso)
  • Installation de Google Earth
  • Configuration de LibDVDRead4 pour permettre la lecture des DVD protégés

Le script en question est téléchargeable à l’adresse suivante.

Pour lancer le téléchargement du script puis le lancer sur votre distribution Ubuntu:

wget http://svn.nicolargo.com/ubuntupostinstall/trunk/ubuntupostinstall.sh

chmod a+x ./ubuntupostinstall.sh

sudo ./ubuntupostinstall.sh

J’imagine que vous avez également des scripts du même genre sous le coude non ?

A vos commentaires !

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Mon desktop 201010

J’aime bien changer mon desktop en début de mois, histoire de ne pas tomber dans la routine 🙂

Voici donc un screenshot de mon desktop Gnome (Ubuntu 10.04) pour le mois d’octobre 2010:

Fond d’écran: http://www.abductit.com/files/articles/35_black_wallpapers/27.jpg
GTKLook des fenêtre Equinox et icônes Faenza
Conky: Thème Faenza

Pour installer la combo magique (Equinox + Faenza + Conky)

On ajoute les dépôts suivants:

sudo add-apt-repository ppa:tiheum/equinox

sudo add-apt-repository ppa:conkyhardcore/ppa

sudo aptitude update

Puis on installe les logiciels + thèmes:

sudo aptitude install gtk2-engines-equinox equinox-theme equinox-ubuntu-theme faenza-icon-theme conky-all conkybanshee

cd ~

wget http://dl.dropbox.com/u/1112933/conky-faenza-nicolargo.tar.gz

tar zxvf conky-faenza-nicolargo.tar.gz

~/.conky-startup.sh

cd –

On active le tout en allant dans le menu “Système > Préférences > Apparences > Thème >Equinox Evolution“, puis on relance Conky (attendre 30 secondes avant l’affichage):

~/.conky-startup.sh

Et vous cela donne quoi vos desktops en ce moment, à vos screenshots ! ?

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Configurer VPNTunnel sous Ubuntu

VPNTunnel est un service VPN permettant d’accéder à Internet de manière complètement anonyme. Comme tous les services de VPN en ligne, il propose de créer une liaison chiffrée entre votre machine et des serveurs (ici localisés en Suède) qui ne garderons aucunes informations sur votre trafic. Nous allons voir dans ce billet comment configurer une machine sous Ubuntu pour la rendre invisible à Hadopi aux mouchards d’Internet…

Pourquoi VPNTunnel ?

Comme vous pouvez le voir sur leur site, ce service est payant (environ 5€ par mois, avec un tarif dégressif sur des abonnements longues durées). Ils existent des solutions gratuites (voir le Wiki de Korben sur le sujet), mais pour en avoir testé, aucune n’est à l’heure actuelle assez stable pour une utilisation quotidienne.

Parmi les offres payantes, VPNTunnel a pour moi deux avantages:

  • le prix
  • l’utilisation d’OpenVPN, une solution libre et parfaitement intégré à GNU/Linux

Enregistrement sur le site VPNTunnel

On commence par prendre un abonnement (par exemple sur 3 mois, soit 14€) en allant sur leur site.

On clique en suite sur Order (1), puis on sélectionne l’offre/la durée d’abonnement désirée  (2), le mode de paiement (par exemple Paypal !) puis le mail de contact sur lequel les login/password seront envoyés (3), puis le nom de login souhaité (4). On finalise en cliquant sur Continue.

Après quelques secondes (c’est beau l’internet…), vous devriez recevoir un mail avec votre compte:

Configuration de votre machine Ubuntu

Avec le compte reçu par mail, vous pouvez vous connecter sur l’interface d’administration de votre VPN (le formulaire d’authentification se trouve en haut à droite de leur site).

Pour celà on va dans le menu « Software » de l’interface d’administration:

On va ensuite récupérer les deux fichiers nécessaires à la configuration de notre VPN en cliquant sur les liens:

  • (1) Config: téléchargement des fichiers openvpn-XX.conf (fichier de configuration openvpn)
  • (2) Download VPN certificate: téléchargement du fichier ca-XX.crt (Certificat racine CA)

On installe les pré-requis système en saisissant les lignes suivantes dans un terminal:

sudo aptitude install openvpn resolvconf network-manager-openvpn

sudo mkdir /etc/openvpn/keys

Puis on copie les deux fichiers préalablement téléchargés dans les répertoires suivants:

sudo cp *.conf /etc/openvpn/

sudo cp *.crt /etc/openvpn/keys/

sudo ln -s /etc/openvpn/openvpn-NL.conf /etc/openvpn/openvpn.conf

Déclaration du VPN en utilisant le Network Manager

On commence par cliquer sur l’icone Network Manager > Connexion VPN > Configurer le VPN:

On clique ensuite sur le bouton Import:

On sélectionne ensuite le fichier de configuration OpenVPN: /etc/openvpn/openvpn.conf.

Puis on saisi les informations manquantes (nom du tunnel (1), login (2), password (3), fichier ca.crt (4)):

Le nouveau tunnel VPN devrait apparaître dans le Network Manager:

Connexion au VPN

Il suffit de cliquer sur l’icône Network Manager > Connexions VPN > Vpntunnel:

Si tout est ok (sinon lire le chapitre suivant…), l’icône Network Manager devrait se modifier et faire apparaître un cadenas:

Cela vous signale que vous êtes connecté à Vpntunnel et que vous pouvez commencer à surfer / télécharger de manière anonyme.

Pour le vérifier, le plus simple est de se rendre sur le site WhatsMyIp:

L’adresse 178.73.209.150 correspond bien à une adresse Suédoise comme nous l’indique un Whois:

# whois 172.73.209.150

inetnum: 178.73.192.0 – 178.73.255.255

netname: SE-PORTLANE-20100322

descr: Power och Random T-Lane AB

country: SE

org: ORG-PS39-RIPE

admin-c: PN1967-RIPE

tech-c: PN1967-RIPE

status: ALLOCATED PA

mnt-by: RIPE-NCC-HM-MNT

mnt-lower: MNT-PORTLANE

mnt-routes: MNT-PORTLANE

source: RIPE # Filtered

Et si cela ne marche pas ?

Si comme moi vous rencontrez le message suivant lors de la connexion à votre VPN:

« La connexion VPN a échoué car il n’y avait pas de secret VPN valides »

Il suffit de modifier le fichier /etc/dbus-1/system.d/nm-openvpn-service.conf en ajoutant:

<policy user= »at_console »>

<allow own= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

<allow send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

</policy>

Ce qui donne donc:

<busconfig>

<policy user= »root »>

<allow own= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

<allow send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

</policy>

<policy user= »at_console »>

<allow own= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

<allow send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.vpnc »/>

</policy>

<policy context= »default »>

<deny own= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

<deny send_destination= »org.freedesktop.NetworkManager.openvpn »/>

</policy>

</busconfig>

Après cette manipulation et un reboot tout devrait rentrer dans l’ordre.

Déconnexion du VPN

Pour se déconnecter du VPN, il suffit de cliquer sur Network Manager > Connexions VPN > Déconnecter le VPN:

Voilà un moyen efficace de sécuriser sa connexion Internet comme nous le demande Hadopi (peut être pas aussi efficace que le firewall OpenOffice > Libre Office, mais bon…).

Mon avis sur Vpntunnel

Je suis très surpris par la stabilité du VPN qui fonctionne 24/24 sans interruption depuis quelques jours.

Niveau performance, c’est indétectable lors des surfs. J’ai mesuré une baisse inférieure à 10% de débit lors de transferts de gros fichiers via FTP. Par contre on voit que les délais de transit passent d’environ 40ms de moyenne à plus de 90ms.

Complément de tests:

Je viens de faire des tests depuis chez moi (opérateur Free). Pour cela j’ai utilisé le service en choisissant un serveur cible en France (Paris).

Voici les résultats obtenus tout d’abord sans le VPN:

Puis avec:

On obtient donc:

  • une perte de 10% sur le download
  • une perte de 7% sur l’upload
  • une perte de 200% pour le délais de transit

 

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Transformer son iPhone en trackpad pour GNU/Linux

Apple vient de sortir son Magic Trackpad qui sera supporté nativement dans la prochaine version d’Ubuntu (la 10.10). Néanmoins, beaucoup d’entrenous disposons d’un dispositif de pointage multi-point performant dans notre poche: l’iPhone… Nous allons donc voir dans ce billet comment piloter notre système GNU/Linux (Ubuntu pour l’exemple mais la procédure doit pouvoir marcher sur d’autres distributions) depuis notre smartphone Apple !

Le logiciel en question permettant de réaliser ce « truc de geek » se nomme RemotePad à le bon goût d’être disponible sous Windows, Mac OS, BSD et Linux. Il utilise l’IP comme protocole de transport. Il faut donc que le PC à contrôler et l’iPhone (qui jouera la fonction de trackpad) soient connectés sur le même réseau local.

Le principe est relativement simple: il faut installer un serveur RemotePad (sous licence GPL v2) sur le PC à contrôler et l’application cliente RemotePad sur l’iPhone.

Installation du serveur sur le PC GNU/Linux

Le serveur doit être compilé à partir des sources, rien de compliqué, il suffit de saisir les commandes suivantes dans un terminal:

sudo aptitude install libxtst-dev

mkdir ~/src

cd ~/src

wget http://iphone-remotepad.googlecode.com/files/RemotePadServer-1.10-X11-Source.tgz

tar zxvf RemotePadServer-1.10-X11-Source.tgz

cd RemotePad\ Server/

cd X11

./configure

make

sudo make install

Lancement du serveur sur le PC GNU/Linux

Il suffit de lancer la commande suivante dans un terminal:

remotepad

Si tout ce passe bien, le message suivant devrait apparaître:

RemotePad Server for X11 version 1.10

Application launched.

enter 192.168.0.3 in your iPhone/iPod touch.

En gros, cela dit que le serveur est bien lancé et écoute sur l’adresse 192.168.0.3.

Installation de l’application sur l’Iphone

Rien de bien difficile:

Ensuite on lance le logiciel et on entre l’adresse IP fournie lors du démarrage du serveur:

Et voilà, votre Iphone joue maintenant le rôle d’un trackpad. Le serveur devrait afficher la ligne suivante:

Connected!

Et cela donne quoi ?

Je vous conseille d’aller dans les propriétés du client iPhone pour régler la vitesse du trackpad et la disposition des boutons. Après ces menu réglages, les premiers tests sont concluants même si, de temps en temps, il y a un léger « lag » surement due à mon réseau Wifi pas très performant. De plus je n’arrive pas à faire fonctionner le clavier.

Bref un exercice amusant mais pas forcement une solution de remplacement par rapport à un vrai trackpad !

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Mon desktop 201009

Voici mon desktop (Ubuntu 10.04) pour le mois de septembre 2010:

Fond d’écran: http://www.flickr.com/photos/52375768@N00/2516327980/

GTK: Look des fenêtre Equinox et icônes Faenza

Pour installer la combo magique (Equinox + Faenza)

On ajoute le dépôt suivant:

sudo add-apt-repository ppa:tiheum/equinox

sudo aptitude update

Puis on installe:

sudo aptitude install gtk2-engines-equinox equinox-theme equinox-ubuntu-theme faenza-icon-theme

On active le tout en allant dans le menu « Système > Préférences > Apparences > Thème > Equinox Evolution« 

Et vous cela donne quoi vos desktops en ce moment ?